Missives Brut

On a chaussé nos crampons et on a rejoint Chloé Wary sur le terrain de la lutte contre le sexisme dans le sport, on parle de sa BD Saison des roses lors d'une après midi au Musée de l'Histoire vivante de Montreuil dans le cadre des Journées du Matrimoine.Rencontre ensoleillée avec Chloé Wary, Louisa Ben, photographe et Aménis Khaldi-Legriel, joueuse de rugby aux Louves de Bobignyà lire pour approfondir le sujet du sexisme dans le sport :Béatrice Barbusse, Du sexisme dans le sport.Une émission enregistrée au Musée d'Histoire Vivante de Montreuil le samedi 21 septembre 2024Invitées : Chloé Wary et Aménis Khaldi-LegrielModératrices : Lucie Giovanetti et Marie RondouMontage : Marie Rondou

Soirée Missives #28 : Damned ! et si Shakespeare était une femme?Rencontre avec Aurore Evain pour la parution de son livre événement aux éditions Talents Hauts : « Mary Sidney alias Shakespeare ». Une enquête sur le plus grand mystère (et la plus grande supercherie?) de l’histoire littéraire ! Parce qu’il faut rendre à la comtesse de Pembroke ce qui appartient à la comtesse de Pembroke et en jamais cesser de mettre au jour le matrimoine.Une émission enregistrée à la librairie Libertalia le jeudi 25 avril 2024Invitée : Aurore Evain, autrice de Mary Sidney alias Shakespeare (éditions Talents Hauts)Modératrices : Lucie Giovanetti et Marie RondouMontage : Marie Rondou

Dans un quartier roubaisien méprisé par les pouvoirs publics, un quartier populaire comme il en existe tant d'autres, et où les colères se manifestent souvent par des incendies de voitures ou des émeutes, la mort récente d'un jeune abattu par la police est la goutte de trop. N'ayant plus rien à perdre, les habitants décident de prendre le contrôle de leur territoire. Dans un geste révolutionnaire impressionnant d'audace et d'inventivité, le quartier devient une zone autonome, une utopie organisée et festive dans laquelle les institutions politiques n'ont plus leur place. Face à la répression et au contrôle social, le formidable espoir que cette expérience suscite peut-il durer ? En signant son premier roman, Sophie Djigo livre un récit social contemporain dont Roubaix manque cruellement.Une émission enregistrée au Centre Tignous samedi 22 mars 2024Invitée : Sophie Djigo, autrice de SécessionMontage : Marie Rondou

Jeudi 25 janvier 2024 nous avons découvert la poésie agroalimentaire avec Mon corps de ferme, un "texte tout terrain" percutant et sans détours en forme de récit de soi. L'autrice Aurélie Olivier revient sur cette exploitation familiale laitière pour comprendre ce qui lui est littéralement et symboliquement passé sur le corps. "Ne pas faire d'histoires", ne pas user les mots rares : écriture de la concision qui respecte l'économie paysanne, écrire dense mais dire quand même, là où tout reste à raconter. Une émission enregistrée avec la complicité de la librairie A la marge.Invitée : Aurélie Olivier, autrice de Mon corps de fermeModératrice : Andréa FontaineLecture : Aurélie OlivierMontage : Marie Rondou

Mercredi 10 janvier 2024 nous avons célébré le corps enceint avec Camille Froidevaux-Metterie qui a collecté en 2021 les récits de grossesse de femmes suivies à la maternité de Bichat à Paris. Ce travail de terrain a donné naissance au livre Un si gros ventre chez Stock en 2023.Beaucoup de femmes font débuter leur prise de conscience et leur engagement féministe avec l'expérience de la maternité, comme si le corps enceint devenait soudainement la propriété de tous et toutes, le réceptacle qui reproduisait les générations d'un système patriarcal bien huilé. Objectivée, la personne enceinte peut se sentir dépossédée, silenciée dans ses désirs et ses choix par un corps social encore trop pressé de ranger les individus dans des cases. Écouter la diversité des ressentis, les embrasser tous et accepter de "queerer la grossesse" d'imaginer d'autres possibilités de faire famille, voilà qui élargit encore un peu plus les horizons d'un féminisme inclusif où l'essentiel de la lutte consiste à défendre le droit de choisir ce qui est bon pour soi en toute liberté de conscience.Une émission enregistrée avec la complicité de la librairie A la marge.Invitée : Camille froidevaux-Metterie, autrice de Un si gros ventreModératrice : Marie-Emilie MichelLecture : Marie-Emilie MichelMontage : Marie Rondou

Missives reçoit Charline Vanderpoorte et Hélène Vignal : elle unit ses forces à celles qui contrent l’obscurantisme d’un monde qui veut réduire au silence ce qui sauve, ce qui émancipe, ce qui bat fort au fond de nos ventres. Suite à l’interdiction aux mineurs de Bien trop petit de Manu Causse cet été au prétexte que des scènes explicites pourraient heurter la sensibilité d’un jeune lectorat et pervertir la jeunesse selon l’arrêté du 16 juillet 1949.Quand le pouvoir de l'émancipation des livres fait trembler le pouvoir. Découvrez la puissance du texte d'Hélène Vignal l'autrice de Queen Kong.Lien vers l'article sur le livre :https://www.lesmissives.fr/index.php/2023/11/22/lardeur-la-collection-qui-donne-chaud-6-bien-trop-petit-de-manu-causse/Une émission enregistrée avec la complicité de Libertalia.Invitées : Charline Vanderpoorte et Hélène VignalModératrice : Lucie Giovanetti et Marie RondouMontage : Marie Rondou

Les Missives ont reçu la collection L'Ardeur pour évoquer le pouvoir de la littérature explicite qui déploie les imaginaires et fait évoluer les vieux fantasmes érotiques vers de nouveaux territoires. On vous fait découvrir Queen Kong D'Hélène Vignal, qui dit la violence de l'emprise du groupe sur les corps, la difficulté d'expérimenter la liberté dans une société qui ne s'est pas débarrassée de ses réflexes réactionnaires : tu baises, t'es une salope. Bam. C'est percutant, c'est toujours d'actu !Lien vers l'article du livre :https://www.lesmissives.fr/index.php/2023/11/05/lardeur-la-collection-qui-donne-chaud-5-queen-kong-dhelene-vignal/Une émission enregistrée avec la complicité de Libertalia.Invitées : Charline Vanderpoorte, directrice de L'ArdeurHélène Vignal, autrice de Queen KongModératrice : Lucie Giovanetti et Marie RondouLecture : Sabrina RezguiMontage : Marie Rondou

1924 à Douarnenez, Bretagne. Dans les vingt et une usines disséminées dans la ville s’affairent les sardinières, aussi nommées Penn Sardin, jusqu’à dix-huit heures par jour pour quatre-vingts centimes de l’heure : elles sont les ouvrières les moins bien payées de France. La tâche est rude, les hommes vident leurs paniers de sardines sur des tables inclinées, les ouvrières prennent le relais : saupoudrer ces poissons fragiles de gros sel, arracher la tête et les viscères, laver à grande eau, rouler chaque pièce dans la saumure, rincer, sécher, frire et emboîter. Tout un savoir-faire qui réclame rapidité et dextérité, il faut faire fi de l’odeur et de la fatigue qui fait littéralement tomber de sommeil un grand nombre d’entre elles.Lien vers l'article sur le livre :http://www.lesmissives.fr/index.php/2023/05/25/une-belle-greve-de-femme-danne-crignon-un-bel-heritage-feministe/Une émission enregistrée avec la complicité de Libertalia.Modératrice : Charlotte DugrandMontage : Marie Rondou