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Podcast Maudits Artistes
Derrière les masques fascinants de Muriel Nisse
Fantasmagoriques, intrigants, énigmatiques, les masques de Muriel Nisse impactent immédiatement l’inconscient. Objets d'art saisissants, ils sont exposées au Musée des Arts décoratifs de Paris (MAD) du 5 avril au 17 septembre 2023, dans le cadre de l’exposition Des cheveux et des poils, aux côtés d’Alexander McQueen, Martin Margiela ou Charlie Le Mindu. Ses créatures hybrides sont réalisées avec différents matériaux, tels que les cheveux, les perles et le textile. Le temps d’un café à la maison, Muriel a levé le masque sur son processus de création, ses collaborations, sa vision artistique, ses inspirations et ses aspirations. Parce qu’être mask maker, c’est vraiment tout un art.
Ensemble, nous avons abordé les thèmes de :
· L’utilisation des cheveux, matériau coup de cœur
· L’envie de surprendre et de susciter l’émotion
· Le processus de création, les influences et le savoir-faire
· Le geste primitif, répétitif et spontané
· Les collaborations, notamment avec Pierre-Louis Mascia
· Le choix esthétique du masque, une pièce visuelle forte
· La liberté dans la création
· L’exposition au Musée des Arts décoratifs de Paris dans le cadre de l'exposition "Des cheveux et des poils"
· La double symbolique du masque, qui cache et révèle à la fois
· La création en miroir et le langage spécifique de l’artiste
· Le masque pendant la période du covid
· Les films inspirants, tels que Eyes Wide Shut
· L’école des Arts déco
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Musique de générique : « Goodbye Paradise » de My Dear (auteurs- compositeurs Romain Seo et Blanche Cabanel)
Musique de fin : Blink Twice de Kaitlyn Aurelia Smith.
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13. Entre les lignes d'Adèle Bréau, romancière
23:19||Saison 1, Ep. 13Adèle Bréau écrit comme elle respire. Après six romans à succès, que certains qualifient de "feel good", elle vient de remporter le fameux prix Maison de la Presse pour son dernier livre, intitulé L’Heure des Femmes et publié chez JC Lattès. Page après page, j’ai savouré cette histoire inspirée par le destin remarquable de sa grand-mère Menie Grégoire, qui a été la première a libérer la parole des femmes sur les ondes, à la fin des années 60.Adèle Bréau, c’est un peu Wonder Woman. Blogueuse, journaliste spécialisée dans la presse féminine, rédactrice en chef de elle.fr, directrice de la mode et de l’art de vivre chez Gala, mère de famille, élégante, toujours entre deux rendez-vous, perpétuellement inspirée : on peut dire que tout lui réussit. Nous nous sommes retrouvées à Paris, dans un café beaucoup trop bruyant, mais je me suis dit qu’après tout, le bruit c’est la vie. Ensemble, nous avons abordé les sujets suivants :les lieux et les moments inspirants pour écriresa vision des "artistes"sa facilité d'écriture et ses doutesécrire pour fédérer et susciter l'identification, notamment chez les femmesson approche contemporaine de l'écrituresa nostalgie (cf. L'Odeur de la Colle en Pot)la volonté d'écrire des romans faciles à lire, qui suscitent des questionnements ou traitent de problématiques fémininesla définition "schizophrénique" de la femme d'aujourd'huison audience majoritairement féminine et la place des hommes dans son universsa difficulté à dépeindre les choses qui sont trop loin d'elleson processus d'écriture et le moment du premier jetse laisser surprendre par sa propre écriture et les personnages qui jaillissent de l'inconscientson style et son amour pour la grammaireses auteurs de prédilection (F. Sagan, C. Pancol, H. Troyat...)son amour pour les personnages forts et pudiquesle thème la famille (Frangines, L'Heure des Femmes, Haute Saison...)Si vous avez aimé cet épisode, rejoignez-moi sur le compte instragram @maudits.artistesMusique de générique : Goodbye Paradise de My Dear (Romain Seo et Blanche Cabanel)Musique d'habillage : Levitate de My Dear (instrumental)12. Confetti : le film Respiro, une ode à la mer(e)
05:25||Saison 1, Ep. 12C’est l’été, alors j’ai envie de vous parler de Respiro, un film qui nous plonge dans la Méditerranée. Il a été réalisé par Emanuele Crialese, un homme qui semble comprendre la sensibilité des femmes, au plus près. Que ce soit dans Respiro ou dans son dernier film L’Immensita avec Penelope Cruz, les femmes sont d’abord des mères aimantes, complices et fragiles. Des femmes éprises de liberté, qui étouffent sous le poids de la tradition italienne patriarcale. En manque d’air, elle se débattent pour respirer. Dans cette chronique, j'ai eu envie de recueillir les témoignages audios de trois de mes amies — Amadine, Sandy et Morganne — qui ont été particulièrement touchées par ce film lorsqu'il est sorti au cinéma en 2022. Ensemble, nous allons vous parler de la mer, de l'amour et de la liberté.Rejoingez-moi sur le compte instagram @maudits.artistesMusique de générique : Oracle Miracle de My DearExtrait de la bande annonce du film Respiro en italienExtrait issu de la bande originale du film : "La Bambola" interprété par Patty PravoxJ7W5dVj9FM4Pr8bP7z511. Au cœur du design avec Gesa Hansen
36:03||Saison 1, Ep. 11Gesa Hansen est une designer germano-danoise, qui fait partie des 100 meilleurs créateurs sélectionnés par AD. Elle a fait ses armes à l’école du Bahaus et à l’université des arts de Nagoya au Japon, puis dans les ateliers de Jean Nouvel et de H5 à Paris. Incarnant le renouveau du style scandinave, son travail a été plusieurs fois primé. En hommage à sa famille, elle a créé la marque The Hansen Family. Une ligne de mobilier intemporelle aux accents nordiques, qui reste néanmoins chaleureuse, à l’image des lieux qu’elle conçoit en tant que designer d’intérieur. Ensemble, nous avons abordé les sujets suivants :L’inspiration par la nature, les objets (ex. la corde de marin) et la musiqueSa relation amoureuse avec le designSon approche artisanale du designL’amour du bois, matériau de prédilection, sensuel et vivantFaire sa place dans une famille de designers grâce à la persévérance et à la certitudeLa liberté vs le businessL’esprit minimaliste et la démarche écologiqueSa nouvelle collection plus audacieuse et poétiqueLe design d’intérieur et les émotions recherchées, ex. le Café CompagnonComment le design rejoint l’artSa collaboration avec le chanteur Benjamin BiolayLa musique inspirante de Nils FrahmLe rôle du contexte dans la conceptionLa sculptureL’objet culte (ex. le Togo)Les artistes cultes (Charlotte Perriand, Pierre Yovanovitch)L’art de vivre à la françaiseLe futur du design (minimalisme et maximalisme)L’authenticité dans le choix des matériauxLes œuvres d’art (Brancusi, Charles Freger)Sa personnalité Musique de générique : Goodbye Paradise de My DearHabillage sonore et fin : Levitate de My DearExtraits musicaux : La Superbe de Benjamin Biolay, Oracle Miracle de My Dear, Less de Nils Frahm, Back in Black d’ACDCHabillage et production technique : Romain SeoSi vous avez aimé cet épisode, merci de le partager et de l’évaluer, et rejoignez moi sur le compte instagram @maudits.artistes10. Confetti : les artistes et l'argent
05:06||Saison 1, Ep. 10Le grand Van Gogh est mort dans la pauvreté. Âmes sensibles s’abstenir, nous allons parler d'argent. Un artiste doit vendre et se vendre pour être reconnu. La notion de profession artistique induit le résultat, à savoir un revenu permettant de vivre de son art. Sans cette condition, les artistes seront régulièrement confrontés à cette question classique : « mais c’est quoi ton vrai métier en fait ? ». Oui, la discipline artistique est depuis toujours associée à la notion de simple distraction, en raison de son caractère vocationnel, le travail artistique apparaissant comme l’inverse du travail aliéné. L’idée de "métier passion" semble contredire l’idée d’une juste rémunération, comme pour les infirmiers ou des professeurs d’ailleurs. Ce qui m’intéresse est de savoir pourquoi et comment les artistes-auteurs s’accrochent ? Quel rêve insensé les pousse vers le risque de la précarité ? Pourquoi ne font-ils pas leur révolution, avec leurs pinceaux, leurs plumes et leurs micros entre les dents ? Leur colère serait-elle risible ? Malgré tout, l’art demeure, se multiplie et prolifère. Les réseaux sociaux en sont envahis. Le besoin de s’exprimer s’impose envers et contre tout (...)Musique de générique : Oracle Miracle de My DearMusique d'habillage sonore : Romain SeoPour commenter ou compléter cet épisode, retrouvez moi sur le compte instagram @maudits.artistes9. Face aux œuvres de Kouka Ntadi, peintre engagé
34:10||Saison 1, Ep. 9Kouka Ntadi est un artiste peintre qui réconcilie le street art et le travail plus académique de l'atelier, autour du questionnement identitaire et des enjeux actuels. Ses guerriers bantus ont marqué les esprits. Ils se sont emparés d’immenses façades d’immeubles à travers le monde. En avril 2023, la dernière exposition de Kouka était consacrée à la forêt. Il est passé me rendre visite à la maison pour me parler de sa démarche artistique, de son engagement et de son histoire. De l’art urbain à la galerie Taglialatella à Paris, les œuvres de Kouka ont beaucoup à dire. Ensemble, nous avons parlé de :la quête d'identité et la question ethnique incarnée par les guerrier Bantusle contexte créatif et l'économie de moyensl'importance des mots et du langage dans l'artla réalité de la vie d'artiste, qui représente un choix courageuxle besoin viscéral de créer et l'engagement de l'artistela forêt inspirante et les enjeux écologiquesla culture urbainel'appropriation des territoiresla création d'œuvres monumentales, le street art et le dialogue avec la population sur placela remise en question au Congo-Brazzaville et la justification de la démarche artistiquela réconciliation du graffiti et du travail en atelierla traversée du désert à la campagne et l'urgence de la villel'importance du contexte et de l'environnement dans le processus créatifla verticalité, le contraste entre la fragilité et la force, la vie et la mort, l'éphémère et le permanentla dimension spirituelle dans l'art, le regard sur la religion et les traditionsRejoignez moi sur le compte instagram @maudits.artistesMusique de générique : Oracle Miracle de My DearHabillage sonore : Levitate de My DearExtrait musical de fin : Mood (feat. BNXN) de Wizkid8. Confetti : les Poètes maudits
04:25||Saison 1, Ep. 8Incompris, pauvres, désenchantés, de quelle malédiction étaient victimes les plus grands poètes du 19e siècle? Aujourd’hui, le podcast Maudits Artistes se penche sur les artistes maudits, dans la pastille Confetti.Explorons ensemble le fameux spleen qui hantait l’âme de Verlaine, Rimbaud, Mallarmé, Villiers de L’Isle Adam ou Corbière, ces poètes géniaux en proie au Mal du siècle. Une affliction qui s’est étendue à d’autres grands artistes comme Van Gogh, Camille Claudel, Modigliani, ou les icônes rock qu'on a appelé le Club des 27 parce qu'ils sont mort à 27 ans...Extrait du poème Spleen de Charles BaudelaireLire le Poème Sensation d'Arthur RimbaudMusique de générique : Oracle Miracle (instrumental) de My Dear.Habillage sonore : Romain SeoExtrait musical Dépression au dessus du jardin de Serge Gainsbourg.7. Sous la plume de Léonore Confino, autrice de théâtre
23:17||Saison 1, Ep. 7Leonore Confino est autrice et dramaturge. Dès ses débuts, elle reçoit le Grand Prix du théâtre pour sa pièce Building. Sa plume inventive, moderne et incisive lui a valu quatre nominations aux Molières de l’autrice francophone. À travers ses textes, son écriture répond à une pulsion ou une révolte, qui révèlent les dysfonctionnements contemporains. Je l’ai retrouvée au bar du théâtre du Rond-Point à Paris, où se jouait sa dixième pièce, Le Village de Sourds, dans laquelle elle évoque les thèmes du langage et de la consommation.Quelques minutes avant le spectacle, nous avons eu le temps d’aborder de nombreux sujets passionnants :- Notre rencontre dans une drôle de crèche parentale- L’imaginaire et la poésie écrasés par la saturation d’informations- L’histoire du Village des Sourds qui raconte une utopie.- L’écriture de séries qui demande une imagination rentable- La liberté des artistes à leurs débuts avant d’être plus formatés- Le besoin de retrouver la source de l’écriture et de l’inspiration en prenant du temps pour soi- Le meilleur moment du processus créatif et le contexte propice à l'écriture. L’émergence de l’inconscient déclenchée par les déplacements et l’eau- L’inspiration autobiographique (les petits boulots, la naissance des enfants...)- Les spécificités de l’écriture pour le théâtre- La publication des textes qui permet de laisser une trace (cf. Actes Sud)- Les dialogues, des voix en crise à l’intérieur de soi (ex. Le Poisson Belge)- La conquête de l’inconscient- La transmission à des jeunes auteurs et au public scolaire qui se révèle à travers l’écriture- Le rôle des profs pour entretenir le goût du théâtre- Sa vision personnelle du milieu du théâtre. Les inconvénients du théâtre public et du théâtre privé.- Son passé de comédienne et l’expérience du trac.Si vous avez aimé cet épisode, n'hésitez pas à vous abonner au podcast et retrouvez-moi sur instagram @maudit.artistes.Musique de générique : Goodbye Paradise de My DearMusique d'hébaillage : Levitate de My DearMerci à Romain Seo pour son aide précieuse.6. Confetti : Sleep No More, une expérience intense
06:00||Saison 1, Ep. 6Sleep no More est une expérience de théâtre immersif qu’on n’oublie jamais. Derrière la porte du McKittrick Hotel, les règles sont claires : vous n’avez plus le droit de parler, vous devez porter le même masque inquiétant que tous les autres visiteurs, et vous êtes séparés de vos proches. Vous allez ensuite pouvoir explorer les cinq étages et toutes les pièces de l’établissement, où se jouent des scènes librement adaptées de Macbeth, dans une atmosphère qui rappelle Lynch ou Kubrick. Derrière votre masque, vous allez vivre une expérience psychologique intense, entre appréhension et excitation, suspense et stupéfaction. Cela pourrait même devenir l’une des soirées les plus inoubliables de votre vie à New York. Je vous raconte tout de l’intérieur dans ce 6e épisode. Bande annonce de Sleep No MoreSite officiel de Sleep No MoreRejoignez-moi sur instagram @maudits.artistesHabillage musical de l'épisode : Romain SeoMusique de générique " Oracle Miracle" de My Dear