LIP, Les souterraines

Christiane Bonvet s’engage le 1er aout 1969 chez LIP en tant que secrétaire dans le service mécanique. Pendant la lutte, elle s’occupe de la permanence téléphonique et participe également aux tours de garde pendant « l’occupation » de l’usine par les salarié-e-s. Fait notoire, elle fait partie de l’équipe de surveillance la fameuse nuit du 14 aout 1973, nuit marquée par l’évacuation du personnel présent par les forces de l’ordre, un souvenir tenace et douloureux.

Marguerite Contini découvre le travail chez LIP en mars 1972, elle réalise alors le collage du ressort spiral de la montre dans l’équipe des « colleuses ». Quand le conflit éclate, pour elle c’est une évidence : il faut lutter. Fière de travailler chez LIP, elle se syndique puis participe aux ventes de montres, aux tours de garde de l’Usine…et prendra plusieurs fois la parole en public.

Madeleine Raffin est entrée chez LIP en 1957, et en 1962, elle intègre le secteur de l’horlogerie dans l’usine après être passé par l’atelier taillage de la montre, puis c’est le conflit. Un conflit émancipateur pour elle car rapidement confrontée à l’autonomie et la responsabilité, elle trouve vite son rôle et sa place dans la lutte.

Denise Moniotte met un pied chez LIP en 1966. Elle travaille tout d’abord dans la restauration, puis la mécanique, l’armement puis c’est le retour à l’horlogerie. Une polyvalente.  Son tempérament la fait entrer dans la lutte très rapidement. Elle crée alors la garderie dans l’usine…