Partager

cover art for La tour rose d’un grand ensemble à Poitiers

L'habitat dans tous ses états

La tour rose d’un grand ensemble à Poitiers

Saison 1

Les Couronneries, quartier prioritaire de la Politique de la Ville. Autour d’une centralité commerciale se succèdent barres et tours, conçus dans les années 60 comme une extension moderne de la ville. Alors que le parc social faisait l’objet d’une intervention ciblée, les copropriétés semblaient se dégrader. Vacance, baisse des prix, hausse des charges… Dès les premiers signaux, la collectivité a mis en place un dispositif de prévention. L’objectif : anticiper les réelles difficultés et retrouver une attractivité, tout en conservant la configuration d’un quartier bien pensé. Acteurs et habitants de la Tour Rose, première à profiter de travaux, nous racontent.

More episodes

View all episodes

  • 15. Le paquebot La Nationale remet les voiles

    16:57||Saison 1, Ep. 15
    Situé en plein cœur de Fort-de-France, l’immeuble moderne La Nationale a été abandonné pendant près de dix ans avant de faire l’objet d’une opération d’acquisition-rénovation qui se veut exemplaire. Sa rénovation sous l’égide de l’architecte des bâtiments de France répond au double enjeu de conservation patrimoniale et de maintien en centre-ville d’une offre de logements abordables à destination des ménages modestes. Rencontre avec les chefs d’orchestre d’une opération emblématique tournée vers la ville et ses habitants.
  • Triplé au Puy-en-Velay

    18:03||Saison 1
    Booster un centre-ville, réhabiliter le patrimoine et produire du logement social. Trois défis que relève la capitale des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, pour redonner vie à la haute-ville. L’enjeu pour la municipalité : favoriser le retour des familles, en proposant des logements adaptés. Dans cette ville à fort caractère patrimonial, les opérations d’amélioration de l’habitat se conduisent main dans la main avec les propriétaires bailleurs. Partons à la rencontre de l’un d’entre eux, qui a réhabilité 11 appartements, et de sa première locataire, fidèle et ravie. Parce qu’ici pour les investisseurs, pérennité et confort du logement passent avant le profit.
  • Des rénovations en centre historique

    15:31||Saison 1
    Aux portes de la Provence, blottie au pied de sa citadelle, Sisteron se montre flamboyante. Son centre médiéval revient pourtant de loin, avec des îlots longtemps dégradés et des rues fermées. Grace à l’appui salutaire de l’Anah, la commune et le bailleur réhabilitent les immeubles au fil des ans. Leur souhait : loger à loyer modéré des jeunes en insertion, des familles monoparentales et des personnes âgées. Des opérations complexes, du fait d’un tissu urbain spécifique et des contraintes de centre ancien. 10 ans et 15 millions d’euros plus tard, les résultats sont là avec les commerçants, habitants et touristes qui ont réinvesti massivement le cœur de ville.
  • Une maison de ville à Loudéac

    16:20||Saison 1
    Partout en France, on trouve des passoires énergétiques, des maisons mal isolées, des factures difficiles à payer. Bref, de la précarité énergétique. Partons au cœur de la Bretagne, à Loudéac. Ici, l’agglomération fait de la rénovation thermique un axe prioritaire grâce à un service dédié. Il se structure autour d’un accueil logement, porte d’entrée vers une aide au montage financier et au choix des artisans, avec les conseils techniques d’un thermicien. Céline, une propriétaire qui en a bénéficié, nous ouvre les portes de sa maison en pierre fraichement rénovée. Un accompagnement optimal, qui lui a permis de faire les bons choix pour une facture réduite de moitié.
  • Un hôtel particulier à Chambéry

    16:03||Saison 1
    Quartier historique de Chambéry, au fond d’une petite cour, un hôtel particulier de 3 étages accompagné d’une tour au toit pointu. Longtemps vacant, ce bel immeuble du 16ème siècle abrite désormais un musée du patrimoine et des logements. Le propriétaire nous conte la transformation de cet ouvrage en six logements conventionnés, qu’il a eu à cœur de rendre confortables et accueillants. Rencontre aussi avec ceux qui l’ont accompagné dans cette opération « exemplaire ». En conjuguant injonction patrimoniale et logement abordable, elle participe pleinement à l’attractivité du centre. Une belle et rare opportunité pour la ville.
  • Un centre bourg se délite

    20:38||Saison 1
    Prades, « grand village » des Pyrénées-Orientales où il fait bon vivre. Son centre ancien a pourtant périclité, en même temps que l’agriculture qui faisait la richesse du territoire. Logements dégradés, locataires sous les griffes de marchands de sommeil… les conséquences de la paupérisation sont désastreuses. Aujourd’hui, on s’efforce de démolir et reconfigurer les logements, pour venir à bout de l’insalubrité et offrir un cadre de vie meilleur. Elus et acteurs témoignent de l’une de ces opérations, complexe pour seulement une poignée de logements neufs à la clé. Un travail de longue haleine qui nécessite beaucoup d’énergie collective et de convictions.
  • Cette école en Vendée

    16:25||Saison 1
    À côté de la mairie de la petite commune d’Ile-d’Elle, derrière une allée de tilleuls, se trouve l’école publique Jacques Prévert. C’est ici que deux appartements pour instituteurs, libres depuis des années, tombaient en ruine. L’équipe municipale a souhaité les rénover et les mettre à disposition de familles dans le besoin. Un bail à réhabilitation signé avec l’Anah et Soliha, assure la gestion et l’entretien des biens durant 25 ans. Une opération blanche pour la commune, qui a choisi de donner une chance à deux mères de famille aux parcours compliqués. Ces logements, comme neufs, apportent à ces femmes et leurs enfants protection et confort, ainsi qu’une place pour la liberté.
  • Précarité énergétique dans l’Aisne

    12:43||Saison 1
    Saint-Quentin présente les caractéristiques d’une ville au passé industriel, presque entièrement détruite durant la première guerre. Typique des années 1920 et 30, son patrimoine est aujourd’hui très énergivore et de nombreux logements sont devenus indignes. Le Secours Catholique et le réseau Éco-Habitat interviennent avec l’Anah auprès d’habitants en précarité énergétique. Leur conviction pour ces ménages : mieux vaut consacrer les aides financières à la rénovation énergétique plutôt qu’au paiement des factures.