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L'Europe au fil de l'eau


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  • 1. L'Allier

    07:40
    Dans cet épisode de l’Europe au fil de l’eau, l’Allier. Le bon état de la rivière Allier, de sa ressource en eau et de sa biodiversité, sont intimement liés au maintien et à la restauration de sa dynamique fluviale, avec des processus d'érosion des berges permettant son rechargement sédimentaire. La protection de berge de l'Ile des Cailloux à Maringues (63), mise en place dans les années 1970, n'avait plus de réelle utilité et bloquait toujours la dynamique de l'Allier. Ce projet vise à la fois la fonctionnalité de l'hydrosystème, la continuité latérale au sein de l'espace de mobilité, la biodiversité d'intérêt patrimonial, les services rendus en termes de ressource en eau (rechargement sédimentaire de la rivière et limitation de son incision) et de gestion des risques d'érosion (restauration de zones de dissipation d'énergie en crue). Le maitre d’ouvrage est le Conservatoire d'espaces naturels d'Auvergne. Le projet de 74 301.28 d’euros est financé par l’Agence de l’eau Loire Bretagne (56.56% %), la Région Auvergne-Rhône-Alpes (14.98%), le Département de Haute-Loire (9.37%) et le Fonds européen de développement régional Bassin de la Loire – FEDER Loire (19.09%). Remerciements à Julien Saillard, Responsable Pôle territorial Puy-de-Dôme au CEN Auvergne, ainsi qu’aux Conseils régionaux Centre Val-de-Loire et Auvergne-Rhône-Alpes.

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  • 2. La Seine

    07:43
    Dans cet épisode de l’Europe au fil de l’eau : la Seine. Près de 18 millions d’habitants vivent autour de son bassin. La Seine a fait l’objet de célèbres crues, dont celle de 1910, mais aussi récemment, en 2016, 2018 ou en début d’année 2021. Face à ces risques d’inondation, le Fonds européen de développement régional vient soutenir des études de vulnérabilité, des diagnostics, des sites expérimentaux ou encore des opérations de sensibilisation aux inondations. La création d’episeine.fr par l’établissement public Seine Grands Lacs a mobilisé 117 000 euros de Fonds européen de développement régional. Remerciements à Frédéric Gache, Directeur adjoint de l’appui aux territoires de l’établissement public Seine Grands Lacs, ainsi qu’à la Direction régionale et interdépartementale de l'Environnement et de l'Énergie.
  • 3. La Loire

    08:12
    Dans cet épisode de l’Europe au fil de l’eau, la Loire. Le fleuve a fait l’objet de nombreux aménagements pour exploiter ses ressources (extraction de quantités importantes de sable,…) ou améliorer sa navigabilité (aménagement de nombreux épis de navigation,…). Ceux-ci ont entrainé, entre Nantes et les Ponts-de-Cé, l’enfoncement du lit du fleuve, avec des conséquences dommageables sur le fonctionnement et la morphologie du fleuve lui-même et des impacts multiples sur les milieux naturels et la biodiversité. Dès 2021, après plusieurs années d’études préalables, un chantier doit démarrer entre Les Ponts-de-Cé et Nantes. Il s’agit de remodeler ces épis pour libérer le sable vers le lit du fleuve et de construire une digue basse en amont de Nantes pour réduire la pente de la ligne d’eau et favoriser le dépôt des sédiments. Le maitre d’ouvrage est Voies Navigables de France. Le projet de 42 millions d’euros est financé par l’Agence de l’eau Loire Bretagne (45 %), la Région Pays-de-la-Loire (30%), le Fonds européen de développement régional Bassin de la Loire – FEDER Loire (20%) et Voies navigables de France (5%). Remerciements à Séverine GAGNOL, cheffe de l’Unité territoriale Loire aux Voies navigables de France, ainsi qu’au Conseil régional des Pays de la Loire. 
  • 4. La vallée des peintres

    08:01
    Dans cet épisode de l’Europe au fil de l’eau : La Vallée des peintres. Territoire de plus de 50 kilomètres de long en pleine nature et entouré de rivière, la Vallée des peintres vous propose une immersion au cœur des paysages impressionnistes. Oubliée pendant de nombreuses années, c’est en 1991 que le passé va ressurgir et que l’intérêt porté à la Vallée des peintres va renaître. C’est la constitution d’une vaste unité territoriale, touristique et culturelle qui va émerger à travers cette renaissance de la Vallée des peintres. Ce projet a pu voir le jour grâce au co-financement de l’Union européenne. Remerciements à Pierre Veysseix, Directeur de la Vallée des peintres, ainsi qu’au Département de la Creuse, au Conseil Régional de Nouvelle-Aquitaine et à la Région Centre Val de Loire
  • 5. Le Cher

    07:23
    Dans cet épisode de l’Europe au fil de l’eau : le Cher. Le Cher, d’une longueur de 365,14 km, traverse cent dix-sept communes situées dans les départements de la Creuse, du Puy-de-Dôme, de l'Allier, du Cher, de l'Indre, de Loir-et-Cher et d'Indre-et-Loire. Cette rivière a d’ailleurs donné son hydronyme à vingt-et-une communes. Le Cher et ses affluents, depuis la source jusqu'au complexe de Rochebut, sont répertoriés comme réserve biologique, notamment pour deux espèces (la mulette perlière et la truite fario). Le projet des Berges du Cher à Montluçon est de recréer un lien urbain, paysager, de socialisation entre la rive droite et la rive gauche. Il vise à aménager un espace apaisé afin que la population s’approprie sa rivière. Le projet « CMontluçon » s’intègre dans l’histoire de la Cité en utilisant ce qui a fait Montluçon : l’eau (le Cher), le fer (voie ferrée et industrie), la centralité (ville d’échanges et de passage). L’ensemble va se matérialiser peu à peu, étape après étape et chantier après chantier pour donner vie à une harmonie globale, tant en termes de mode de vie et de mobilités que d’apparence et de design urbain. Le projet des Berges du Cher a mobilisé plus de 2,8 millions d’euros de Fonds européen de développement régional, en plus du financement apporté par le Conseil régional. Remerciements à M. Frédéric LAPORTE, Maire de Montluçon et Président de Montluçon Communauté, ainsi qu’à la Région Auvergne-Rhône-Alpes
  • La Guadeloupe

    07:38
    Dans cet épisode de l’Europe au fil de l’eau : la Guadeloupe. Située dans les Petites Antilles, près de 400 000 habitants se concentrent sur cette « île aux belles eaux ». Les rivières qui sillonnent la Basse-Terre sont pourtant de plus en plus polluées, dégradées, et font l'objet de crues de plus en plus violentes.Le projet « PROTÉGER » soutenu par l'Europe vise à proposer une solution qui allie protection des biens et des personnes et préservation de la biodiversité. Il a pour objectif de développer le génie végétal sur les berges de rivières de Guadeloupe, en utilisant des espèces locales. Sa seconde phase (2019-2022) est pilotée par le Parc national de la Guadeloupe, en partenariat avec l’Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE), et l’Université des Antilles (UA). Elle est financée par l’Union Européenne via son fonds européen de développement régional (FEDER), par l’Office Français pour la Biodiversité (OFB) et par les 3 co-pilotes du projet sur fonds propres. Remerciements à Mme Lucie LABBOUZ, Responsable du projet "PROTEGER" - phase 2, Parc national de la Guadeloupe.
  • La Martinique

    07:32
    Le réseau hydrographique de la Martinique est marqué par un nombre important de cours d’eau et de bassins versants indépendants. Parmi ceux-ci, la rivière Lézarde en particulier et son affluent la rivière Blanche font partie des cours d’eau classés et identifiés comme « cours d’eau à migrateurs ». A ce titre, elles doivent permettre la libre circulation des espèces migratrices durant leur cycle de vie.Sur ces 2 cours d’eau on dénombre quelques 20 sauts de rivière qui présentent une hauteur de chute variant de cinquante centimètres à plus de quatre mètres, et qui constituent autant d’obstacles à la montaison des poissons vers leur zone de croissance et de reproduction. Ces obstacles perturbent le bon état écologique des cours d’eau et affectent l’ensemble des écosystèmes aquatiques.Pour rétablir la continuité écologique de ces 2 rivières, le projet soutenu par l’Europe en 2018 a consisté à mettre en place 20 dispositifs de franchissement piscicole, communément appelés « passes à poissons ». Ces aménagements situés au niveau des berges de la rivière réduisent significativement la hauteur de chute et permettent aux espèces de franchir les obstacles.Ce projet porté par la Communauté d’Agglomération de l’Espace Sud Martinique (CAESM) a été financé par l’Union Européenne, via le Fonds Européen de Développement Régional (FEDER), l’Office De l’Eau de la Martinique (ODE), et la Collectivité Territoriale de la Martinique (CTM) pour un montant global de travaux avoisinant les 2 millions d’euros.