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Les enfants vont bien

Lilas-Rose et Paloma: les enfants vont bien!

Saison 5, Ep. 5

Si vous deviez n’en écouter qu’un, ce serait celui-ci!


Que vous soyez en réflexion, en début de parcours, que vos enfants soient déjà nés ou que vous fassiez partie de l’entourage de nos familles, cet épisode est celui qui va vous rassurer, répondre à toutes vos questions sur l’avenir de nos enfants.


Et si vous êtes arrivés ici par hasard et que vous vous interrogez ou que votre avis est déjà construit sur le bien-être de nos enfants, poursuivez quelques instants!

Informez vous et poussez votre réflexion, parce que Lilas-Rose et Paloma sont des enfants issus d’une famille homoparentale et qu’elles sont super bien dans leurs baskets!


Alors oui, elles ont souvent eu à expliquer leur composition familiale et parfois elles l’ont subit, mais elles en sont si fières qu’elles en ont fait leur force! Âgées de 16 ans et 12 ans, elles sont les filles de Barbara et Aurélie, que vous avez entendu dans l’épisode 3 de cette saison. Ce sont elles que nous avons découvert, tout bébé, dans les émissions enregistrées par leurs mamans pour visibiliser leur famille, et on peut dire qu’elles sont rompues à l’exercice.


Elles respirent la joie de vivre et le bien-être, elles sont solaires jusque dans leurs voix. Je n’ai qu’une chose à ajouter: ENJOY! Et surtout écoutez jusqu'a la fin de l'épisode...


Je vous souhaite une bonne écoute! 

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  • 4. Joelle et Stéphanie: Le X fragile

    49:24||Saison 5, Ep. 4
    On me répète souvent de demander à l’univers lorsque que je doute ou que je bloque sur une prise de décision. En avançant sur mon chemin de vie, je constate de plus en plus que les choses n’arrivent pas par hasard. Il est souvent difficile de s’en convaincre lorsque l’on se trouve en plein coeur d’une épreuve, mais le temps faisant son oeuvre, chacune apporte son lot d’apprentissage et de sagesse. Tout au long de leur parcours, Joelle et Stéphanie ont reçu des signes, qu’elles n’ont su interpréter qu’une fois ce dernier terminé. Heureusement pour elles, elles ont su écouter leur intuition, se faire confiance et renoncer à leur projet initial, pour qu’une petite Alix en pleine santé vienne agrandir leur famille. Joelle et Stéphanie, comptaient bénéficier d’un parcours de PMA en France, et y mettaient même un point d’honneur, maintenant que la nouvelle loi bioéthique nous le permettait enfin. C’était sans compter les facéties de l’Univers. Des délais trop longs, un première clinique peu alignée avec leur projet, un budget très largement dépassé, les ont guidé vers la clinique qui leur ressemblait. Cette clinique intégrait dans ses parcours, des tests génétiques, qui ont révélé que Joelle était porteuse du X fragile, deuxième maladie génétique derrière la trisomie 21, responsable de retards mentaux important. Ce X fragile a la particularité de s’exprimer si seulement un des parents ou donneur est porteur de cette maladie, contrairement au fonctionnement habituel des maladies génétiques. Je laisse Joelle et Stéphanie vous raconter la suite de leur parcours, et vous souhaite une bonne écoute. 
  • 3. Barbara et Aurélie: Visibiliser un parcours de PMA en 2006

    37:25||Saison 5, Ep. 3
    Il y a des enjeux qui ne changent pas! La visibilité et la visibilisation de nos familles sont de ceux là. C’était l’objectif initial de ce podcast, et même s’il s’est étoffé, il est toujours très très présent. Le contexte politique actuel nous démontre encore et toujours la fragilité de nos droits et la précarité de nos quotidiens. Certaines familles, passées avant nous dans un parcours de conception, et donc bien avant le vote de la loi du mariage pour toustes, l’avaient deja bien en tête et ont œuvré, en leur temps, pour montrer la voie aux suivants. C’est le cas de Barbara et Aurélie. Barbara et Aurélie ont commencé leur parcours en 2006, qui a abouti à la naissance de 2 petites filles, Lilas-Rose et Paloma. C’est pendant la grossesse de Lilas-Rose qu’elles ont choisi de laisser entrer les caméras de télévision chez elles, pour raconter les enjeux auxquelles elles avaient été confrontées pendant et sûrement après celui-ci. Elles ont doublé et même triplé l’expérience puisque 3 émissions sont sorties à 2 ans d’intervalle chacune. Si j’ai eu connaissance de leur parcours, c’est justement parce que ces émissions ont était notre première, et quasiment seule ressources, lorsque nous avons eu le désir de construire notre famille. Elles sont en quelque sorte nos mentors. Alors ça me tenait à cœur de les interviewer! Les retrouver n’a pas été simple, c’est d’ailleurs Lilas-Rose que j’ai retrouvé, et c’est avec émotion que j’ai pu les remercier de tout ce qu’elles avaient fait pour nous, sans le savoir! Je vous souhaite une bonne écoute 
  • 2. Marie: Ne pas passer sa vie à côté de sa vie!

    40:19||Saison 5, Ep. 2
    Je sais que vous êtes nombreux.ses par ici à vous retrouver dans une situation compliquée, parce qu’engageant une séparation, souvent avec des enfants, et que ce choix vous paraît, pour le moment, insurmontable. Pourquoi privilégier votre vie et « détruire » celle des autres?J’emploie volontairement ce mot, car il résume votre ressenti lorsque la raison prend le pas sur cette petite flamme qui s’est allumée en vous. Parfois c’est une rencontre qui sera le déclencheur de cette réflexion, parfois c’est un déclic, une prise de conscience. Mais comment tout envoyer valser quand on sait le tsunami qui nous arrive dessus? Marie, Co-fondatrice et présidente du Collectif Famille.s, est passée par la, et c’est d’ailleurs l’isolement qu’elle a ressenti pendant toute cette épreuve, qui lui a montré l’urgence de témoigner et de rassembler des témoignages pour rompre la solitude dans laquelle elle s’est retrouvée. Une question qui revient beaucoup dans nos échange est: comment savoir que la personne pour qui ont quitte tout est la bonne personne? La bonne réponse est que la personne pour qui vous faites le choix de ne pas passer votre vie à côté de votre vie, c’est vous! Marie est pertinente, percutante, sereine et bienveillante. Elle est surtout hyper inspirante et son parcours vous rassurera. Alors attention, toute transition est difficile et amène son lot de remises en question, mais n’oubliez pas la puissance qu’apportent celle.eux qui sont passés par là. Je vous souhaite une bonne écoute.
  • 1. Mathieu et Ezio: Papa solo et GPA en Colombie

    51:21||Saison 5, Ep. 1
    Aujourd’hui, dans ce premier épisode de la saison 5, nous écoutons l’histoire de Mathieu papa solo et de son fils Ezio, issu d’une GPA en Colombie. Mathieu n’est pas un inconnu, vous le connaissez meme surement, car il a été candidat d’une émission de télé-réalité bien connue et appréciée, L’amour est dans le pré. Il y a rencontré son futur mari et c’est ensemble qu’ils ont initié ce parcours. C’est pourtant seul que Mathieu l’a mené, parce qu’en plus de faire le deuil de son mariage, il était hors de question de faire le deuil de sa parentalité. Il est rare de recevoir des témoignages autour de la GPA, encore plus rare de recevoir celui d’un papa solo par choix. Le message qui ressort de cet épisode est que tout est possible avec beaucoup d’amour, que les papas solos existent et qu’ils s’en sortent à merveille pour ceux qui en douterait. Le parcours de GPA en Colombie est certainement une option qui va s’imposer au fil du temps, pour devenir un pays de premiere intention. La GPA y est éthique, et accessible, mais ca, Mathieu vous l’expliquera mieux que moi. Mathieu est un fervent defenseur de la GPA, il accompagne meme des familles dans ce parcours, et afin diffuser un peu plus sa parole, je me dois de vous préciser qu’aujoud’hui sort son livre : Mon combat pour devenir père aux éditions Leduc. Merci Mathieu pour ta confiance et ta grande patiente. Je vous souhaite une bonne écoute.  
  • Saison 5

    02:32||Saison 5, Ep. 0
    Bienvenue dans le podcast les enfants vont bien. Dans ce podcast, depuis 4 ans, pres de 200 familles extraordinaires m’ont confié leur histoire d’accès à la parentalité en tant que famille homoparentale, coparentale, transparentale, solo, recomposée et plus encore. Iels m’ont confié leurs joies, leurs doutes, leurs peines, la longueur de l’attente, et le difficulté des  choix qu’ils ont du faire tout au long de leur parcours de PMA, GPA, Insémination artisanale, adoption d’enfants pupilles d’état. Iels vous ont partagé leur combat pour vous donner de l’espoir dans votre parcours et vous amener a vous poser les questions qui le jalonneront afin de trouver les réponses qui vous correspondent. Une chose est sure, vous n’etes pas seul.e.s, c’est toute une communauté de parents qui vous accompagne. Je suis Constance, j’ai 42 ans, je suis la créatrice et l’hote de ce podcast, je suis maman de 4 petites filles dont des triplées, qui ont la chance d’avoir 2 mamans. Je suis aussi Doula et enseignante, j’accompagne les familles dans toutes les facettes de leur parentalité extraordinaire. Dans cette cinquieme saison, j’ai eu envie d’aller plus loin, de partager le quotidien de nos familles pour toujours vous rassurer sur le fait que nos enfants vont bien, meme au dela de la petite enfance, meme au dela des critiques que vous pourrez recevoir. Nous avons besoin de modèles pour nous construire, alors vous retrouverez tout au long de cette saison, des épisodes qui racontent l’adolescence, la pré-adolescance, et meme le passage à l’age adulte d’enfant issus de nos familles. Si vous arrivez sur ce podcast via cet épisode, sachez que vous pouvez l’écouter dans n’importe quel sens, à votre convenance et selon vos affintés. D’ici très peu de temps, je vous proposerai meme une petite innovation, mais je ne peux pas vous en dire plus pour le moment. Alors bienvenue à vous, on se retrouve un lundi sur deux sur toutes les plateformes de podcast, et si vous le souhaitez sur le compte instagram du podcast : @lesenfantsvontbienpodcast.  Je vous souhaite une bonne écoute   
  • 49. / Rediffusion / Marion et Maeva: une conception "au naturel"

    01:27:03||Saison 4, Ep. 49
    Lorsque l’on prend la décision de choisir un donneur connu, le point essentiel a ne pas sous estimer dans la relation avec lui est la confiance. La confiance doit être réciproque pour que l’association fonctionne en toute sérénité. Lors de notre recherche, souvent nous nous retrouvons devant un champ des possibles assez large pour trouver la perle rare: forum, site internet, ami, connaissance, etc. Marion et Maeva on eu une démarche très réfléchie, elles savaient ce qu’elles recherchaient et surtout elles comptaient sur la cooptation de leurs amis pour établir cette relation de confiance. Elles ont pris le temps de la réflexion, pris leur courage à deux mains et ont écrit un e-mail à leur proches pour leur expliquer leur démarches et ainsi recueillir leurs recommandations. Ce qui distingue Marion et Maeva est la sérénité avec laquelle elles ont abordé ce parcours. Incontestablement le métier de Marion qui est Doula ainsi que sa formation ont joué sur la hauteur qu’elles ont pu prendre dans leurs réflexions et dans la réalisation de cette grossesse. Nous l’avons d’ailleurs abordé ce métier encore trop peu connu en France, ce métier d’accompagnement du couple dans la maternité, ce métier qui prend soin du couple avant pendant et après l’arrivée de bébé. C’est un métier de savoir, et surtout de transmission du savoir auprès des jeunes parents. Chaque couple est unique, chaque couple a ses particularités, le vocabulaire employé dans l’accompagnement de ces moments si singuliers et si sensibles à son importance, et les Doulas sont ouvertes et même formées pour certaines a l’ouverture. Elles peuvent alors accompagner nos familles aussi respectueusement que des familles plus traditionnelles. Je vous laisse découvrir cette famille si inspirante et vous souhaite une bonne écoute 
  • 49. / Rediffusion / Maud et Clémens: vivre sa transparentalité en pleine puissance

    42:03||Saison 4, Ep. 49
    Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler de genre, de celui assigné à la naissance en fonction de nos organes genitaux et dans lequel on ne se reconnaît pas forcément.Parfois c’est très tot que l’on s’en rend compte, enfant, la verbalisation est alors souvent plus évidente, moins contrainte par les injonctions que l’on reçoit tout au long de notre croissance. Parfois c’est plus tard, adulte, plus ou moins âgé, et le chemin de l’acceptation est souvent plus long, plus difficile tant on sait que l’on va transformer notre vie et celle de notre entourage.Clemens a eu ce déclic après sa grossesse. Devenir parent chamboule, transforme, amène à remettre en question beaucoup de nos certitudes et fait bouger toutes les lignes de nos personnalités. S’il a rapidement compris qu’il ne se retrouver pas dans cette case dans laquelle on l’avait mis, il a aussi pris la mesure de l’impact qu’aurait cette annonce dans son quotidien, pour sa femme et pour son fils particulièrement, au sein de son équipe de travail, auprès de sa famille et de ses amis.Avec Maud, ils se livrent a mon micro sur tous les sentiments par lesquels ils sont passés et leur discours est touchant tant il est sincère.Aujourd’hui, nous allons donc aborder la transparentalité, la transidentité, la transition de genre et le choix que Clemens a fait, et la réalité de ce que ceux là implique.Merci Clemens et Maud de votre confiance pour aborder ce sujet qui est parfois sensible, merci d’avoir accepté de vous raconter dans cette série d’épisode, merci d’y avoir mis cette légèreté qui va permettre une écoute sûrement plus large. Je vous souhaite une bonne écoute.Jusqu’en 2016, la transparentalité était limitée par la loi française qui exigeait la stérilisation des personnes trans pour acceder à une transition administrative. Dénoncée par le défenseur des droits européens depuis 2009, cette condition a été supprimé le 18 novembre 2016. (Source: Chysalide asso) Depuis, et depuis le vote de la nouvelle loi bioéthique, les accès à l’adoption et à la PMA ont été ouverts mais pas encore l’accès à la GPA, ce qui ne veut pas dire que des discriminations ne sont pas appliquées dans le choix des dossiers hélas. Évidement, devant la récence de ces mesures, aucune statistique n’est disponible sur le nombre d’enfants grandissant dans des familles transparentales. 
  • 48. / Rediffusion / Manoumi et son amoureuse

    01:08:45||Saison 4, Ep. 48
    Quand j’ai eu l’idée de lancer ce podcast, j’avais bien évidement en tête les premières personnes que j’aurais aimé recevoir à mon micro, des personnalités évidentes. Man0umi fait partie de celle-ci. Engagée, inspirante, militante, défenseuse des droit des femmes et des droits des familles homoparentales, elle donne quotidiennement de la visibilité aux causes qu’elle soutient. Man0umi et son amoureuse ont une histoire digne d’un film romantique. Issues de 2 milieux et de 2 cultures très différentes, elles ont construit leur histoire dès le lycée. La vie les a séparé pour les réunir à nouveau quand Man0umi allait s’engager auprès de quelqu’un d’autre. Ensemble elles ont abordé le désir d’enfant avec évidence et on rapidement découvert comment se faire accompagner et guider sereinement. 2 enfants sont nés de leur parcours, Romy et Noa, et si aujourd’hui Man0umi se bat pour nos droits, c’est avant tout pour eux. La maternité a révélé cet engagement, ou plus exactement l’a réveillé. Nous avons échangé avec Man0umi sur le choix de leur clinique à Bruges, leur accompagnement par l’APGL, la difficulté des échecs, l’arrivée de leurs 2 rayons de soleil ainsi que la perception de cette maternité par leurs familles. Enfin elle a souhaité faire passer un message d’espoir: en donnant de la visibilité, la volonté est de rassurer et de guider avant tout, de la découverte de notre sexualité, à la réflexion de la parentalité, mais aussi de construire un monde plus inclusif pour nos enfants.