Les enfants vont bien

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Alexis & Delphine: Le couple parental dans la coparentalité

Saison 4, Ép. 16

C’est l’histoire d’une rencontre, de celle qui ferait un beau scénario hollywoodien. Je vous le dis parce que la coparentalité a souvent été traitée dans des rom com, comme on les appelle.


Oui mais cela fini inévitablement en vie amoureuse entre les protagonistes, ce n’est pas pour rien que ces films rentrent dans la catégorie comédies romantiques, et ce n’est définitivement pas la réalité que vivent les familles qui ont choisi ce mode d’accès à la parentalité.


En revanche, j’imagine bien le synopsis, l’histoire commence au détour d’une phrase lancée au hasard d’une discussion informelle entre Collegues, sur le ton de la rigolade, un peu pour voir si la perche allait être saisie: « Si tu une mère pour faire un enfant, je suis là! »


Et la perche sera saisie! Certes pas instantanément, mais la discussion sera relancée quelques mois plus tard.


Les protagonistes de ce scénario sont Delphine et Alexis. Ils se sont rencontré sur leur lieu de travail. Cette fameuse phrase a été prononcée quasiment lors de leur première rencontre, avant meme qu’une amitié soit tissée. Et puis elle a été oubliée aussi vite qu’elle a été prononcée. En revanche, l’amitié, elle, s’est bien installée entre ces 2 là.


Ce que je retiens de l’histoire d’Alexis et Delphine, c’est avant tout qu’il se définissent comme un couple parental sans la version amoureuse du couple, ils ont un fonctionnement solidaire sur l’intégralité des facettes de cette coparentalité, et surtout, surtout ils ont un profond respect l’un pour l’autre et beaucoup d’amour.


Ils ont établi leurs règles, celles qui leur ressemblent et on crée une coparentalité à leur image, dans la confiance.


Je le dis dans l’épisode mais la coparentalité n’est pas souvent envisagée, ou si elle l’est en première intention, elle souffre d’une image qui semble la rendre complexe. Alors Alexis et Delphine se sont donné une mission, lui donner de la visibilité et casser les idées reçues qui lui collent a la peau.


Je vous laisse découvrir l’histoire de cette très belle famille et vous ouvrir a de nouvelles possibilités. 

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3/13/2023

Sylvie: Vivre son homosexualité dans une famille chinoise traditionnelle

Saison 4, Ép. 27
Vous commencez à bien me connaitre pour la plupart d’entre vous et vous savez que je suis curieuse. J’ai une soif de découverte insatiable. Je suis friande des spécificités des cultures qui ne sont pas les miennes, et cela, particulièrement dans le cadre de coming out, ou de constructions de familles homoparentales, dans des cadres plus stricts, plus traditionnels, dans des conventions moins ouvertes. Lorsque Sylvie est venue vers moi pour me raconter sa famille, nous nous sommes tout de suite accordées sur le fait qu’il fallait avant tout, qu’elle me fasse part du contexte dans lequel elle avait grandi et qui teintait l’ensemble des décisions de ce projet. Sylvie est d’origine chinoise, ses parents sont nés au Laos et ont fuit la montée communiste des qu’ils ont pu pour se rendre en France et donner naissance à Sylvie, puis à ses frères et soeurs. Ses parents sont l’exact interprétation de ce que l’on imagine des familles chinoises. Un père très taiseux, une mère plutôt effacée, dont le rôle est de s’occuper des enfants, un famille à l’ancienne, très patriarcale en somme. Je me suis longtemps interrogée sur les possibilités de faire son coming out dans des sociétés si traditionnelles et ancestrales. J’avais déjà la conviction que cela demandait une grande force, tout en ayant conscience que cette force est malheureusement encore nécéssaire en occident aussi. Vous l’entendrez d’ailleurs dans cet épisode, c’est encore un sujet très sensible chez Sylvie. En revanche, ce que j’ai envie d’en retenir, c’est qu’elle a réussi! Elle a réussi à s’outer et à construire sa famille homoparentale, en y ajoutant la complexité d’une différence d’age certaine avec sa femme, tout en préservant les liens familiaux. Aujourd’hui, elle en a fait du chemin, et quand elle regarde en arrière, Sylvie peut etre fière d’elle, fière d’avoir fait bouger les lignes. Et elle ne s’est pas arrêtée la! Pour entériner son parcours et qu’il donne foi à d’autres jeunes chinois qui aimeraient faire leur coming out et construire une famille, mais aussi pour que son fils découvre dans ses albums un héros qui lui ressemble, elle a écrit un livre pour enfant qui raconte leur histoire: La conception de Léo avec la PMA. J’ajoute juste ici, que si ce podcast vous plait et que vous souhaitez le soutenir, je vous propose de nous retrouver sur ma page Steady. Vous en trouverez le lien en bio du compte Instagram du podcast: @lesenfantsvontbienpodcast et ici: https://steadyhq.com/les-enfants-vont-bienJe ne vous retiens pas plus longtemps et vous laisse découvrir cette histoire.
3/6/2023

Claire: La réduction embryonnaire

Saison 4, Ép. 26
Cela fait 8 ans que je recherche ce témoignage, qui ne s’adresse au final qu’à très peu de personne mais qui est essentiel quand on se retrouve confronté à cette decision. Voilà 8 ans que j’ai poncé Google et tous les forums pour savoir quel choix nous allions faire, pas celui des médecins, pas celui de nos proches, pas celui des réseaux et des forum, mais bien le notre! Celui qui nous correspondait. Celui qu’on devrait assumer notre vie entière!Comme je le dis au début de l’épisode, l’histoire de Claire est connue de tous.tes, elle fait le tour des groupes Facebook autour de la PMA et de la parentalité solo. Comme une légende urbaine, une légende numérique. Claire est cette future maman solo, qui est passé par une PMA clandestine chez cette fameuse gyneco lyonnaise. Elle est tombée enceinte presque immédiatement, de ces grossesses qui elles aussi sont légendaires. A 7SA, elle découvre qu’elle est enceinte de triplés et prend assez rapidement la décision de faire une réduction embryonnaire. Ce choix elle l’assume pleinement, des triples en solo, c’etait inenvisageable! Dans cet épisode, Claire vous raconte son parcours, les doutes qui l’ont jalonné, les choix qui se sont imposés à elle, la procédure de réduction embryonnaire, ainsi que tous le questionnement qu’elle engendre. Elle est aujourd’hui l’heureuse maman solo de jumeaux. Je profite de ce temps que j’ai avec vous, juste avant l’épisode, pour vous annoncer une nouveauté dans le support que vous pouvez apporter au podcast. Voilà maintenant 3 ans que je vous propose chaque semaine du contenu inédit qui permet de visibiliser notre communauté et vous permet, à vous, de faire des choix éclairés. J’ai à coeur que l’accés aux épisodes reste gratuit pour qu’il soit accessible à toustes. Mais vous me demander souvent comment soutenir mon travail. J’ai aujourd’hui une proposition supplémentaire à vous faire, qui répond à vos propositions: Vous pouvez désormais soutenir financièrement le podcast sur ma page steady dont vous trouverez le lien en bio sur le compte Instagram du podcast: @lesenfantsvontbienpodcast et ici: https://steadyhq.com/les-enfants-vont-bienMerci merci merci!
2/27/2023

Stéphanie: Survivre à la séparation!

Saison 4, Ép. 25
Je me suis posé la question de savoir si vous auriez l’envie d’écouter un épisode qui traiterait de la séparation. Parce qu’il ne faut pas se mentir, ce n’est évidement pas ce que l’on envisage quand on choisit de construire une famille à 2 parents. Et puis il y a eu cet épisode du début de l’année, que je n’ai finalement pas publié, pour lequel j’ai sollicité votre compréhension et votre avis sur ce thème.Vous avez été unanimes: pour vous il fallait le traiter, dans tous ses aspects, parce que personne n’est immunisé!Stéphanie est venue vers moi et m’a dit: si tu veux t’emparer de ce sujet, j’en suis! Alors je ne vais pas vous vendre que l’on peut se préparer à une séparation et qu’ainsi elle est moins douloureuse, mais clairement, quand on se retrouve confronté à cette situation, avoir des témoignages est salvateur. Stéphanie s’est séparée de Laetitia il y a un peu plus de 18 mois, ce n’était pas une séparation d’un commun accord, elle ne l’a pas vue venir et l’a subie de plein fouet dans pouvoir s’y opposer. La décision de Laetitia était réfléchie et irrévocable. Alors elle nous raconte comment, 18 mois plus tard, elle a réussi a se relever, s’adapter et se transformer pour survivre à l’épreuve la plus difficile que la vie ait mis sur sa route. Sa ressource? Leur fille Héloise. Elle a du se débattre avec ses émotions, adapter sa vie à une nouvelle organisation et à une garde partagée, changer de lieu de vie et faire des deuils successifs, mais elle a relevé la partie la plus difficile du challenge: préserver sa fille. Dans une séparation comme dans la parentalité, il n’y a hélas pas de mode d’emploi, chacun fait de son mieux avec ses capacités du moment. Alors quand 18 mois plus tard on relève la tête et qu’on regarde le chemin parcouru, on peut se féliciter d’etre une Warrior. Stéphanie, tu es une Warrior! Merci de ta confiance. Je vous souhaite une bonne écoute.