Les sons de l'actu dans la Drôme-Ardèche

Patrice Faure est né à Crest, dans la Drôme, il y a 57 ans. Après un CAP en pâtisserie, il a épousé une carrière de fonctionnaire jusqu’à sa plus haute fonction depuis le 1er janvier 2024, en tant que directeur de cabinet du président de la République. Malgré un emploi du temps chargé, il a accepté de se prêter au jeu de l’interview.

Depuis le 15 avril 2019, jour de l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris, mécènes, scientifiques, artisans, techniciens mais aussi artistes œuvrent à sa restauration. Parmi eux, un artiste Drômois, Guillaume Bardet, a remporté le concours pour concevoir le mobilier liturgique à remplacer. Ce sculpteur-designer qui réalise là un « fantasme », un « rêve » de laisser ainsi une telle trace dans l’histoire du patrimoine nous livre, au cœur de la fonderie drômoise Barthelemy Art avec laquelle il travaille, les coulisses de cette aventure.

Alors qu’un rassemblement doit se tenir demain en hommage au jeune Zakaria mortellement poignardé mardi à Romans-sur-Isère, sa grand-mère maternelle profondément attristée est toujours sous le choc. Elle le voyait peu depuis que la garde avait été confiée à son ex-gendre. Pour autant, Laurence garde le souvenir fort de son « petit ange ».

Jeudi 4 avril, la proposition de loi de Marie Pochon, députée écologiste de la 3e circonscription de la Drôme, visant à garantir un revenu digne aux agriculteurs et à accompagner la transition agricole, a été adoptée par l’Assemblée nationale (Agriculture. L'Assemblée adopte une loi en faveur de « prix planchers » (ledauphine.com))Cette proposition de loi en faveur de prix planchers pour les agriculteurs prévoit des prix minimums d’achat des produits agricoles et un fonds pour soutenir les agriculteurs dans la transition agroécologique. Si cette loi pose une « garantie pour que les agriculteurs soient au centre de la construction des prix », la députée est « lucide et consciente » que cela ne suffira pas.

Mardi 26 mars après-midi, une fusillade a fait un blessé grave, non loin de l’école Brossolette, quartier du Plan à Valence. « Ma fille a entendu les coups de feu et a vu des hommes courir. L’école m’a appelée parce qu’elle faisait une crise de panique », témoigne cette maman, déléguée des parents d’élèves et membre des Mamans indignées. Le collectif a vu le jour l’an dernier et regroupe des mères de familles valentinoises qui en ont marre des violences sur fond de trafic de drogue dans leur quartier.

Ils n’ont pas encore vraiment le pied marin mais prévoient de partir cet automne, en voilier, en Australie. Un pari fou pour ces quatre jeunes originaires de l’Ardèche, dont trois d’entre eux vivent à Grenoble. Ils sont bien déterminés à aller jusqu’au bout. Raphaël explique pourquoi lui et ses trois « potes », Gaspard, Paul et Diego, se sont lancés dans cette aventure.

Ce vendredi 8 mars, le domaine Goudard et filles accueille une table-ronde, organisée par les Jeunes agriculteurs de l’Ardèche, à 18 heures sur la place des femmes sur les exploitations, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes. Camille Goudard, qui a rejoint l’exploitation de ses parents en 2023, témoigne de son expérience et évoque l’importance de la sensibilisation.

Des contributions restées lettres mortes. Lors de la crise des Gilets jaunes, des cahiers de doléances, auxquels des milliers de citoyens ont contribué, avaient été mis en place en 2019. Depuis, ces écrits ont été archivés sans être rendus publics malgré la promesse du gouvernement. Marie Pochon, députée écologiste de la Drôme, est à l’initiative d’une proposition de résolution à l’Assemblée nationale pour rendre ces cahiers publics. Selon elle, « les gilets jaunes n’ont pas disparu ».