L’Officine Universelle Buly présente : Rituels historiques de beauté

Savez-vous comment on se maquillait dans la Rome antique ? Par quelle aura légendaire les Afro-Américaines s’embellissent dans le Harlem des années 30 ? Le mystère des bains à vapeurs peut-il s’appréhender ? Quels soins apportait-on à la peau dans la France du Second Empire ?  Ces rituels ancestraux présents à Constantinople, Okinawa ou au Rajasthan sont à l’origine de nos propres rituels de beauté contemporains. Par le prisme de l’histoire et des historiens, nous avons parcouru les siècles, nous avons parcouru le monde ; et partageons aujourd’hui ces récits de beauté. Retrouvez chaque semaine un épisode de nos Rituels historiques de beauté, disponibles sur toutes les plateformes de podcasts.

Dans ce premier épisode, nous vous révélons les rituels de beauté en vogue dans la Rome antique, en suivant une jeune noble, Cassia, dans sa routine cosmétique, avec Phoebe, son ornatrix préférée. Si leur teint était généralement abîmé par une mauvaise hygiène, la maladie ou la composition de leur maquillage, les Romaines étaient en revanche réputées pour le grand soin qu’elles apportaient à leur apparence, grace à des produits forcément naturels: lait d’ânesse, graisse extraite de la laine de mouton, crottin de crocodile, mais aussi poudre de coquille d’huître, graisse de cygne et cendre d’escargot. Sous la forme d’un conte, l’Officine Universelle Buly vous raconte en détail ce rituel antique. 

Ce nouvel épisode vous emmène en 1863, dans le Centre-ouest de la France. Plus précisément au bal d’Aurillac, spectacle dansant et bouillonnant sur lequel s’ouvrent les rideaux de notre récit.Mais il n’est pas de bal sans une mise en beauté. Après une longue journée à la ferme, c’est d’un pas soutenu que la jeune Justine rejoint son logis et nous invite à plonger dans l’intimité de la toilette du monde rural au 19ème siècle. L’Officine Universelle Buly vous raconte avec minutie ces rituels de beauté, transmis de génération en génération.

Dans cet épisode, nous mettons en lumière un rituel non pas féminin, mais une fois n’est pas coutume, masculin. Visite au Souverain Raya, dans le sud de l’Inde, au tout début du 16ème siècle. Un territoire prolifique en épices, aux usages culinaires, médicaux ou cosmétiques, dont la valeur pouvait s’approcher de celle de l’or. Dans la « cité la mieux ravitaillée au monde », le roi Raya prenait tout autant soin de sa santé que de son apparence.L’Officine Universelle Buly remonte dans le temps pour vous détailler ce rituel de beauté, selon les principes de l’ Ayurveda ou « la science de la vie » – coutume multi millénaire de guérison holistique.

Dans cet épisode, nous vous racontons le rituel de beauté d’un grand samouraï, en 1730 au Japon. Le bain a une signification religieuse dans la culture japonaise. Au-delà de l’aspect hygiénique, il sert à nettoyer l’âme. De nombreux Onsen (sources naturelles d’eau chaude) et Sento (bains publics largement disponibles) permettaient à chacun d’accéder aux ablutions. Avant les cérémonies importantes ayant une portée religieuse ou sociale, comme un mariage, il était important de prendre un bain purificateur. Le bain était pris avec de l’eau non chauffée en récitant des soutras bouddhistes. Le tout était suivi d’une visite au temple ou à la divinité.Buly vous décrit avec ce rituel purificateur, tant pour l’âme que pour le corps, qui perdure encore aujourd’hui.

Les années 20 aux États-Unis voient rejaillir la culture afro-américaine dans tous les domaines de la création, et le foyer de ce renouveau se trouve à Harlem, New York. Un épanouissement également pour les Afro-Américaines, qui s’émancipent des diktats de beauté longtemps réservés aux femmes blanches. C.J. Walker, fille d’esclave, illettrée, autodidacte, en est l’emblème ultime en devenant la première femme millionnaire des États-Unis. Écoutez l’histoire de cette génération de femmes à travers la journée de Zora, jeune écrivaine afro-américaine, qui se prépare pour une soirée d’exception.

L’Empire ottoman, multinational et multilingue, au croisement des mondes oriental et occidental pendant six siècles, était puissant aussi bien financièrement qu’intellectuellement.Le Sultan possédait un harem composé des plus belles femmes de tout l’empire, qui bénéficiaient des meilleurs enseignements : danse, poésie, musique, mais aussi art érotique. Les concubines étaient choyées, parées des plus beaux bijoux et des plus beaux habits. Leur moment de détente sacralisé était le hammam, où les soins prodigués les plongeaient dans un univers feutré et déconnecté de leur vie d’apparat.Mais la limite à ce tableau idyllique était la liberté, symbolisée par la Sublime Porte, nom français donné à la porte d’honneur monumentale du Grand Vizir à Constantinople, siège du Sultan. Que notre personnage Emel rêve de franchir pour retrouver son premier amour…

Les Mongols sont considérés comme les plus grands conquérants de l’Histoire : l’empire de Gengis Khan s'étendait de la rive orientale de la Méditerranée à l'océan Pacifique, incluant l'Europe extrême-orientale, le Proche-Orient, le Moyen-Orient, l'Asie centrale, les steppes russes et une partie de la Sibérie jusqu'à la mer Baltique, le nord de l'Inde, la Mongolie et toute la Chine. Soit plus de 20% des terres du globe !Tacticien militaire hors pair, Gengis Khan était à la tête d’une armée restreinte, mais dotée des cavaliers et des archers les plus doués, et des meilleurs stratèges aux commandes de son empire.Ces conquêtes se firent au prix de violentes conquêtes, mais au terme desquelles la mise en place de la Pax Mongolia permit des échanges commerciaux, scientifiques et artistiques sans communs, ponts entre l’Orient et l’Occident. Gengis Khan garantissait à ses peuples une totale liberté religieuse alors qu’il pratiquait le chamanisme. Il incluait d’ailleurs les chamans dans toutes ses campagnes militaires, mais les sollicitait surtout dans le domaine de la santé: croissance, soins des blessés, protection contre les éléments naturels, mais aussi beauté. C’est dans ce contexte que nous découvrons Alakhai Beki, fille de Gengis Khan, digne fille de son père, femme et guerrière.