Latest episode
8. L’eau et le sport dans la ville à +4°C, une (im)possible combinaison ?
41:47||Ep. 8L'avenir du sport est étroitement lié à l’eau. Il en a besoin pour survivre mais en même temps, il doit réduire son impact sur la ressource dans un contexte de sobriété hydrique. Demain des mutations dans les pratiques sportives et la gestion des espaces dédiés vont inévitablement avoir lieu, parfois de manière brutale. Les évolutions des activités emblématiques comme le ski, le golf, la natation, le rugby, le football ou encore les grands événements sportifs, seront particulièrement scrutées. Car leur capacité à appréhender le tournant de la transition écologique donnera le ton de la capacité de nos villes à opérer ce même virage. Car le sport touche tout le monde : selon l’Insee neuf personnes sur 10 ont exercé une activité physique ou sportive au moins une fois dans l’année en 2020 ; 65% des Français en font régulièrement. Aussi, au-delà de la pratique sportive, la relation entre l’eau et le sport renvoie à un questionnement sur les nouveaux imaginaires et les nouveaux paradigmes qui émergent dans nos sociétés, qui touchent à nos modes de vie, à notre relation au corps et à l’espace. Le sport est un fabuleux accélérateur des mutations sociétales, et par-delà des politiques publiques. Les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 pourront servir de point de bascule à ces transitions. Car la Seine et les eaux de baignade sont déjà un des symboles identifiés de cet évènement. À terme, l’objectif porté par la mairie de Paris est de reconnecter les habitants au fleuve et de pouvoir en faire un lieu de rafraîchissement lors des fortes chaleurs. Un enjeu indispensable dans un monde destiné à se réchauffer, à un minimum de +2°C par rapport à l’ère industrielle – et nous y sommes presque – ou de +4°C comme le gouvernement nous incite à l’imaginer. Dans ce huitième épisode des Ateliers des Métamorphoses d’Eau de Paris, nous verrons quels imaginaires et nouveaux paradigmes sur le sport, la ville et le réchauffement climatique vont structurer nos modes de vie de demain ? Quelles politiques publiques le sport en ville, notamment la baignade rendue essentielle dans une ville à +4°C, va-t’-il accélérer ? Et quelles adaptations des pratiques et lieux sportifs sont-ils à engager dans les années à venir pour permettre au sport de rester un facteur de bien-être en ville ? Pour évoquer ces sujets, trois intervenants vont nous accompagner : François Bellanger, prospectiviste et fondateur des Rencontres de la Prospective Sportive et directeur du think tank Transit-City.Maël Besson, expert en sport et en environnement, fondateur de Sport 1.5. et ancien chef durabilité du ministère des sports.Pierre Rabadan, ancien rugbyman professionnel et aujourd’hui adjoint à la Maire de Paris, chargé du Sport, des Jeux Olympiques et Paralympiques et de la Seine Bonne écoute !Les liens évoqués dans ce podcast :L'Atelier des Métamorphoses #11 en version complète : https://www.youtube.com/watch?v=RH_J5J_RIMsUne production d'Eau de Paris sur une idée originale d’Élisabeth Thiéblemont et une réalisation de Baptiste Gapenne avec Léa Tramontin.
More episodes
View all episodes
7. Ce que veulent les jeunes
47:57||Ep. 7De génération en génération, les mœurs changent, les technologies progressent, et les plus anciens tentent de comprendre une jeunesse, qui parfois, les dépasse. Que veulent les jeunes aujourd’hui ? Aucune bonne réponse à cette question, tant la jeunesse est plurielle. Au-delà des présupposés conflits entre les générations, il existe des oppositions intra-générationnelle. Que ce soit sur les valeurs ou les manières de faire entendre sa voix. Dans ce septième épisode des Ateliers des Métamorphoses d'Eau de Paris, nous allons tenter de comprendre ce que sont les jeunes en 2024, et plus particulièrement leur rapport au monde du travail. Entre revendications environnementales et quête de sens, nous observons dans une partie de la jeune génération une désaffiliation politique importante. Les plus diplômés semblent d’ailleurs déporter leurs aspirations et leurs espoirs vers le monde économique plutôt que politique. L’entreprise deviendrait-elle le lieu de tous les possibles ? À condition qu’elles répondent à leur soir de sens, d’actions, de diversification et d’évolution professionnelle.Un enjeu majeur pour le service public de l’eau et notamment pour Eau de Paris, qui va devoir renouveler 30% de ses effectifs dans les années à venir.Trois experts sont invités nourrir notre réflexion :Quentin Apied, élève ingénieur en master d'Exploitation Ferroviaire à l'ESTACA Paris-Saclay. Il représente le collectif « Pour un réveil écologique », un groupe militant d’étudiants et de jeunes actifs engagés pour l’accélération de la transformation écologique de l'enseignement supérieur et des entreprises.Olivier Galland, directeur de recherche émérite au CNRS, sociologue de la jeunesse, co-auteur de l’étude « Une jeunesse Plurielle » (2022). Il a dirigé le groupe d'étude des méthodes de l'analyse sociologique de la Sorbonne (GEMASS) et co-dirigé la Revue Française de sociologie.Manuelle Malot, fondatrice et directrice du NewGen Talent Center, le centre d’expertise de l’EDHEC sur les aspirations, comportements et compétences des nouvelles générations.Bonne écoute !Les liens évoqués dans ce podcast :L'Atelier des Métamorphoses #10 en version complète : https://www.eaudeparis.fr/actualit%C3%A9s/replay-de-ladm-10-ce-que-veulent-les-jeunes Une production d'Eau de Paris sur une idée originale d’Élisabeth Thiéblemont et une réalisation de Baptiste Gapenne avec Léa Tramontin.6. [Im]possible transformation !
46:47||Ep. 6Les différentes crises qui se succèdent nous montrent, chaque jour, que le monde change. Beaucoup plus vite que nous ne sommes capables de le faire, nous-mêmes. On émet l’envie de changer et pourtant les résistances aux changements persistent. Pourquoi ?Ce sixième épisode des Ateliers des Métamorphoses d'Eau de Paris répond à cette question en proposant une exploration fascinante dans le cerveau de l’Homo Sapiens. En donnant à comprendre la bataille des tranchées qui se joue tous les jours en nous entre le Striatum et le Cortex cingulaire antérieur, entre la pulsion et la raison, entre le plaisir et le sens. Est-il possible de se reconnecter à nous même pour réussir cette [Im]possible transformation ? Avec quels leviers ? Le collectif est-il l’un de ces leviers, qu’il soit un collectif de territoires ou d’entreprise ?Trois experts sont invités nourrir notre réflexion :Sébastien Bohler, polytechnicien, docteur en neurosciences et auteur des livres « Le Bug humain : pourquoi notre cerveau nous pousse à détruire la planète et comment l’en empêcher » (2019), « Où est le sens ? » (2022), « Striatum » (2023)Pascal Demurger, Directeur général de la MAIF, société à missionEmmanuel Dupont, conseiller en transformation de l’action publique et des territoires à l’Agence nationale de la cohésion des territoiresBonne écoute !Les liens évoqués dans ce podcast :L'Atelier des Métamorphoses #4 en version complète : https://www.youtube.com/watch?v=vaIc2UjIazI&t=892sUne production d'Eau de Paris sur une idée originale d’Élisabeth Thiéblemont et une réalisation de Baptiste Gapenne avec Aude Richard.5. Amour et désamour des métropoles
49:36||Ep. 5Depuis 50 ans, le modèle urbain n’a cessé de se développer. En France, quand on parle de métropole, on pense immédiatement à Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Strasbourg, etc. Mais d’autres se développent à grands pas : on dénombre en 2022 rien moins que 22 métropoles françaises de droit commun et de statut particulier ! C’est dire le bouleversement de nos territoires en si peu de temps. En 2050, 70 % de la population mondiale devrait "vivre en ville". Et pourtant… alors que leur essor paraît inéluctable, les métropoles sont affectées par deux changements profonds : la nature des rapports sociaux d’une part ; la nature des activités industrielles, économiques et culturelles d’autre part.Dans ce cinquième épisode des Ateliers des Métamorphoses d'Eau de Paris, nous allons questionner le désir des métropoles. Cet angle inhabituel, sensible, que nous avons choisi d’adopter vise à comprendre de quelle chair sociale et économique seront composées nos grandes villes du futur. On va chercher à comprendre les dynamiques sociales, industrielles et économiques qui se joueront dans et entre les métropoles, à évaluer la capacité de ce modèle urbain à rester attractif d’ici 10 ans.Notre raisonnement est simple : à quoi sert de parler d’adaptation si on ne sait pas pour qui et pour quoi on doit s’adapter ? Pour le service public de l’eau, par exemple, ce sont des futurs abonnés dont il sera ici question.Trois experts sont invités nourrir notre réflexion :Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité. Il est également élu, conseiller municipal à Malakoff, en région parisienne.Nadine Levratto, directrice de recherche au CNRS dans le laboratoire EconomiX. Elle codirige également la Chaire Ville, Industrie et Transition Ecologique.Morgan Poulizac, urbaniste et fondateur du cabinet Objeu. Il est spécialisé en conseil en politiques publiques.Bonne écoute !Les liens évoqués dans ce podcast :L'Atelier des Métamorphoses #8 en version complète : https://www.youtube.com/watch?v=VA848a4eiho&list=PL_nzjfw7XWR7K45_bk3WMIX03JGSooM7JUne production d'Eau de Paris sur une idée originale d’Élisabeth Thiéblemont et une réalisation de Baptiste Gapenne avec Aude Richard.4. Le retour des grandes peurs
52:25||Ep. 4La Covid19 est venue percuter beaucoup de certitudes. Parmi elles, notre manière de gérer les crises, d'anticiper et d'apprendre. Dans ce quatrième épisode des Ateliers des Métamorphoses d'Eau de Paris, nous nous interrogeons sur la manière dont notre société peut, en prenant exemple sur cette crise sanitaire, travailler sa résilience. Nous devons réfléchir à la meilleure méthode pour gérer l'incertitude. Nos sociétés l'avaient oubliée au bénéfice de modèles de prévision efficaces mais aujourd'hui dépassés par la vitesse d'enchaînement des crises. Alors comment les services publics, comme ceux de l’eau par exemple, peuvent-ils anticiper ces événements exceptionnels et y préparer les usagers ? Pouvons nous réussir à re-créer une mémoire collective des crises afin d'être prêts pour les futures crises ? Et enfin comment réussir le défi d'être ensemble, soudés, et de faire société quand la menace est face à nous ? Trois experts sont invités à réfléchir sur ces questions en se basant sur la crise de la Covid19 : Olivier Borraz, sociologue, directeur du Centre de sociologie des organisations (CSO). Didier Sicard, Professeur émérite de médecine à l’Université de Paris, ancien chef de service de médecine interne à l'hôpital Cochin, ancien membre du Conseil d’administration de l’Institut Pasteur de Paris de 2002 à 2012. Virginie Tournay, chercheuse, politologue et écrivain, directrice de recherche en sciences du politique au CNRS/Cevipof.Bonne écoute !Les liens évoqués dans ce podcast :L'Ateliers des Métamorphoses #6 en version complète : https://www.youtube.com/watch?v=ViLGhguRQIg&list=PL_nzjfw7XWR7K45_bk3WMIX03JGSooM7J&index=5Une production d'Eau de Paris sur une idée originale d’Élisabeth Thiéblemont et une réalisation de Baptiste Gapenne avec Aude Richard.3. Conflits d’eau, enjeux de pouvoir : de la géopolitique au dialogue territorial
50:38||Ep. 3Alors qu'ils pouvaient paraître lointains dans le passé, les conflits de l'eau sont désormais présents quotidiennement dans l'actualité. À toutes les échelles. Locale. Nationale. Internationale. Dans ce troisième épisode des Ateliers des Métamorphoses d'Eau de Paris, nous nous interrogeons sur ces conflits. Pourquoi émergent-ils en France ? Que nous racontent-ils de nos modes de vie, de production et des changements qui s'opèrent actuellement dans le monde ? Enjeu de pouvoir, comment l’eau peut -elle devenir le ferment d'un dialogue entre les acteurs pour le partage d'une ressource commune. Mais comment arbitrer ? Et qui mettre autour de la table de ce dialogue à réinventer ? La réponse semble être dans un changement de paradigme total. Penser l’eau comme un flux et non comme un stock, comme c‘est trop le cas aujourd’hui. Privilégier une politique basée sur la maîtrise de la demande plutôt qu’adopter une politique de l’offre, qui se traduit par une course-poursuite à la technologie. Trois experts sont invités à réfléchir sur ces conflits d’eau, enjeux de pouvoirs :. Emma Haziza, hydrologue. Fondatrice du groupe Mayane et spécialiste des stratégies de résilience des territoires face aux risques climatiques Julie Trottier, directrice de recherche au CNRS, spécialiste des enjeux de l’eau et de la construction sociale et politique du discours scientifique sur l’eau ainsi que des choix technologiques associés. Fadi Comair, ingénieur des Ponts et Chaussées, diplomate de l’eau, fondateur du concept de l’hydrodiplomatie. Il est vice-président du Programme Hydrologique Intergouvernemental (PHI) de l'UNESCO.Bonne écoute !Les liens évoqués dans ce podcast :L'Ateliers des Métamorphoses #9 en version complète : https://www.eaudeparis.fr/actualit%C3%A9s/atelier-des-metamorphoses-9-conflits-deau-enjeux-de-pouvoir-de-la-geopolitique-auUne production d'Eau de Paris sur une idée originale d’Élisabeth Thiéblemont et une réalisation de Baptiste Gapenne avec Aude Richard.2. L'homme augmenté en eau
43:15||Ep. 2Le manque d'eau n'est plus une problématique du futur. Il est déjà là. Dans ce deuxième épisode des Ateliers des Métamorphoses d'Eau de Paris, nous nous interrogeons sur la capacité de l'homme à s'adapter pour dépasser ses limites physiologiques, pour dépasser sa dépendance à l’eau. À travers une plongée dans la science-fiction à la rencontre notamment du film Dune et de son équipement « le Distille », ce podcast explore l’idée même de "l'homme augmenté en eau" sous différents prismes. Prisme technologique d’abord, jugé utile mais non suffisant. Scientifique ensuite à travers la question de l’édition du génome (Crispr-cas9) végétal qui permettrait de disposer de semences moins aquavores : une question qui pose la question de l’avenir de notre agriculture et des enjeux géopolitiques associés. Prisme comportemental enfin, qui recueil l’adhésion de tous les intervenants et qui suppose un changement de société et une évolution de nos habitudes. L’homme augmenté en eau serait avant tout un homme augmenté en éducation !Trois experts sont invités pour réfléchir à la capacité de l'espèce humaine à s'adapter individuellement et collectivement à la raréfaction de la ressource en eau : - Jean-Sébastien Steyer, paléontologue au CNRS et au MNHN de Paris et co-animateur de larubrique science-fiction du magazine Pour la science- Christian Clot, explorateur-chercheur, spécialiste de l’adaptation humaine en conditionextrême et directeur du groupe de recherche Human Adaptation Institute- Guillaume Levrier, chercheur au CEVIPOF en Politique Comparée, travaille sur lemécanisme de décision politique en matière d’édition du génome (Crispr-Cas9)Bonne écoute !Les liens évoqués dans ce podcast :L'Ateliers des Métamorphoses #7 en version complète : https://www.youtube.com/watch?v=2xZFOonuo2sUne production d'Eau de Paris sur une idée originale d’Élisabeth Thiéblemont et une réalisation de Baptiste Gapenne avec Aude Richard.