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cover art for Waly Dia : rire pour dénoncer

Légitimes.

Waly Dia : rire pour dénoncer

Saison 1, Ep. 3

[Rediffusion] L’humour est-il une manière de bousculer l'ordre social établi ? Dans ce troisième épisode, Waly Dia retrace son parcours, de ses débuts en tant que stand-upper dans les bars de Nantes à tête d'affiche des salles de spectacle les plus prisées de France. Il revient aussi sur le rôle important qu’a joué le Jamel Comedy Club dans sa carrière et plus largement sur l'ouverture de la scène humoristique française aux jeunes talents venus d'horizons divers. 


Aujourd'hui chroniqueur dans l'émission de Charline Vanhoenacker Le Grand Dimanche Soir sur France Inter, le punchliner continue de creuser son sillon et d'imposer sa plume aiguisée en s'attaquant sans tabou, à tous les sujets brûlants. Un exercice périlleux qui fait de lui, un des humoristes les plus vifs et intéressants de sa génération.


Bonne écoute !

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  • 2. Réjane Sénac : parler des minorités

    32:27
    [Rediffusion] Peut-on parler de légitimité sans aborder la question des discriminations ? Qui sont celles et ceux qui, au sein de la société, sont considéré·es comme légitimes ou illégitimes ? Comment raconter les récits individuels d’émancipation et éviter l’écueil d’un discours méritocratique ? Dans ce deuxième épisode, on interroge la notion de légitimité avec Réjane Sénac, politiste et directrice de recherche CNRS au Centre de recherches politiques de Sciences Po où elle enseigne. Réjane Sénac s’intéresse au principe d’égalité à travers le prisme de la légitimité (et de l’illégitimité) depuis le début de ses recherches. Elle a d’ailleurs écrit plusieurs ouvrages sur le sujet : Les non frères au pays de l’égalité, l’égalité sans conditions ou plus récemment Radicales et Fluides où elle a interrogé 130 responsables d’association et activistes pour mieux comprendre leur rapport à l'émancipation et à l’égalité.Bonne écoute !
  • 1. Rim’K : défendre sa culture

    38:16
    [Rediffusion] Rim’k, de son vrai prénom Karim, est une légende du rap français. Originaire de Vitry-sur-Seine, l’artiste franco-algérien a été l’un des fondateurs du collectif Mafia K’1 Fry et du groupe 113 avant de lancer sa carrière solo. Le groupe 113 s’est imposé au début des années 2000, dès son premier album Les Princes de la Ville, au sommet de la musique en remportant deux Victoires pour album rap de l’année et révélation de l’année. Une reconnaissance toujours inédite pour un genre qualifié d’urbain et souvent perçu comme illégitime. Depuis Rim’K n’a cessé de s’adapter aux évolutions de cet art, le hip-hop au sens large, qui se réinvente perpétuellement. Ses collaborations avec des rappeurs plus jeunes - comme Ninho et PLK - pérennisent sa carrière.À notre micro, celui que l’on surnomme Tonton, revient sur son histoire entre la France et l’Algérie, sur ses succès aussi, il nous parle de la perception des quartiers populaires et de leurs cultures, de la France d’aujourd’hui et des légitimités à construire.  Bonne écoute !
  • 7. Mohamed Mbougar Sarr : écrire depuis les marges

    42:37
    Prix Goncourt en 2021, pour son roman La plus secrète mémoire des hommes, Mohamed Mbougar Sarr est un écrivain sénégalais d'expression française. Son livre se veut une critique de la place marginale accordée aux auteurs et aux intellectuels africains et se situe sur le fil d'une réflexion profonde : le lien ambigu entre légitimité et reconnaissance.Dans ce podcast, l'ancien étudiant de l'EHESS - qui se rêvait en réalité footballeur professionnel -, nous raconte son enfance, son parcours d'immigration et sa confrontation immédiate au débat de l'identité nationale. Il nous parle aussi du rôle des artistes dans la dénonciation des malheurs du monde. Bonne écoute !
  • 6. Sami Bouajila : réinventer les rôles

    32:26
    Visage connu et reconnu du cinéma d'auteur français, Sami Bouajila est un comédien franco-tunisien qui a commencé sa carrière au début des années 1990. César du meilleur acteur en 2021, il joue actuellement au théâtre sa pièce Un Prince ; comme un dernier hommage à son père, à travers un personnage seul sur une butte de sable qui se souvient, pêle-mêle, de l'exil, de l'amour de sa vie, de l'usine et de son autre pays.Au micro de Légitimes, l'enfant de Grenoble se livre, retrace son enfance populaire, le milieu associatif dans lequel il a grandi puis sa carrière, les rôles qui l'ont façonnée. Lui a joué dans les films Indigènes ou encore Omar m'a tuer notamment, sait l'importance de la représentation et du devoir de mémoire ; le rôle politique du cinéma.Bonne écoute !
  • 5. Kiyémis : apprendre à (s')aimer

    28:08
    Kiyémis est autrice, poétesse et militante afro-féministe. Elle a grandi dans le 93, en banlieue parisienne, avant de déménager dans une petite ville de Seine-et-Marne. Au micro de Légitimes, elle nous parle d'amour, de cette éthique révolutionnaire de l'afro-américaine bell hooks et de sa difficile application en temps de crise. Elle nous parle aussi du pouvoir émancipateur de l'écriture et de la perception des corps ; des corps noirs et du sien de femme sujet à la grossophobie. En ce mois de février 2024, Kiyémis publie un roman qui retrace l'histoire de sa grand-mère camerounaise « Et, refleurir » après avoir déjà publié un essai « Je suis votre pire cauchemar » et un recueil de poésie « À nos humanités révoltées ».Bonne écoute !
  • 4. Hajiba Fahmy : danser comme Beyoncé

    31:15
    De ses premiers pas de danse à Valence, aux tournées mondiales de Beyoncé, la danseuse, chorégraphe et actrice Hajiba Fahmy s’est forgée une carrière artistique incontournable. Dans ce quatrième épisode, elle nous raconte son parcours détonant.Au micro de Légitimes, elle retrace son enfance simple et festive, entourée de femmes qui l’ont encouragée à développer sa passion pour la danse. Elle se souvient aussi de ses années lycée au sein du Conservatoire national supérieur de danse de Paris, parfois difficiles à vivre mais qui ont été une véritable révélation. À chaque étape de sa vie, Hajiba Fahmy s’est interrogée sur son rapport à son corps, son rapport à ses origines et sur le manque de représentation des jeunes femmes nord-africaines au sein de son milieu artistique. Hajiba Fahmy ne cesse de se hisser au sommet de son art. Elle a dernièrement chorégraphié le dernier film de Mounia Meddour, Houria et débuté sa carrière d’actrice en décrochant un rôle dans le film Backstage, réalisé par Afef ben Mahmoud et Khalil Benkirane. Hajiba Fahmy invente et se réinvente sans cesse. Bonne écoute ! 
  • Bande-annonce : Légitimes.

    00:29
    La légitimité est une construction sociale qui exclut un bon nombre d’entre nous. Dans ce podcast, j’interviewe des illégitimes qui nous racontent leur parcours et ensemble nous dressons le portrait de la société.