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Le sens de la fête
Guy Cuevas : "Après la fête, tout le monde m'a abandonné"
Attention, légende vivante : on plonge dans les archives de la bringue parisienne avec Guy Cuevas, le DJ du Palace ! Lorsque le mythique club de Palace ouvre ses portes dans les années 70, le jeune immigré cubain devient l’artisan du son unique qui le caractérise. Un dancefloor mythique où le génie des platines fait danser, pleurer et choque un public qui plonge dans sa folie. En véritable manuel d’Histoire de la fête, Guy Cuevas nous raconte son exploration de la nuit parisienne et décrypte son style si particulier : éclectique et créatif, à base de mashup et de bruitages de films. Après le Sept et Palace, le prince du dancefloor devient directeur artistique des Bains Douches et du Barrio Latino. Mais les strass arrêtent de briller lorsqu’il perd la vue et que ceux qui l’adulaient l’abandonnent. Guy Cuevas, raconte alors les illusions perdues du DJ star qui tombe de sa cabine. Un parcours hors du commun à retrouver dans son autobiographie “Avant que la nuit ne m’emporte” qui sort le 16 juin (Cherche Midi).
“Le sens de la fête” est une série de podcasts, composée de grands entretiens avec des figures de la fête à la française, du Palace à la Concrète. Toutes générations et tous milieux confondus, ils viennent nous raconter ce que c’est, pour eux, que faire la fête. On retrace le parcours de ces icônes de la teuf, on se remémore leurs plus grands souvenirs et on prend de la hauteur pour se demander : au final, qu’est-ce que le sens de la fête ?
"Le sens de la fête", le podcast des cultures de la teuf
Une émission de Christophe Payet pour Nique – La radio, en collaboration avec Villa Schweppes
Réalisation : Malo Williams
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28. Bambounou : "Je prends la fête très au sérieux sans pour autant me prendre au sérieux"
48:20||Saison 4, Ep. 28Très jeune, il devient l’une des figures de proue de la scène parisienne house et techno qui rayonne dans le monde entier et qu’il continue encore aujourd’hui de faire briller… rencontre avec Jeremy Guindo, AKA Bambounou. DJ, producteur mais aussi papa, il nous partage son sens de la fête : quelque chose de très sérieux, sans se prendre au sérieux ! Parentalité et vie nocturne, l’art de se vendre quand on est artiste… on explore ces questions avec Bambounou et puis surtout… on rit beaucoup. "Le sens de la fête", le podcast des cultures de la teufUne émission de Christophe Payet pour Sonique, en collaboration avec Villa SchweppesRéalisation : Malo Williams27. MC danse pour le climat : "Être joyeux est un acte militant"
49:39||Saison 4, Ep. 27La danse, c'est l'arme redoutable de Mathilde Caillard alias “MC danse pour le climat”, pour lutter contre l'oppression. La techno-activiste s’est faite connaître en devenant un mème lors des manifs contre la réforme des retraites en mars 2023, transformant le cortège en dancefloor. Militante d’Action Justice Climat et membre du collectif Planète Boum Boum… MC est un des visages de la nouvelle génération d’activistes. Pour qui, la joie doit être un moteur, autant que la colère. Pour elle, l’activisme est une fête et la fête est une lutte. Derrière ses lunettes de soleil même quand ça grêle, découverte d’un sens de la fête où (se) déhancher rime avec manifester."Le sens de la fête", le podcast des cultures de la teufUne émission de Christophe Payet pour Sonique, en collaboration avec Villa SchweppesRéalisation : Malo Williams26. Mehdi Maïzi : "Le rap FR, longtemps absent des clubs, est aujourd’hui taillé pour la fête"
48:47||Saison 4, Ep. 26Dans ce premier épisode de la nouvelle saison du podcast “Le sens de la fête”, on explore encore un peu plus les tréfonds des dancefloors pour sonder l’âme humaine… aujourd’hui avec Mehdi Maïzi !Il maîtrise le Rap Jeu comme personne : Mehdi Maïzi est devenu le visage du journalisme hip-hop en France. De l’ “Abcdr du son” à Apple, en passant par No Fun, la Sauce sur OKLM Radio, Red Bull ou la Tiers list… quand il y a rap, il y a Mehdi. À 38 ans, il a connu les discothèques à chemise où le rap français n’avait pas droit de cité, et l’explosion de “Bande organisée” dans toutes les playlists de mariage de l’hexagone. Il a maladroitement dansé, des week-ends d’intégration d’école de commerce aux soirées Mousse party qu’il a organisées dans toute la France.Et si le rap était une club music comme les autres ? C’est peut-être ça, le sens de la fête de Mehdi Maïzi !"Le sens de la fête", le podcast des cultures de la teufUne émission de Christophe Payet pour Sonique, en collaboration avec Villa SchweppesRéalisation : Malo Williams25. Tuco Gadamn : "Il y a une vraie culture de la fête dans le dancehall"
59:13||Saison 3, Ep. 25Rencontre avec Tuco Gadamn, plus connu sous le nom de Natty Boss : le plus jeune MC de France découvert dans "Le son qui tue", en feat avec Rohff. Un succès colossal et immédiat qui va propulser l'enfant-star, habitué des soundsystems reggae, dans la lumière et les clubs. Depuis Natty a grandi. Il est devenu Tuco. Proche de Joey Starr, toujours rappeur, mais surtout plus que jamais MC, il écume les soundsystems et distille un dancehall irrésistible sur le dancefloor. Derrière les tatouages au visage qui lui donnent des airs de bad man… exploration d’un sens de la fête good vibes only, 100% franco-caribéen : une fête jamaïcaine, mais aux accents parigots ! "Le sens de la fête", le podcast des cultures de la teufUne émission de Christophe Payet pour Sonique, en collaboration avec Villa SchweppesRéalisation : Malo Williams24. Spécial Nuits Sonores : "Dans la fête techno, c’est le public qui crée l’œuvre"
50:23||Saison 3, Ep. 24Dans cet épisode du Sens de la fête qui clôt cette année, rencontre avec un invité spécial : Pierre-Marie Oullion, le directeur artistique du festival Nuits Sonores.Initié par Arty Farty, le festival qui a propulsé Lyon sur la scène européenne des musiques électroniques a soufflé ses 20 bougies cette année.À l’époque, Lyon n’est pas encore une ville connue pour la fête. Les scènes techno et underground y sont balbutiante, les musiques électroniques et les raves subissent une forte répression. Durant deux décennies, Nuits Sonores a mis en lumière la scène locale lyonnaise et a accueilli des artistes de renommée internationale tels que Laurent Garnier et plus encore. Plus qu’un évènement, le festival Nuits Sonores incarne une vision plurielle de la fête, au-delà des cloisons physiques et artistiques et revendique la création expérimentale.Exploration du sens de la fête de Nuits Sonores avec son directeur artistique Pierre-Marie Oullion aka DJ Pims, Moitié des Sheitan Brothers et membre du collectif Furie & organisateur du Maquis électronique à Abidjan. Cet épisode a été enregistré en public lors de la première édition du festival “Podcast Hôtel”, porté lui aussi par Arty Farty."Le sens de la fête", le podcast des cultures de la teufUne émission de Christophe Payet pour Sonique, en collaboration avec Villa SchweppesRéalisation : Malo Williams23. Piu Piu : "On ne se sape plus assez pour sortir faire la fête."
58:21||Saison 3, Ep. 23Rencontre avec un drôle d’oiseau de nuit : Piu Piu, pour qui teuf rime avec liberté. DJ, fashionista, animatrice radio sur Rinse et Radio Nova, entrepreneuse féministe et instigatrice de sororité, la parisienne touche à tout. À commencer par les platines !Dans cet épisode, la DJ à l’énergie solaire nous livre son sens de la fête. Une teuf collective, joyeuse, sapée mais sans jamais se prendre au sérieux. Solitude, crises d’angoisse et egotrip… on aborde aussi avec elle les raisons qui l’ont poussées à s’éloigner d’une carrière solo pour privilégier le collectif, avec son agence de talents Good Sister. "Le sens de la fête", le podcast des cultures de la teufUne émission de Christophe Payet pour Nique – La radio, en collaboration avec Villa SchweppesRéalisation : Malo Williams22. Lazy Flow : "J’aimerais apprendre à danser pour enfin briser ma coquille"
59:35||Saison 3, Ep. 22Lazy, mais pas trop…Car derrière son flegme imperturbable, Lazy Flow est en réalité de l’espèce des hyperactifs déterminés. Son look est aussi excessif et expressif, que son véritable caractère est doux et discret. Mais à 34 ans, le DJ et producteur a déjà eu au moins 4 ou 5 vies. Pendant 5 ans, Lazy Flow a oeuvré comme DJ résident dans les soirées queer et métissées de La Creole, parmi les teufs les plus bouillantes de la capitale. Digger pointu de sons brûlants et chaloupés, il est devenu l’un des DJs phares du Global Dancefloor, aussi friand de sons afro-caribéens que de rythmes brésiliens. Un travail de défrichage et de curiosité tous azimuts qu’il poursuit aujourd’hui avec son propre label : le bien nommé Bouillant records.Producteur de beats de voguing et DJ iconique de la scène ballroom à Paris, Lazy Flow a aussi intégré la légendaire House of Owens, anciennement House of Ladurée. En expert du déhanché, il collabore avec les plus grands danseurs et chorégraphes, et trouve toujours le beat qu’il faut pour nous faire casser le dos. Mais Lazy Flow est également un producteur prolifique pour des artistes aussi variés que Pongo, Meryl, Maureen, Philippe Cohen Solal du Gotan Project, ou encore Féfé du Saïan Supa Crew…Archéologie d’un sens de la fête tout sauf Lazy !"Le sens de la fête", le podcast des cultures de la teufUne émission de Christophe Payet pour Nique – La radio, en collaboration avec Villa SchweppesRéalisation : Malo Williams21. Driver : "J'ai lâché les clubs select pour revivre l'amour du rap"
01:00:17||Saison 3, Ep. 21Il était là. Quelque soit la soirée, cet homme était toujours là.Le rappeur Driver, qui accède à la notoriété en 1998 avec son premier album “Le Grand Schelem", n’a pas seulement été qu’un témoin privilégié de l’explosion de la scène rap française. Sa passion de la rime l’a amené à traîner dans toutes les soirées hip-hop parisiennes de ces 30 dernières années. Et rien que ça, c’est un morceau d’Histoire. Mais son amour du dancefloor l’a aussi porté vers d’autres horizons festifs : zouk, ragga, dancehall et surtout reggaeton ! Car pour Driver, la bringue est un médicament. Celui qui est devenu l’un des meilleurs conteurs de l’histoire du rap à travers ses émissions et podcasts : Featuring, Roule avec Driver, La récré…, change aujourd’hui de casquette pour nous conter avec autant de passion son sens personnel de la fête. "Le sens de la fête", le podcast des cultures de la teufUne émission de Christophe Payet pour Nique – La radio, en collaboration avec Villa SchweppesRéalisation : Malo Williams20. Jocelyne Béroard (Kassav) : "Notre musique est souvent réduite au côté festif et exotique"
56:19||Saison 3, Ep. 20Jocelyne Béroard. Cette femme est une légende, la première chanteuse antillaise à recevoir un disque d’or. Son groupe est mythique. Bercy, Zénith, Stade de France, tournées mondiales…Kassav a inventé et démocratisé un genre : le zouk, rien que ça. Chaque concert était un show à part entière, une fête totale. Rien ne semblait la prédestiner à chanter au sein d’un groupe mondialement connu, et pourtant, aujourd’hui sa voix continue de faire danser le monde entier.Mais dans l’Hexagone, les musiques antillaises sont souvent caricaturées : soleil, tropiques, tube de l’été...Comment s’exprimer en tant qu’artiste quand on est assignée au rôle de musique festive ? D’autant que la fête en Martinique est aussi politique. Une catharsis collective, qui explose dans les rues de Fort-de-France lors du carnaval.Debouts et fiers, nous partons explorer le sens de la fête d’une artiste emblématique, qui transmet la joie à travers sa voix."Le sens de la fête", le podcast des cultures de la teufUne émission de Christophe Payet pour Nique – La radio, en collaboration avec Villa SchweppesRéalisation : Malo Williams