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Le Podcast des Légendes
Le Jeu Avant Tout - Gilles Rampillon (2ème partie)
🎙️ Le Podcast des Légendes – Épisode 2 avec Gilles Rampillon : “Le jeu avant tout” 💛💚
Dans ce second épisode, Gilles Rampillon revient sans détour sur une carrière aussi brillante que singulière. Meneur de jeu élégant, cerveau du “jeu à la nantaise”, il a longtemps incarné l’intelligence et la pureté du football. Pourtant, l’histoire des Bleus s’est écrite sans lui. Pourquoi ?
👉 Comment a-t-il digéré l’émergence du “Carré Magique” — Platini, Giresse, Tigana, Genghini — sans en faire partie, lui qui fut l’un des meilleurs numéro 10 du championnat ? Rampillon répond avec lucidité et recul, évoquant un football de styles, d’affinités, et parfois… de hasard.
👉 Trois sélections seulement : un paradoxe pour un joueur au QI foot exceptionnel. Il raconte les contextes, les regrets, mais aussi sa fierté d’avoir incarné le jeu à la Nantais pendant dix ans.
👉 Pourquoi avoir quitté Nantes en pleine gloire pour rejoindre Cannes ? Le milieu de terrain explique ce choix à contre-courant avec lucidité et franchise.
👉 Et puis, il y a une autre histoire : celle de Yazid Zidane, tout jeune joueur qu’il dirige à Cannes. Rampillon se souvient du gamin timide mais déjà habité par une forme de génie silencieux. “Ce qu’il avait de plus que les autres ? Ce toucher de balle...” ✨
Un épisode empreint de classe, de lucidité et d’émotion — à l’image de Gilles Rampillon lui-même.
🎧 À écouter sur toutes les plateformes.
Le Podcast des Légendes est produit par Michel Werthenschlag
Tous Droits Réservés - ©️ Le Podcast du Sport LLC 2025
Musique: The Tartan Rascals
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27. L'Homme Providentiel - Jean-François Domergue (2ème partie)
01:18:18||Saison 3, Ep. 27Il n’était pas titulaire au début de l’Euro 84. Il arrivait avec “4–5 sélections”, dans l’ombre des cadres, presque anonyme dans une génération dorée. Et pourtant… la Providence, en Provence, en a décidé autrement.Dans cet épisode exceptionnel, deuxième volet de notre cycle consacré à Jeff, Jean-François Domergue raconte comment une succession d’événements improbables — une expulsion, une blessure, un Platini diminué au genou, un coup franc replacé par l’arbitre à 50 cm près — l’ont propulsé de simple remplaçant à héros éternel des Bleus. Il nous replonge dans cette soirée mythique où il marque deux buts en demi-finale contre le Portugal : le coup franc “où je le sens”, qu’il arrache à Platini en trois secondes de regard, puis ce 2–2 venu d’un une-deux inattendu avec Yvon Le Roux — “le seul avec qui tu peux tenter ça !” lui dira Platini.Domergue raconte aussi la vraie histoire du vestiaire, les mots de Tigana refusant d’aller aux tirs au but — “on ne va pas aux penaltys, on a fini !” — et l’intensité folle d’un match que toute une génération considère comme le plus beau de leur vie de supporter.Un récit brut, drôle, humain… et profondément émouvant.Celui d’un homme qui, en 90 minutes, est passé de joueur discret à l’un des visages sacrés de la légende des Bleus.🎧 Écoutez comment le destin a choisi Jean-François Domergue — et comment il l’a embrassé.
26. De la Bastide aux Bleus - Jean-François Domergue (1ère partie)
01:22:23||Saison 3, Ep. 26Dans cet épisode formidable, Jean-François Domergue remonte le fil d’une vie façonnée par le football et par une enfance bordelaise pleine de charme : le magasin familial, les parties interminables dans les petites places de la Bastide, et ce père qui refuse de l’inscrire au club local pour l’envoyer directement aux Girondins de Bordeaux.Il raconte ses premières sélections, la peur de mal faire qui le fait pleurer après dix minutes de test, puis la surprise de découvrir qu’on voulait en réalité le surclasser. Ses débuts pros sont presque romanesques : un premier match terminé en larmes dans le tunnel du Parc Lescure, les entraînements minutieux de Raymond Goethals, les frappes répétées, les diagonales de 40 mètres, et les petites phrases qui vous donnent des ailes pour une saison entière.Les anecdotes familiales donnent un ton profondément humain : une mère cash, un père pudique (qui n'hésite pas à donner du coup de poing pour protéger son rejeton) et une soeur qui ne demande qu'à exister. Il évoque aussi ses amitiés fortes — notamment Alain Giresse, frère de 50 ans —, la complicité avec le regretté Bernard Lacombe, les parties de cartes avec Michel Platini le "chambreur", les conseils des mentors, et les années à Lille puis Toulouse, où il devient capitaine dans un vestiaire agité et découvre sa fibre psychopédagogique.S'il était un vin, on dirait de ce Bordelais qu'il a ce côté direct, spontané, qui rappelle les débuts d’un talent brut, mais il porte déjà en lui l’étoffe des grands — une densité qui surprend, une longueur en bouche qui annonce ce qu’il deviendra. C’est un vin jeune, oui, mais doté d’un vrai fond, d’un sérieux discret, d’une force tranquille. Un vin qui ne triche pas : immédiat, généreux, et déjà plein de caractère.Entre humour, sincérité et autodérision, Domergue dévoile un parcours de vie marqué par la passion, les rencontres marquantes, la transmission et une immense sensibilité.
25. Scuderia Ferreri - Jean-Marc Ferreri (2ème partie)
01:12:34||Saison 3, Ep. 25Dans cette seconde partie exceptionnelle, on retrouve Jean-Marc Ferreri dans l’écurie du beau jeu, où chaque passe ronronne comme un moteur de collection et où la vitesse se mesure à la beauté du mouvement.Ferreri déroule la période la plus dense et la plus riche de sa carrière : son départ tant attendu d’Auxerre, son choix entre Lagardère et les Girondins, la poignée de main nocturne avec Claude Bez, puis l’âge d’or bordelais — doublé, demi-finale européenne, Maradona dans le tunnel du Parc Lescure, et des vestiaires remplis d’internationaux comme Lacombe, Girard ou Tigana.Ferreri revient aussi sur la Coupe du monde 1986 : son but contre la Belgique, la masterclass face au Brésil, la fatigue accablante avant la demi-finale contre l’Allemagne, et les choix d’Henri Michel qui laissent encore des regrets. Il explique pourquoi l’équipe « passe à côté » malgré un potentiel immense, et raconte, de l’intérieur, l’état physique de Platini ou Giresse.Arrivent ensuite les années OM : le premier passage, frustrante, l’arrivée tardive dans un effectif déjà figé, la reconstruction en D2, les campagnes épiques contre Olympiakos et Sion, et les interventions mythiques de Bernard Tapie — parfois tacticien, parfois showman, toujours omniprésent. Ferreri raconte aussi l’ambiance incroyable du Vélodrome, les soirées d’après-match, Fabien Barthez qui dort dans le bus avant Munich, et les dynamiques internes entre Goethals, les cadres et « le Boss ».Il évoque enfin les années Toulon, l’expérience suisse, ses idoles (Rocheteau, Maradona), ses coéquipiers préférés, et répond aux questions mitraillette avec franchise et humour — de Carlos Mozer à Baggio en passant par ses plus belles fiestas et les transferts avortés en Italie.Un épisode rare, riche en anecdotes, en coulisses inédites et en souvenirs qui éclairent de l’intérieur les plus grandes heures du football français des années 80-90.
24. L'Héritier - Jean-Marc Ferreri (1ère partie)
01:07:39||Saison 3, Ep. 24Il a tout d’un numéro 10 à l’italienne : port altier, regard profond, boucles ténébreuses et toucher de balle soyeux. Mais c’est à Auxerre, loin des paillettes, que s’est forgé son destin. Sous l’œil du druide bourguignon Guy Roux, le jeune Jean-Marc Ferreri apprend la rigueur et l’humilité : les stages commandos du Morvan, les marches glacées sous la neige, les tisanes du soir, la discipline d’un maître exigeant devenu un second père.Comment ce gamin déraciné, fils d’immigrés italiens, a-t-il bâti la carapace qui lui permettra de s’imposer parmi les plus grands ?À seize ans, il foule déjà les pelouses de Ligue 2. À dix-neuf, il est international, Révélation de France Football, symbole d’une génération dorée.Dans ce premier volet, Le Podcast des Légendes reçoit l’un des plus grands techniciens du football français. Jean-Marc Ferreri se livre avec émotion : son enfance au sein d’une famille italienne nombreuse, son lien indéfectible avec Guy Roux, sa fraternité avec Basile Boli — « j’étais le fils blanc, Basile était le fils noir » —, la comparaison pesante avec Platini, et les coups — parfois littéralement — d’un football des années 80 aussi rugueux qu’authentique.Entre souvenirs tendres, éclats de rire et confessions intimes, il nous ouvre les portes d’un football disparu : celui de la passion brute, de la sueur, de la fidélité et du panache.
23. Jamais K.O. - Martin Djetou (2ème partie)
01:42:23||Saison 3, Ep. 23Martin Djetou revient dans un épisode bouleversant et sincère, où il se confie sans filtre sur les plus grands moments de sa carrière… et sur les cicatrices qu’ils ont laissées. Il évoque l’éviction du groupe d’Aimé Jacquet avant la Coupe du monde 1998, son procès perdu à Parme, les blessures qui l’ont rongé, et ce sentiment d’injustice que seuls les grands combattants savent transformer en énergie.Comme Mike Tyson, qu’il cite, Djetou a connu les coups du sort, mais il s’est toujours relevé. À travers ces blessures, il découvre sa part d’humanité, la fragilité derrière la cuirasse, et raconte comment il est devenu un autre homme — un père, un entraîneur, un guide.Mais l’épisode est aussi truffé d’humour et d’anecdotes savoureuses :ses frictions avec Peter Luccin et Hamada Jambay, un “fight” improvisé dans son jardin à Bolton, ses souvenirs hallucinants d’un Strasbourg–Marseille “endormi”, et une scène absurde à Parme où un médecin… dentiste, tente de le déclarer inapte pour justifier la rupture de contrat. Il revient aussi sur les grandes figures qu’il a côtoyées — Zidane, Djorkaeff, Okocha, Cannavaro, Micoud — et sur ce que signifiait être un joueur à fort caractère. Ses réflexions sur la formation des jeunes sont passionnantes : aujourd’hui entraîneur des U15 du Racing Club de Strasbourg, Djetou défend une vision où le mental et la loyauté comptent autant que le physique. Il évoque les demandes de Chelsea, la philosophie du club, et “la touche Djetou” : une pédagogie nourrie de bienveillance, d’exigence, et de la conviction que “la beauté de la rose dépend du regard de celui qui la contemple.”Enfin, il livre des confidences plus intimes : son enfance difficile, son amour pour celle qu’il a rencontrée à l’école, son rapport à la famille, et cette fierté d’avoir réussi. Entre uppercuts et pudeur, Djetou parle du ring de la vie, de ce que ça signifie de tomber et de se relever — encore et encore.Un épisode à la fois brut et tendre, à l’image de son héros : chancelant, mais jamais K.-O.
22. Bison Footeux - Martin Djetou (1ère partie)
01:49:48||Saison 3, Ep. 22Des cuisses comme des baobabs, un mental de fer et une fidélité sans faille à ceux qui lui témoignent de l’amour — cette semaine, le Podcast des Légendes reçoit Martin Djetou ! On le dit réservé, c'est pourtant avec une extraordinaire générosité que le "Bison" s'est confié au Podcast des Légendes. Un épisode fort, drôle et émouvant.👉 Pourquoi avoir choisi Strasbourg plutôt que Bordeaux club qui le courtisait ?Quels souvenirs garde-t-il du vestiaire bouillant du Racing, entre blagues grivoises de Gilbert Gress et rigolades “à l’ancienne” ?Et comment, dans ce contexte, s’est forgé le caractère d’un guerrier prêt à jouer blessé pour ses coéquipiers ? Et surtout comment a-t-il surmonté une enfance chaotique pour se façonner sa carapace d'acier ?💪 Comment un soir de Coupe d’Europe face au Milan AC, il a gagné le respect des plus grands ?👑 Que s’est-il vraiment passé à Monaco avec Enzo Scifo et pourquoi le Prince Albert le surnommait-il “mon Bison” ? Et ce crime de lèse-majesté vis-à-vis de Marcel Desailly, a-t-il vraiment eu lieu ?✂️ Martin revient aussi sur cette coupe de cheveux ratée à Jean Tigana et comment est-elle devenue légendaire au point de redéfinir le sens du mot “coiffeur” dans le football. Il raconte les Jeux Olympiques d'Atlanta, la gestion de Raymond Domenech ainsi que ses remarques désobligeantes, et les barbecues mémorables dans l'Alabama.🌊 Pourquoi a-t-il une peur bleue de la natation, et comment cette phobie révèle son côté casse-cou ?“Quand on me donne de l’amour, je suis prêt à tout”, confie-t-il — une phrase qui résume ce colosse au grand cœur.Un épisode vibrant d’humanité, d’humour et de respect, à l’image d’un joueur qui n’a jamais triché.🎧 Disponible dès maintenant sur toutes les plateformes !
20. Le Meneur de Jaunes - Gilles Rampillon
01:06:16||Saison 3, Ep. 20Il aurait pu devenir enseignant ou diplomate, il a choisi d’être poète — poète du ballon rond.Pendant douze saisons, Gilles Rampillon a incarné l’élégance du jeu à la nantaise, ce football collectif, fluide et intelligent qui fit la gloire du FC Nantes. Dans cet épisode, il remonte le fil d’une carrière d’exception : ses débuts fulgurants à 18 ans contre le PSG, ses années aux côtés d’Henri Michel et Maxime Bossis, la patte d’Arribas et la rigueur de Jean Vincent, les triomphes nationaux et les soirées européennes.Entre anecdotes savoureuses, réflexions sur la philosophie du jeu, évocation de Platini, de Marcel-Saupin et des valeurs du collectif, Rampillon livre un témoignage rare et lumineux. Celui d’un homme fidèle à un club, à une idée du football et à une certaine idée du beau.🎙️ Gilles Rampillon – Meneur de Jaunes, ou l’histoire d’un joueur qui fit rimer intelligence et passion, efficacité et élégance.
REDIFF. Une légende Polynésienne - Pascal Vahirua
01:26:55|L'aventure de Pascal Vahirua dans la métropole a commencé en plein mois d'aout 1982. Son premier réflexe en arrivant dans sa chambre est d'allumer sa cheminée: l'été bourguignon est plus frigide que l'hiver polynésien! Comment s'est-il retrouvé à Auxerre, lui, le prodige de Tahiti? Comment a-t-il vécu le déchirement d'un voyage à l'autre bout du monde? Comment a-t-il intégré la magnifique génération des frères Boli, des Prunier, Guerreiro, Cantona ou Dutuel? Comment Guy Roux réagissait-il aux parties de pétanques jouées pieds nus par Pascal? Et quelle était la clause secrète qu'il insérait toujours dans tous ses contrats?Avec humour, chaleur et beaucoup d'humilité, Pascal nous déroule le fil de sa carrière, lui dont les rêves étaient de dépasser Erroll Bennett, le premier footballeur star polynésien, et de jouer a Geoffroy-Guichard et au Parc des Princes. Il nous raconte avec franchise les tensions lors de l'Euro 1992 au sein de l'Equipe de France qui, selon lui, ont accéléré la chute du sélectionneur Platini, malgré un parcours sans faute aux éliminatoires et sa déception d'avoir raté la Coupe du Monde 1994.Un épisode à savourer un verre de chablis dans une main et de lait de coco dans l'autre.