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Le monde aujourd'hui !

Le monde aujourd'hui épisode du 2025-10-04

Bonjour et bienvenue dans Le monde aujourd’hui, le podcast géopolitique par l’IA qui vous permet de rester à la page ! Au menu: ressources critiques et rivalités en Indo-Pacifique, tensions en Asie du Sud et en Birmanie, diplomatie au Moyen-Orient, guerre en Ukraine, alignements de défense, et les enjeux sociétaux de la technologie. En Europe du Nord, une découverte majeure de terres rares en Norvège pourrait réduire la dépendance européenne à l’égard de la Chine. Les terres rares, indispensables aux aimants, batteries et équipements de défense, sont aujourd’hui dominées par l’offre chinoise. Si cette découverte est confirmée et exploitée, elle renforcerait l’autonomie stratégique européenne et atténuerait l’effet de levier de Pékin sur les chaînes d’approvisionnement. En mer de Chine méridionale, le Vietnam aurait accéléré la création d’îles artificielles dans des zones disputées, une stratégie rappelant celle de la Chine. Objectif: consolider ses revendications territoriales. Cette militarisation rampante accroît les risques d’incidents et met à l’épreuve les mécanismes régionaux de gestion de crise. Au Pakistan, les manifestations dans l’Azad Jammu-et-Cachemire ont dégénéré en violences. Au-delà des griefs sur les tarifs d’électricité et les subventions, les protestataires demandent représentation et responsabilité des autorités. Les pourparlers entre gouvernement et manifestants ont échoué après des troubles meurtriers, faisant monter la pression politique à Islamabad et à Muzaffarabad. Dans l’État indien du Manipur, la porosité de la frontière avec le Myanmar attire trafiquants et cartels. Stupéfiants et contrebande circulent, alimentant insécurité et corruption. La stabilisation du versant birman reste un paramètre clé pour endiguer ces flux. Sur le volet sécuritaire transnational, l’idée que le Lashkar-e-Taiba soit un problème strictement sud-asiatique est contestée. Ce groupe djihadiste disposerait de liens et de financements qui dépassent la région, ce qui appelle une coopération plus large en matière de renseignement et de lutte contre le financement du terrorisme. Toujours en Asie, la Birmanie voit la junte reprendre une ville importante de l’État Shan du Sud. L’armée intensifie ses offensives terrestres et aériennes à l’approche d’élections annoncées pour fin décembre. Au-delà des opérations, des voix rappellent la résilience de la société birmane et l’urgence de soutenir ses organisations civiles locales. Les voisins de la Chine accueillent avec prudence le discours de paix de Pékin, présenté comme “inévitable”. En Asie du Sud-Est, les réactions vont d’un optimisme mesuré à une méfiance ancrée, reflet des différends maritimes et des dépendances économiques. Dans ce contexte, Taïwan et les États-Unis approfondissent leur coopération sur les drones, mise en avant lors du plus grand salon de défense de l’île. Ces systèmes, autonomes à divers degrés, sont devenus centraux pour la surveillance et la dissuasion. Les politiques de Donald Trump créent toutefois de l’incertitude sur les modalités concrètes de coopération. Parallèlement, des analyses suggèrent que le Japon pourrait contribuer à desserrer les goulets d’étranglement des munitions américaines pour Taïwan, en aidant sur le plan logistique et politique. À Tokyo, le Premier ministre sortant Ishiba a livré à l’ONU un “chant du cygne”, exposant l’agenda international qu’il aurait voulu poursuivre. Au Moyen-Orient, Hamas annonce un accord partiel sur une proposition de paix soutenue par les États-Unis concernant Gaza. Les détails et les réponses des autres parties détermineront s’il ouvre la voie à un cessez-le-feu durable ou à une nouvelle phase de négociations. En Europe et autour, Vladimir Poutine nie toute menace de l’OTAN, alors que des drones testent les défenses du continent, signe d’un environnement sécuritaire fluide. Les États-Unis élargissent par ailleurs leur soutien en renseignement aux frappes ukrainiennes à l’intérieur de la Russie, un ajustement qui peut influencer la dynamique du front. En France, le Premier ministre exclut de contourner le Parlement pour faire adopter le budget 2026, signal d’une volonté de débat législatif sur les choix fiscaux et de dépense. En Afghanistan, les réseaux de télécommunications seraient rétablis après une fermeture décidée par les talibans, rappelant la fragilité des infrastructures et leur dimension politique. En Asie centrale, Telegram ouvre un laboratoire d’IA à Astana, le Kazakhstan espérant convertir sa rente pétrolière en capacités numériques. Dans le Pacifique, l’Australie et la Papouasie-Nouvelle-Guinée signent un accord de défense, tout en laissant une porte ouverte à la Chine, signe d’équilibres soigneusement pesés. En Asie du Sud-Est, Thaïlande et Cambodge envisagent des réunions frontalières alors que des délais d’expulsion approchent, afin de prévenir des frictions humanitaires et économiques. Côté mer, une mise à jour de la carte des déploiements navals américains au 2 octobre apporte de la visibilité sur la posture maritime des États-Unis. Un calendrier géopolitique recense les échéances à suivre dans les jours à venir. Enfin, quelques analyses de fond: l’Inde met l’océan Indien au cœur de ses ambitions indo-pacifiques, misant sur la primauté régionale pour peser face aux grands; les drones posent des enjeux cognitifs et éthiques lorsqu’ils agissent de manière autonome au combat; la coordination États-Unis–Japon–Corée du Sud s’inscrit dans une trajectoire stratégique de long terme en Asie de l’Est; la santé mentale en Ukraine rappelle le rôle vital des médicaments en temps de guerre; et l’ordre international libéral est décrit comme “vivant à crédit”, sous contraintes structurelles croissantes. Voilà qui conclut notre épisode d’aujourd’hui. Merci de nous avoir rejoints, et n’oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucune de nos discussions passionnantes. À très bientôt dans Le monde aujourd’hui !

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  • Le monde aujourd'hui épisode du 2025-11-11

    05:24|
    Bonjour et bienvenue dans Le monde aujourd’hui, le podcast géopolitique par l’IA qui vous permet de rester à la page ! Au programme: la montée des tensions en mer de Chine méridionale, une découverte de terres rares en Norvège aux implications globales, un nouveau tir nord-coréen, et plusieurs analyses sur les rapports de force, les migrations et le développement international. Commençons par le détroit de Luçon, entre Taïwan et les Philippines. Ce passage maritime, souvent qualifié de goulot d’étranglement – c’est-à-dire un point de passage étroit qui peut conditionner des routes commerciales et militaires – relie l’océan Pacifique à la mer de Chine méridionale. Il est crucial pour les mouvements navals, la surveillance sous-marine et les câbles de communication. Dans un contexte de rivalités régionales accrues, son contrôle et sa sécurisation intéressent directement la Chine, les États-Unis, Taïwan et Manille, avec des risques de frictions en cas d’incident. Direction l’Europe avec la « méga » découverte de terres rares en Norvège. Les terres rares sont un groupe de métaux indispensables aux aimants, éoliennes, véhicules électriques et électronique. Aujourd’hui, la Chine domine largement le raffinage et la chaîne d’approvisionnement. Une ressource européenne significative pourrait donc réduire la dépendance, renforcer l’autonomie industrielle du continent et affaiblir l’effet de levier de Pékin. Reste l’enjeu clé: transformer la découverte en production durable, un processus long et coûteux. Retour en mer de Chine méridionale: Pékin a annoncé une réserve naturelle autour du récif de Scarborough Shoal, zone disputée avec les Philippines. Au-delà de la conservation, des observateurs y voient une manière d’ancrer des revendications territoriales via des institutions civiles – administration des pêches, réglementation environnementale – tout en abaissant le seuil d’une confrontation, par des contrôles et restrictions accrues. Implication probable: plus d’interceptions en mer et contentieux juridiques, avec une dimension régionale et internationale. Sur la péninsule coréenne, l’armée sud-coréenne rapporte que la Corée du Nord a tiré vendredi un missile balistique à courte portée vers sa côte est, alors que Pyongyang dénonçait des exercices conjoints Séoul–Washington. Un missile balistique à courte portée est un projectile propulsé suivant une trajectoire balistique, conçu pour atteindre des cibles régionales. Ces tirs violent les résolutions onusiennes et servent de signal politique et militaire. Ils alimentent le cycle d’actions-réactions sur la péninsule et compliquent toute reprise du dialogue. Passons aux analyses. Un article sur « guerres culturelles et guerres réelles » explore comment les fractures internes – identités, récits nationaux, polarisation – influencent la préparation, la cohésion et la prise de décision en matière de sécurité. L’idée centrale: les batailles symboliques peuvent peser sur la capacité d’un État à affronter des crises externes. Un autre regard porte sur les migrants bangladais dans le CCG, le Conseil de coopération du Golfe. Ces travailleurs jouent un rôle clé dans les économies du Golfe et dans les envois de fonds vers le Bangladesh. L’analyse rappelle leurs vulnérabilités, notamment les frais de recrutement et le système de parrainage, dit kafala, qui lie le statut légal du travailleur à son employeur. Les réformes progressent par endroits, mais les protections restent inégales. La « crise du secret » s’intéresse à l’ambiguïté comme outil dans l’action clandestine: opérations discrètes, déni plausible, brouillage des attributions – notamment dans le cyberespace et l’usage de drones. L’ambiguïté complique la riposte et la dissuasion, mais accroît aussi le risque de malentendus et d’escalade involontaire. Dans un entretien, la pensée anticoloniale est présentée comme un cadre utile pour réexaminer souveraineté, développement et hiérarchies internationales. L’objectif n’est pas idéologique, mais analytique: comprendre comment des héritages historiques continuent d’influencer institutions et politiques contemporaines. Une critique de livre sur le « monde non-aligné » revisite les options des États qui cherchent à ne pas s’aligner strictement sur des blocs rivaux. À l’ère de la compétition entre grandes puissances, ces stratégies – diversification des partenariats, autonomie stratégique sectorielle – visent à maximiser marges de manœuvre et résilience. Enfin, le G7 et l’architecture du développement mondial: l’analyse interroge si l’on assiste à un simple ajustement graduel ou à un moment pivot. Entre réformes des banques multilatérales, besoins colossaux de financement climatique et concurrence de nouvelles sources de capital, l’enjeu est de savoir si les mécanismes existants peuvent s’adapter suffisamment vite pour répondre aux priorités des pays à revenu faible et intermédiaire. Voilà qui conclut notre épisode d’aujourd’hui. Merci de nous avoir rejoints, et n’oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucune de nos discussions passionnantes. À très bientôt dans Le monde aujourd’hui !
  • Le monde aujourd'hui épisode du 2025-11-10

    05:20|
    Bonjour et bienvenue dans Le monde aujourd’hui, le podcast géopolitique par l’IA qui vous permet de rester à la page ! Au menu: dynamiques en Asie centrale et en Inde, tensions et désamorçages autour de la Chine, défense en Asie, ajustements réglementaires en Europe, et points chauds en Afrique et au Moyen-Orient, sans oublier les idées du moment. Dans la vallée de Fergana, autrefois marquée par des frictions frontalières entre l’Ouzbékistan, le Kirghizstan et le Tadjikistan, des initiatives de coopération ont favorisé une identité partagée. Cette trajectoire montre qu’une stabilité régionale est possible malgré l’incertitude mondiale. Aux États-Unis, des règles plus strictes pour les non-citoyens demandant un permis de conduire commercial (CDL, permis poids lourds) compliquent l’accès à l’emploi pour des migrants d’Asie centrale, avec des effets sur les chaînes logistiques et les envois de fonds. En Inde, un nouveau projet de loi entend faire de la mobilité de la main-d’œuvre un levier de diplomatie économique, en structurant mieux les parcours d’emploi à l’étranger et les accords bilatéraux. Toujours sur l’axe Inde-Afghanistan, New Delhi passe d’une aide surtout humanitaire à un focus commerce-transit. Mais sanctions, gestion avec les talibans et dépendance à un port iranien rendent l’itinéraire Kaboul–Inde incertain. Côté matières premières critiques, l’Occident ne peut pas encore se soustraire à la domination chinoise des terres rares (minéraux essentiels aux aimants, batteries et technologies). La pause des restrictions à l’export n’a été ni une victoire américaine ni la preuve d’une invulnérabilité chinoise. À Bruxelles, la Commission européenne propose une pause ciblée sur certains aspects de la future loi sur l’IA, pour ajuster le dispositif. L’enjeu: concilier innovation, compétitivité et garde-fous. Dans un signe de trêve temporaire, la Chine reprend les importations de fruits de mer japonais. Un pas limité mais symbolique dans une relation commerciale tendue. En Europe centrale, l’exemple tchèque illustre la manière dont Pékin utilise les canaux de communication pour imposer la conformité, signaler ses griefs et sanctionner, compliquant la marge de manœuvre des petits États. En Russie, le négociant suisse Gunvor retire son offre sur des actifs de Lukoil après avoir été qualifié par Washington de « marionnette » du Kremlin, montrant le poids des perceptions politiques sur les transactions énergétiques. En Corée du Sud, Séoul affirme qu’un sous-marin nucléaire sera construit localement, dans le contexte du partenariat avec les États-Unis. Un sous-marin à propulsion nucléaire n’emporte pas nécessairement d’armes nucléaires, mais change la donne en endurance et dissuasion. Au Nigeria, le chef de l’armée évoque une nouvelle poussée anti-djihadiste dans le Nord-Est, tandis que le Pentagone avance sa planification militaire. Une intensification possible des opérations, avec des risques humanitaires. En Tanzanie, au moins 145 personnes sont inculpées de trahison pour des violences post-électorales, signalant une réponse sécuritaire très dure. Au Sri Lanka, le président Dissanayake lance le processus budgétaire 2026, étape clé pour consolider l’ajustement économique. Au Pakistan, le PPP s’oppose à des éléments majeurs du 27e amendement constitutionnel, augurant de débats institutionnels tendus au sein de la coalition. Entre l’UE et la Chine, les exportations de puces de Nexperia ouvrent la voie à un possible transfert de contrôle d’un fabricant néerlandais, révélant l’arbitrage entre sécurité technologique et flux commerciaux. Au Soudan, les Forces de soutien rapide (RSF, paramilitaires) acceptent des propositions américaines pour une trêve humanitaire, tandis que le général al-Burhan durcit son discours. Le contraste politique pourrait freiner l’accès humanitaire. Aux États-Unis, la perspective d’un « moment G2 » sous Trump suggère l’émergence d’un tête-à-tête stratégique Washington–Pékin. Si elle se confirmait, elle marquerait un glissement d’un ordre unipolaire à un cadre plus bipolaire. En Asie du Sud-Est, les réductions des programmes d’échange américains posent un coût stratégique en termes de soft power, au bénéfice possible d’autres acteurs. Enfin, dans les idées du jour: un panorama « les riches et les pauvres » revisite les clivages entre Occident, Sud global et « reste »; des leçons trilatérales des années 1980 éclairent les défis indo-pacifiques actuels; une tribune analyse les frontières mouvantes de la compétition technologique sino-américaine; « L’empire réticent » interroge le rapport des États-Unis à leur puissance; et un entretien avec Shuk Ying Chan rappelle la pertinence contemporaine de la pensée anticoloniale. Voilà qui conclut notre épisode d’aujourd’hui. Merci de nous avoir rejoints, et n’oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucune de nos discussions passionnantes. À très bientôt dans Le monde aujourd’hui !
  • Le monde aujourd'hui épisode du 2025-11-09

    05:30|
    Bonjour et bienvenue dans Le monde aujourd’hui, le podcast géopolitique par l’IA qui vous permet de rester à la page ! Au programme: un point sur le détroit de Luçon, les terres rares entre Norvège et Chine, la Corée du Nord face à Trump, Washington et l’Asie centrale, mobilité et éducation, Chine–Tchéquie, l’Inde, l’Afghanistan et un port iranien, plus un tour d’horizon des analyses de la semaine. Commençons par le détroit de Luçon. Situé entre Taïwan et le nord des Philippines, ce passage relie l’océan Pacifique à la mer de Chine méridionale. C’est un goulot d’étranglement, c’est‑à‑dire un point étroit par lequel transitent routes maritimes, sous-marins et câbles sous‑marins. Sa géographie en fait un enjeu majeur pour la sécurité de Taïwan, les patrouilles américaines, et la projection navale chinoise. En cas de crise régionale, sa fermeture ou sa militarisation aurait des effets immédiats sur le commerce et la stabilité en Indo‑Pacifique. Restons sur la géo‑économie avec les terres rares. Ces métaux, indispensables aux aimants pour éoliennes, voitures électriques et électroniques, sont aujourd’hui raffinés majoritairement en Chine. Deux lectures se complètent dans la veille: d’une part, l’annonce d’une « méga découverte » en Norvège qui, si elle est confirmée et mise en production, pourrait à terme diversifier l’offre européenne et réduire la dépendance stratégique; d’autre part, une analyse souligne que l’Occident ne peut pas encore s’affranchir de la domination chinoise, même si Pékin marque une pause dans certaines restrictions à l’exportation. Entre l’annonce minière et l’impact industriel, il y a des étapes longues: permis, extraction, raffinage et chaîne de valeur. Sur la péninsule coréenne, un article note que « Trump parle à une Corée du Nord différente ». Depuis les rencontres de 2018‑2019, Pyongyang a fait évoluer ses capacités et sa doctrine, ce qui rend tout dialogue plus complexe en 2025. Les enjeux: stabilité régionale, dissuasion et place de la Corée du Sud et du Japon dans l’architecture de sécurité. Cap sur Washington, où des hommes d’affaires d’Asie centrale ont multiplié les contacts. La visite met en lumière le style transactionnel de l’administration Trump et l’intérêt des pays d’Asie centrale pour attirer investissements et accès au marché américain, dans un contexte de compétition d’influence avec la Russie et la Chine. Dans la même région, un éclairage positif: la vallée de Ferghana, longtemps synonyme de tensions frontalières entre Kirghizstan, Tadjikistan et Ouzbékistan, est présentée comme un laboratoire de stabilisation. Les leçons évoquées: coopération transfrontalière, gestion partagée des ressources et mécanismes de résolution des différends, utiles pour d’autres zones fragiles. Toujours côté États‑Unis, un resserrement des règles pour l’obtention de permis de conduire commerciaux par des non‑citoyens affecte des migrants d’Asie centrale. Le permis de conduire commercial autorise la conduite de poids lourds; il est crucial pour l’emploi dans la logistique. Des barrières supplémentaires peuvent réduire les revenus et les transferts d’argent vers les pays d’origine. En Inde, un projet de loi envisage de faire de la mobilité de la main‑d’œuvre un pilier de la diplomatie économique. L’idée: mieux former, certifier et placer des travailleurs à l’étranger via des accords bilatéraux, afin de soutenir la croissance, les envois de fonds et l’influence internationale de l’Inde. En Europe centrale, focus sur la Tchéquie: Pékin utiliserait le « silence punitif » — suspension ou rareté des échanges officiels — pour signaler des griefs, imposer des coûts politiques et exiger des ajustements. Ce levier de communication s’inscrit dans la panoplie d’outils de coercition non militaire. Vers l’Asie du Sud, un article examine l’avenir de la « route de Kaboul » vers l’Inde. New Delhi ferait évoluer sa posture vis‑à‑vis des talibans, de l’aide humanitaire vers des discussions de commerce et de transit via un port iranien. Entre sanctions et incertitudes afghanes, l’équation reste fragile, mais l’objectif est de désenclaver l’Afghanistan et relier l’Inde à l’Asie centrale. Le compte‑rendu hebdomadaire signale deux jalons: des élections en Irak, à suivre pour la formation du gouvernement et l’équilibre des forces, et l’entrée en vigueur d’un accord États‑Unis–Chine, indicateur d’une coopération ponctuelle malgré les rivalités. Enfin, trois lectures pour prendre du recul. Une critique de « Le Monde Non‑Aligné » interroge ce que signifie se démarquer à l’ère de la grande compétition des puissances. Une analyse sur le G7 et l’architecture du développement mondial se demande si nous vivons un simple ajustement graduel ou un tournant. Et un avertissement sur « l’escalade sans preuve » rappelle que des accusations de terrorisme transfrontalier, lorsqu’elles ne sont pas étayées, peuvent aggraver les tensions et réduire l’espace diplomatique. Voilà qui conclut notre épisode d’aujourd’hui. Merci de nous avoir rejoints, et n’oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucune de nos discussions passionnantes. À très bientôt dans Le monde aujourd’hui !
  • Le monde aujourd'hui épisode du 2025-11-08

    06:31|
    Bonjour et bienvenue dans Le monde aujourd’hui, le podcast géopolitique par l’IA qui vous permet de rester à la page ! Au menu: points de friction maritimes en Asie, matières premières et technologies en Europe, signaux diplomatiques de Washington à Pékin, et évolutions sécuritaires d’Afrique à l’Asie du Sud, sans oublier les analyses et débats d’idées. Le 8 novembre, focus d’abord sur le détroit de Luçon, ce passage maritime entre Taïwan et les Philippines. C’est un “goulet d’étranglement”, autrement dit un étroit corridor stratégique pour les routes commerciales et militaires de la mer de Chine méridionale vers le Pacifique. Sa vulnérabilité en fait un point clé pour la sécurité régionale et la liberté de navigation. Toujours le 8 novembre, une “méga découverte” de terres rares en Norvège est mise en avant pour ses implications géopolitiques. Les terres rares, métaux essentiels aux aimants, batteries et technologies vertes, sont aujourd’hui largement raffinés en Chine ; une nouvelle source européenne pourrait rééquilibrer les chaînes d’approvisionnement et renforcer l’autonomie stratégique de l’UE. Le 7 novembre, Washington a accueilli des acteurs d’Asie centrale : “Quand l’Asie centrale est venue à Washington” souligne le style transactionnel affiché par l’administration Trump et l’intérêt d’hommes d’affaires de la région pour des accords. Cela illustre une diplomatie fondée sur les deals économiques au croisement de la sécurité et de l’énergie. Toujours le 7, la Commission européenne propose une pause sur certains aspects de la loi sur l’IA. L’objectif serait d’ajuster la mise en œuvre d’un cadre qui classe les usages de l’IA par niveaux de risque, afin d’éviter des effets indésirables sur l’innovation tout en gardant des garde-fous. En Asie du Nord-Est, la Corée du Sud affirme le 7 novembre qu’un sous-marin nucléaire sera construit localement. Un sous-marin à propulsion nucléaire utilise un réacteur pour se déplacer longtemps et discrètement ; l’annonce soutient l’ambition industrielle et les capacités de dissuasion de Séoul dans un environnement régional tendu. Relations sino-japonaises: le 7 novembre, la Chine reprend les importations de fruits de mer japonais, présenté comme une trêve temporaire. Le geste peut détendre le commerce bilatéral, sans toutefois dissiper des contentieux plus larges. Sur l’énergie et les sanctions, une entreprise suisse se retire le 7 novembre d’un projet d’achat d’actifs de Lukoil après avoir été qualifiée de “marionnette” du Kremlin par les États-Unis. Ce retrait illustre le risque réputationnel et juridique entourant les transactions liées à des groupes russes. En Tanzanie, les autorités accusent au moins 145 personnes de trahison pour des violences post-électorales, le 7 novembre. L’infraction de trahison est l’une des plus graves en droit pénal ; ces poursuites soulèvent des enjeux d’état de droit et de stabilité intérieure. Au Sri Lanka, le 7 novembre, le président lance le processus budgétaire 2026. C’est l’étape qui fixe le calendrier et les priorités fiscales du pays, avec des implications pour la consolidation financière et la reprise économique. Au Pakistan, le Parti du peuple pakistanais s’oppose le 7 novembre à des dispositions majeures du 27e amendement constitutionnel. Le désaccord montre des tensions autour de la réforme institutionnelle et de l’équilibre des pouvoirs. Côté industrie des semi-conducteurs, les exportations de puces de Nexperia le 7 novembre “ouvrent la voie” à une cession du contrôle du fabricant néerlandais décidée par les Pays-Bas. Cette évolution s’inscrit dans la gestion des risques de dépendances technologiques et de contrôle des actifs stratégiques. Au Nigeria, le chef de l’armée laisse entendre le 7 novembre une nouvelle offensive anti‑djihadiste dans le nord‑est, tandis que le Pentagone avance dans sa planification militaire. Une intensification des opérations pourrait viser à réduire la menace des groupes armés, avec des défis humanitaires à anticiper. Au Soudan, le 7 novembre, les Forces de soutien rapide (RSF) acceptent des propositions américaines pour une trêve humanitaire, alors que le général Al‑Burhan durcit sa rhétorique. Une trêve humanitaire est un arrêt temporaire des combats pour acheminer l’aide ; son succès dépendra de l’adhésion des parties et de mécanismes de contrôle. Également le 7 novembre, un “Calendrier géopolitique” signale les jalons à venir — sommets, votes, échéances économiques — utiles pour suivre l’agenda international, tandis qu’un dossier “Géopolitique essentielle” souligne l’instabilité politique en Asie du Sud et ses répercussions régionales. Dans le registre des idées, le 6 novembre, une interview de Raluca Csernatoni appelle à repenser les relations internationales par un prisme technopolitique, c’est‑à‑dire en plaçant les technologies émergentes au cœur des dynamiques de pouvoir et d’ordre mondial. Le 5 novembre, une tribune plaide pour le fédéralisme comme voie pour l’avenir de la Syrie, à condition de garanties constitutionnelles fortes, esquissant un modèle de coexistence. Côté lectures et débats, le 7 novembre, une critique du livre “Le Monde Non‑Aligné” revient sur la posture de non‑alignement à l’ère de la compétition entre grandes puissances. Le 6 novembre, une analyse interroge si le G7 opère un changement progressif ou un tournant dans l’architecture du développement mondial. Et une autre alerte, le 6 novembre, sur les dérives d’“escalade sans preuve” dans les accusations de terrorisme transfrontalier, rappelant l’importance de la vérification avant des gestes potentiellement déstabilisateurs. Enfin, le 7 novembre, un focus éducation présente le Global Schools Group, réseau de 64 campus prônant innovation et inclusivité pour former des citoyens éthiques. Au-delà de l’école, c’est un enjeu de soft power et de préparation des sociétés aux transitions en cours. Voilà qui conclut notre épisode d’aujourd’hui. Merci de nous avoir rejoints, et n’oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucune de nos discussions passionnantes. À très bientôt dans Le monde aujourd’hui !
  • Le monde aujourd'hui épisode du 2025-11-07

    05:44|
    Bonjour et bienvenue dans Le monde aujourd’hui, le podcast géopolitique par l’IA qui vous permet de rester à la page ! Au programme: Afghanistan, Cachemire pakistanais, posture navale américaine, recompositions au Caucase, tensions en Éthiopie et au Sahel, ambitions navales du Japon, dossier syrien, économie en Argentine et en Indonésie, blocage politique en Espagne, sécurité maritime au large de la Somalie, trêve fragile Israël-Gaza, et un focus idées sur technologies, développement et non-alignement. En Afghanistan, un dossier du 6 novembre intitulé « Cela ne peut jamais être pareil » souligne un moment de bascule pour le pays. Sans entrer dans les détails, le message central est que les dynamiques politiques et sociales ont irréversiblement changé, avec des effets durables sur la stabilité interne et les relations régionales. Au Cachemire administré par le Pakistan, un « bouleversement politique » signalé le 5 novembre remet en jeu les équilibres locaux. Ce territoire disputé reste sensible; toute recomposition du pouvoir peut influer sur la gouvernance, la sécurité et les rapports avec Islamabad. Aux États-Unis, une mise à jour navale du 6 novembre 2025 dresse l’état des opérations et de la flotte. Ces bilans indiquent la façon dont Washington ajuste sa présence maritime, clé pour la dissuasion, la liberté de navigation et le soutien logistique à l’échelle globale. Dans le Caucase, Arménie et Azerbaïdjan auraient vu partir le premier fret ferroviaire direct depuis l’ère soviétique. Le fait, s’il se confirme, marque une nouvelle réalité régionale: reconnecter des corridors terrestres peut encourager le commerce, réduire les coûts et, à terme, stabiliser les relations. En Éthiopie, le gouvernement régional d’Afar accuse le TPLF d’avoir franchi la frontière et attaqué des civils. Le TPLF est le Front de libération du peuple du Tigré. Ces allégations, non datées, montrent que des griefs subsistent malgré l’apaisement relatif, avec un risque de reprise de violences locales. Au Mali, un responsable américain aurait exprimé son soutien à la junte contre le JNIM, promettant une coopération accrue. Le JNIM est une coalition liée à Al-Qaïda opérant au Sahel. Une telle posture signale une approche pragmatique centrée sur la lutte antiterroriste, avec des effets sur les partenariats sécuritaires. Au Japon, le ministre de la Défense déclare vouloir des sous-marins nucléaires. Il s’agit de propulsion nucléaire, distincte d’armements nucléaires. L’enjeu: allonge, discrétion et endurance des submersibles, dans un environnement indo-pacifique plus disputé, en coordination étroite avec les États-Unis. En Syrie, des rapports non datés indiquent que les États-Unis établiraient une présence militaire autour de Damas dans le cadre d’un accord de sécurité Syrie-Israël. Une telle évolution, si elle se matérialisait, poserait des questions de souveraineté et rééquilibrerait des lignes de sécurité au Levant. En Argentine, Javier Milei promet de maintenir la bande de change malgré un peso jugé surévalué. Une bande de change fixe un couloir de fluctuations. L’objectif est la prévisibilité monétaire, mais la surévaluation peut peser sur les exportations et l’activité. En Espagne, Junts annonce un blocage législatif total, rendant le gouvernement incapable de faire passer des lois. Pour un exécutif minoritaire, ce veto complique le vote du budget et des réformes, et peut ouvrir une séquence d’instabilité parlementaire. Au large de la Somalie, des pirates seraient montés à bord d’un navire pour la première fois depuis mai 2024. La piraterie implique la capture de navires pour rançon. Une reprise des abordages ferait grimper les primes d’assurance et perturberait des routes vitales entre océan Indien et mer Rouge. En Indonésie, les nouveaux permis de nickel sont suspendus pour renforcer le traitement en aval, c’est-à-dire le raffinage et la transformation sur place plutôt que l’export brut. Implication: plus de valeur captée localement et effets potentiels sur les chaînes mondiales des batteries. Au Proche-Orient, des combattants du Hamas piégés pourraient déstabiliser la trêve. Une trêve est une pause des combats. La présence de noyaux armés isolés complique les arrangements sécuritaires et peut relancer des affrontements localisés. Côté idées, l’interview de Raluca Csernatoni (6 novembre) plaide pour une lecture technopolitique des relations internationales: considérer les technologies émergentes comme centrales dans le pouvoir et l’ordre mondial. Une critique de livre sur le « Monde non-aligné » interroge comment se démarquer à l’ère de la grande compétition des puissances, soulignant la quête d’autonomie des États moyens. Un article sur le G7 et l’architecture du développement questionne s’il s’agit d’un simple ajustement ou d’un moment pivot pour les institutions financières internationales. Enfin, « Escalade sans preuve » alerte sur les risques d’accusations non vérifiées de terrorisme transfrontalier, susceptibles d’alimenter la tension sans base factuelle solide. Voilà qui conclut notre épisode d’aujourd’hui. Merci de nous avoir rejoints, et n’oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucune de nos discussions passionnantes. À très bientôt dans Le monde aujourd’hui !
  • Le monde aujourd'hui épisode du 2025-11-06

    05:00|
    Bonjour et bienvenue dans Le monde aujourd’hui, le podcast géopolitique par l’IA qui vous permet de rester à la page ! Au programme: recompositions politiques, diplomatie régionale, sécurité et défense, climat, technologies spatiales, budgets nationaux, et quelques tribunes et analyses marquantes. Au Cachemire administré par le Pakistan, après les violences d’octobre, un nouveau Premier ministre doit prendre ses fonctions; les manifestants affirment maintenir leurs revendications, signe d’une crise politique non résolue aux implications régionales sensibles. À Washington, le 6 novembre, les présidents d’Asie centrale se réunissent au format C5+1 — les cinq États de la région plus les États‑Unis —, mécanisme vieux de dix ans axé sur sécurité, énergie et connectivité, au cœur des rivalités d’influence. En Chine, l’année écoulée a vu des avancées notables de l’aviation de l’Armée populaire de libération; pour les voisins d’Asie‑Pacifique, ces capacités pèsent sur l’équilibre aérien et la planification de défense. En Russie, Vladimir Poutine ordonne un examen de la préparation aux essais nucléaires; un essai nucléaire teste l’efficacité et la puissance d’une arme, et ce signal intervient sur fond de tensions accrues avec les États‑Unis. Aux États‑Unis, un allié de Donald Trump renforce ses menaces au sujet du Nigeria, alors que de nouvelles accusations visent Boko Haram pour des actes de génocide contre des chrétiens; Boko Haram est un groupe jihadiste accusé d’atrocités dans le nord‑est du pays. Washington pousse la candidature de l’Arabie saoudite pour acquérir des F‑35, chasseurs furtifs polyvalents de cinquième génération; un tel transfert influerait sur les équilibres militaires régionaux et les régimes d’exportation sensibles. En Inde, les élections de l’Assemblée de l’État du Bihar débutent le 6 novembre; ce scrutin régional, où l’on élit des députés d’État, constitue un test important pour les forces politiques locales et nationales. Dans l’Union européenne, les États membres s’accordent sur un objectif climatique 2040 plus modeste avant la COP30, la conférence annuelle où se négocient les efforts mondiaux contre le réchauffement; cela pèsera sur la crédibilité et la marge de manœuvre de l’UE. Dans l’espace, Google lance Suncatcher pour explorer des centres de données orbitaux; ces infrastructures hébergent serveurs et stockage, avec des enjeux de coûts, d’énergie solaire continue et de cadre réglementaire spatial. Au Canada, le gouvernement libéral présente un budget à enjeux élevés financé par le déficit; un déficit signifie dépenser plus que les recettes, pari sur la relance au prix d’un risque budgétaire accru. En Afrique du Sud, le gouvernement de coalition s’entend sur un mécanisme de compensation et un programme politique; une coalition associe plusieurs partis pour gouverner et cherche ici à stabiliser l’action publique. Au Cameroun, le leader de l’opposition Tchiroma se serait relocalisé au Nigeria, reflet de tensions politiques et d’enjeux de sécurité pouvant affecter les relations bilatérales. Au Brésil, une commission parlementaire sur le crime organisé veut renforcer l’élan en faveur de politiques de sécurité plus strictes; le crime organisé désigne des réseaux structurés engagés dans des activités illégales. Dans le débat d’idées, un article plaide pour un fédéralisme en Syrie — partage du pouvoir entre un gouvernement central et des entités régionales avec de fortes garanties constitutionnelles — comme voie de coexistence au Moyen‑Orient. Autre tribune: interrogation sur un possible effondrement de l’OTAN et la montée d’organisations mercenaires au rang quasi étatique, un scénario spéculatif inspiré d’un jeu vidéo. Côté analyses, un texte met en garde contre l’« escalade sans preuve »: l’échange d’accusations de terrorisme transfrontalier sans éléments vérifiables peut aggraver les tensions et mener à des crises inutiles. Une autre analyse estime que la doctrine « America First » a fragmenté la gouvernance de la santé mondiale et appelle l’Afrique à renforcer son « agence », c’est‑à‑dire sa capacité d’initiative et de coordination. Enfin, une lecture critique de la Chine soutient qu’elle ne disposerait toujours pas d’une grande stratégie cohérente malgré sa montée en puissance, brouillant la lecture de ses priorités extérieures. Voilà qui conclut notre épisode d’aujourd’hui. Merci de nous avoir rejoints, et n’oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucune de nos discussions passionnantes. À très bientôt dans Le monde aujourd’hui !
  • Le monde aujourd'hui épisode du 2025-11-05

    04:45|
    Bonjour et bienvenue dans Le monde aujourd’hui, le podcast géopolitique par l’IA qui vous permet de rester à la page ! Au programme: tensions et alliances en Indo-Pacifique, diplomatie en Asie centrale, commerce et technologie, gouvernance et sécurité, climat et infrastructures sous-marines. En mer de Chine méridionale, le détroit de Luçon, goulet d’étranglement stratégique entre Taïwan et les Philippines, revient au centre des attentions: ce passage contrôle des routes maritimes et les mouvements navals, avec des implications directes pour la stabilité régionale. Dans ce contexte, les Philippines et le Canada ont signé un accord sur les forces en visite, un Visiting Forces Agreement qui encadre présence et exercices militaires étrangers; c’est le cinquième partenaire de Manille après les États-Unis, l’Australie, le Japon et la Nouvelle-Zélande, signe d’un maillage de sécurité plus dense. Côté capacités, l’aviation chinoise aurait connu une année phare, poussant les observateurs à réévaluer les équilibres aériens en Asie. Sur le front technologique, la montée du techno-nationalisme en Chine – préférence nationale et méfiance envers les produits étrangers – resserre l’espace pour les entreprises américaines et pourrait fragmenter davantage les chaînes d’approvisionnement. Sous la mer, au-delà des câbles à fibre optique, un ensemble de systèmes – énergie, capteurs, pipelines – devient critique; sécuriser ces infrastructures du fond océanique est présenté comme prioritaire avant une prochaine crise. Plus largement, l’Asie vit une double ruée vers les minéraux critiques et l’énergie, où les traders jouent un rôle discret mais essentiel pour maintenir des chaînes d’approvisionnement sous pression. Sur le commerce, les Philippines et les Émirats arabes unis ont demandé à rejoindre le CPTPP, accord de libre-échange de haut niveau en Asie-Pacifique; leur adhésion potentielle pourrait redessiner normes et flux régionaux. Dans le dossier climatique, Taïwan participe au “Mutirão Global” pour la transition, une initiative collective visant à accélérer les solutions bas carbone. En Inde, New Delhi et Washington cherchent à stabiliser leur relation en renouvelant un pacte de défense, instrument jugé clé face à la Chine, tout en préservant l’autonomie stratégique indienne. Cap sur l’Asie centrale: le format C5+1 – États-Unis plus les cinq républiques d’Asie centrale – tiendra un sommet à Washington le 6 novembre pour ses dix ans, tandis que plusieurs analyses décrivent ce mécanisme “à la croisée des chemins” pour structurer la prochaine décennie d’engagement. La Chine y expérimente aussi de nouvelles approches de politique étrangère, révélant une lutte d’influence interne sur la marche à suivre. Une mini-détente entre Donald Trump et Xi Jinping serait, selon des observateurs, susceptible d’offrir à la région plus de marges de manœuvre. Sur le bilatéral, la confiance et le commerce entre les États-Unis et l’Ouzbékistan progressent, d’après une interview du ministre Laziz Kudratov. En Asie du Sud-Est, les réductions des programmes d’échange américains auraient un coût stratégique pour l’influence de Washington, notamment sur les élites de demain. La Mongolie est confrontée à un dilemme humanitaire et diplomatique lié aux déserteurs de Corée du Nord et du Sud, reflet de sa position entre puissances. Au Bangladesh, la création d’un Conseil uni de Rohang vise à structurer le leadership rohingya, avec des effets possibles sur la gestion de la crise. Parmi les analyses globales: plusieurs auteurs estiment que la Chine n’a pas encore de grande stratégie cohérente malgré son ascension; un autre papier explore les interactions Chine–Trump et les scénarios de changement de régime au Venezuela. “Se préparer pour la mauvaise guerre?” plaide pour élargir la sécurité au-delà des dépenses militaires. Et la Nouvelle Banque de Développement des BRICS est appelée à montrer l’exemple en finançant la durabilité et la protection du futur. Enfin, deux tribunes: l’une suggère que le fédéralisme serait la meilleure voie pour l’avenir de la Syrie, l’autre interroge la résilience de l’OTAN, posant la question de la pérennité de l’alliance. Voilà qui conclut notre épisode d’aujourd’hui. Merci de nous avoir rejoints, et n’oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucune de nos discussions passionnantes. À très bientôt dans Le monde aujourd’hui !
  • Le monde aujourd'hui épisode du 2025-11-04

    06:27|
    Bonjour et bienvenue dans Le monde aujourd’hui, le podcast géopolitique par l’IA qui vous permet de rester à la page ! Au menu: tensions et alliances en Indo-Pacifique, course aux ressources stratégiques, recompositions diplomatiques, et signaux politiques de l’Europe à l’Afrique. En mer de Chine méridionale, le détroit de Luçon, entre Taïwan et les Philippines, est rappelé comme un goulot d’étranglement stratégique: un passage étroit vital pour les routes commerciales et militaires, avec des implications directes en cas de crise régionale. Dans le même registre indo-pacifique, les Philippines et le Canada ont signé le 3 novembre un accord sur les forces en visite (VFA, cadre légal pour l’accueil de troupes étrangères), cinquième du genre pour Manille après les États-Unis, l’Australie, le Japon et la Nouvelle-Zélande, signal d’un maillage de sécurité accru face aux tensions en mer de Chine méridionale. Toujours en Asie, Séoul et Washington affinent leur alliance: l’aval américain à l’idée de sous-marins nucléaires d’attaque sud-coréens (SSN) est décrit comme surtout symbolique, reflétant une confiance et une dépendance en rééquilibrage. La Chine et la Corée du Sud, de leur côté, conviennent de renforcer leurs relations, tentative d’assouplir les frictions entre grandes puissances. Parallèlement, des analyses à Taïwan notent que l’île n’a pas été mentionnée lors du sommet Trump-Xi, mais l’absence de référence n’a pas empêché un vif débat local sur la sécurité. Enfin, la Corée du Nord exploiterait le Vietnam pour contourner des sanctions de l’ONU, illustrant des failles d’application persistantes. En Asie du Sud, l’Inde est appelée à assumer un leadership accru pour préserver la relation avec les États-Unis sur les trois prochaines années, malgré des doutes domestiques vis-à-vis de Washington. Au Bangladesh, le Jamaat-e-Islami présente des excuses jugées vagues sur son passé en 1971, tandis qu’un leader naga réitère la demande d’un drapeau et d’une constitution distincts dans le nord-est de l’Inde. Dhaka pousse aussi un “Conseil uni de Rohang” pour structurer un leadership rohingya, signe d’une stratégie d’influence sur ce dossier sensible. En Asie du Sud-Est, la réduction des programmes d’échange américains est pointée comme un coût stratégique pour l’influence de Washington; ces échanges, peu coûteux et éprouvés, cimentent des liens sociétaux. Plus largement, “la double ruée de l’Asie” vers minéraux critiques et énergie met en lumière le rôle des traders qui assurent les flux malgré chaînes d’approvisionnement sous pression. Dans la région, au Japon, malgré les déclarations de Takaichi, la possibilité d’élections anticipées demeure, un facteur d’incertitude politique. Cap sur l’Asie centrale: le format C5+1 (États-Unis avec les cinq républiques d’Asie centrale) est à la croisée des chemins, Washington devant ajuster l’outil aux nouvelles réalités géopolitiques. Au Kazakhstan, la sécurité énergétique est jugée plus menacée dans le sillage de l’évolution de la guerre en Ukraine; simultanément, le gouvernement renforce ses liens énergétiques avec l’Occident avant la visite de Tokayev à Washington, pour sécuriser exportations et investissements. En Afrique et au Moyen-Orient, la Chine utiliserait l’allègement de dette comme levier pour promouvoir l’usage international du renminbi (RMB, le yuan) au Kenya et en Éthiopie, mêlant finance et stratégie monétaire. À Djibouti, le Parlement supprime la limite d’âge présidentielle, consolidant le cadre politique en place. En Tanzanie, l’opposition rejette la victoire écrasante du président, tandis que des lignes maritimes se redirigent vers le Kenya, signe de frictions économiques et logistiques régionales. Au Nigeria, le gouvernement se dit prêt à coopérer avec les États-Unis après des menaces émanant de Trump, pour maintenir l’assise sécuritaire et économique bilatérale. Au Honduras, une commission nouvellement créée suscite des inquiétudes sur l’intégrité électorale. Et fait notable, le président syrien al-Sharaa doit se rendre à Washington, perspective rare de contact direct américano-syrien. En Europe et sur l’énergie mondiale, une découverte “méga” de terres rares en Norvège pourrait réduire la dépendance européenne à la Chine, reconfigurant des chaînes de valeur cruciales pour les technologies vertes et de défense. L’OPEP+ annonce la suspension des hausses de production début 2026, au vu d’une surabondance de pétrole et d’incertitudes liées aux sanctions contre la Russie, avec des effets attendus sur les prix et les budgets des producteurs. Côté Russie–États-Unis, Moscou reformule ses “ententes” historiques au sujet de l’Alaska, dans un contexte de rétrécissement de la voie diplomatique avec Washington, geste surtout rhétorique mais révélateur des tensions. Sur la Chine et l’Europe, un angle mort est pointé: la répression transnationale, c’est-à-dire les pressions exercées à l’étranger sur des dissidents ou minorités, un défi croissant pour les démocraties européennes. En France, un essai décrit le “tournant réaliste” de Macron — “être craint, c’est être libre” — mettant l’accent sur la dissuasion et la crédibilité stratégique dans un environnement plus dur. Enfin, deux débats de sécurité globale. D’une part, “se préparer pour la mauvaise guerre ?” plaide pour élargir le débat au-delà des seules dépenses de défense vers une approche intégrée de paix et de sécurité, combinant leviers militaires, économiques, sociaux et diplomatiques. D’autre part, l’Iran revient au centre avec le “snapback” des sanctions de l’ONU: ce mécanisme permet de réactiver automatiquement des sanctions si Téhéran ne respecte pas ses engagements nucléaires, un outil de pression qui rebat les cartes entre l’Iran et la communauté internationale. Voilà qui conclut notre épisode d’aujourd’hui. Merci de nous avoir rejoints, et n’oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucune de nos discussions passionnantes. À très bientôt dans Le monde aujourd’hui !
  • Le monde aujourd'hui épisode du 2025-11-03

    05:16|
    Bonjour et bienvenue dans Le monde aujourd’hui, le podcast géopolitique par l’IA qui vous permet de rester à la page ! Au menu: sanctions internationales et contournements, influence chinoise et répression transnationale, gouvernance en exil chez les Rohingyas, et une série d’évolutions sécuritaires et politiques de l’Ukraine à l’Indo-Pacifique. On commence par l’Iran, avec une analyse parue le 3 novembre sur le “snapback” des sanctions de l’ONU. Le snapback est un mécanisme qui réimpose automatiquement d’anciennes sanctions si un accord est jugé violé, sans nouveau vote au Conseil de sécurité. L’article détaille la “perplexité stratégique” de Téhéran face au risque de voir des restrictions revenir en bloc, avec des effets sur son économie et sa marge de manœuvre régionale. Implication: toute activation raviverait les tensions entre grandes puissances et compliquerait la diplomatie nucléaire. Direction l’Asie du Nord-Est: la Corée du Nord utiliserait le Vietnam pour contourner les sanctions onusiennes, selon une enquête du 2 novembre. Pyongyang recourrait à une “stratégie des petits nœuds”: de nombreux relais discrets et peu visibles pour maintenir des flux commerciaux. Concrètement, cela fragmente les chaînes logistiques, rendant l’application des sanctions plus difficile. Risque: érosion de l’efficacité du régime de sanctions et pression accrue sur les autorités régionales. Toujours sur la Chine, deux volets. D’abord en Europe, un angle mort pointé le 2 novembre: la “répression transnationale”. Il s’agit d’actions d’États visant des dissidents à l’étranger, via intimidations, surveillance ou pressions sur les familles. L’article appelle l’UE à mieux protéger ces communautés. Ensuite, en Asie centrale, la Chine testerait de nouvelles approches de politique étrangère, entre projets économiques et sécurité, mais se heurte à des sensibilités locales et à la concurrence d’autres acteurs. Enjeu: l’acceptabilité de son influence dans une région charnière. Au Bangladesh, focus sur les camps rohingyas: le 2 novembre, un papier critique des élections de représentation interne présentées comme un “Conseil uni de Rohang”. Le processus est décrit comme étroitement encadré par l’État, avec peu de réelle représentativité. Conséquence possible: légitimité contestée et tensions internes, dans un contexte humanitaire déjà fragile. Passons au tour d’horizon sécurité. En Ukraine, la Russie a utilisé le 2 novembre un missile de croisière Novator, signal d’escalade. Un missile de croisière est un engin guidé, volant à basse altitude pour frapper avec précision. Cela complique la défense aérienne ukrainienne et peut élargir l’arsenal employé. Aux États‑Unis et au Mexique, les efforts pour renforcer la coopération maritime ne devraient pas empêcher Washington de mener des frappes contre des bateaux de trafiquants, indiquant une posture plus musclée contre les cartels. En Afrique, au Cameroun, Tchiroma affirme être sous la protection de soldats amis, signe d’un risque accru de défections militaires. En Guinée‑Bissau, l’armée dit avoir déjoué une tentative de coup d’État, rappelant la fragilité institutionnelle dans le pays. En Érythrée, le président effectue une visite de cinq jours en Égypte, sur fond de tensions croissantes avec l’Éthiopie, ce qui pourrait peser sur l’équilibre au nord de la Corne de l’Afrique. En Tanzanie, l’armée met en garde contre de nouveaux troubles alors que des résultats préliminaires prévoient une large victoire pour la présidente Hassan, posant la question de l’acceptation des résultats. Dans les Amériques, des sources indiquent que la Maison Blanche serait prête à frapper des cibles liées aux cartels sur le territoire vénézuélien, un choix lourd d’enjeux de souveraineté et de relations bilatérales déjà tendues. En Asie-Pacifique, à l’APEC, la Japonaise Takaichi a rencontré le Sud‑Coréen Lee et le Chinois Xi le 2 novembre, signaux de dialogue bilatéral à un moment de frictions régionales. Parallèlement, les États‑Unis et l’Inde renouvellent leur partenariat de défense pour 10 ans, consolidant l’interopérabilité et la coordination dans l’Indo‑Pacifique. En Europe, le Sénat italien a approuvé la réforme phare de la justice portée par le gouvernement Meloni, ouvrant la voie à un référendum politiquement risqué. Enjeu: recalibrage des équilibres judiciaires et test d’opinion nationale. Enfin, deux lectures de fond publiées le 2 novembre: une réflexion sur l’ordre mondial émergent à travers l’“école anglaise” des relations internationales, qui distingue système, société et communauté internationales; et une enquête historique sur l’impérialisme britannique et l’Europe, utile pour contextualiser les débats actuels sur puissance et héritages institutionnels. Voilà qui conclut notre épisode d’aujourd’hui. Merci de nous avoir rejoints, et n’oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucune de nos discussions passionnantes. À très bientôt dans Le monde aujourd’hui !