"Le groupe Manouchian", des étrangers engagés pour la France

  • 1. Missak Manouchian, un orphelin du génocide arménien

    18:34||Saison 1, Ep. 1
    « On ne peut pas comprendre Missak Manouchian si on ne prend pas en compte le génocide des Arméniens »répète souvent l’historien Denis Peschanski.C’est donc son enfance marquée par ce génocide, son arrivée en France au début des années 20, son intégrationqui passe par l’adhésion au Parti communiste puis sa rencontre avec sa future épouse Mélinée que nous allonsévoquer dans ce premier épisode.
  • 2. Les combattants des FTP-MOI ou l'engagement des étrangers dans la résistance

    19:27||Saison 1, Ep. 2
    En 1985, Antenne 2 diffuse le documentaire Des terroristes à la retraite réalisé par Mosco Boucault. Dansl’avant-propos de leur ouvrage Le sang de l’étranger, les immigrés de la MOI dans la résistance, les historiensStéphane Courtois, Denis Peschanski et Adam Rayski écrivent :« Bien des téléspectateurs découvraient que des étrangers avaient combattu dans la résistance française. Ilsdécouvraient un sigle, la MOI, Main-d’œuvre Immigrée, celui de l’organisation que le PCF s’était donnéepour gagner et mobiliser les étrangers venus en France par vagues successives pendant l’entre-deux-guerres.Ils découvraient des hommes et des femmes à l’accent étranger qui avaient livré une bataille sans merci contrel’armée d’occupation ».Dans ce deuxième épisode, nous allons nous intéresser à ces étrangers qui ont choisi de s’engager dans larésistance dans le cadre des FTP-MOI. Partons donc à la découverte de quelques-uns de ces hommes et femmesqui ont intégré ce qui a ensuite été nommé le « Groupe Manouchian » qui n’a jamais réellement existé.
  • 3. Des étrangers utilisés par la propagande nazie

    19:07||Saison 1, Ep. 3
    Voici quelques paroles de Mélinée Manouchian :« Il y a des jours où je ne peux pas m’empêcher de penser que peut-être si les nazis n’avaient pas fait cetteAffiche rouge, personne n’aurait parlé de Manouchian, de Boczor, de Rajman, d’Alfonso et des autrescombattants étrangers. On les aurait enterrés et oubliés. Regardez les survivants, qu’est-ce qu’ils sontdevenus ? »En effet le procès des 23 terroristes, l’Affiche créée et leur exécution au Mont-Valérien ont participé à laconnaissance de leurs actions.
  • 4. Une mémoire qui s'inscrit dans les aléas des mémoires de la résistance

    31:30||Saison 1, Ep. 4
    Débutons ce dernier épisode par un extrait du discours prononcé par Emmanuel Macron le 21 février 2024,soit 80 ans jour pour jour après l’exécution de Missak Manouchian et ses compagnons au Mont-Valérien.« Entrent aujourd’hui au Panthéon vingt-quatre visages parmi ceux des FTP-MOI. Vingt-quatre visages parmiles centaines de combattants et otages, fusillés comme eux dans la clairière du Mont-Valérien, que j’ai décidéde tous reconnaître comme morts pour la France. Oui, la France de 2024 se devait d’honorer ceux qui furentvingt-quatre fois la France. Les honorer dans nos cœurs, dans notre recueillement, dans l’esprit des jeunesFrançais venus ici pour songer à cette autre jeunesse passée avant elle, étrangère, juive, communiste, résistante,jeunesse de France, gardienne d’une part de la noblesse du monde. »Nous allons donc achever notre podcast sur les étapes, tumultueuses souvent, de l’affirmation de la mémoirede ces hommes et femmes, mémoire qui selon de nombreux historiens s’inscrit dans les aléas de celle de larésistance.
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