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Le ciel est bleu

Une série de six podcasts qui éclairent les œuvres présentées dans l’exposition "Magritte / Renoir, le surréalisme en plein soleil."


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  • 1. Épisode 1 : Magritte et la guerre

    07:59
    La deuxième guerre mondiale est une charnière dans l’œuvre de René Magritte. Dès 1940, il manifeste le désir d’une nouvelle peinture qui serait « du beau côté de la vie », en rupture avec le surréalisme d’avant-guerre. D’où vient cette volonté de l’artiste belge, alors surréaliste reconnu ? En quoi la guerre est-elle une étincelle ? Comment met-elle le feu aux oeuvres de Magritte ?

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  • 2. Épisode 2 : Magritte et le kitsch

    07:25
    Dès 1940, pour renouveler sa peinture, René Magritte puise dans le répertoire du peintre impressionniste Auguste Renoir, alors très populaire : les femmes sensuelles, les couleurs acidulées, la touche légère… En choisissant le plus représenté des impressionnistes, il détourne le « grand art » en s'emparant des codes de la culture populaire et rend la peinture accessible au plus grand nombre. D’autres artistes suivront sa trace, Andy Warhol, Jeff Koons et bien d’autres…
  • 3. Épisode 3 : Magritte, la littérature et la philosophie

    07:14
    René Magritte est un peintre qui pense, un penseur qui peint, proche des philosophes, inspiré par les poètes. Pendant la guerre il place sa peinture « en plein soleil », s'élevant contre la suspicion dans laquelle la tradition philosophique l’a cantonnée. En illustrant un poème de Paul Éluard ou un conte érotique de Georges Bataille, le peintre le peintre laisse se déchaîner l’érotisme qui irrigue toute son œuvre.
  • 4. Épisode 4 : Quand Magritte sape la figure de « l’artiste de génie »

    06:49
    René Magritte est le peintre en costume trois pièces, stéréotype de la banalité à l’époque. Cette recherche d’anonymat est perceptible tant dans son style vestimentaire que dans son œuvre, où la fantaisie, le style et même l’authenticité sont bannis. Acte politique, « savoir-vivre révolutionnaire » ou manière de préserver sa liberté de créer et sa capacité de subversion ?
  • 5. Épisode 5 : Magritte et la Belgitude

    09:05
    Au contact des intellectuels français au début de la guerre, René Magritte se sent profondément « un homme du Nord ». La nouvelle énergie solaire qu'il impulse à sa peinture dès 1940 contribue à l’éloigner des surréalistes français qui n’y adhèrent pas. André Breton devient un rival pour Magritte. Revendiquant sa farouche indépendance, le peintre belge, plus subversif que jamais, va consommer la rupture en jetant à la figure des surréalistes parisiens sa « peinture vache » en 1948.
  • 6. Épisode 6 : Magritte et les artistes postmodernes

    07:32
    René Magritte choisit Auguste Renoir comme le héros de sa période dite du surréalisme en plein soleil. Il le pastiche, le badigeonne, le détourne. Il cherche à créer de nouvelles images à partir d’objets familiers… Tout comme son compagnon dadaïste Francis Picabia, Magritte balaie l’idée de progrès, de style personnel, d’innovation en art … Une révolution dans l’art moderne ! Tous deux s’affirment ainsi comme les prophètes de l’âge postmoderne qui est peut-être encore le nôtre.