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L'Art du NFT
Episode 24. - Denis Santelli, codeur et artiste, explorateur des nouveaux mondes
L’actualité c’est évidemment l’aventure du token SOS qui a fait un vrai coup de tonnerre dans toute la sphère NFT pendant tout le WE dernier et encore à ce jour. Quiconque a dépensé de l’argent sur Opensea, la plus grosse marketplace de NFT, quiconque peut réclamer des token gratuits appelés SOS. Ils sont appelés ainsi car ce token SOS a pour but de soutenir l’industrie du NFT et aussi d’indemniser quiconque se sera fait escroquer ou abuser sur Opensea à l’occasion d’une transaction NFT. L’initiative provient de « OpenDAO », c’est une DAO, acronyme anglais de Decentralised Autonomous Organisation, c’est à dire une association de particuliers qui édictent des règles de fonctionnement et crée un token qui sera géré par du code, par un smart contract.
Nous recevons aujourd’hui l’artiste digital Denis Santelli, qui a commencé par peindre sur toile à la sortie de l’Ecole des Beaux-Arts, mais qui bien vite, dès l’avènement de l’internet fin des années 1990, s’est précipité avec passion dans la création digitale et dans l’exploration informatique.
Denis a été très inspiré par l’art qualifié de « cybernétique » et a très vite compris l’importance qu’allait prendre le mouvement artistique qui consiste à faire travailler des créateurs et des ingénieurs ensemble dans le but d’explorer les limites de l’art.
La filiation avec de grands mouvements comme le Dadaisme, Fluxus et la musique aléatoire sont évidents pour Denis qui inscrit son travail dans cette même recherche de renversement des idées sur la notion d’Art.
Il évoque avec nous son exposition hybride à la Galerie Schwab à Paris au printemps 2021 ; une exposition double, à la fois physiquement en galerie et virtuellement sur Cryptovoxel, un métavers bien connu du monde NFT. Il y expose sa série des d’arbres numériques appelés « arbres d’indécision », des œuvres générées au départ sur une machine puis ajustées à la main pour les humaniser, pour désautomatiser cet art génératif.
Denis est très optimiste pour l’avenir des metavers, comme The Sandbox, mais il continue d’imposer ce qu’il appelle «l’hybridité », les oeuvres doivent exister dans les 2 univers, physique et virtuel.
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47. Episode 47 - Abdoulaye, le crypto-artiste prédestiné pour les NFT !
01:03:23||Saison 2, Ep. 47Pour l'actualité de la semaine, nous revenons sur le drop de WALLKANDA.ART, la plateforme de street art NFT qui propose à la vente les oeuvres de 15 artistes urbains à partir de ce jeudi 30 Juin. Ces street artistes internationaux vont pouvoir vendre leurs créations urbaines au travers de la technologie NFT Le mot du jour est « lazy minting » qui revient à proposer aux artistes de placer leurs œuvres en NFT sur une plateforme sans avoir à payer les frais de gaz. C’est l’acheteur qui paiera ces frais au moment de l’achat en finalisant et en inscrivant le NFT sur la plateforme Pour ce dernier épisode de la saison 3 de l'art du NFT, nous recevons l’artiste Abdoulaye, un jeune crypto-artiste de 28 ans dont tout le monde parle.Il est né à New-York, il a vécu en Cote d’Ivoire et s’est formé au graphisme 3D à Paris.C’est tout naturellement qu’il s’est tourné vers les NFT en octobre 2020 soit bien avant les autres. Il s’est mis dans les pas des plus grands et notamment BEEPLE qui lui a inspiré l’envie de bâtir des collections d’œuvres sur plusieurs plateformes NFT.Il ne cache pas que sa maîtrise de l’anglais et son éducation multi-culturelle l’a aidé à comprendre très vite les codes du graphisme 3D et à bâtir une carrière dans les NFT. Son style artistique est à mi-chemin entre l’art procédural et la recherche du « beau ». Abdoulaye est en quête d’esthétique et de perfection visuelle.Il établit un pont graphique et spirituel entre plusieurs cultures, plusieurs blockchains et plusieurs façons d’exprimer un monde intérieur qui vous dévore.46. Episode 46 - Camille Roux, l'ingénieur entrepreneur devenu artiste génératif
01:08:18||Saison 2, Ep. 46L’actualité revient sur la décision de l’artiste Justin Aversano, célèbre artiste NFT, d’ouvrir une galerie de plus 3 000 m2 en Californie pour exposer ses propres photographies et celles d'autres artistes. Le mot crypto du jour est «doxer» qui consiste à révéler son identité sur les réseaux et ainsi ne plus se cacher derrière un pseudo comme c'est la coutume dans le web3. Aujourd’hui nous recevons Camille Roux, un artiste d’art génératif qui excelle dans le monde NFT. Camille est ingénieur en informatique et entrepreneur. On peut dire qu’il est tombé dans l’art génératif ou plutôt aspiré par cette nouvelle forme de création qui a explosé avec les NFT.Ingénieur de formation, Camille a toujours codé. C'est un peu par hasard qu'il commence à utiliser cet outil pour créer d'abord de la musique, puis ensuite des images, qui trouvent toujours leur source dans des recherches formelles. Pour Camille Roux, art et mathématiques sont intimement liés, et il développe son esthétique passe par la pureté géométrique. La découverte de Fxhash, plateforme d'art génératif sur la blockchain Tezos, est un vrai bouleversement, qui lui permet d'explorer de nouvelles pistes de creative coding et de se faire connaître sur la scène crypto artistique. Il minte également sur 256art, 8bidou, tout en restant l'affût de toutes les nouvelles plateformes comme typed.art, et en ayant été sélectionné par le collectif New French Touch pour minter sur SuperRare, platefome d'œuvres d'art s'il en est.45. Episode 45 - Orabel, crypto artiste et vraie entrepreneuse
59:53||Saison 2, Ep. 45L’actualité de la semaine évoque un nouveau type de galerie sur le Web3. Le projet s’appelle GODA (Gallery of Digital Assets), il regroupe des grands noms de l’art contemporain et propose des « mint pass » , un sésame en NFT, qui permettra à l’avenir d’acheter en priorité des NFT d’artistes de l’art traditionnel. Le mot du jour est : «rug pull » qui qualifie une arnaque qui consiste à vendre un maximum de NFT pour finalement abandonner le projet « partir avec la caisse ». Aujourd’hui nous recevons Orabel, de son vrai nom Mariama, Elle se qualifie d’artiste mais aussi d’illustratrice et de designeuse graphique. Elle découvre sa passion pour le dessin avec les mangas et garde un attachement particulier pour les couleurs vives qui illustre parfaitement son style graphique et très identifiable.ORABEL a suivi une formation en design graphique et découvre ainsi la création sur les outils informatiques. Elle conçoit depuis lors toutes ses créations sur tablette graphique et cela l’amène tout naturellement vers le crypto art.Les NFT font irruption dans sa vie en 2020 et lui permettront de connaître un succès immédiat, à la fois commercial et artistique. Elle peut alors envisager de vivre de sa passion et aborder les grandes plateformes de NFT comme MakersPlace, Foundation et Known Origins.44. Episode 44 - Lapin Mignon, un long parcours jusqu'au crypto-art
01:04:34||Saison 2, Ep. 44L’actualité de la semaine : Jben est un artiste qui dessine sur le sable lors des marées basses puis photographie ses œuvres éphémères pour les vendre en NFT. Le mot du jour est « whitelist » qui est une liste sur laquelle on peut s'inscrire pour avoir la chance de minter le NFT d’une collection en avant-première. On parle aussi de "allow list", "GMI list pour "Gonna Make It" ou "mint pass". Cette semaine, nous recevons l’artiste Cécile, aka Lapin Mignon, une vraie crypto-artiste qui vit en Angleterre.Sa première vie s'est déroulée derrière un bureau pour l’industrie automobile, pendant 16 ans. L’art a toujours été sa préoccupation profonde mais difficile d’assumer une carrière d’artiste dans la vraie vie. Heureusement la découverte des NFT a définitivement convaincu (et permis à) Cécile de devenir une artiste à plein temps !Le déclic a eu lieu en 2019 lorsque ses amis l’ont entraînée sur Editional, une plateforme NFT qui permettait aux créateurs et créatrices d’exposer leur travail, mais sans le vendre à l'époque : personne n’avait encore eu l’idée saugrenue d’acheter de l’art numérique ! En juillet 2020 elle reprend le train des NFT mais cette fois sur la plateforme Rarible qui lui permet (enfin) de vendre son premier NFT. C'est le début d’une grande aventure qui l’entraine sur la voie du succès, de rencontres avec la communauté mondiale des crypto-artistes et des collectionneurs et collectionneuses fanatiques qui accumulent des œuvres numériques à la vitesse de la validation d’un block sur Ethereum. Lapin Mignon travaille à partir de l'aquarelle puis numérise ses œuvres papier et les retravaille grâce à de multiples outils numériques. Elle réalise des expérimentations et des collaborations, par exemple pour sa collection de PFP "Mignons" générée par algorithme. Son dernier projet, le Mignonverse, est inspiré par l’univers de Saint-Exupéry, peuplé de « mignons » qui vivent et interagissent dans un monde poétique et délicat.. comme un lapin mignon.43. Episode 43 - Art Can Die, le projet Web3 qui permet aux artistes de produire leurs œuvres grâce à la blockchain
01:00:53||Saison 2, Ep. 43L’actualité c’est le drop de NFT de reproductions numériques d'œuvres du grand artiste expressionniste Egon Schiele par le Léopold Museum de Vienne. L’argent levé permettra au musée d’acquérir une œuvre de jeunesse de l’artiste que l’on vient de découvrir, presque 100 ans après sa création ! Le mot crypto du jour est le mot « burn ». Un NFT peut être brûlé et ainsi être désactivé sur la blockchain. Rien ne peut disparaître de la blockchain par définition mais un token peut être placé dans une zone morte qui interdit quiconque de pouvoir interagir à nouveau avec lui. Nous recevons aujourd’hui Romain Verlomme-Fried, conseiller pour la start-up Art Can Die qui aide les artistes à financer la production et la vente de leurs œuvres.Romain est commissaire-priseur, il vit à Marseille et a déjà lancé plusieurs projets NFT donc la société TokenToMe, dans l’optique de rapprocher les passionné•es d’art des créateurs et créatrices.Romain a l’habitude dans son métier de se trouver confronté aux problèmes d’authentification des œuvres qu’il vend aux enchères. Ainsi la blockchain et les NFT l’ont immédiatement interpellé et il s’est plongé complètement dans cet univers.Art Can Die procède d’une démarche vraiment originale. C’est une société de promotion et de production d’art hybride. C’est à dire que les créateurs et créatrices de tous domaines peuvent soumettre leur travail afin d’être accompagné·es et financé·es pour atteindre des collectionneurs et collectionneuses.Art Can Die va bientôt mettre en place une DAO, c’est-à-dire un système de gouvernance ouvert aux détenteurs et détentrices du $DIE, le token de la société, qui leur permettra de voter et choisir parmi les différents projets artistiques. Le projet porte une dimension financière pour l’art bien sûr mais aussi associative et communautaire pour soutenir encore mieux les artistes. Une grande exposition inaugurale aura lieu à Bangkok en septembre 2022 et présentera des artistes et artisans de tous les horizons : peinture, écriture, verrerie...Art Can Die propose aussi un studio de création et de production 3D afin d’accompagner les artistes traditionnel•les dans la numérisation de leur travail pour aborder le continent immense et très prometteur de l’art en NFT.42. Episode 42 - Julien Gachadoat, le bras articulé du dessin génératif
aN:aN||Saison 2, Ep. 42L’actualité de la semaine revient sur les NFT de la Fondation Vasarely à Aix en Provence qui vont permettre à cette belle institution de restaurer les fresques murales du maître qui se dégradent avec le temps. D’autres NFT vont aussi proposer à leurs détenteurs des visites privées du musée et un dîner exceptionnel. Le mot crypto du jour est le concept de « NFT on-chain », qui représente le codage sur la blockchain d’une œuvre digitale sans le recours à une image et seulement avec l’aide de lignes de codes. Le NFT est ainsi totalement décentralisé et possède un caractère éternel. Aujourd’hui nous recevons Julien Gachadoat, artiste dans le domaine du dessin génératif. Précisons qu’il s’agit d’une imprimante d’un nouveau genre, avec un bras articulé qui tient un crayon et qui dessine un motif codé par l’artiste.Julien se présente comme un artiste qui produit des images programmées avec du code qu’il développe lui-même.Avec une mère galeriste d’art à Bordeaux et un père fondu d’informatique, forcément Julien choisit de ne vexer aucun de ses parents en choisissant un mix de compétences : il sera donc artiste-codeur. Julien aime la logique et les mathématiques, et aussi les jeux vidéos ce qui le rapproche de l’art graphique et visuel. Il expose ses dessins génératifs en 2020 puis se penche vers les NFT en 2021 et découvre alors un monde fascinant qui lui permet de coder directement sur la blockchain ses idées nouvelles d’art généré par du code informatique.Il est accepté par la célèbre collection « Art Blocks » qui propose à des artistes NFT du monde entier de générer des œuvres abstraites et géométriques à travers un algorithme "artistique" qui révèle des images aléatoires. Une grande aventure pour l’artiste et surtout pour le collectionneur qui achète une œuvre non encore-créée !41. Episode 41 - Jaen, un avatar trop court pour un si grand talent !
01:07:18||Saison 2, Ep. 41L’actualité c’est l’ouverture par SuperRare d’une galerie d’art physique à New York, et c’est une grande première pour une plateforme pure NFT et pure digitale. SuperRare devient super réel. Le mot crypto de la semaine est le mot « wallet », portefeuille numérique en français, outil indispensable pour gérer sa crypto et ses NFT. Nous recevons l’artiste Jaen (prononcez Jean comme le prénom) l'un des OG du crypto art français. Jaen a toujours su au fond de lui qu'il était artiste, crayonnant sans relâche ppur traverser enfance et adolescence. On est toujours en mode survie quand on est un artiste !Pourtant Jaen commence par échouer à entrer en école d'art et se dirige finalement vers les langues étrangères, qui l'amène à passer plusieurs années au Japon, où il découvre et analyse l’art contemporain japonais et notamment celui de Takashi Murakami. L'art finit par le rattraper et d’abord photographe puis street artiste, Jaen se découvre artiste numérique au moment même où les NFT font irruption. Fin 2020 il postule chez SuperRare, est accepté illico et est propulsé crypto-artiste à succès ! En quelques mois il gagne sa vie grâce à ses œuvres et se sent enfin libre et encouragé par toute une communauté. Le crypto-art est une véritable renaissance et doit aussi servir l’intérêt général, comme par exemple replanter des arbres, le nouveau projet NFT de Jaen ! A suivre…En nous racontant sa façon de rêver éveiller et de tenter de maîtriser ses rêves nocturnes, Jaen nous guide sur la voie de son art numérique, fantasmagorique et empreint de surréalisme.Episode 40 - Du hip hop à SuperRare, l'incroyable parcours de Yanis Georges, aka @Ethikdesign
aN:aN|L’actualité de la semaine c’est le drop de l’artiste Alicja Kwade qui est une artiste d’art contemporain traditionnel et qui propose son autoportrait en NFT. Alicja propose à la vente sa carte génétique imprimée sur plus de 259 025 A4 feuilles A4 et divisée en 10 361 NFT. Le mot du jour est « Degen » qui vient de « degenerate » en anglais. Ce mot répandue dans la communauté NFT qualifie celles et ceux qui font des paris risqués, et notamment investissent aveuglément dans les NFT ! Nous vous conseillons sur le sujet la passionnante newsletterde Matthieu Quiniou. Nous recevons aujourd’hui Yanis Georges aka EthikDesign, 36 ans, qui a connu un succès fantastique dans le monde NFT en moins d’un an.Yanis a commencé par le graffiti qui est « toute sa vie » comme il le dit lui-même. Avec son crew (son équipée créative) il parcourt les scènes hip hop pour peindre des fresques sur commande et en profite pour apprendre la danse et les codes artistiques de cette culture globale.De son propre aveu, il aurait pu se consacrer à cette activité qu’il adorait mais les habitudes sociales l’ont porté vers la poursuite de ses études qui, par bonheur pour nous, l’ont amené à étudier l’infographie, aussi appelée à l’époque communication graphique. Yanis découvre les possibilités infinies d’un ordinateur et des logiciels de création. Il entre de plain pied et à pleine mains, dans le monde de la 3D. Il se passionne alors pour le monde de l’art, découvre les grands musées et se dévoue entièrement à son art numérique. Yanis a une vision, et les outils numériques rendent possible l’accomplissement des œuvres qu’il a toujours rêvé de faire.L’art numérique a développé son potentiel créatif et lui permet de se lier d’amitié avec les autres artistes numériques qui se comptent sur les doigts de la main à l’époque, dont un certain Beeple. Nous sommes en 2014 et Yanis est loin de se douter qu’en 2021 il rencontrera les NFT qui vont bouleverser sa vie. Il est accepté en mars 2021 par la célèbre et très select plateforme SuperRare pour minter ses premiers NFT. La collection s’intitule Mondrian 3.0 en référence au grand peintre conceptuel et au web 3.0 bien sûr. Le succès est immédiat, il est repéré par le collectif Creative Work Studio qui compte dans ses rangs des stars comme Refik Anadol ou Kevin Abosh.Avec tout ça on se dit que la carrière de Yanis ne fait que commencer, avec son CryptoPunk dans son wallet et sa communauté en pleine croissance, l’avenir lui appartient…avec un certificat NFT bien sûr.Twitter : @ethikdesignLiktree : linktr.ee/ethikdesignCreative Work Studio : creativeworkstudios.com39. Episode 39 - Louis-Paul Caron jeune artiste numérique néo métaphysique
01:01:22||Saison 2, Ep. 39L’actualité revient sur le grand artiste Takashi Murakami qui va exposer prochainement à la galerie Gagosian de New York une série d’œuvres physiques, peinture et sculpture, directement inspirées de ses créations numériques vendues en NFT. Une grande première pour un artiste contemporain qui fait dialoguer ici ses deux univers, physique et numérique. Le mot crypto de la semaine est « diamond hands » qui définit les investisseurs ou collectionneurs qui gardent précieusement leurs actifs numériques (crypto et NFT) au lieu de les revendre au moindre soubresaut. Nous recevons l’artiste numérique Louis-Paul Caron qui s’est fait connaître avec ses œuvres en 3D qui revisitent la peinture néo-classique. Avec une famille d’amateurs d’arts et de musées, Louis-Paul s’est immergé dans la culture classique. C’est pourtant l’animation et le court-métrage dessiné qu’il l’ont attiré et ont guidé tout son parcours éducatif. A seulement 26 ans, c’est un artiste déjà accompli qui propose des œuvres numériques 3D avec des thématiques fortes et très politiques comme la place de l’être humain face à la machine et face au pouvoir, la place des citoyen•nes face au pouvoir de l’état et la place de l’imagerie antique dans les représentations sociales et picturales.Son parcours à l’école Boule, prestigieuse école d’artisanat du bois, l’a conforté dans la plastique impeccable et de belle facture de ses personnages, mi-humains, mi-dieux, placés dans un monde futuriste et énigmatique et des scènes inspirées par le grand peintre Jacques-Louis David. Une façon de réinventer l’antiquité et de confronter la peinture académique avec les outils numériques et 3D. La mise en scène des ses œuvres est totalement cinématographique et proche des surréalistes qui voyaient dans les ruines une métaphore de l’effondrement à venir et qui résonne avec la crise climatique qui se place au cœur des préoccupations de l’artiste. La technologie des NFT permet à l’artiste de se connecter au réel et au public qui ne maitrise pas les codes de l’art numérique et qui pourtant partage avec Louis-Paul Caron une même vision du monde.A suivre sur son site web : louispaulcaron.comsur Twitter : @LouisPaulCaronet sur Instagram : @louispaulcaron