Partager

L'AFFRANCHIE PODCAST
Le Château de mes sœurs
Rencontre avec Blanche Leridon à l'occasion de la parution de son livre, Le Château de mes sœurs - Des Brontë aux Kardashian, enquête sur les fratries de sœurs
aux éditions Les pérégrines.
AMOUR•ES AMOUR•ES // Comment dire ce qui n’est pas nommé ? Blanche Leridon s’interroge sur ce que cela veut dire d’être une fratrie de sœurs. Solange, Beyoncé, Kate et Pippa, Prue, Piper et Phoebe, on retrouve de nombreux crews de sœurs dans nos références de cultures populaires, que disent-elles de ces relations ?
🩵 Prenons le temps d’investiguer ces liens qui de famille passe à une figure féministe forte, Sœurs or not sœurs ? N’est ce pas la plus grande des questions ?
Pour soutenir l'Organisation de Solidarité Trans,
voici la page de la campagne:
https://orgasolitrans.fr/index.php/nous-soutenir/
le lien direct helloasso:
Merci pour votre aide.
More episodes
View all episodes
41. Le Rêve d'un langage commun, en poésies avec Adrienne Rich
51:24||Saison 5, Ep. 41Rencontre avec Charlotte Blanchard, Shira Abramovich et Lénaïg Cariou, à l'occasion de la parution de la traduction du recueil, Le Rêve d'un langage commun (The Dream of a Common Language) d'Adrienne Rich, dans la collection Des écrits pour la parole, de L'Arche éditrice. Ces poèmes d’Adrienne Rich sont un hommage aux femmes, à la prise de conscience et à la lutte pour l’existence – de l’intime politique. Dans Le Rêve d’un langage commun, la chercheuse Marie Curie, l’artiste Paula Becker et l’alpiniste pionnière Elvira Shataeva forment une constellation de guides dans une histoire empêchée, où la poésie devient lieu de mémoire et de transmission. Dans ce recueil phare de la poétesse, exploration intime de sa vie à 45 ans, se mêlent souvenirs amoureux, histoire et lutte sociale : disant pour la première fois ses amours avec une femme, elle marque durablement l’histoire littéraire.Édition bilingue en anglais et en français, traduction de Shira Abramovich et Lénaïg Cariou.Charlotte Blanchard a écrit la thèse Réception et traduction de la poésie d’Adrienne Rich en France. Université Michel de Montaigne- Bordeaux III, 2019.Pour continuer l'exploration du travail d'Adrienne Rich, nous vous conseillons les nouvelles publications suivantes : Plonger dans l'épave, Poèmes 1971-1972, traduction de Chantal Ringuet, aux Éditions du Noroît. Le sens de notre amour pour les femmes, Deux discours pionniers sur l'articulation nécessaire entre lesbiennes et féministes, traduction Marie Chuvin, Perspective Émilie Notéris & Florence Andoka, Affiche Audrey Voydeville, dans la collection Au cœur des éditions Les Prouesses.40. T3M, en poésies avec Héloïse Brézillon
47:17||Saison 5, Ep. 40Le Printemps des poétexsses avec Héloïse Brézillon à l'occasion de la parution de son livre, T3M, aux éditions du commun. T3M est l'histoire d'une IA conçue pour abolir la tristesse. Alternant prose science-fictionnelle et poésie, Héloïse Brézillon nous emmène cheminer le long d'un processus de guérison, avec son retour nécessaire aux violences domestiques vécues, à hauteur d'enfant. T3M, la machine dont nous avons toujours rêvé, l'aide à nommer son traumatisme, le circonscrire, et enfin... s'en libérer. L'autrice est à l'initiative du podcast de poésie Mange tes mots et organise également depuis 2 ans des scènes ouvertes à Paris.39. La plus petite subdivision, en poésies avec Katia Bouchoueva et Fanny Chiarello
50:08||Saison 5, Ep. 39Le Printemps des poètexsses avec Katia Bouchoueva et Fanny Chiarello à l'occasion de la parution de leur livre, La plus petite subdivision, aux éditions Lanskine.Katia et Fanny s'écrivent depuis leurs villes de province, respectivement moyenne et petite. Elles ne se connaissent pas, ne se sont jamais rencontrées, mais se sont lues. Ce qu'elles apprennent l'une de l'autre à travers leurs échanges de poèmes, elles l'apprennent surtout à travers des lieux. Lieux fondateurs, lieux de vie, lieux fantasmés, lieux refuges, lieux hantés. Leurs grands-mères, leurs amoureuses, leurs voisin-e-s, leurs ami-e-s et le personnel médical sont les invité-e-s de ces vignettes de leur quotidien passé ou présent, figures qui traversent les paysages modestes qu'elles affectionnent. Ce qu'elles se confient, au fond, c'est peut-être leurs subterfuges pour tenir dans un monde en flammes, en guerre, en constante réduction. Les petits cercles des pierres qui entourent le feu de camp, les petits cercles de proches, les petites subdivisions où l'on s'exerce à modifier le réel par la poésie – rien qu'un peu, comme on pose une main sur des omoplates secouées de pleurs.38. En lettres noires, en poésies avec Raïssa Yowali, Julie Lombé et Lisette Lombé
39:35||Saison 5, Ep. 38Le Printemps des Poétexsses avec Raïssa Yowali, Julie Lombé et Lisette Lombé à l'occasion de la parution du recueil du collectif L-SLAM, En lettres noires, publié chez Midis-poésie éditions. En lettres noires est une anthologie rassemblant les poéte•sses qui ont marqué de leur empreinte la Décennie internationale des personnes d’ascendance africaine (2015-2024) en Belgique francophone : Marie Darah, Huguette Izobimpa, Gioia Kayaga, Julie Lombé, Lisette Lombé, Joëlle Sambi et Raïssa Yowali.37. Aménorrhée, rencontre avec Sarah Haidar
44:18||Saison 5, Ep. 37Rencontre avec Sarah Haidar, à l'occasion de la parution de son roman, Aménorrhée, aux éditions Blast.Plusieurs semaines après la lecture d’Aménorrhée, les mots de Sarah Haidar continuent de résonner avec intensité. Très gros coup de cœur pour ce roman dystopique éminemment révolutionnaire ! Si une fois de plus les hommes prennent le contrôle sur les corps des femmes, ce régime a ceci de pervers qu’il est le fruit des frustrations d’hommes déconstruits de ne pas voir les choses aller dans leur sens malgré leurs efforts. A la fois accoucheuse et avorteuse clandestine, l’héroïne tient une place ambiguë entre résistance et résignation, l’individualité et le collectif, le privilège et l’oppression. Tour à tour tortionnaire ou victime, la narration appuie la dimension psychologique des violences patriarcales et de l’apathie imposée aux femmes. L’intensité est permanente entre colère et sarcasme. Ici chaque mot est choisi avec une précision acérée, le ton est viscéral, la langue politique et poétique.Sarah Haidar est une écrivaine algérienne. Féministe et anarchiste, l’écriture est pour elle une expérience esthétique et politique qui ne doit pas être confortable. Écrire est une confrontation, une prise de risque, « un engagement épidermique » dit-elle ; l’insolence lucide et éclatante de ses textes en témoigne. Journaliste et chroniqueuse de profession, elle affectionne paradoxalement la négation du réel et du factuel dans ses romans. Écrire est aussi pour elle un acte libérateur, non seulement des lois de la gravité mais aussi de la simplicité du présent. Les transhumances littéraires ont toujours été sa première passion et après avoir publié trois romans en langue arabe, Sarah Haidar choisit de migrer vers une autre géographie avec la langue de Henri Michaux. À présent autrice de six romans, elle a reçu le prix Apulée, décerné par la Bibliothèque nationale d’Alger pour Zanadeka (Apostats), son premier roman paru en 2004, et le prix des Escales littéraires d’Alger pour Virgules en trombe, son quatrième roman et le premier écrit en français (2013). La Morsure du coquelicot, paru à l’été 2016, a rencontré un vif succès en Algérie. En arabe comme en français, l’écrivaine fait toujours le pari de tourmenter la langue, de lui faire dire l’indicible et l’inconvenable afin que la naissance littéraire soit une véritable expérience esthétique et spirituelle hors des balises et hors du temps. Aménorrhée est son deuxième roman publiée par les éditions blast.Dans l'épisode, Sarah Haidar fait référence à la revue La Place : La Place / لبلاصة – éditions motifs36. De son sang, rencontre avec Capucine Delattre
40:33||Saison 5, Ep. 36Rencontre avec Capucine Delattre, à l'occasion de la publication de son roman, De son sang, aux éditions La Ville brûle.Sabine n’aime pas son fils. Elle a essayé de toutes ses forces et lui souhaite tout le bonheur du monde, mais elle préfèrerait qu’il ne fasse pas partie de sa vie. Deux week-ends par mois, elle subit sa présence silencieuse et échoue à être mère. Elle n’en est ni fière ni heureuse, c’est comme ça, et elle aimerait pouvoir en parler sans être jugée, prise en pitié, ou niée.Pourtant Sabine n’est pas cassée. Lorsqu’elle rencontre le fils d’une collègue, elle se découvre capable de cet amour illimité et inconditionnel presque miraculeux. Elle se découvre courageuse, presque heureuse - une version d’elle-même dont elle ne rêvait plus. Elle se découvre monstrueuse.Capucine Delattre est éditrice. De son sang est son troisième roman, après Un monde plus sale que moi (2023) et Les Déviantes (2020). Elle y questionne le mythe de l’amour maternel à travers le parcours et le regard porté sur une femme perçue comme monstrueuse entre toutes : une femme qui n’aime pas son enfant et ne s’en cache pas.35. Vivre avec les hommes, rencontre avec Manon Garcia
56:03||Saison 5, Ep. 35Rencontre avec Manon Garcia, à l'occasion de la parution de son livre, Vivre avec les hommes, réflexions sur le procès Pelicot, dans la collection Climats des éditions Flammarion. "Je suis philosophe, je m'intéresse aux rapports entre les femmes et les hommes : après un premier livre sur la soumission des femmes aux hommes, j'ai écrit un ouvrage sur le consentement et les injustices de genre dans la sexualité hétérosexuelle. Je suis aussi une femme de bientôt quarante ans, qui voudrait pouvoir exister dans le monde sans s'inquiéter sans cesse des violences sexistes et sexuelles dont mes amies, mes filles ou moi pourrions être victimes. J'ai vu les changements apportés par le mouvement #MeToo, je vois le backlash masculiniste qui s'efforce de renvoyer les femmes à leur position de deuxième sexe. Lorsque je découvre les crimes commis sur Gisèle Pelicot, je sais que se condensent dans cette histoire toutes les questions philosophiques qui sont les miennes. J'hésite à aller au procès de Mazan. Puis je me rends à l'évidence : il me faut écrire ce procès et l'expérience que j'en fais, comme philosophe et comme femme. Et tenter de répondre à cette question qui me hante : peut-on vivre avec les hommes ?"Photo © Heike Steinweg34. L'Affranchie teens : Parler sexe - Se libérer des normes pour inventer la sexualité qui nous convient
50:12||Saison 5, Ep. 34Rencontre à partir de 14 ans, avec Maude Painchaud-Major, à l'occasion de la parution de son livre Parler sexe - Se libérer des normes pour inventer la sexualité qui nous convient, dans la collection Radar des éditions écosociété.Construire sa sexualité sans se soucier des normes, avoir et donner du plaisir sans tabous, développer une intimité sexuelle loin des obligations de performance… Cet essai est une invitation à définir, ensemble, une éthique sexuelle pour parler sexe, simplement et en toute liberté.Diplômée en sexologie, Maude Painchaud Major propose des ateliers et des conférences dans les écoles, centrés sur une éducation à la sexualité saine, positive et inclusive. Elle anime aussi une chaine Tiktok, pour répondre aux questions des ados sur la sexualité.33. Cui-Cui, rencontre avec Juliet Drouar
50:09||Saison 5, Ep. 33Rencontre avec Juliet Drouar, à l'occasion de la parution de son roman, Cui-Cui, aux éditions du Seuil.« J’avais bientôt 13 ans et une enfance impressionniste. Je me rappelle donc flou cette journée, c’était la veille du 15 mai 2027, la première fois où nous allions voter.– Et je veux pas voter.Mon père pose ses couverts. Aïe mauvaise réponse. »C’est l’histoire d’une jeune ado. Attendez… Ou tout aussi bien d’UN jeune ado. Qui traverse la grande histoire du droit de vote des mineur·e·s depuis son petit trou de serrure. Depuis son petit trou à rats familial. Iel raconte la vie au collège, les copines, Leïla surtout, proche – border crush. Le préau de la récréation, les salles de cours aux tapisseries de l’Apocalypse, la cafeterias mère, habitante de la planète Déni, gentille à claquer. Le père, un beauf ? C’est pire, nettement pire, en fait. Les désirs pullulants, qui grattent. Et, petit a` petit, le lourd secret éveille l’attention de Mme Gisèle, une des profs du collège. Tout, alors, change. Le quotidien d’adolescent·e·s en pleine métamorphose, ou` se mêlent amitiés, désirs, non-dits, violences familiales, politica grande. Un roman d’atmosphère qui se tend et d’une dystopie à portée de main. Dans une langue trouble, drôle – toujours –, audacieuse et, surtout, inarrêtable.Juliet Drouar est auteur, thérapeute et chercheur sur les questions de dominations. Il a codirigé La culture de l’inceste (Seuil, 2022 et Points 2024), publié un essai chez Binge en 2021, Sortir de l’hétérosexualité et Pour le droit de vote des mineur.e.s (2022) sur son blog Mediapart.Photo © Bénédicte Roscot