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16. Le travail humain invisible de l'automatisation dans l'IA
28:10||Saison 1, Ep. 16Les logiciels d'intelligence artificielles sont souvent présentés comme étant autonomes. Les machines seraient ainsi capables d'apprendre toutes seules, par exemple. Il s'agit pourtant d'une vision très idéalisée, ou simplificatrice, du fonctionnement de l'intelligence artificielle. Car derrière cette technologie, il y a de nombreux êtres humains qui s'avèrent indispensables au fonctionnement de nos machines. Ce travail invisible de l'automatisation, c'est justement l'un des sujets de recherche de la chercheuse française Paola Tubora, l'invitée de ce nouvel épisode. Elle s'est intéressée de près à cette industrie de la micro-tâche qui a permis aux logiciels de progresser très rapidement ces dernières années. De quoi nuancer grandement l'idée d'une machine totalement autonome.Du côté du décryptage de l'actualité, IA qu'à m'expliquer revient sur les dernières déclarations de Sam Altman, patron d'OpenAI, sur l'intelligence artificielle générale. Plongée également dans Sora, le nouveau modèle de génération de vidéo lancé par OpenAI. On s'intéressera également à la charte adoptée par le Comité international de la Croix-Rouge en matière d'intelligence artificielle.Comme d'habitude, si vous aimez ce contenu, n'hésitez pas à le partager pour améliorer son référencement. Eh oui, un podcast qui traite d'intelligence artificielle et qui passerait au travers des mailles du filet algorithmique, ça serait un comble!Il s'agit du dernier épisode de l'année 2024. IA qu'à m'expliquer revient pour une deuxième saison le 13 janvier 2025.---Un épisode écrit et présenté par Grégoire Barbey. Montage: Sylvie Coma. Suivi éditorial: Célia Héron.
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15. Deux ans de ChatGPT et de discours apocalyptiques
30:25||Saison 1, Ep. 15L'intelligence artificielle pourrait détruire l'humanité. Ou bien peut-être sauvera-t-elle le monde. Deux extrêmes qui sont pourtant les deux faces d'une même pièce. La Silicon Valley ne manque pas d'imagination pour donner à ses produits et services des apparences mystiques. Elle l'a d'ailleurs prouvé ces deux dernières années, depuis le lancement de ChatGPT.IA qu'à m'expliquer reçoit pour ce 15e épisode le journaliste français Thibault Prévost, qui vient de publier Les prophètes de l'IA, pourquoi la Silicon Valley nous vend l'apocalypse (Ed. Lux). Il décortique la façon dont les Sam Altman et autres Elon Musk promeuvent l'intelligence artificielle de façon à anesthésier toute discussion politique sur l'idéologie qui se cache derrière leurs technologies.Nous reviendrons également sur le deuxième anniversaire de ChatGPT, qui marquent 24 mois d'une course effrénée à l'innovation en matière d'IA générative. Celle-ci peine d'ailleurs à évoluer: les entreprises qui développent de grands modèles de langage constatent une stagnation, voire une régression. Pas de quoi freiner la machine à créer du mythe: la Silicon Valley fourbit déjà ses armes pour relancer l'engouement.Comme d'habitude, si vous aimez ce contenu, n'hésitez pas à le partager pour améliorer son référencement. Eh oui, un podcast qui traite d'intelligence artificielle et qui passerait au travers des mailles du filet algorithmique, ça serait un comble!---Un épisode écrit et présenté par Grégoire Barbey. Montage: Sylvie Coma. Suivi éditorial: Célia Héron.14. Donald Trump, Elon Musk, et le nouveau visage de la Silicon Valley
31:09||Saison 1, Ep. 14C'est fait. Donald Trump est réélu, et il doit une partie de sa victoire à l'engagement très visible de certains dirigeants américains de la Silicon Valley. Son soutien le plus bruyant, Elon Musk, a dépensé des dizaines de millions de dollars de sa fortune personnelle dans la campagne du candidat républicain. Faut-il voir dans le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche la promesse d'une ère de toute puissance pour les patrons de la tech? Allons-nous assister à une désinhibition encore plus forte de l'industrie dans sa course à l'intelligence artificielle générative?IA qu'à m'expliquer reçoit le sociologue Olivier Alexandre, chargé de recherche au CNRS, pour tenter d'apporter des réponses à ces interrogations. Le chercheur, qui étudie de près la Silicon Valley, souligne que Donald Trump a réussi à réunir ensemble les élites dirigeantes qui profitent de la numérisation de la société et les classes défavorisées qui en font les frais. Une situation qui doit nous interpeller, estime-t-il, et nous faire réfléchir à la façon dont les avancées technologiques doivent profiter au plus grand nombre plutôt qu'à une minorité toujours plus resserrée.Pour le décryptage de l'actualité, on s'intéresse aux différentes incertitudes qui planent sur l'industrie technologique avec l'arrivée en janvier 2025 d'une nouvelle administration Trump. L'IA sera-t-elle freinée dans son essor par des mesures protectionnistes?Anouch Seydtaghia, chef du pôle cyber au Temps, partage de son côté ses impressions à propos des nouvelles fonctionnalités de ChatGPT récemment déployées par OpenAI, à quelques jours du deuxième anniversaire du service d'IA générative le plus célèbre.Comme d'habitude, si vous aimez ce contenu, n'hésitez pas à le partager pour améliorer son référencement. Eh oui, un podcast qui traite d'intelligence artificielle et qui passerait au travers des mailles du filet algorithmique, ça serait un comble !---Un épisode écrit et présenté par Grégoire Barbey. Montage: Sylvie Coma. Suivi éditorial: Célia Héron.13. La surveillance par IA des JO de Paris sous la loupe du droit
24:46||Saison 1, Ep. 13Par leurs capacités d'analyse de grandes quantités d'informations, les techniques d'intelligence artificielle sont perçues comme d'excellents moyens de surveillance des comportements suspects. La France a testé durant les Jeux olympiques de Paris la vidéosurveillance algorithmique, avec des caméras dites augmentées pour déceler huit situations potentiellement problématiques du point de vue du maintien de l'ordre. Désormais, cette expérimentation doit faire l'objet d'un examen par des experts indépendants.IA qu'à m'expliquer reçoit justement Caroline Lequesne, maîtresse de conférences en droit public à l'Université Côte d'Azur, elle-même spécialiste de la surveillance. Elle s'exprime sur les enjeux autour de ces techniques d'intelligence artificielle du point de vue du droit et du respect des libertés fondamentales.Du côté de l'actu, la ville d'Arcachon s'est distinguée par une démarche inédite: offrir l'accès à ses habitants à la version payante de ChatGPT, via son site internet. Et on parlera aussi de Jarvis. Non, il ne s'agit pas d'un sujet consacré à Marvel, mais à... Google, qui devrait bientôt présenter un modèle d'IA générative capable de prendre le contrôle du navigateur Chrome pour effectuer différentes tâches.Comme d'habitude, si vous avez aimé ce contenu, n'hésitez pas à le partager pour améliorer son référencement. Eh oui, un podcast qui traite d'intelligence artificielle et qui passerait au travers des mailles algorithmiques, ça serait un comble !---Un épisode écrit et présenté par Grégoire Barbey. Montage: Sylvie Coma. Suivi éditorial: Célia Héron et Vincent Bourquin.12. Pourquoi l'IA n'a rien d'une technologie disruptive
33:16||Saison 1, Ep. 12L'essor de l'intelligence artificielle générative renforce la domination des géants du numérique. Ce n'est donc pas une technologie disruptive. C'est en tout cas la thèse défendue par Sarah Nicole, spécialiste en gouvernance politique et technique et chercheuse associée au Project Liberty Institute. Invitée de douzième épisode, elle explique en quoi l'intelligence artificielle dépossède encore plus vite les individus de leur vie numérique.Du côté de l'actu, on revient sur le passage de Yann LeCun à l'Université de Genève, on évoque les prouesses de NotebookLM, l'outil de Google capable de transformer des documents en podcast, et on aborde avec le directeur du Temps, Pierre-Adrian Irlé, une expérimentation consistant à proposer des articles lus avec des voix clonées.Comme d'habitude, si vous avez aimé ce contenu, n'hésitez pas à le partager pour améliorer son référencement. Eh oui, un podcast qui traite d'intelligence artificielle et qui passerait au travers des mailles algorithmiques, ça serait un comble !---Un épisode écrit et présenté par Grégoire Barbey. Montage: Sylvie Coma. Suivi éditorial: Célia Héron et Vincent Bourquin.11. Le chiffrement à l'épreuve de l'IA et la centrale nucléaire de Microsoft
24:42||Saison 1, Ep. 11La cryptographie assure la confidentialité de nos télécommunications, grâce entre autre au chiffrement de bout en bout, déployé dans des messageries comme WhatsApp ou Signal. Mais ces techniques sont-elles menacées par le développement rapide des systèmes d'intelligence artificielle? C'est la question à laquelle répond pour ce onzième épisode la chercheuse Francesca Musiani, qui travaille pour le Centre national de recherche scientifique (CNRS) en France.IA qu'à m'expliquer revient également sur les démissions en série chez OpenAI, l'éditeur de ChatGPT, ainsi que sur la réouverture d'une centrale nucléaire aux Etats-Unis pour satisfaire les besoins en électricité du géant Microsoft.Comme d'habitude, si vous avez aimé ce contenu, n'hésitez pas à le partager pour améliorer son référencement. Eh oui, un podcast qui traite d'intelligence artificielle et qui passerait au travers des mailles algorithmiques, ça serait un comble !---Un épisode écrit et présenté par Grégoire Barbey. Montage: Sylvie Coma. Suivi éditorial: Célia Héron et Vincent Bourquin.10. Le Suisse dans l'ombre de Nvidia et les deepfakes de l'EPFL
27:07||Saison 1, Ep. 10La guerre des puces fait rage dans la course aux intelligences artificielles. Qui réussira à concurrencer Nvidia? Le Financial Times a présenté récemment trois entreprises qui seraient, selon le journal, bien partis pour figurer parmi de sérieux compétiteurs. Cerebras, cofondée par le Suisse Jean-Philippe Fricker, est l'une d'entre-elles. Jean-Philippe Fricker est justement l'invité de «IA qu'à m'expliquer». Il explique pourquoi les puces de Cerebras sont particulières, et les enjeux dans ce marché dominé par l'ogre Nvidia.Ce dixième épisode revient aussi sur l'inauguration d'Alps, le supercalculateur suisse et le nouveau modèle d'IA générative d'OpenAI, présenté comme beaucoup plus performant pour les raisonnements. Trois questions aussi été posées à Marcel Salathé, responsable du Centre IA de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, autour des deepfakes.---Un épisode écrit et présenté par Grégoire Barbey. Montage: Sylvie Coma. Suivi éditorial: Célia Héron et Vincent Bourquin.