C'est leur histoire

« Je verrai toujours vos visages » est sorti en salles cette année. Un film passionnant sur la justice restaurative. Mais c’est quoi, exactement, ce concept ? Me Cécile Gabion, avocate au barreau de Grenoble, est spécialisée sur cette question. Un apaisement de la victime, une prise en compte des faits par son auteur : l’avocate évoque ce nouveau pilier de la justice, mais aussi son rôle auprès des mineurs, qu’elle défend au quotidien. "Intime conviction, dans les coulisses de la justice", acte 2.

Situé sur la commune de Freissinière à plus de 1700 mètres d’altitude, le hameau de Dormillouse n’est accessible qu’à pied. Ses habitants à l’année se comptent sur les doigts d’une main. Malgré l’organisation et les difficultés, tous apprécient de vivre dans ce décor de carte postale.

"Intime conviction", c'est une série du Dauphiné Libéré en podcast et en vidéo sur la justice, à travers ses acteurs. Pour ce premier épisode, Le Dauphiné Libéré va à la rencontre de Me Ronald Gallo, l'un des ténors du barreau grenoblois. Pénaliste, souvent dans le camp de la défense, il a gagné le surnom « d’avocat des voyous ». Mais qui se cache derrière cet avocat de renom ? Un destin tracé par sa mère, une vision claire sur la prison et ses conséquences, son opinion sur la justice actuelle en France : « Intime conviction », premier acte avec Me Gallo.Stéphane Blezy et Benoît Lagneux – montage : Coline Réveillault

Yves Ballu, écrivain grenoblois spécialisé dans l'histoire de l'alpinisme a très bien connu Philippe Pozzo di Borgo, l’homme d’affaires décédé jeudi 1er juin et qui avait inspiré le film Intouchables sorti en 2011. Ils étaient de très bons amis. En 1993, ils volaient ensemble, en parapente, lorsque la vie de Philippe avait basculé contre ce fichu bout de montagne savoyarde, le mont Bisanne aux Saisies. Yves Ballu a eu la chance de croiser son ami seulement quelques jours avant sa mort, à Marrakech au Maroc. L’écrivain isérois a accepté de nous parler de cet « incroyable » copain qu’il a eu « le privilège » de compter parmi ses amis, et un peu de ce vol tragique mais surtout d’un autre, inoubliable, en 1996 où ensemble ils avaient pu revoler à nouveau tous les deux… comme avant.

Mourad Benchellali, 42 ans, a été embrigadé dans l’idéologie djihadiste à 18 ans par son grand frère. Depuis plusieurs années, il témoigne pour combattre la radicalisation. Le Lyonnais sera en conférence sur le sujet à La Tour-du-Pin le 7 juin.

À 99 ans, il se souvient encore des jours du maquis « comme si c’était hier ». Paul Guigon raconte les aventures et mésaventures des années de la résistance, tout en gardant un esprit simple et modeste.