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🔊 “Une histoire mondiale des femmes photographes”sous la direction de Luce Lebart et Marie RobertLes Éditions Textuel

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“Une histoire mondiale des femmes photographes”sous la direction de Luce Lebart et Marie RobertLes Éditions Textuel





PODCAST –  Interview de Luce Lebart, historienne de la photographie, correspondante française pour la collection Archive of Modern Conflict, et de Marie Robert, conservatrice en chef au musée d’Orsay, chargée de la collection de photographies, directrices de livre ”Une histoire mondiale des femmes photographes” aux éditions Textuel,

par Anne-Frédérique Fer, enregistrement réalisé par téléphone, entre Paris et la Région parisienne, le 10 novembre 2020, durée 32’16. © FranceFineArt.



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  “Une histoire mondiale des femmes photographes” sous la direction de Luce Lebart et Marie Robert

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“Une histoire mondiale des femmes photographes”sous la direction de Luce Lebart et Marie RobertLes Éditions Textuel


Éditions Textuel


PODCAST –  Interview de Luce Lebart, historienne de la photographie, correspondante française pour la collection Archive of Modern Conflict, et de Marie Robert, conservatrice en chef au musée d’Orsay, chargée de la collection de photographies, directrices de livre ”Une histoire mondiale des femmes photographes” aux éditions Textuel,

par Anne-Frédérique Fer, enregistrement réalisé par téléphone, entre Paris et la Région parisienne, le 10 novembre 2020, durée 32’16. © FranceFineArt.


Couverture de Une histoire mondiale des femmes photographes

sous la direction de Luce Lebart et Marie Robert aux éditions Textuel, 2020. Photographie de Pushpamala N. © Pushpamala N.

Newsha Tavakolian,

Portrait de Negin à Téhéran,

2010. © Newsha Tavakolian / Magnum Photos.

Pamela Singh,

Carte au trésor 022,

1994-1995, peinte en 2015. Courtesy © Pamela Singh and sepiaEYE.

Elisabeth Hase,

Sans titre [femme sous la douche],

vers 1932-1933. © Estate of Elisabeth Hase, Courtesy Robert Mann Gallery.

Edith Watson,

Dans le détroit [Vue d’un iceberg],

Terre-Neuve-et-Labrador, Canada, 16-23 août 1913. © Edith S. Watson / Bibliothe`que et Archives Canada [e010791398].

Anna Atkins,

Alaria esculenta, extrait de Photographs of British Algae: Cyanotype Impressions,

1849-1850. © The New York Public Library.

Extrait du communiqué de presse

Une fabuleuse somme collective, un livre manifeste, un ouvrage de référence.

Cet ouvrage illustré par 450 images, présente les œuvres de 300 femmes photographes du monde entier, de l’invention du médium jusqu’à l’aube du XXIe siècle. Rares sont celles dont les noms sont parvenus jusqu’à nous, disparaissant du récit de la création au profit des « grands maîtres ».

L’effacement des femmes dans l’histoire de la photographie résulte d’une longue tradition de discrédit. Créatrices originales et autonomes, elles n’ont pourtant cessé de documenter, d’interroger et de transfigurer le monde, démontrant que l’appareil photo peut être un fantastique outil d’émancipation. Aucune expérimentation ni aucun fracas des XIXe et XXe siècles ne leur ont ainsi échappé. Pour restituer la diversité des parcours de ces femmes photographes, Luce Lebart et Marie Robert ont invité 162 autrices de différents points du globe à nourrir cet ouvrage manifeste.

La recherche dirigée par Marie Robert et Luce Lebart a été réalisée grâce au soutien des Rencontres d’Arles et de Women In Motion, un programme de Kering qui met en lumière la place des femmes dans les arts et la culture.

Cet ouvrage bénéficie du soutien du ministère de la Culture, du ministère délégué chargé de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’égalité des chances ainsi que de la région Île-de-France.



Actualité – Dans le cadre de Femmes photographes – Une histoire de la photographie à réinventer – Une proposition de Fannie Escoulen, commissaire d’exposition indépendante spécialisée en photographie contemporaine. Quatre rendez-vous sur Instagram live, du 11 au 14 novembre, à 11 h, à suivre sur @ParisPhotoFair.

Le 14 novembre 2020 Ă  partir de 14 h 15

Discussions et rencontres autour de la sortie de l’ouvrage manifeste Une Histoire mondiale des femmes photographes (éditions Textuel). Une somme collective, codirigée par Luce Lebart et Marie Robert, présentant les oeuvres de 300 femmes photographes du monde entier, de l’invention du médium jusqu’à l’aube du XXIe siècle.

Ă  14 h 15

Introduction de la rencontre par Agnès Saal, haute fonctionnaire à la diversité et à l’égalité au ministère de la Culture.

de 14 h 30 Ă  15 h 30

Discussion entre Luce Lebart, historienne de la photographie, commissaire d’exposition et chercheuse pour la collection Archive of Modern Conflict, et Marie Robert, conservatrice en chef au musée d’Orsay, avec Marianne Théry, directrice des éditions Textuel. Modération par Fannie Escoulen. Diffusion en live sur Youtube. Plus d’infos sur ellesxparisphoto.com.

Luce Lebart est historienne de la photographie, commissaire d’exposition et correspondante française pour la collection Archive of Modern Conflict (Londres-Toronto). Elle a notamment écrit Les Grands Photographes du XXe siècle (Larousse, 2017) et publié Les Silences d’Atget (Textuel, 2016).

Marie Robert est conservatrice en chef au musée d’Orsay depuis 2011, chargée de la collection de photographies. Elle a été co-commissaire des expositions « Qui a peur des femmes photographes ? » et « Splendeurs et Misères. Images de la prostitution ».

Les 162 autrices : Alix Agret, Andrea Aguad, Line Ajan, Alina Akoeff, Damarice Amao, Bérénice Angremy, Irini Apostolou,, Georgia Atienza, Marie Auger, Sarah Bay Gachot, Marion Beckers, Sophie Bertrand, Hélène Bocard, Clara Bolin, Daria Bona, Joëlle Bonardi, Mattie Boom, Clara Bouveresse, Dominique Brebion, Susanna Brown, Nocebo Bucibo, River Encalada Bullock, Laurence Butet-Roch, Marine Cabos-Brullé, Molly Caenwyn, Yudit Caplan, Éléonore Challine, Virginie Chardin, Héloïse Conésa, Julie Crooks, Marta Dahó, Aldeide Delgado, Lourdes Delgado, Françoise Denoyelle, Delphine Desveaux, Deepali Dewan, Helen Ennis, Esa Epstein, Heloisa Espada, Monika Faber, Adama Delphine Fawundu, Anaïs Feyeux, Kateryna Filyuk, Eva Fisli, Orla Fitzpatrick, Clare Freestone, Lena Fritsch, Susana Gállego Cuesta, Katarzyna Gębarowska, Anahita Ghabaian Etehadieh, Hélène Giannecchini, Marta Gili, Pamela Glasson Roberts, Bettina Gockel, Laura González-Flores, Maria Gourieva, Kristen Gresh, Rebekka Grossmann, Laetitia Guillemin, Natalya Guzenko Boudier, Sophie Hackett, Awel Haouati, Melissa Harris, Sabine Hartmann, Yining He, Charlene Heath, Elina Heikka, Nathalie Herschdorfer, Lisa Hostetler, Candice Jansen, Sabina Jaskot-Gill, Victoria Jonathan, Julie Jones, Maria Kapajeva, Malavika Karlekar, Magda Keaney, Corey Keller, Rym Khene, Sara Knelman, Monika E. Kupfer, Paula Kupfer, Cat Lachowskyj, Anne Lacoste, Annabelle Lacour, Martha Langford, Sylvie Lécallier, Sigrid Lien, Joanne Lukitsh, Anne Lyden, Lola Mac Dougall, Sandra Maunac, Shoair Mavlian, Anne Maxwell, Margarida Medeiros, Ieva Meilutė-Svinkūnienė, Jasmin Meinold, Jeanne Mercier, Christelle Michel, George Mind, Tanvi Mishra, Fulufhelo Mobadi, Elisabeth Moortgat, Gaëlle Morel, Victoria Munro, Federica Muzzarelli, Yasmine Nachabe Taan, Suryanandini Narain, Constantia Nicolaides, Nestan Nijaradze, Érika Nimis, Anne O’Hehir, Pippa Oldfield, Oluremi C. Onabanjo, Daria Panaiotti, Nikoo Paydar, Deniz Pehlivaner, Penelope Petsini, Claudia Polledri, Carolina Ponce de Léon, Karolina Puchała-Rojek, Kateryna Radchenko, Helihanta Rajaonarison, Zsófia Rátkai, Martine Ravache, Scarlett Reliquet, Raisa Rexer, Núria F. Rius, Hilary Roberts, Julie Robinson, Mette Sandbye, Franziska Schmidt, Gabriele Schor, Letta Shtohryn, Æsa Sigurjónsdóttir, Nani Simonis, Agnès Sire, Karen Smith, Abigail Solomon-Godeau, Anna Sparham, Zoë Tousignant, Flora Triebel, Aliki Tsirgialou, Silvia Valisa, Arola Valls Bofill, Pauline Vermare, Dominique Versavel, Hripsimé Visser, Sonia Voss, Francesca Wilmott, Demet Yildiz, Cynthia Young, Oksana Zaboujko, Maria Zagala, Erika Zerwes et Karolina Ziębińska-Lewandowska.




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  • 🔊 “PrĂ©sences arabes” Art moderne et dĂ©colonisation, Paris 1908 – 1988 au MusĂ©e d’Art moderne de Paris du 5 avril au 25 aoĂ»t 2024

    21:14
    “Présences arabes”Art moderne et décolonisation, Paris 1908 – 1988au Musée d’Art moderne de Parisdu 5 avril au 25 août 2024Interview de Odile Burluraux, conservatrice au Musée d’Art moderne de Paris, et co-commissaire l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 22 avril 2024, durée 21’14,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/04/23/3534_presences-arabes_musee-d-art-moderne-de-paris/Communiqué de presseCommissaires :Musée d’Art Moderne : Odile BurlurauxZamân Books & Curating : Morad Montazami, Madeleine de Colnet zamanbc.com Le Musée d’Art Moderne de Paris propose de redécouvrir la diversité des modernités arabes au XXe siècle et de renouveler le regard historique sur des scènes artistiques encore peu connues en Europe. À travers une sélection de plus de 200 oeuvres, pour la plupart jamais exposées en France, l’exposition Présences arabes – Art moderne et décolonisation – Paris 1908-1988 met en lumière la relation des artistes arabes avec Paris, tout au long du XXe siècle.L’exposition explore une autre histoire de l’art moderne, éclairée par de nombreuses archives sonores et audiovisuelles historiques présentes dans le parcours. Structurée de manière chronologique, elle débute en 1908, année de l’arrivée du poète et artiste libanais Gibran Khalil Gibran à Paris et de l’ouverture de l’école des Beaux-arts du Caire. Elle se termine en 1988, avec la première exposition consacrée à des artistes contemporains arabes à l’Institut du Monde Arabe (inauguré quelques mois plus tôt) à Paris et avec l’exposition Singuliers : bruts ou naïfs, avec entre autres l’artiste marocaine Chaïbia Tallal et l’artiste tunisien Jaber Al-Mahjoub, présentée au musée des enfants du Musée d’Art Moderne de Paris.Ainsi que l’écrit Silvia Naef, historienne d’art et l’une des autrices du catalogue de l’exposition Présences arabes au MAM : « Comment faire un art moderne et arabe ? un vrai projet esthétique se met en place au cours du XXe siècle : pensé à la fois en rupture avec l’art académique, en écho avec les avant-gardes occidentales, dans le cadre d’une identité nationale propre, sans retour pour autant à un art islamique. » L’exposition remet ainsi en lumière plus de 130 artistes dont les oeuvres constituent une contribution essentielle aux avant-gardes arabes et à l’histoire de l’art moderne du XXe siècle. Elle met également en évidence le rôle essentiel joué par Paris. Qualifiée de « capitale du tiers monde » par l’historien Michael Goebel, la ville est considérée dès les années 1920 comme un vivier des réseaux anticoloniaux et le foyer des nouvelles modernités cosmopolites.Le parcours de l’exposition est construit autour de différentes trajectoires d’artistes ayant étudié dans les écoles des beaux-arts de leurs pays avant de venir étudier et s’installer à Paris pour continuer leur formation. Tout au long du XXe siècle, Paris est le lieu de l’accès à la modernité, de la critique du colonialisme et le centre de nombreuses rencontres. Le Musée d’Art Moderne y a lui-même joué un rôle important dans la période d’après-guerre grâce à ses expositions (Salon des réalités nouvelles, Salon de la jeune peinture, Biennale des jeunes artistes de Paris…) et aux acquisitions initiées à partir des années 1960.
  • 🔊 “MEXICA” Des dons et des dieux au Templo Mayor au musĂ©e du quai Branly – Jacques Chirac, Paris du 3 avril au 8 septembre 2024

    30:02
    “MEXICA”Des dons et des dieux au Templo Mayorau musée du quai Branly – Jacques Chirac, Parisdu 3 avril au 8 septembre 2024Entretien avec Steve Bourget, Responsable des collections Amériques, musée du quai Branly – Jacques Chirac, et commissaire associé de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, par téléphone, le 15 avril 2024, durée 35’02,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/04/16/3533_mexica_musee-du-quai-branly-jacques-chirac/Communiqué de presseCommissaire général :Leonardo López Luján, Directeur Proyecto Templo Mayor, INAH, MexicoCommissaires associés :Fabienne de Pierrebourg, Responsable de collections Amériques, musée du quai Branly – Jacques ChiracSteve Bourget, Responsable de collections Amériques, musée du quai Branly – Jacques ChiracCommissaire associée – section contemporaine :Aline Hémond, Professeure d’anthropologie, Département d’anthropologie, Université Paris Nanterre/CNRS, LESC-EREAMexica. Des dons et des dieux au Templo Mayor présente, pour la première fois en Europe, le fruit des recherches conduites au temple principal de la civilisation précolombienne mexica. Une exposition inédite dans l’histoire de l’archéologie mésoaméricaine.Le 21 février 1978, les sous-sols de la ville de Mexico livrent l’un des secrets les plus exceptionnels de la Mésoamérique : les vestiges de l’ancienne cité de Tenochtitlan, capitale de la civilisation mexica – longtemps nommée à tort aztèque-, de son enceinte sacrée et de son Templo Mayor. La découverte d’un énorme monolithe circulaire figurant la déesse de la lune Coyolxauhqui inaugure un demi-siècle de fouilles archéologiques d’une ampleur inédite. Le Projet Templo Mayor (INAH) a totalement exhumé le Templo Mayor et 14 édifices environnants sur 1,51 hectares ainsi que 209 offrandes dédiées aux divinités, déposées selon une liturgie très précise. Grâce à ces recherches, les connaissances sur l’empire et la pensée mexica se précisent de jour en jour.Organisée en collaboration avec l’Institut National d’Anthropologie et d’Histoire (INAH), avec la contribution du Projet Templo Mayor, l’exposition lève le voile sur ces découvertes. Parmi les plus remarquables figurent quelques-unes des 209 offrandes qui n’avaient jamais été présentées auparavant, dont certaines découvertes très récemment. Il s’agit d’agencements hautement symboliques composés de minéraux, de plantes, d’objets culturels, d’animaux et d’êtres humains que le peuple mexica offrait à ses divinités les plus vénérées, pour leur rendre hommage et tenter d’obtenir des faveurs en retour. Les offrandes, disposées dans des cavités creusées dans les sols ou à l’intérieur de coffres ou boîtes en pierre de taille, étaient déposées sous les places ou sous les édifices religieux, principalement pyramidaux.[...]
  • 🔊 “La naissance des grands magasins” Mode, design, jouets, publicitĂ©, 1852-1925 au MAD, musĂ©e des Arts DĂ©coratifs, Paris du 10 avril au 13 octobre 2024

    24:20
    “La naissance des grands magasins”Mode, design, jouets, publicité, 1852-1925au MAD, musée des Arts Décoratifs, Parisdu 10 avril au 13 octobre 2024Entretien avec Amélie Gastaut, conservatrice en chef, collections publicité et design graphique, et commissaire générale de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 8 avril 2024, durée 24’21,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/04/11/3532_la-naissance-des-grands-magasins_musee-des-arts-decoratifs/Communiqué de presseCommissaires :Commissaire généraleAmélie Gastaut, conservatrice en chef, collections publicité et design graphiqueCommissaires associéesAnne Monier, conservatrice, collection des jouetsMarie-Pierre Ribère, assistante de conservation, collection mode et textileLe musée des Arts décoratifs consacre, du 10 avril au 13 octobre 2024, une exposition à la naissance des grands magasins, qui deviennent au milieu du XIXe siècle les nouveaux temples de la modernité et de la consommation. Au Bon Marché, Les Grands Magasins du Louvre, Au Printemps, La Samaritaine, et Les Galeries Lafayette dévoilent leurs facettes à travers l’histoire, la politique et la société, du Second Empire jusqu’à leur consécration lors de l’exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes de 1925.Une grande partie des 700 oeuvres allant des affiches aux vêtements, jouets et pièces d’art décoratifs, issues des collections du musée, permettent de comprendre l’évolution du commerce parisien à partir de 1852. Initié par des entrepreneurs audacieux, ce nouveau concept commercial engendre la création d’espaces dédiés à la femme, bouleversant le panorama de la vente et préfigurant l’avènement de la société de consommation. L’émergence de la mode et sa démocratisation, l’invention des soldes, l’enfant en tant que nouvel objet marketing mais aussi le développement de la vente par correspondance, constituent autant de thèmes développés au fil d’un parcours riche en découvertes.#Expo_GrandsMagasins
  • 🔊 “Giacometti / Sugimoto” En scène Ă  l’Institut Giacometti, Paris du 5 avril au 23 juin 2024

    25:28
    “Giacometti / Sugimoto” En scèneà l’Institut Giacometti, Parisdu 5 avril au 23 juin 2024Interview de Françoise Cohen, directrice artistique de l’Institut Giacometti, et commissaire de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 8 avril 2024, durée 25’29,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/04/11/3531_giacometti-sugimoto_institut-giacometti/Communiqué de presseCommissaire de l’expositionFrançoise Cohen, directrice artistique de l’Institut GiacomettiOrganisée autour de la reconstitution d’une scène de Nô, l’exposition présentée à l’Institut Giacometti mettra en évidence la proximité des recherches des deux artistes, où dialoguent apparitions et réalité. Cette exposition qui fait référence au théâtre sera animée par une sélection de sculptures d’Alberto Giacometti, de photographies et de films de Hiroshi Sugimoto ainsi que de masques Nô anciens de la collection de l’artiste.Photographe japonais de renommée internationale, Hiroshi Sugimoto, né à Tokyo en 1948, présentera pour la première fois en Europe, cinq oeuvres de la série Past Presence (2013 – 2016) ainsi qu’un ensemble de polaroïds réalisés entre 2013 et 2018. Son choix personnel d’oeuvres emblématiques de Giacometti sera présenté de façon originale et surprenante.En 2013, le MoMA de New York invitait Sugimoto à photographier les chefs-d’œuvre du Jardin de sculptures du musée. Grande Femme III de Giacometti est la première à arrêter son regard. La série Past Presence, centrée sur un choix d’icônes de l’art moderne, interroge la capacité de l’art à rendre présente une force symbolique dans le monde actuel.La donation faite par l’artiste à la Fondation Giacometti en 2019, porte sur huit photographies réalisées à partir d’œuvres de Giacometti au sein de cette série.
  • 🔊 “Paris 1874” Inventer l’impressionnisme au MusĂ©e d’Orsay, Paris du 26 mars au 14 juillet 2024

    19:53
    “Paris 1874” Inventer l’impressionnismeau Musée d’Orsay, Parisdu 26 mars au 14 juillet 2024Interview de Sylvie Patry, conservatrice générale du patrimoine / directrice artistique, Mennour, Paris, et co-commissaire de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 25 mars 2024, durée 19’54,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/03/26/3528_paris-1874_musee-d-orsay/Communiqué de presseCommissariat :À Paris :Sylvie Patry, conservatrice générale du patrimoine / directrice artistique, Mennour, ParisAnne Robbins, conservatrice Peinture, musée d’OrsayAssistées de Caroline Gaillard et Estelle Bégué, musée d’OrsayÀ Washington :Mary Morton, curator and Head of the Department of French Paintings, National Gallery of Art, WashingtonD.C. Kimberly A. Jones, curator of 19th-Century French Paintings, National Gallery of Art, Washington D.C.Cette exposition est organisée par le musée d’Orsay et la National Gallery of Art, Washington où elle sera présentée du 8 septembre 2024 au 19 janvier 2025.Avec le soutien exceptionnel du Musée Marmottan Monet et de l’Académie des beaux-arts, Paris Avec la participation exceptionnelle de la Bibliothèque nationale de FranceIl y a 150 ans, le 15 avril 1874, ouvrait à Paris la première exposition impressionniste. Un groupe d’artistes de tous horizons, parmi lesquels Monet, Renoir, Degas, Morisot, Pissarro, Sisley ou encore Cézanne, décident de s’affranchir des règles et des parcours établis en organisant une exposition indépendante : ainsi naît l’impressionnisme. Le musée d’Orsay célèbre cet anniversaire avec une exposition majeure intitulée Paris 1874. Inventer l’impressionnisme. Forte de quelque 160 oeuvres, celle-ci propose de poser un regard neuf sur cette période-clé.Paris, 1874 : c’est à cette date, considérée encore aujourd’hui comme le coup d’envoi des avant-gardes, que « s’invente » l’impressionnisme. Que s’est-il passé exactement en ce printemps 1874 ? Quel sens donner aujourd’hui à une exposition devenue légendaire ? Que sait-on d’une manifestation dont on ne conserve aucune image, et où les artistes aujourd’hui qualifiés d’« impressionnistes » étaient en fait largement minoritaires ? Tel est l’enjeu de Paris 1874 : entrer dans la fabrique d’un mouvement artistique émergeant d’un monde en pleine mutation, et revenir sur une exposition visitée en son temps par seuls quelques milliers de curieux, mais dont le retentissement exceptionnel se prolonge jusqu’à aujourd’hui.A partir de recherches neuves, l’exposition fait le point sur les circonstances ayant amené cette trentaine d’artistes, dont sept seulement sont considérés comme « impressionnistes », à se réunir pour montrer leur art en toute indépendance. Le climat de leur époque est celui d’un après-guerre, faisant suite à deux conflits : la guerre franco-allemande de 1870, perdue contre la Prusse, puis une violente guerre civile. Dans ce contexte de crise, les artistes repensent leur art et explorent de nouvelles directions. Avides d’autonomie, contestant un système académique qui le plus souvent les rejette, Monet, Degas, Morisot, Pissarro et leurs amis ou confrères se rassemblent sous forme de société anonyme coopérative pour exposer leur travail, au plein coeur du Paris moderne – au 35 boulevard des Capucines, dans l’ancien atelier du photographe Nadar –, en une présentation qui n’a rien d’homogène. Des scènes de la vie moderne ou de plein-air, à la touche enlevée, rapidement exécutées, y côtoient des tableaux plus conventionnels, de même que des gravures, sculptures et émaux. De cet assemblage d’environ 200 oeuvres, éminemment divers et inclassable, se dégage un désir commun : celui de faire carrière, en parallèle – ou en complément – de la voie officielle, et d’affirmer leur liberté.
  • 🔊 “Brancusi” au Centre Pompidou, Paris du 27 mars au 1er juillet 2024

    27:36
    “Brancusi”au Centre Pompidou, Parisdu 27 mars au 1er juillet 2024Interview de Valérie Loth, attachée de conservation, Cabinet d’art graphique, Musée national d’art moderne, et commissaire associée de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 25 mars 2024, durée 27’36,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/03/25/3527_brancusi_centre-pompidou/Communiqué de presse Commissariat :Ariane Coulondre, conservatrice, service des collections modernes, Musée national d’art moderneCommissaires associées :Julie Jones, conservatrice, Cabinet de la photographie, Musée national d’art moderneValérie Loth, attachée de conservation, Cabinet d’art graphique, Musée national d’art moderneAvec plus de 120 sculptures, ainsi que des photographies, dessins et films de l’artiste, la grande rétrospective « Brancusi », organisée au Centre Pompidou, constitue un événement exceptionnel. Elle offre l’opportunité de découvrir toutes les dimensions de la création de cet immense artiste considéré comme l’inventeur de la sculpture moderne. La dernière exposition rétrospective Brancusi en France, et la seule, remonte à 1995 (sous le commissariat de Margit Rowell au Centre Pompidou). À la fois lieu de vie, de création et de contemplation, l’atelier de l’artiste, joyau de la collection du Musée national d’art moderne depuis son legs à la nation en 1957, forme la matrice de ce projet. En effet, le déménagement intégral de l’Atelier Brancusi dans le cadre des travaux de rénovation du Centre Pompidou est l’occasion unique de mettre en regard son contenu avec de nombreux autres chefs-d’oeuvre de l’artiste provenant des plus importantes collections internationales.Un ensemble exceptionnel de sculptures, jouant sur le dialogue entre les plâtres de l’Atelier Brancusi et les originaux en pierre ou bronze, prêtés par de nombreuses collections privées et muséales (Tate Modern, MoMA, Guggenheim, Philadelphia Museum of Art, The Art Institute of Chicago, Dallas Museum of Art, Musée national d’art de Roumanie, Musée d’art de Craiova…) sont ainsi réunies.Dès l’entrée, le parcours de visite privilégie une approche sensible, soulignant le choc de la découverte de son atelier parisien, situé impasse Ronsin dans le 15e arrondissement, fréquenté par de nombreux artistes et amateurs pendant plusieurs décennies.Le coeur de l’exposition évoque les sources de sa création (Auguste Rodin, Paul Gauguin, l’architecture vernaculaire roumaine, l’art africain, l’art cycladique, l’art asiatique…) et éclaire le processus créatif de Brancusi : le choix de la taille directe, l’esthétique du fragment, le processus sériel, le travail de sublimation de la forme… La reconstitution d’une partie de l’atelier souligne la dimension matérielle de sa création (matériaux, outils, gestes). L’exposition replace la vie de Constantin Brancusi dans un contexte artistique et historique plus large grâce à un riche corpus documentaire (lettres, articles de presse, agendas, disques…). Cet ensemble offre une chronique de ses amitiés avec nombre d’artistes d’avant-garde, tels Marcel Duchamp, Fernand Léger ou Amedeo Modigliani.Le parcours thématique, organisé autour des séries de référence de l’artiste, met en lumière les grands enjeux de la sculpture moderne : l’ambiguïté de la forme (Princesse X), le portrait (Danaïde, Mlle Pogany), le rapport à l’espace (Maiastra, L’Oiseau dans l’espace), le rôle du socle (Nouveau-né, Le Commencement du monde), les jeux de mouvement et de reflet (Léda), la représentation de l’animal (Le Coq, Le Poisson, Le Phoque) et le rapport au monumental (Le Baiser, La Colonne sans fin).#catalogue aux éditions du Centre Pompidou
  • 🔊 “Julio Le Parc, Dessins au tĂ©lĂ©phone ou pas” Carte blanche Ă  Julio Le Parc. Dessins 1954-2023 Ă  la Maison de l’AmĂ©rique Latine, Paris du 19 mars au 29 juin 2024

    10:22
    “Julio Le Parc, Dessins au téléphone ou pas”Carte blanche à Julio Le Parc. Dessins 1954-2023à la Maison de l’Amérique Latine, Parisdu 19 mars au 29 juin 2024Interview de Julio Le Parc,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 18 mars 2024, durée 10’23,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/03/21/3525_julio-le-parc_maison-de-l-amerique-latine/Communiqué de presseUne coproduction Maison de l’Amérique latine – Atelier Le Parc et son directeur artistique Yamil Le Parc.La Maison de l’Amérique latine à Paris, est heureuse de présenter, au printemps 2024, un nouveau temps fort monographique dédié à Julio Le Parc, figure majeure de l’art cinétique et contemporain. Sous l’intitulé de Julio Le Parc, Dessins au téléphone ou pas, l’exposition met en lumière le travail de dessinateur de ce grand et prolifique artiste d’origine argentine, né en 1928 et naturalisé français depuis les années 1980 ; une pratique qu’il n’a jamais cessé d’explorer tout au long de sa carrière. L’exposition fera aussi l’objet de la révélation au public d’un grand mobile inédit créé spécialement pour l’occasion.Les dessins présentés dans l’exposition, dont les premiers remontent aux années d’études de Julio Le Parc à l’école des Beaux-Arts de Buenos Aires, révèlent l’étendue d’une pratique artistique dont les préoccupations plastiques et idéologiques ne se limitent pas au domaine strict de l’art cinétique.Ainsi, à côté d’une importante sélection d’études rendant compte de son évolution de style à travers le temps (sur une période qui va des oeuvres en noir et blanc de la fin des années 1950 jusqu’aux « Alchimies » des années 1980-90 et jusqu’à aujourd’hui), le visiteur pourra découvrir des dessins qui témoignent de son activisme politique, notamment dans le cadre des mouvements contestataires de mai 1968 (il participe aux Ateliers populaires) – ce qui lui valut d’être expulsé de France pendant cinq mois. A cela s’ajoutent des caricatures, les dessins au téléphone et à main levée à travers lesquels Julio Le Parc manie le crayon ou le stylo à bille avec finesse et spiritualité.Au fil du parcours, le visiteur pourra également découvrir l’oeuvre intitulée Historieta (1997) qui, à la manière d’un petit théâtre, met en scène avec un humour acerbe des personnages découpés pour dénoncer la « face cachée de l’art, de l’artiste et de son contexte social ». Suivant un même engagement critique, sera aussi donné à voir un film d’animation expérimental spécialement réalisé pour l’occasion par un des fils de l’artiste, Juan, fondé sur le montage graphique de dessins de périodes diverses, dans un esprit satyrique et mordant proche du dadaïsme.L’espace d’exposition du rez-de-chaussée de la Maison de l’Amérique latine accueillera un grand mobile inédit, illustrant les recherches continues de Julio Le Parc sur l’espace, la lumière et le mouvement.L’ensemble des oeuvres réunies pour la Maison de l’Amérique latine révèlent le génie pluriel de Julio Le Parc, créateur infatigable dont la richesse du langage visuel dépasse les catégories critiques conventionnelles.Domitille d’Orgeval, historienne de l’art.
  • 🔊 “La France sous leurs yeux” 200 regards de photographes sur les annĂ©es 2020 Ă  la BnF François Mitterrand MAD, Paris du 19 mars au 23 juin 2024

    12:13
    “La France sous leurs yeux”200 regards de photographes sur les années 2020à la BnF François Mitterrand MAD, Parisdu 19 mars au 23 juin 2024Interview de Emmanuelle Hascoët, Chargée de mission au département des Estampes et de la photographie, BnF, et co-commissaire de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 18 mars 2024, durée 12’13,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/03/20/3524_la-france-sous-leurs-yeux_bnf-francois-mitterrand/Communiqué de presseCommissariat :Héloïse Conésa, Cheffe du service de la photographie, chargée de la photographie contemporaine au département des Estampes et de la photographie, BnFEmmanuelle Hascoët, Chargée de mission au département des Estampes et de la photographie, BnFLa Bibliothèque nationale de France consacre une grande exposition aux travaux des 200 photographes, collaborateurs réguliers de la presse nationale et internationale, missionnés par le ministère de la Culture en 2021 pour établir un panorama de la France au sortir de la crise sanitaire liée à la pandémie de COVID-19. Pilotée par la Bibliothèque, la grande commande pour le photojournalisme – intitulée Radioscopie de la France : regards sur un pays traversé par la crise sanitaire – a permis aux photo­graphes lauréats de bénéficier d’un financement de 22 000 euros chacun pour mener à bien leur reportage. Les 2 000 tirages inédits produits ont ensuite intégré les collections de la BnF. À travers une sélection de près de 500 clichés, cette exposition souligne la variété des approches choisies par les 200 lauréats, et raconte ainsi la France des années 2020. Son ampleur marquera l’histoire du photojournalisme.La grande commande pour le photojournalisme s’inscrit dans un contexte de bouleversement sociétal que la crise sanitaire a cristallisé. Condensée sur un an et demi de prises de vue seulement, cette commande draine pourtant des interrogations en germe depuis le milieu des années 2010 sur des changements ayant trait tour à tour au travail, à la spiritualité, à l’écologie, à la culture, à l’économie… Interrogations que la pandémie a contribué à réactiver non plus seulement sur le mode du constat mais aussi de façon critique afin de proposer de nouvelles manières d’habiter, de travailler, de vivre et d’être.Grâce à cette commande d’une ampleur historique – il s’agit de la plus grande commande publique photographique en Europe avec un budget de 5,46 millions d’euros – se dessinent les contours d’une France en clair-obscur, à la fois ouverte sur le monde et tentée par le repli, connectée et fragmentée, égalitaire et inégale, marquée par une nouvelle hiérarchie des territoires, une plus grande individualisation du travail, une économie et des paysages nouveaux, et des rapports au monde de plus en plus divergents.En miroir de cette mutation de la France contemporaine, se donne aussi à voir l’évolution de la photographie de presse. Certains photographes font le choix d’être dans la captation de l’instant, voire de l’événement, se rapportant par là-même à la grande tradition du photoreportage de presse. D’autres optent quant à eux pour une temporalité moins marquée, revendiquant en ce sens un registre plus métaphorique et de nouvelles stratégies visuelles à même de nous faire prendre conscience des situations en jeu dans notre monde actuel.[...]
  • 🔊 “La collection : revoir Picasso” Nouvel accrochage de la collection au MusĂ©e national Picasso, Paris Ă  partir du 12 mars 2024

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    “La collection : revoir Picasso”Nouvel accrochage de la collectionau Musée national Picasso, Parisà partir du 12 mars 2024Interview de Cécile Godefroy, Responsable du Centre d’Etudes Picasso, et co-commissaire de l’exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 11 mars 2024, durée 19’01,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2024/03/14/3523_la-collection_musee-national-picasso/Communiqué de presseCommissariat :Cécile Debray, Présidente du Musée national Picasso-ParisSébastien Delot, Directeur de la conservation et des collections, Musée national Picasso-ParisCécile Godefroy, Responsable du Centre d’Etudes PicassoVirginie Perdrisot, Conservatrice du patrimoine, Musée national Picasso-ParisJohan Popelard, Conservateur du patrimoine, Musée national Picasso-ParisJoanne Snrech, Conservatrice du patrimoine, Musée national Picasso-ParisLe Musée national Picasso-Paris retrouve sa collection déployée sur trois étages, à partir du 12 mars prochain ; après une année de célébration et la magistrale exposition consacrée à l’artiste Sophie Calle. Dix ans après la réouverture du musée, la collection s’installe de manière pérenne dans l’écrin de l’Hôtel Salé.Fruit d’une histoire hors du commun, la constitution de la collection du Musée national Picasso-Paris a été rendue possible grâce au dispositif de la dation – aujourd’hui c’est la plus importante collection publique d’oeuvres de Picasso, les « Picasso de Picasso ». Issue des ateliers de l’artiste, cette collection nous permet de mieux saisir les explorations esthétiques de ce Picasso tour à tour : déconcertant, pluriel, contradictoire, réflexif, gestuel et conceptuel, esthète et engagé, bricoleur et poète. Est-il symboliste, cubiste, classique, surréaliste ou tout simplement figuratif et politique ?Lieu ouvert et vivant, le musée se saisit des questions de société pour interroger à travers la traversée de son oeuvre, celle de sa réception, c’est-à-dire celle du peintre le plus renommé, le plus regardé, mais également le plus discuté. C’est également l’occasion de consacrer des expositions dossiers ou des contrepoints, au coeur des collections. Le premier de cette série rend hommage à l’artiste Françoise Gilot, récemment disparue. Au-delà de son célèbre ouvrage intitulé Vivre avec Picasso, publié en 1965 – le parcours de l’artiste est évoqué depuis sa proximité avec le groupe des Réalités nouvelles aux grandes compositions totémiques des « peintures emblématiques » des années 1980.Développée sur 22 salles, cette nouvelle présentation rassemble près de 400 oeuvres : peintures, sculptures, assemblages, céramiques, dessins ou estampes, de toutes les périodes qui permettent d’offrir le témoignage de l’ampleur de ses explorations.Pour l’occasion, un appareil critique a été conçu à partir d’une documentation abondante (provenant des archives exceptionnelles du musée) : revues, photographies, ouvrages, films, correspondances, ainsi que des textes de salles permettant de saisir le contexte culturel de la création de ces oeuvres.La présence d’oeuvres de sa collection, des tableaux d’Henri Matisse ou de Paul Cézanne, des sculptures anonymes d’Afrique ou d’Océanie, révèle le dialogue constant que celui-ci a entretenu avec d’autres créateurs.L’oeuvre de Pablo Picasso enregistre soigneusement le monde qui l’entoure. Picasso développe sa propre théorie de l’histoire : il montre comment toute mémoire est associée à des archives de données et d’images. Conçu en étroite complicité avec Joris Lipsch de l’agence scénographique Studio Matters, le parcours a été le fruit d’un commissariat collectif de la conservation. Il s’est construit de manière à favoriser détours et redécouvertes.