FOOTBALL RECALL

Voilà nous y sommes, l’avant-dernière étape de ce Tour 2022 et ce contre-la-montre si stratégiquement placé, à la veille de l’arrivée sur les Champs-elysées. 40 kilomètres et 700 mètres pour tout renverser, pour sacrer le vainqueur et établir le podium de la Grande boucle. Bon, ça, c’est ce que les organisateurs auraient aimé entendre. En vrai, il n’y a presque rien à en attendre. Vinegegard a trop d’avance sur Pogacar. Pogacar a trop d’avance sur Geraint Thomas. Geraint Thomas a trop d’avance sur David Gaudu.Il y a malgré tout plein de choses à guetter dans cette avant-dernière étape, comme le sprint de Nairo Quintana au passage d'un petit arbre. Pierre vous explique pourquoi.

Après trois jours à enchaîner les cols pyrénéens, le peloton descend dans la plaine pour une étape presque plate. 188 kilomètres entre Castelnau et Cahors. Point culminant : 267 mètres. Autant dire que cette étape est pour les sprinteurs si les gros mollets du peloton parviennent à saucissonner Wout Van Aert dans le village départ. A deux jours de l'arrivée, il est temps de penser à célébrer la Grande boucle. Pierre Boisson, qui n'a jamais si bien porté son nom, vous parle de ces cyclistes amateurs de vin.

Après une grosse étape de montagne hier, rebelote aujourd’hui. 143 kilomètres entre Lourdes et Hautacam. Trois cols dont deux hors-catégorie. L’interminable Aubisque : 16,4 kilomètres avec des pointes à 9-10% et l’arrivée en altitude avec Hautacam, 13,6 kilomètres à 7,8% de moyenne. La fin de cette ascension est terrible avec des rampes à 11%. Malheur à celui qui aura oublié de manger la banane dans sa musette. Et ce n'est pas une expression.  Dans ce Tour, on voit bien que chaque jour, un leader passe en salle des tortures. Jusqu’ici, Pogacar, Bardet, Yates, Pidcock ont chacun connu de grosses défaillances. Aujourd'hui, on tourne la roue de la mort pour savoir à qui est-ce le tour. Enfin, Ronan Boscher remonte le temps pour nous présenter la terrible malédiction de la montée vers Hautacam.

Les coureurs du Tour de France montent ce matin dans les montagnes russes de l’étape du jour. Allez, allez, on boucle sa ceinture, c’est parti. Kilomètre 65, sommet du col d’Aspin, 12km à 6,5%.Kilomètre 81, sommet d’Hourquette d’Ancizan, 8km à 5%.Et enfin dans les 20 dernières bornes, col d’Azet, 10km à 6,8% et arrivée à Peyragudes, 8km, à 7,8%.En plus de tous ces reliefs, le peloton devra se méfier des passages à niveau. Ronan Boscher nous dit tout de la réglementation en la matière. Et c'est précis.

Ensemble, on entame la troisième et dernière semaine du Tour. Un programme costaud pour ce final avec trois étapes dans les Pyrénées et un contre-la-montre la veille des Champs Elysées.Après une journée de repos, les coureurs se farcissent aujourd’hui 178 kilomètres pour rejoindre Foix. Une étape que les organisateurs qualifient gentiment d’accidentée.Ronan Boscher en profite pour nous présenter Dylan, un jeune homme qui imite à la perfection la sirène d’un TGV et Léa, une fan de Romain Bardet, la première « Bardette » de France. La seule ?

Aujourd’hui, le peloton poursuit sa découverte de la diagonale du vide en traversant l’Aveyron, le Tarn et la Haute-Garonne pour arriver dans l’Aude, à Carcassonne. Une étape de plat sur 202 kilomètres. Et une arrivée probable au sprint selon l'équation : étape de plat + coureurs crevés + arrivée en descente = sprint. L'occasion pour Théo Denmat de tout nous dire sur la vie des poissons-pilotes si utiles aux sprinteurs. Et quoi de mieux qu'un chercheur spécialiste des requins pour nous éclairer...