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ESCALE POÉTIQUE

éveil sensoriel - poésies


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  • ALEPH

    02:36
    ALEPH, Toi qui enseigne l'Unicité Tu te retires pour créer le monde Lettre muette Quel est ce cri qui alerte ce crédo de mon âme? Toi à l'image de DieuTu insuffles le mystère Tes murmures portes la voix chant céleste Ta danse prend forme à travers tes 5 traits Par tes multiples facettes Par la puissance du taureauPar la grâce de ton silence Tu côtoies toutes les lettres Toi, la Force qui porte toute choseToi, l'Unique qui fertilise l'être Enseigne-moi la religion de l'Amour

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  • LE PASSAGE

    03:30
    Le Pas Sage Et tu jaillis de la souche des années Ton âme suit la voie des lignéesTu chemines dans le couloir du temps Tu danses sur le fil des désirs A l’image d’une funambule, la jeunesse te fait perdre l’équilibre De chutes en cascades De roulades en promenades Tu apprivoises ta démarcheEn quête de justesse, tisserande d’histoires Tu lies tes souvenirs pour offrande à la VieAu croisement des 4 chemins, 4 directions4 fois dix vallées inédites Tu te retrouves Face au seuil de la porte anthracite ,Trousseau en main, figés face à tes peurs face à et tes doutes Comme une prière Tu épelles dans la Terre les syllabes de la FoiLa clé de la sagesse pénètre Au creux de la fleur en éveil Quarante traces de pas Quarante visages dévoilés Quarante vies écoulées De passage en pas sage  Aujourd’hui , tes ailes ont des racines  Ton empreinte pénètre le sol d’argile D’un seul geste,  Tu esquisses le croquis de l’âge fertile D’un seul battement, ton envol dessine la voie de la Promesse Texte et Voix : Linda Trimèche Musique : Federico Albanese - We were there
  • 34. DERVICHE TOURNEUR

    04:03
    Les Derviches suivi du poème Étincelles De toute ivresse orgueilleuse Nul n’échappe à la force de gravité Cet enseignement d’humilité pour toute humanité A l’image des derviches préparant leur tournoiementLes deux pieds sur Terre comme pour fixer la voûte plantaireLa courbe du genou atteste la souplesse du geste  Les tourneurs s’engagent dans cette modeste ferveur  Où La valse des planètes se met en mouvement  Le bal s’ouvre et m’invite dans la danse Me voilà pivotant sur moi-même poursuivant la cadence Reliée à l’axe du monde dans les confins d’un espace hors du temps Ma main s’offre au ciel comme l’enfant s’offre à la vie Nourris par le chant des oiseaux je trace le mandala de la voix céleste le tempo se mue en silence au rythme de mes pasPuis se dessine le rayon de lumière à l’aurore de l’Âme exaltée Étincelles Mes yeux rivés vers la flammèche Mon regard pétille vers cette brûlante brèche Qu’a-t-il fallut pour raviver la flamme? J’ouvre mes écoutilles pour entendre le crépitement du désir Celui-ci sautillant dans le creux de l’oreille Tel le chant d’une reine rassemblant ses abeilles La divine lumière née de la joyeuse poudrière Est une source précieuse Fulgurante, scintillante et puissante Le jaillissement du vivant explose de ces milliers d’étincelles Éclaire celles qui nourrissent tes multiples potentiels Scintille de mille éclats de ces pépites doréesPuis Rayonne le Soleil miel à l’image du grand feu sacréTexte et Voix : Linda Trimèche Musique : Max Richter - The quality of mercy
  • 33. Phénix

    05:25
    PhénixIl arrive un temps où l’inconscient s’enflamme au coeur de ces sentiers battus Comme pris au piège par ses désirs refoulés, l’embrasement du feu s’engage vers la purification de l’être Abandonne en ce lieu de finitude toute forme d’habitude Aucune Notion de limite ne détermine l’espace qui t’habiteDéleste-toi de ces chaînes assombrissant les pas de ta marche engagéeNi ton silence, ni tes pleurs, ni ton cri ne laisseront trace de ce passage Seul le grand vent soufflera sur la poussière  pour y fixer le chemin Telle une prière, Les cendres de l’expérience se disperseront dans la Conscience Pour y voir naître le Grand oiseau aux couleurs flamboyantes de la Renaissance  Vis, Meurs, VisEt ne cesse jamais de mourrir Texte et Voix : Linda TRIMÈCHEMusique : Max RICHTER - Mercy
  • 32. LA SOLITUDE

    03:42
    LA SOLITUDE - Escale poétique #32Elle le saisit dans le fond de son silence Elle se confond dans ces eaux liquides Par son don de l’abandon Par sa grâce de l’absence Par le comble du manque Celle-ci s’insère au coeur de ses entrailles Et le voilà, persuadé que plus rien ne vaille Les larmes de l’ours blanc abondent ce torrentSes pattes griffantes s’agrippent au temps Comme pour retrouver la douceur d’antan Se délecter de son miel au couleur du soleil Émanant de la danse du bûtinement des abeilles Ô La valse estivale bouscule l’amoureux en sommeil Entre rêves et éveil L’animal apprivoise sa beautéPure et brute La solitude est aussi cinglanteQue la fonte des glacesLa solitude est aussi bienfaisanteQue la Grande Ourse luisanteTexte Voix Montage - Linda TrimècheMusique - Joanna Goodale Bach in circle "After Yavaran Masem"
  • 31. LETTRE À TON COEUR NAUFRAGÉ

    02:38
    Lettre à ton coeur naufragéLe chagrin t’a submergé Tu t’es laissé surprendre Par cette vague te plongeant Dans les profondeurs de ton âme Persuadé que L’amour t’avait délaissé Le naufrage a ralentit les claquements de tes ramesAbandonné, puis pris au piège par la rafale des peines en cascadeLa dégringolade t’a mené dans ces coraux inexplorés  Toi, le joli coeur chamboulé Tu te retrouves dénudé et fragilisé Dans ce tourbillon infini N’oublie pasJoli cœur endeuillé Que les circonvolutions spiralées Ne viennent que pour étreindre tes doutes  Pour sentir la solitude des eaux du fond Pour entendre le silence vibrant de tes battements  Pour ressentir le souffle étouffé de la vague réprimée Et pour que tes larmes épousent le creux de l’océan Joli coeur éprouvé Lorsque tu auras traversé ce passageLe courage reprendra sa nage Puis tu échoueras en plein corps Pour faire résonner à ton tour L’écho des sirènes 🧜‍♀️ N'aies crainte, joli coeur naufragéSi tôt tu vibreras l’AmourPar dessous ce corsage Texte Voix : Linda TrimècheMusique : Ludovico Einaudi- Onde
  • 30. LE PREMIER CRI

    03:30
    Escale poétique #30 LE PREMIER CRI Au premier Cri L’être dit Oui Il signe son entrée  Comme un gisement de gemmes s’offre à la Vie Tel un saphir azurLe son jaillit d’un bleu pur Sans politesseSans faux semblant   Il prend place dans ce nouvel espaceLa mélodie de l’âme s’affirme Le chant de l’esprit s’aligne Les chœurs des anges sillonnent le passage La sonorité vibrante s’engage L’identité s’inscrit, puis marque sa singularitéLe hurlement abonde les lieux L’instrument s’est forgé de ses aïeux Le souffle est le prélude de son vivant  Les cordes frétillent de joie et activent   Ce nouveau corps d’un demi mètre Pour laisser résonner la Voix de l’ÊtreTextes voix montage : Linda TRIMECHE Musique : Rodrigo Rodriguez Cross of Light (Shakuahachi)