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Derniers témoins

La cuisinière prend sa retraite, le village perd son dernier restaurant

Saison 1, Ep. 10

Avec son mari, Angèle Letzter était à la tête du restaurant Le Caveau à Bischtroff-sur-Sarre, une véritable institution en Alsace Bossue. Après plus d’un demi-siècle en cuisine, elle a décidé, à 72 ans, de profiter enfin d’une retraite bien méritée. L’établissement fermé en juin 2022 aura vu passer cinq générations depuis son ouverture en 1869. Un destin à la fois unique et symbolique d’une époque où chaque village alsacien avait son restaurant.

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  • 14. Pour carnaval ou le potager, les sabots faits par Pauline ne sont pas démodés

    08:30||Saison 1, Ep. 14
    Confortables, naturels et uniques : les sabots ont plus d’une qualité, et c’est ce qui a poussé Pauline Haeberlé à reprendre la saboterie familiale de Luttenbach-près-Munster. A 33 ans, elle incarne aujourd’hui la cinquième génération de sabotiers et perpétue avec fierté les gestes de ses aïeuls sur des machines centenaires.
  • 13. Un siècle plus tard, il relance la tonnellerie familiale

    08:10||Saison 1, Ep. 13
    Il est l’un des deux derniers tonneliers d’Alsace. Dans son atelier de Beblenheim, village fleuri et cerné de vignes entre Colmar et Riquewihr, Lionel Berger, 37 ans, fabrique et répare des tonneaux en bois depuis 2010. Une activité ancestrale devenue rare aujourd’hui, avec la concurrence des cuves en inox. Mais depuis quelques années, le traditionnel tonneau en bois revient à la mode dans le vignoble alsacien et Lionel croule sous les demandes.
  • 12. Cor des Alpes : elle est jeune, elle en joue et elle en fabrique

    07:43||Saison 1, Ep. 12
    Rencontre avec Anaïs Herrgott, 31 ans, membre des Cors de la Haute-Thur qui est fière de prolonger la vie de cet “instrument assez vieillot”. La jeune menuisière a même fabriqué son propre cor des Alpes...
  • 11. Potière à Soufflenheim, l'envie de sortir du moule

    09:52||Saison 1, Ep. 11
    Être potière en 2023 à Soufflenheim, c’est porter sur ses épaules le poids d’une tradition alsacienne séculaire et d’un héritage familial, tout en étant obligé d’innover pour coller aux attentes des clients. Cette réalité, Peggy Wehrling la vit au quotidien, elle qui a repris au début des années 2000 l’entreprise créée par ses parents.
  • 9. La Coupe du monde de ski 1983 au Markstein, il l’a vécue tout schuss

    09:26||Saison 1, Ep. 9
    Les 11 et 12 février 1983, la station alsacienne du Markstein a accueilli les meilleurs skieurs du circuit pour la Coupe du monde de ski alpin, devant une foule impressionnante de 15000 spectateurs. Un événement marquant pour le massif vosgien, qui a failli être annulé faute de neige, dont se souvient très bien quarante ans après le Fellerinois Jean-Jacques Lutenbacher, responsable de la piste durant les épreuves.
  • 8. Il se bat pour une nouvelle centrale hydroélectrique au lac Noir

    09:53||Saison 1, Ep. 8
    Retraité d’EDF, Philippe Ribolzi a passé une partie de sa carrière à la centrale hydroélectrique du lac Noir, sur les hauteurs d’Orbey (Haut-Rhin). A l’arrêt depuis 2002, l’installation qui a fonctionné pendant près de 70 ans grâce à un système de vase communiquant avec le lac Blanc voisin a été dynamitée en 2014. En pleine crise énergétique et climatique, Philippe Ribolzi milite aujourd’hui avec son association pour la création d’une nouvelle centrale qui produirait autant d’électricité que 18 éoliennes terrestres.
  • 7. Maître brasseur, il a assisté au déclin des brasseries schilikoises

    09:57||Saison 1, Ep. 7
    Alors que l’annonce par Heineken de la fermeture d’ici trois ans de la brasserie de l’Espérance crée l’émoi à Schiltigheim, Patrick Gauger, maître brasseur qui a passé une grande partie de sa carrière chez Fischer, se souvient de l’époque où la cité des brasseurs portait bien son nom. Une époque où des bières de caractère, produites par des brasseries familiales et indépendantes, coulaient à flot.
  • 6. Les Welches, ces Alsaciens qui parlent un patois roman

    09:53||Saison 1, Ep. 6
    En Alsace, on ne parle pas seulement le français et l’alsacien : dans certains fonds de vallée, on parle aussi le welche, un vieux patois roman dont le nom signifie “celui qui ne parle pas allemand”.  Si on pouvait encore l’entendre régulièrement il y a quelques années dans les bistrots de l’ancien canton de Lapoutroie, sur les hauteurs du val de Villé ou du val d’Argent, le patois welche est aujourd’hui menacé, au grand regret de Claude Jacques, habitant de Fréland et guide au musée du pays welche.