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DeepTechs
Quand les objets connectés sauvent des vies
Éric Carreel est un pur entrepreneur. Pionnier dans l'univers des objets connectés, il s’est fait un nom et une place, face aux géants américains de la tech, avec Withings, l’entreprise qu’il a cofondée en 2008. Avec ses deux associés, il a lancé le premier pèse-personne connecté au monde, avant de s’imposer rapidement comme un leader dans le domaine de la santé connectée. Après la balance connectée, Withings a ouvert la voie à une large gamme d’appareils allant des tensiomètres aux montres intelligentes, en passant par des capteurs de sommeil. Sous sa direction, la société a connu une croissance rapide et s’est fait racheter par le finlandais Nokia en 2016, avant qu’Éric Carreel ne rachète l’entreprise en 2018 pour lui rendre son indépendance. Il s’est également impliqué dans plusieurs autres projets technologiques, notamment Sculpteo, une entreprise spécialisée dans l’impression 3D, et Invoxia, axée sur l'intelligence artificielle et l'Internet des objets. Il nous raconte le champ des possibles de la santé connectée à l’heure de l’IA et parle aussi des projets de Withings et de la place que ces nouvelles générations d’objets intelligents peuvent utilement prendre dans nos vies.
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9. Quand l’IA booste notre productivité personnelle
35:04||Saison 2, Ep. 9Inès Besbes a 27 ans. Il y a dix ans, baccalauréat en poche, elle a quitté Paris pour faire ses études à l’étranger, d’abord en Hollande, puis en Chine, à Pékin et Hong Kong, où elle a pu pratiquer le mandarin, qu’elle avait appris à l’école pendant six ans. Elle a ensuite suivi un double cursus entre l’Australie et les Etats-Unis et s’est construit un parcours professionnel en parallèle. Elle est passée par Google. Elle a travaillé dans la cybersécurité en Australie. Elle a monté deux boites quand elle était étudiante. Elle a créé Seedext à Paris, durant la pandémie après avoir pitché son idée lors d’un concours Salesforce qu’elle a gagné, en proposant d’augmenter la productivité des entrepreneurs. Seedext est un assistant intelligent qui génère des comptes-rendus ultra personnalisés de toutes les réunions et les échanges que vous pouvez avoir. Sa start-up commence à collaborer avec des géants de la Tech, notamment Microsoft. Avec Ines, nous parlons d’IA générative et de son adoption par les entreprises. On discute aussi de la difficulté – ou pas – de lever des fonds pour une start-up française de deeptech.8. La magie de l’analyse des données
38:57||Saison 2, Ep. 8Florian Douetteau incarne la réussite de la tech française dans l’univers du big data et de l’intelligence artificielle. Diplômé de l’École normale supérieure de Paris où il a étudié les mathématiques, la logique et les statistiques, il a découvert la “data” à travers les moteurs de recherche, quand il avait 20 ans et qu’il officiait chez le français Exalead. C’est là qu’il a débuté sa carrière en 2000, pour mener une thèse sur le développement du langage de programmation Exascript. Il y restera jusqu'en 2011, occupant successivement plusieurs postes de direction et de vice-président dans les domaines de la recherche, du développement et du management de produits. Le grand tournant survient en 2013, quand il fonde Dataiku, une start-up qui édite une plateforme logicielle d’analyse de données, le Data Science Studio, permettant de faciliter et d’accélérer l’analyse des données brutes des entreprises, afin de les aider à s’en servir pour construire des services prédictifs. Leur solution s’impose aujourd’hui aussi bien en Europe qu’aux Etats-Unis. Il nous parle big data, et des conséquences de l’irruption des technologies d’IA pour l’organisation des entreprises.7. La nouvelle donne de l’énergie nucléaire
35:22||Saison 2, Ep. 7Lou Martinez Sancho est une grande dame de l’atome. Chief technology officer de Westinghouse Electric, elle conduit également la R&D est l’innovation du groupe américain. Diplômée de l'université Ramon Llull de Barcelone et de l'université Pierre et Marie Curie-Paris VI, Lou dispose d’une expérience d’une vingtaine d’années dans les secteurs de l'énergie, des biotechnologies, de l'automobile, de l'ingénierie et de la construction. Elle a passé une bonne partie de sa carrière dans la Silicon Valley, épicentre de l’innovation Tech mondiale. Avant de rejoindre Westinghouse Electric, elle a notamment occupé le poste de vice-présidente de la stratégie et de l'innovation chez Kairos Power, la start-up américaine spécialisée dans les réacteurs nucléaires de nouvelle génération. Elle nous explique comment les évolutions récentes de la filière changent la donne énergétique et les solutions qu’elles peuvent apporter aux besoins grandissants des géants de la Tech et aux urgences climatiques.6. Le capital-risque à l'heure de L'IA
35:40||Saison 2, Ep. 6Bernard Liautaud est un éternel optimiste. Une grande force de caractère qui lui a permis de lancer Business Objects, dans les années 90, avec son compère Denis Payre. Et de signer l’une des plus belles réussites de la Tech française en revendant l’entreprise à l’Allemand SAP pour près de 5 milliards d’euros. Depuis, il a pris les commandes de Balderton Capital, la société de capital-risque londonienne, et en a fait l’un des plus gros fonds européens d'investissement. Passionné de voile est aujourd’hui considéré comme l’un des investisseurs européens les plus respectés et écoutés. Il nous parle de l'état du secteur high-tech en général, de la situation des start-up européennes et de l'émergence des technologies d'intelligence artificielle dans ces écosystèmes.5. Accélérer le développement de nouveaux matériaux grâce à l'IA
39:12||Saison 2, Ep. 5Etoile montante de l’écosystème français de la DeepTech, Sarah Najmark est la lauréate de l’édition 2024 du Prix de la femme ingénieure en intelligence artificielle, organisé par Challenges et Tilder. Centralienne, elle a étudié et enseigné à l’université de Stanford, dans la Silicon Valley, avant de rejoindre les équipes de Google X, le bataillon de R&D du géant de l’Internet. Avec sa camarade de promo Luisa Bouneder, elles se sont lancées dans l’entrepreneuriat en mai 2023 : Osium AI, leur start-up, a été incubée au Y Combinator, le célèbre incubateur de la Silicon Valley. Mais c’est en France qu’elles ont choisi d’installer leur entreprise et de lancer leur business, pour profiter de l’écosystème « en pleine effervescence. Leur but : accélérer le développement de nouveaux matériaux et de produits chimiques grâce à l’intelligence artificielle. Sarah nous parle du grand chambardement en préparation dans l’univers industriel grâce à l’IA, mais aussi de la représentation de la femme dans la DeepTech.3. L'IA accélère déjà la transition énergétique
36:36||Saison 2, Ep. 3Maxime Bleskine est l’un de ces entrepreneurs visionnaires qui façonnent l'avenir de la transition énergétique. À 34 ans, il est le fondateur et Directeur Général de VoltR, une start-up qui révolutionne l'industrie des batteries. Diplômé de l’Ecole Centrale, Maxime a cofondé VoltR en 2018, avec pour objectif de donner une seconde vie aux batteries usagées en utilisant des technologies de pointe. Grâce à des solutions mêlant intelligence artificielle et analyse prédictive, VoltR reconditionne des cellules de batteries en fin de première vie pour éco-concevoir de nouvelles batteries destinées à un nouvel usage. Avant de se lancer dans cette aventure entrepreneuriale, Maxime Bleskine a fait ses armes chez plusieurs géants du secteur énergétique, où il a été confronté aux lourdeurs d'un secteur peu enclin à évoluer. Frustré par le manque d'innovation, il a décidé de créer sa propre boîte pour apporter des solutions concrètes aux problématiques qu’il avait observées de l'intérieur. En 2023, VoltR a levé 4 millions d'euros en Seed pour développer ses activités en France et en Europe. Avec Maxime Bleskine, nous parlons transition énergétique, démocratisation de l'accès à l'énergie, évolution des régulations, et des cadres législatifs pour favoriser l'innovation et l'intégration des énergies renouvelables.2. L'indispensable combat pour une souveraineté numérique européenne
31:02||Saison 2, Ep. 2Stanislas de Rémur, 52 ans, s’est forgé une réputation en Europe dans le domaine de la gestion et de la sécurisation des données. Oodrive, qu’il a cofondé en 2000, est spécialisée dans les solutions de gestion de fichiers sécurisés, le cloud computing et la protection des données sensibles. À une époque où le stockage en ligne et la sécurité des informations n’étaient pas encore des priorités pour la plupart des entreprises, il a compris le potentiel de ce marché et développé des services adaptés aux besoins croissants des entreprises en matière de collaboration numérique et de protection des données. Oodrive est devenu l'un des pionniers de la digitalisation des processus de travail, notamment dans des secteurs aussi variés que les services financiers, la santé ou encore l'administration publique et notamment l’armée. Stanislas est également reconnu pour son engagement dans le développement d’un écosystème numérique européen fort, capable de rivaliser avec les géants américains et asiatiques. Il milite pour une souveraineté numérique européenne et a participé activement à de nombreuses initiatives visant à promouvoir l'innovation et la cybersécurité en Europe.1. Comment concilier éthique et deeptech
41:19||Saison 2, Ep. 1Éric Salobir est le président du comité exécutif de la Human Technology Foundation et le fondateur d’OPTIC, réseau international de recherche plaçant l’humain au cœur du développement des technologies. Ce réseau réalise des projets de recherche en éthique pratique donnant lieu à la publication d’articles et de rapports. Diplômé de l'école de commerce ISC Paris, Éric Salobir a travaillé à l'ambassade de France à Prague et au Crédit Lyonnais (aujourd'hui LCL) dans le département banque d'affaires. Il a rejoint l'Ordre des Prêcheurs (Dominicains) en 2000. Il est prêtre, diplômé en théologie et en philosophie. Il a notamment été responsable de la web TV des émissions catholiques pour la chaîne de télévision française France 2. Eric Salobir est aussi membre du Conseil National du Numérique,. Expert auprès du Saint-Siège, il conseille des dirigeants de grandes entreprises et des acteurs des politiques publiques sur les questions éthiques relatives aux technologies de rupture. Il est l’auteur de l’ouvrage « Dieu et la Silicon Valley ».