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Le vendredi 27 septembre, dans la soirée, des missiles israéliens s'abattent dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. C’est dans cette zone, à plusieurs mètres sous terre, que se situe le quartier général souterrain du Hezbollah libanais. Le lendemain, l’armée israélienne annonce que son chef, Hassan Nasrallah, est mort dans ce bombardement. Dans les jours qui suivent, les frappes israéliennes au Liban se poursuivent.Cette offensive de l’armée israélienne intervient près d’un an après les attaques du 7 octobre 2023 menées par les terroristes du Hamas en Israël et seulement quelques jours après les explosions simultanées de bipeurs et de talkies-walkies piégés, appartenant à des membres du Hezbollah libanais, et attribuées à l’Etat hébreu. En réponse à l’offensive israélienne, l’Iran a envoyé hier soir plus de 200 missiles sur Israël.Gallagher Fenwick, journaliste indépendant et ancien correspondant à Jérusalem a publié en début d’année « 7 octobre 2023, Israël-Gaza : L'affrontement des tragédies », un livre coécrit avec le journaliste Benoît Christal, aux éditions du Rocher. Pour Code source, il revient sur cette année de conflit au Proche-Orient et sur les enjeux géopolitiques de cette région, pour comprendre l’offensive israélienne au Liban et la contre-attaque de l’Iran.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Raphaël Pueyo, Clara Garnier-Amouroux et Thibault Lambert - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : AFP, France 2, TV5Monde, France 24.

Emmanuelle Dancourt, 50 ans, ne connaît pas l’odeur du café, de la rose ou du pain grillé… Elle est née sans odorat : c’est ce qu’on appelle l’anosmie congénitale. Elle s’en aperçoit à 11 ans, lorsqu’elle découvre que son petit frère sent les odeurs de la maison.Même si le Covid a permis de sensibiliser sur la perte d’odorat, car c’est un des symptômes de la maladie, l’anosmie est un handicap invisible encore méconnu. Bénévole au sein de l’association Anosmie.org, Emmanuelle souhaite aujourd’hui visibiliser ce trouble.Emmanuelle Dancourt témoigne au micro de Barbara Gouy.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Clara Garnier-Amouroux - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network.

Depuis plusieurs années, des milliers d’adolescentes placées à l’Aide sociale à l’enfance (Ase) sont régulièrement approchées par des proxénètes. Ces jeunes filles parfois très jeunes, sont forcées à se prostituer, souvent dans des logements loués sur internet.Les proxénètes prennent contact avec les jeunes filles par le biais d’internet, ou directement devant les foyers. Les éducateurs de l’Ase se disent impuissants, mettant en avant le manque de moyens mis à leur disposition pour lutter contre ce fléau. Cet épisode de Code source est raconté par les deux journalistes du Parisien qui ont signé cette enquête : Elsa Mari, du service société, et Stéphanie Forestier, de notre édition de l’Oise.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Raphaël Pueyo, Clara Garnier-Amouroux, Barbara Gouy et Thibault Lambert - Réalisation et mixage : Pierre Chaffanjon - Musiques : François Clos, Audio Network.

Le vendredi 20 septembre, Philippine, 19 ans, rentre à pied chez elle après avoir déjeuné à la cantine de l’université Paris-Dauphine, où elle étudie en troisième année de licence d'ingénierie financière. Elle doit ensuite rejoindre ses parents à Montigny-le-Bretonneux, dans les Yvelines, pour dîner avec eux. Les heures passent et dans la soirée, ses parents n’ont toujours pas de nouvelles d’elle. Ils décident donc de prévenir la police. Le lendemain, ils organisent une battue au bois de Boulogne, qui se situe entre l’université et son appartement. Son téléphone est finalement retrouvé, et à quelques mètres de là, son corps est découvert, partiellement enterré. Trois jours plus tard, un homme de 22 ans, suspecté d’être le meurtrier de Philippine, est arrêté en Suisse à la gare de Genève. Il est marocain, il vient de purger une peine pour viol en France et depuis sa remise en liberté cet été, il était sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français.Code source revient sur l’enquête et sur les questions qui ont suivi l’arrestation du suspect, avec Damien Delseny, chef du service police-justice du Parisien, et Timothée Boutry, journaliste dans ce même service.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Raphaël Pueyo et Clara Garnier-Amouroux - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : BFMTV.

« À Springfield, les gens qui viennent, les migrants, ils mangent les chiens et les chats. Ils mangent les animaux de compagnie des habitants. C'est ce qui se passe dans notre pays » déclare Donald Trump le 10 septembre, lors du débat présidentiel qui l’oppose à la candidate démocrate Kamala Harris, qui ne peut s’empêcher de garder son sérieux.Des millions d’Américains assistent en direct au débat télévisé ce soir-là et cette phrase de l’ancien président fait immédiatement réagir sur les réseaux sociaux. Cette rumeur, qui sera rapidement démentie par les autorités de cette ville de l’Ohio, va pourtant continuer de se diffuser dans la société américaine, en focalisant le débat sur l’immigration, à quelques semaines du scrutin qui aura lieu le 5 novembre.Pour Code source, Yona Helaoua, l’une des correspondantes du Parisien aux Etats-Unis, remonte le fil de cette rumeur.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Raphaël Pueyo, Clara Garnier-Amouroux et Barbara Gouy - Réalisation et mixage : Pierre Chaffanjon - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : ABC News, Fox News.

Le dernier « shutdown » aux États-Unis remonte à la fin de l’année 2018 quand le Congrès n’était pas parvenu à voter à temps le budget pour 2019. Résultat, pendant plusieurs semaines, des centaines de milliers de fonctionnaires américains avaient été mis au chômage technique, avant qu’un accord soit trouvé.Aujourd’hui, l’ombre d’un « shutdown » à la française plane sur le pays alors que le nouveau gouvernement Barnier doit boucler au plus vite le projet de budget de l’État pour 2025, afin de le soumettre au vote du Parlement cet automne. Mais sans majorité absolue à l’assemblée et face à une dette préoccupante, la tâche s’avère compliquée.Cet épisode de Code source est raconté par Marcelo Wesfreid, journaliste au service politique du Parisien, et par deux journalistes du service économie, Erwan Benezet et Vincent Vérier.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Raphaël Pueyo et Clara Garnier-Amouroux - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : BFMTV, France 24.

Il fut victime d’un canular radiophonique pendant près de 6 ans. En 1995, Gérard de Suresnes, de son vrai nom Gérard Cousin, fait sensation sur les ondes de Fun Radio. Un soir, comme des milliers d’auditeurs, ce SDF de 34 ans tente sa chance et appelle le standard pour lire des poèmes d’amour qu’il a écrit. Il est en tongs depuis une cabine téléphonique et vient de Suresnes (Hauts-de-Seine).Max, l’animateur star de l’époque sur Fun Radio, flaire le bon client, l’invite régulièrement à l’antenne dans les jours qui suivent et en 1997, il lui propose même de devenir l’animateur d’un programme hebdomadaire baptisé « Les Débats de Gérard », programmé après minuit. Gérard devient alors malgré lui le personnage principal d’un « diner de con » géant, celui du souffre-douleur moqué par ses collègues et les auditeurs de Fun Radio.Thibault Raisse, ancien journaliste au Parisien, vient de publier « Le Con de minuit » aux éditions Denöel, un livre dans lequel il retrace le parcours de Gérard Cousin, décédé en 2005 à l’âge de 43 ans. Il raconte son histoire pour Code source au micro de Jules Lavie. Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Raphaël Pueyo et Clara Garnier-Amouroux - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : Youtube.

Ce lundi 23 septembre s’ouvre le procès du commissaire François Thierry, 56 ans, devant la cour d’assises du Rhône, à Lyon. L’ancien numéro 1 de l’office anti-drogue français est jugé pour « faux en écriture publique » et « destruction de preuves ». Il risque jusqu’à quinze ans de prison.La justice lui reproche notamment d’avoir organisé en avril 2012 la fausse garde à vue d’un trafiquant de drogue dans un hôtel de Nanterre, en le laissant superviser en parallèle l’arrivée de plusieurs tonnes de cannabis en Espagne, avec un téléphone fourni par la police. Aujourd’hui, à l’occasion de l’ouverture de son procès, Code source vous résume cette affaire avec Damien Delseny, chef du service police-justice du Parisien. Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Raphaël Pueyo et Clara Garnier-Amouroux - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network.