Coclito

Comment l’appareil législatif impacte notre intimité ? Dans cet épisode @coclito interroge le droit. Caroline Facy reçoit Nathalie Tisseyre Boinet et Emilie Thivet Grivel : avocates, médiatrices auprès de couples, familles, salarié.es, chef.fes d’entreprises, elles créent les conditions pour que la paix advienne, même en cas de conflit complexe. Elles s’attèlent à ce qu’il faut transformer depuis nos lois pour soutenir émancipation et coopération symétrique entre les femmes et les hommes. Elles partagent au plus proche de la réalité ce qui peut être mis en place pour déconstruire le conflit entre les hommes et les femmes : instaurer et cultiver un dialogue assertif et authentique dès l’amont de la rencontre, bousculer la loi. Elles posent les jalons de nouvelles pratiques de leur profession avec “l’avocat anti dot”, l’avocat qui oeuvre pour la paix des sexes et l’altérité entre les femmes et les hommes dans toutes les sphères de la vie.NPM7Hm0gjOvCHEkOwcpY

Ce nouveau coclito convoque notre enfant intérieur : Caroline FACY reçoit Morgan Lucas, psychopraticien intégratif, sexo et gestalt thérapeute, et formateur spécialisé en questions de genres et sexualités. Assigné fille à la naissance, Morgan est un homme qui nous permet de penser et parler plus juste de nos idées supposées folles, d’explorer de façon subtile la quête existentielle éminemment intime, au fondement de notre identité, que propose d’explorer le genre à chacun comme à toustes. Le genre c’est une expérience de mouvement, de fluidité, ça n’existe qu’en relation avec l’autre, avec lequel on peut s’amuser. Avoir un pénis ou une vulve ne limite pas comment développer notre identité. La sexualité est un terrain propice pour explorer ce que propose le genre : notre féminité et notre masculinité s’invitent, on peut échanger les rôles. Se laisser ne pas savoir, se laisser porter par l’autre, la sexualité : c’est la rencontre avec l’intime. Se laisser bouleverser par le genre c'est toucher à des points d’identité auxquels on n’avait pas réfléchi pour s’approprier qui on est au fond, voir où ça nous emmène, un voyage initiatique, la quête de toute une vie.

Caroline Facy reçoit dans ce nouveau @coclito, le docteur Samuel Salama, gynécologue, obstétricien, spécialisé dans la médecine de la reproduction, andrologue, sexologue, hypnothérapeute. Il a mené des recherches et publié sur l'éjaculation féminine et les femmes fontaines. Même dans la spécialisation de gynécologie, le clitoris et le plaisir féminin ne sont pas ou très peu enseignés. Les travaux du Dr Salama participent à faire changer les choses auprès des professionnels de santé mais aussi auprès des jeunes. Qui a défini que le rapport sexuel se terminait avec l'éjaculation de l'homme ? L'éjaculation rapide serait une problématique qu'on a créée. C'est parce que l'homme s'est intéressé au plaisir féminin, que la question de la durée a été soulevée. Dans une sexualité récréative, le but est que chacun des partenaires passent un bon moment, nos fluides nous rattrapent, cherchent leur sourcier.e. Il n'y a pas d'âge pour se découvrir et remettre en cause l'enjeu de performance pour se mettre en jeu.