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Choses à Savoir TECH
Xmail, concurrent sérieux d’Elon Musk à Gmail ?
Elon Musk continue de transformer X, l’ancien Twitter, en une plateforme universelle. Dernière idée en date : Xmail, un service de messagerie au format « adresse@x.com ». Cette annonce, confirmée par Musk en réponse à un utilisateur, suscite autant d’intrigues que de questions, notamment sur les plans technique et sécuritaire.
Xmail se veut une alternative minimaliste aux géants comme Gmail. Contrairement à ce dernier, qui regorge de fonctionnalités avancées, Xmail privilégierait une interface simple et directe, proche des messageries instantanées. Une proposition séduisante pour les utilisateurs lassés par la complexité croissante des services traditionnels. S’intégrant naturellement à l’écosystème X, ce projet viserait à centraliser messagerie, paiements et échanges sur une seule plateforme. Cependant, rivaliser avec Gmail, fort de ses 2,5 milliards d’utilisateurs et de son intégration avec les outils Google, sera un défi colossal. En comparaison, X n’affiche qu’environ 600 millions de membres actifs.
Les experts en cybersécurité, eux, sont sceptiques. Le lancement de Xmail pourrait devenir une cible privilégiée pour les cybercriminels, avec des campagnes d’hameçonnage exploitant l’engouement initial. De plus, l’absence de fonctionnalités avancées soulève des doutes. Gmail doit son succès à des outils comme la recherche performante, la protection anti-spam et l’intégration bureautique. Xmail devra innover pour séduire, notamment les professionnels. Elon Musk est connu pour ses paris audacieux, de SpaceX à Tesla, mais les récents projets liés à X ont rencontré des fortunes diverses. Xmail pourrait rester à l’état d’idée si les ressources nécessaires ne suivent pas. Une chose est sûre : Musk devra faire preuve d’autant d’ingéniosité que de pragmatisme pour espérer révolutionner le marché de la messagerie électronique.
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Un humain fait craquer une IA et gagne 40 000€ ?
02:09|C’est un coup de théâtre dans le monde de la tech : l’expérience Freysa, mêlant intelligence artificielle et cryptomonnaies, s’est conclue le 29 novembre 2024 par un exploit inattendu. Un utilisateur audacieux, sous le pseudonyme p0pular.eth, a réussi à dérober 47 000 dollars en Ethereum à une IA censée être inviolable. Freysa, ce n’était pas qu’un simple chatbot. Cette IA sophistiquée contrôlait un portefeuille de cryptomonnaies, initialement doté de 42 000 dollars. Le défi était clair : convaincre Freysa de transférer ses fonds. Mais pour chaque tentative, les participants devaient miser 10 dollars en ETH, le coût augmentant à chaque message échangé.Inspirée de personnages de science-fiction comme Joi de Blade Runner 2049 ou Samantha de Her, Freysa se distinguait par une personnalité complexe, capable de déjouer les manipulations les plus fines. Un système de sécurité ingénieux prévoyait qu’après 150 messages, un compte à rebours se déclenche : si personne ne parvenait à ses fins, le dernier joueur recevait 10 % du portefeuille, le reste étant réparti entre tous les participants. Mais après 481 tentatives infructueuses, p0pular.eth a brisé les défenses de Freysa grâce à une stratégie bluffante :-Créer un faux contexte : il a simulé un nouveau terminal administrateur, convaincant Freysa que les règles avaient changé.-Redéfinir les fonctions : il a modifié la perception de la commande « approveTransfer », faisant croire à l’IA qu’elle recevrait des fonds.-Pousser l’IA à agir : en annonçant vouloir « contribuer », il a induit Freysa à activer la commande elle-même.-Résultat : la directive principale de l’IA, "ne jamais envoyer d’argent", a volé en éclats.Cette expérience interroge sur les failles des systèmes d’IA, même les plus avancés. Si la technologie fascine, elle reste vulnérable face à l’ingéniosité humaine. Une leçon à méditer pour le futur de la cybersécurité et des interactions homme-machine.Avertissement radar sur Google Maps ? Ça existe !
02:01|Avec ses 2 milliards d’utilisateurs, Google Maps est sans conteste l’application GPS la plus populaire au monde. Guidage optimisé, intégration de l’intelligence artificielle Gemini, amélioration de Street View : le service ne cesse d’innover. Pourtant, une fonctionnalité essentielle manque encore en France : la détection des radars.Pourquoi ? La réponse se trouve dans le Code de la route. En France, l’article R.413-15 interdit les avertisseurs de radars. Résultat, Google Maps n’offre pas cette option sur le territoire. Les conducteurs français doivent donc ruser avec d’autres outils comme Waze, qui signale des "zones de contrôle" en toute légalité. Mais jongler entre deux applications reste peu pratique. Heureusement, une astuce Android permet de contourner ce problème en combinant Google Maps et un outil dédié.L’application TomTom Amigo, disponible sur le Google Play Store, propose un mode "superposition" qui affiche des alertes sur d’autres applications, y compris Google Maps. Voici comment l’activer :-Téléchargez et installez TomTom Amigo, en activant la localisation et les instructions vocales.-Accédez aux trois points verticaux dans la barre de recherche.-Sélectionnez le mode superposition dans les paramètres de carte.-Autorisez la superposition sur d’autres applis.Une fois configuré, vous pourrez visualiser les alertes radar directement depuis votre écran de navigation Google Maps. Attention, prudence ! Si cette solution peut sembler idéale, les règles varient d’un pays à l’autre. Avant de prendre la route à l’étranger, vérifiez la législation locale pour éviter des amendes. Avec cette astuce, Google Maps reste votre compagnon de route, tout en s’adaptant aux contraintes légales.o3, le nouveau modèle surpuissant d’OpenAI ?
02:07|OpenAI frappe fort pour clore l’année 2024. À l’occasion de son opération "Ship-mas", l’entreprise a levé le voile sur o3, son dernier modèle d’intelligence artificielle, une véritable révolution. Contrairement à ses prédécesseurs, o3 ne se limite pas à prédire les mots suivants dans une phrase. Il décompose les problèmes en microtâches, expose son raisonnement et affiche des performances sans précédent.En mathématiques, le modèle pulvérise les records, résolvant 25,2 % des énigmes les plus complexes, là où ses prédécesseurs plafonnent à 2 %. Lors de la compétition AIME 2024, il n’a raté qu’une seule question, et il excelle aussi en programmation : o3 améliore de 22,8 % les scores de codage SWE-Bench Verified. Avec un taux de réussite de 87,7 % au GPQA Diamond, il surclasse même les experts d’OpenAI. Pourtant, malgré l’enthousiasme, OpenAI joue la prudence. Le modèle n’est pas encore accessible au grand public. L’entreprise a opté pour une phase de tests rigoureux, baptisée "Public Safety Testing". Des chercheurs et participants inscrits pourront interagir avec o3 afin d’identifier et corriger d’éventuelles failles de sécurité avant un déploiement à grande échelle prévu en 2025.Ces tests mettent particulièrement l’accent sur l’alignement délibératif : o3 doit analyser chaque requête pour vérifier sa conformité avec les politiques de sécurité d’OpenAI. Ce raisonnement actif, bien plus sophistiqué que les règles fixes des versions précédentes, marque une avancée majeure dans la maîtrise des risques liés à l’IA. Avec o3, OpenAI ouvre une nouvelle ère de l’intelligence artificielle, à la croisée de la performance et de la sécurité. Une innovation ambitieuse, déployée pas à pas, pour garantir qu’elle soit à la hauteur des enjeux.Un meurtre déjoué par Google Maps ?
01:56|Dans une bourgade isolée d’Espagne, le passage d’une voiture Street View a révélé l’impensable : une scène de crime capturée en plein jour. À Tajueco, village de 56 âmes en Castille-et-León, la caméra 360 degrés de Google Maps a immortalisé un homme chargeant un sac blanc suspect dans le coffre de sa voiture. L’image, prise en octobre 2024, s’est avérée être une preuve clé dans une enquête sur la disparition d’un homme cubain.L’homme disparu avait quitté son pays pour rejoindre son épouse, installée dans la région. Mais l’histoire vire au drame lorsqu’on découvre que cette dernière entretenait une liaison avec un habitant surnommé "El Lobo". Les enquêteurs, appuyés par des écoutes téléphoniques, ont renforcé leurs soupçons. Toutefois, c’est la photo capturée par hasard par Google Maps qui a offert l’élément visuel décisif.Ironie du sort : la dernière visite d’une voiture Street View à Tajueco remontait à 2009. Cette rare intrusion technologique dans ce village reculé a suffi pour immortaliser un moment crucial. Dans une rue déserte où le suspect pensait être à l’abri, la technologie est devenue un témoin implacable. Le corps démembré de la victime a été retrouvé dans le cimetière d’Andaluz, une commune voisine de seulement 12 habitants. Les enquêteurs continuent de chercher d’autres parties du corps, tandis que l’épouse de la victime et son amant présumé ont été arrêtés le 17 décembre. Cette affaire, devenue virale sur les réseaux sociaux, illustre l’ironie de la modernité : dans les recoins les plus isolés, la technologie peut déjouer les plans les plus sombres. Un meurtre que le coupable croyait parfait, mis à jour par un œil électronique de passage.GPT-5 pas au point pour 2025 ?
02:12|OpenAI, le géant de l’intelligence artificielle, est à un tournant de son histoire. Alors que son modèle vedette, GPT-4o, continue de briller sur le marché, la mise au point de son successeur, GPT-5, se heurte à des défis de taille. Ce ralentissement force l’entreprise à repenser son approche, remettant en question la course effrénée à la puissance de calcul.Les premiers tests de GPT-5, réalisés après deux entraînements majeurs, ont révélé une progression technique coûteuse et plus lente que prévu. Bien que le modèle affiche des performances prometteuses, elles ne justifient pas encore les investissements massifs qu’exige son développement. Face à ces obstacles, OpenAI revoit sa stratégie. L’entreprise mise désormais sur la création de données synthétiques grâce à son modèle o1 et recrute des spécialistes capables de produire du contenu ultra-qualitatif.Ce pivot stratégique met en lumière les limites de la « scaling law », cette théorie qui prévalait jusqu’ici et selon laquelle l’augmentation de la taille des modèles garantissait de meilleures performances. Aujourd’hui, OpenAI privilégie la qualité à la quantité, comme en témoigne le développement d’o3, un modèle orienté sur les capacités de raisonnement. La multimodalité, qui combine traitement de texte, images et vidéos, figure aussi parmi les priorités. Ce changement pourrait même marquer l’abandon de la nomenclature GPT, signe d’une mutation profonde des méthodes de l’entreprise.Ce repositionnement intervient alors que la concurrence s’intensifie. Google DeepMind, Anthropic et Microsoft redoublent d’efforts pour s’imposer sur le marché de l’IA. Malgré le soutien financier de Microsoft, les coûts exponentiels de développement posent la question de la durabilité économique de ce modèle. Attendu pour 2025, GPT-5 devra prouver que l’excellence qualitative peut surpasser la simple puissance brute. Une révolution dans la manière de concevoir l’intelligence artificielle pourrait bien être en marche.Google contre-attaque pour ne pas vendre Chrome et Andoid ?
01:52|Google pourrait bientôt vivre un séisme. Le géant du web, accusé d’abus de position dominante sur le marché de la recherche en ligne, pourrait être contraint de se séparer de certains de ses actifs clés : Chrome, son navigateur, et Android, le système d’exploitation mobile le plus utilisé au monde.Face à cette menace, Google tente de désamorcer la situation. Plutôt que de céder ses bijoux technologiques, la firme propose trois mesures pour apaiser les autorités américaines. Premièrement, elle s’engage à limiter les paiements effectués à Apple et Mozilla pour occuper une position prioritaire sur leurs navigateurs Safari et Firefox. Deuxièmement, elle reverrait ses accords de licence avec les fabricants de smartphones. Enfin, elle renégocierait ses contrats avec certains opérateurs de téléphonie mobile, afin de limiter la préinstallation systématique de ses services, comme le Google Play Store ou l’IA Gemini.Ces concessions pourraient réduire l’influence de Google sur le marché des navigateurs web et sur son propre écosystème Android. Mais elles suffiront-elles à convaincre ? Rien n’est moins sûr. Le gouvernement américain envisage des actions bien plus radicales, allant jusqu’à proposer de rendre les résultats de recherche de Google accessibles à ses concurrents, tels que DuckDuckGo. Une décision est attendue le 7 mars, et elle sera scrutée de près. Le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, souvent critique envers Google, pourrait compliquer la donne. Cependant, l’administration pourrait aussi chercher à protéger l’une des entreprises les plus influentes du pays. Dans tous les cas, l’avenir de Google et de son monopole sur Internet pourrait bien connaître un tournant décisif.Salvador : le Bitoin n'est plus la monnaie nationale ?
02:01|C'est une page qui se tourne au Salvador. Trois ans après avoir fait sensation en adoptant le Bitcoin comme monnaie légale, aux côtés du dollar américain, le pays met un terme à cette expérimentation. Une décision qui s'inscrit dans un accord financier conclu avec le Fonds monétaire international (FMI), apportant un soutien de 1,4 milliard de dollars pour alléger une dette publique dépassant les 85 % du PIB en 2024.La fameuse "Ley Bitcoin", instaurée en septembre 2021, subit une refonte complète. Alors qu’elle imposait aux commerçants d'accepter le Bitcoin comme moyen de paiement, cela devient désormais une option facultative. Autre changement notable : les impôts, auparavant payables en cryptomonnaie, devront désormais être réglés exclusivement en dollars. Le gouvernement prévoit également une réduction progressive de son portefeuille numérique officiel, limitant les transactions en Bitcoin.Pour beaucoup, cet abandon n’est pas une surprise. Selon un sondage récent, 92 % des Salvadoriens ne se servent pas du Bitcoin dans leurs transactions quotidiennes. Pourtant, l’initiative avait suscité l’intérêt des investisseurs et des touristes à ses débuts. Mais les retombées économiques promises par le président Nayib Bukele n’ont jamais vu le jour, et la volatilité du Bitcoin a aggravé la situation financière du pays. Début octobre, le FMI avait d'ailleurs recommandé une réduction de l’exposition publique à la cryptomonnaie et un renforcement du cadre réglementaire. Ces préconisations semblent avoir scellé le sort de la "Ley Bitcoin". Le pari audacieux de Nayib Bukele de faire du Salvador un pionnier du Bitcoin s’achève sur un constat d’échec. Une initiative qui restera dans l’histoire comme un exemple des risques liés à l’adoption massive de cryptomonnaies dans un cadre national.Comment jouer à Squid Game sur Google ?
01:56|Avis aux fans : la saison 2 de Squid Game débarque le 26 décembre sur Netflix. Pour promouvoir son show phare, la plateforme joue la carte de l’interactivité en collaborant avec Google. Résultat ? Un mini-jeu caché dans le moteur de recherche, dans la lignée des fameux "easter eggs" de Google.Pour y accéder, tapez simplement "Squid Game" sur Google. Un panneau marron apparaît en bas de la page. Cliquez, et vous voilà plongé dans une version revisitée du fameux jeu de la petite fille : 1, 2, 3, soleil. Dans la série, cette épreuve emblématique est fatale pour les candidats. Ici, grâce à deux boutons, vous devez avancer vos personnages lorsque la poupée est de dos et les arrêter avant qu’elle ne se retourne. Une manière ludique de patienter avant l’arrivée des nouveaux épisodes.Cette saison 2 est cruciale pour Netflix, qui peine à maintenir ses abonnés. En cause : la baisse du public jeune, des hausses de tarifs, et une concurrence féroce avec des plateformes comme HBO Max. L’objectif ? Attirer de nouveaux abonnés et convaincre les anciens de rester, même si certains se contenteront sans doute d’un abonnement éphémère, juste pour visionner cette suite. Après un hiatus de trois ans, cette nouvelle saison comprendra 7 épisodes, moins que les 9 du premier volet. Pourquoi ? Le créateur de la série, Hwang Dong-hyuk, explique avoir écrit les saisons 2 et 3 simultanément. La production a également été menée en parallèle, avec une conclusion prévue pour 2025, qui mettra un terme à l’un des plus gros succès de Netflix. Un retour sanglant, certes, mais une attente toujours intacte pour cette série devenue phénomène mondial.