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Choses à Savoir TECH

Une IA pour commenter les JO de Paris 2024 ?

Pour les JO de Paris 2024, le diffuseur américain Peacock mettra en avant l'intelligence artificielle avec "Your Daily Olympic Recap on Peacock". Ce rendez-vous quotidien proposera des résumés des événements de la compétition, complétant ainsi la couverture de NBCUniversal. Chaque résumé sera narré par une voix recréée d'Al Michaels, générée par une intelligence artificielle.


Peacock offrira aux fans des résumés personnalisés, avec une playlist incluant les moments les plus marquants de la journée précédente. Les vidéos seront accompagnées par la voix d'Al Michaels, recréée par l'IA grâce à ses précédentes apparitions sur NBC, restituant son expertise et son élocution distincte. Peacock prévoit de diffuser près de 7 millions de variantes personnalisées de "Your Daily Olympic Recap" à travers les États-Unis pendant les JO de Paris.


Le premier résumé, le 27 juillet, mettra en lumière les moments forts de la cérémonie d'ouverture. Dès le lendemain, après la première journée complète de compétitions, les téléspectateurs pourront accéder à des résumés personnalisés. La technologie de Peacock puise chaque jour dans des centaines de clips capturés par NBC Sports pour générer une playlist d'environ 10 minutes, adaptée aux préférences de chaque utilisateur. De plus, l'IA permettra à Al Michaels d'interpeller l'utilisateur par son prénom, ajoutant une touche personnelle à chaque résumé. Avec cette innovation, Peacock vise à offrir une expérience unique et immersive, combinant technologie avancée et expertise journalistique pour couvrir les Jeux olympiques de Paris 2024 de manière inédite.

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  • Nintendo dit « Non ! » à l’utilisation de l’IA ?

    01:55
    Nintendo refuse d'utiliser l'intelligence artificielle générative dans ses jeux propriétaires, invoquant des problèmes de droits de propriété intellectuelle. Cette position, affirmée par le président Shuntaro Furukawa, contraste avec celle d'autres acteurs du secteur, comme Microsoft et Ubisoft, qui intègrent l'IA dans leurs productions.Le géant japonais, fidèle à sa philosophie, privilégie la créativité et le savoir-faire maison. Lors d'une séance de questions-réponses avec des investisseurs, Furukawa a clarifié cette position, expliquant que l'IA générative, qui crée du contenu à partir de données existantes, pose des problèmes de droits pour des franchises comme Mario ou Zelda, farouchement protégées par Nintendo. Furukawa insiste sur le savoir-faire unique de Nintendo, développé sur plusieurs décennies. Pour lui, la firme a toujours su comment créer des jeux appréciés par les joueurs sans avoir recours à des technologies externes. Cette approche, inscrite dans l'ADN de Nintendo, mise sur une innovation à son propre rythme plutôt que de suivre les tendances. Certes, cette stratégie comporte des risques, comme le retard technologique de la Switch par rapport à ses concurrentes, mais elle permet à Nintendo de maintenir le contrôle total sur ses créations et de proposer des expériences véritablement originales.Furukawa reconnaît que l'IA est déjà utilisée dans les jeux, notamment pour gérer le comportement des personnages non joueurs. Cependant, il distingue cette utilisation de l'IA générative, qui soulève selon lui des questions éthiques et juridiques. Nintendo préfère donc continuer à innover selon ses propres méthodes, tout en gardant un œil sur les évolutions technologiques du secteur.
  • Hacking : qu'est-ce que le drive-by download ?

    02:11
    Imaginez-vous naviguer tranquillement sur Internet, consultant vos sites favoris, vos e-mails, et peut-être même faisant quelques achats en ligne. Tout semble normal. Pourtant, sans que vous le sachiez, votre ordinateur vient d'être infecté par un logiciel malveillant. Comment ? Grâce à une technique sournoise appelée « drive-by download ». Cette méthode d'attaque, de plus en plus prisée par les cybercriminels, permet d'installer des programmes malveillants sur votre appareil sans que vous ayez à cliquer sur quoi que ce soit. Parmi les menaces exploitant cette technique, FakeBat s'est imposé comme l'un des chargeurs de malware les plus répandus en 2024.Le drive-by download, c'est comme si un cambrioleur entrait chez vous par une fenêtre ouverte pendant que vous dormez. Sauf qu'ici, la fenêtre, c'est votre navigateur web. Il suffit de visiter une page web infectée pour que le téléchargement se déclenche en arrière-plan. FakeBat est un maître de cette technique. Apparu fin 2022, ce chargeur de malware se fait passer pour des logiciels légitimes ou des mises à jour de navigateur. Une fois installé, il ouvre la porte à d'autres malwares, tels que des voleurs d'informations ou des ransomwares.Détecter FakeBat et autres malwares utilisant le drive-by download n'est pas une mince affaire. Ces logiciels malveillants sont conçus pour être discrets et éviter la détection. Cependant, il existe quelques signes avant-coureurs. Si votre ordinateur ralentit soudainement ou se comporte de manière inhabituelle, c'est un premier indice. Si le ventilateur se met à tourner comme un avion alors que votre CPU n'est pas surchargé, il y a anguille sous roche. L'apparition de pop-up ou de publicités intempestives est également un signe d'infection par un Adware. Si votre navigateur vous dirige vers des sites non sollicités, ou si vos amis reçoivent des messages étranges de votre part sur les réseaux sociaux, alors plus aucun doute : vous êtes victime d'une attaque drive-by download.
  • Comment Netflix force les abonnés à payer plus ?

    02:08
    L'arrivée de la publicité sur Netflix a marqué une révolution dans le monde de la SVoD. Initialement, le géant du streaming avait toujours résisté à intégrer des publicités dans ses programmes. Cependant, la crise économique a frappé en 2022, poussant Netflix à reconsidérer sa position pour maintenir sa rentabilité. En réponse, Netflix a lancé une offre avec publicités à un tarif très compétitif, attirant ainsi de nouveaux abonnés.L'offre "Standard avec publicités" coûte 5,99 euros par mois en France, contre 10,99 euros pour l'abonnement "Essentiel" sans publicité. Cette nouvelle formule impose trois à quatre minutes de publicité par heure, diffusées avant et pendant les programmes. Depuis quelques semaines, Netflix a cessé de promouvoir l'offre "Essentiel". Désormais, seules les offres "Standard avec publicités" à moins de 6 euros, "Standard" à 13,49 euros par mois, et "Premium" à 19,99 euros par mois avec la 4K, sont mises en avant.La plateforme va encore plus loin en supprimant les comptes "Essentiel" de plusieurs utilisateurs au Royaume-Uni et au Canada. Ces derniers ont reçu une notification les informant de la disparition imminente de leur offre "Essentiel". Netflix ne résilie pas les abonnements, mais propose une migration vers l'offre avec publicités ou vers les abonnements sans publicités, plus chers.Cette stratégie économique vise à maximiser les revenus publicitaires. Les données recueillies sur les préférences des utilisateurs permettent à Netflix de vendre des espaces publicitaires ciblés à des prix plus élevés que ceux des chaînes de télévision traditionnelles. Avec 40 millions d'abonnés à l'offre publicitaire, Netflix gagne davantage avec un utilisateur exposé aux publicités, surtout s'il passe beaucoup de temps sur la plateforme. Bien que cette décision ne touche actuellement que le Royaume-Uni et le Canada, il est probable que Netflix étende cette mesure à d'autres marchés, y compris en France et en Europe, dans les prochaines semaines.
  • Tesla Cybertruck : peut-il traverser un lac ?

    02:09
    Le Tesla Cybertruck est conçu pour briller sur tous les terrains, y compris dans l'eau grâce à son mode « Wade ». Pourtant, en Slovaquie, un passionné a découvert que la réalité peut parfois différer de la théorie. Premier à faire rouler un Cybertruck dans le pays, il s'est retrouvé coincé dans un lac près de Bratislava, après avoir surestimé les capacités aquatiques du véhicule.Encore rare en Europe, le Cybertruck a fait une entrée mémorable en Slovaquie, où il n'est pas encore homologué. Un club de passionnés de Tesla, dirigé par Radovan Skokan, a récemment mis à l'épreuve le véhicule électrique de trois tonnes près de la capitale. Radovan a voulu tester le mode Wade du Cybertruck, qui selon Tesla permet de traverser des plans d'eau à une vitesse de 2 à 5 km/h. La clé de cette capacité est la hauteur d'immersion, Tesla affirmant que l'eau peut atteindre jusqu'à 81 cm, soit 11 cm de plus que la Mercedes-Benz Classe G. Pour activer le mode Wade, il faut attendre environ dix minutes, le temps que la batterie haute tension du Cybertruck se mette sous pression pour se protéger. Malheureusement, le test en Slovaquie n'a pas été concluant. Radovan pensait ne pas dépasser les 70 cm d'eau, mais le poids du Cybertruck a tassé les graviers au fond du lac, l'enfonçant davantage et le bloquant.Heureusement, une chaîne humaine s'est rapidement formée pour aider à sortir le véhicule. Certains ont ratissé les graviers tandis que d'autres ont fait glisser le Cybertruck sur des planches de bois. L'opération s'est déroulée sous les yeux de dizaines de spectateurs, smartphones en main, offrant un spectacle inattendu et captivant.
  • Une amende record infligé à Apple par l’UE ?

    02:10
    La Commission européenne, réputée pour sa rigueur en matière de régulation économique, engage une nouvelle bataille contre un géant de la tech : Apple. Connue pour ses lourdes sanctions contre des entreprises telles que Google et Amazon, Bruxelles cible désormais la firme californienne pour ses pratiques restrictives concernant les paiements sur son Apple Store. Apple est accusée de ne pas permettre aux développeurs d’offrir des solutions de paiement alternatives en dehors de sa plateforme, une exigence de la Commission européenne dans le cadre de la loi sur les marchés numériques (DMA). Depuis des mois, Apple tente de s’adapter à ces nouvelles règles tout en limitant l’attractivité des systèmes de paiement tiers, ce qui a provoqué l’indignation de sociétés comme Spotify et des autorités européennes.La firme de Cupertino a réagi par la voix d’un porte-parole sur Engadget : « Nous sommes convaincus que notre plan est conforme à la loi et nous estimons que plus de 99 % des développeurs paieraient des frais identiques ou inférieurs à Apple dans le cadre des nouvelles conditions commerciales que nous avons créées. » Malgré cette défense, la procédure avance et pourrait aboutir à des sanctions sévères. Si Apple est reconnue coupable de violation des règles du DMA, elle risque une amende pouvant atteindre 10 % de son chiffre d’affaires mondial, soit des dizaines de milliards d’euros. En cas de récidive, cette amende pourrait grimper jusqu’à 20 % du chiffre d’affaires global. Cette nouvelle confrontation entre la Commission européenne et Apple souligne la détermination de Bruxelles à faire respecter les règles du marché intérieur, le plus grand au monde. Apple devra donc se préparer à une bataille juridique intense qui pourrait avoir des répercussions significatives sur ses pratiques commerciales et son modèle économique en Europe.
  • Une IA supprime « la colère » lors d’une conversation téléphonique ?

    02:01
    Le harcèlement des employés par les clients est un problème fréquent au Japon, particulièrement dans les restaurants, magasins et services après-vente. Les employés subissent souvent des agressions verbales, insultes et menaces de représailles. Selon une étude du syndicat UA Zensen, 47 % des 33 000 travailleurs interrogés ont été verbalement agressés par des clients au cours des deux dernières années. Cette tension constante provoque anxiété et mal-être chez les employés.SoftBank, l'un des principaux opérateurs télécoms japonais, propose une solution innovante pour protéger ces employés. L'entreprise a développé une interface utilisant l'intelligence artificielle pour modifier en direct le ton de la voix des clients agressifs. Entraîné par des acteurs jouant des clients odieux, le logiciel reconnaît les signes d'hostilité, comme une voix montant dans les aigus, s'accélérant brusquement ou devenant extrêmement basse. Fort de plus de 10 000 échantillons de voix, le programme ajuste le ton des clients mécontents en le ralentissant ou en l'adoucissant. Les mots restent inchangés, permettant à l'employé de comprendre le problème sans se sentir agressé. SoftBank décrit ce système comme un "bouclier mental" pour les employés, visant à réduire leur réticence à occuper ces postes stressants.Cependant, SoftBank envisage une solution plus radicale à long terme : confier entièrement la gestion des clients mécontents à l'intelligence artificielle. Bien que la plateforme ne soit pas encore prête, cette perspective soulève des questions sur l'avenir des interactions humaines dans le service client. Pour l'instant, les clients préfèrent encore avoir un humain à leur écoute, mais l'évolution technologique pourrait bientôt changer la donne.
  • La NASA va lancer une étoile artificielle en 2030 ?

    01:42
    Pour éviter la pollution lumineuse qui complique de plus en plus l’observation de l’univers depuis la Terre, la NASA prévoit de lancer une “étoile artificielle”. Rien à voir avec Star Wars cela dit, car il s’agira d’un petit satellite, qui aura la taille d'une boîte à chaussures, et qui sera en orbite à quasiment 36 000 kilomètres au-dessus de la Terre. Cela veut dire qu’il suivra la rotation de notre planète et apparaîtra fixe dans le ciel. Pendant la première année, il sera positionné au-dessus des États-Unis et utilisera des lasers pour simuler le fonctionnement d’une étoile dans le but d'aider les chercheurs à affiner leurs observations astronomiques.Ce petit satellite utilisera des lasers pour imiter différentes étoiles et supernovas, permettant ainsi aux astronomes de calibrer leurs instruments et améliorer l'étude des astres. Ce projet vise à offrir une solution aux problèmes des lumières parasites qui affectent les télescopes terrestres. Bien que cette étoile artificielle soit invisible à l'œil nu, elle sera facilement observable avec des télescopes équipés de caméras numériques. La mission devrait coûter environ 18 millions d’euros et mobilisera une équipe d'une trentaine de personnes. Si les chercheurs espèrent lancer cette étoile artificielle d'ici 2029, ce projet représente un investissement relativement modeste comparé aux autres missions de la NASA, comme celle qui vise à ramener des échantillons de Mars avec ses 10 ans de retard et plus de 11 milliards d’euros de frais. 
  • La France, terre promise de l’IA ?

    02:04
    Quand on pense à l'IA, évidemment, on pense à ChatGPT ou Gemini. Mais en France, les plus connaisseurs savent que l’on a la pépite Mistral AI. Mais sur l’ensemble du pays, il faut reconnaitre que Paris est devenu un véritable hub pour l'IA ces deux dernières années, plaçant la France en tête du secteur en Europe.Contrairement aux idées reçues, la France progresse dans de nombreux domaines de pointe comme l'intelligence artificielle. Selon le site TechCrunch, l’hexagone est même devenu leader en Europe pour les levées de fonds dans les start-ups IA, avec 2,3 milliards de dollars (soit un peu plus de 2,10 milliards d'euros) récoltés. Le Royaume-Uni est assez loin derrière avec à peine plus d’un milliard d'euros et l'Allemagne se classe troisième avec moins de 600 millions d’euros, sans mentionner les autres pays qui eux sont loin derrière avec des sommes moindres.Cependant, selon les entreprises spécialisées dans la finance VC Accel et Dealroom, la France n'est pas celle qui crée le plus de start-ups IA. Sur les 221 entreprises d'IA génératives en Europe et en Israël, seul 10 % sont françaises, contre 12 % en Allemagne et 27 % au Royaume-Uni. Alors pourquoi la France et le Royaume-Uni dominent-ils le secteur ? D’après l'analyste Harry Nelis, c’est à cause du système éducatif. Je cite « cette solide formation permet à la France de se distinguer malgré un nombre relativement moindre de start-ups créées » fin de citation. En résumé, la France avance à grands pas dans l'IA, non seulement grâce à des entreprises innovantes comme Mistral AI, mais aussi par un écosystème dynamique soutenu par une éducation de qualité et des levées de fonds significatives.