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Choses à Savoir TECH

NVIDIA veut révolutionner le monde des processeurs (CPU) pour PC ?

NVIDIA s’apprête à faire une entrée remarquée sur le marché des puces ARM pour PC, et cette fois-ci, la timeline se précise. Selon Digitimes, relayé par Tom's Hardware, le géant de la tech viserait une sortie de ses propres puces ARM pour septembre 2025, avec un lancement commercial quelques mois plus tard, en mars 2026. Après avoir échoué à acquérir ARM, NVIDIA n’a pas lâché l’idée d’intégrer cette architecture à ses produits, comme en témoigne son historique avec les puces Tegra, utilisées notamment dans la console Nintendo Switch.


Des indices sur cette offensive ARM sont apparus au fil des mois : en mai dernier, des puces NVIDIA pour futures consoles portables ont été évoquées, et les dirigeants Jensen Huang (NVIDIA) et Michael Dell (Dell) laissaient entendre qu'un SoC signé NVIDIA pourrait bientôt alimenter des PC sous Windows. Aujourd’hui, Digitimes affirme que la firme s’associe avec MediaTek pour créer une plateforme premium CPU/GPU ARM grand public, prévue pour septembre 2025.


L’initiative est stratégique : en élargissant ses compétences en GPU à celles de CPU, NVIDIA rejoint les géants AMD et Intel dans le « combo » des puces complètes pour PC. En outre, l’évolution de Windows vers l’ARM offre un terrain propice. Microsoft semble enfin avoir franchi des étapes décisives pour stabiliser son OS sur cette architecture, et la récente annonce de Qualcomm avec son Snapdragon X Elite en est la preuve : c’est cette puce qui a été mise en avant lors de la présentation de Copilot+ par Microsoft. Si NVIDIA parvient à respecter sa feuille de route, l’écosystème PC pourrait être en passe de connaître une transformation majeure, offrant ainsi aux utilisateurs des performances accrues sur des plateformes ARM.

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  • Google supprime 10 milliards de sites pirates ?

    02:06|
    C'est un chiffre vertigineux que Google pourrait célébrer avec un de ses célèbres Doodles : le géant a supprimé près de 10 milliards de liens pirates de ses résultats de recherche. Mais la discrétion est de mise pour cette lutte sans fin contre le contenu illégal. Enjeu crucial pour Google, cette opération témoigne de son engagement dans la protection des droits d’auteur, même si elle n’a pas été de tout repos.Depuis des années, Google reçoit des milliers de requêtes quotidiennes de détenteurs de droits – musiciens, producteurs de films, éditeurs – pour faire disparaître les liens menant à du contenu piraté. L'ampleur du phénomène ? En 2016, on en était à un milliard de liens supprimés ; aujourd’hui, ce chiffre a explosé, et l'entreprise en a fait une priorité dans son dernier rapport de transparence.Cependant, comme le souligne Torrent Freak, cette mission n’est pas sans écueils. Certains domaines sont surchargés de liens illicites, avec des millions de signalements, tandis que d’autres n’en comptent que quelques-uns. Parfois, des demandes sont abusives, visant par erreur ou malveillance du contenu légal, obligeant Google à trier minutieusement chaque requête pour éviter des suppressions injustifiées.Au-delà de ces demandes, Google a renforcé sa défense : ses algorithmes réduisent désormais la visibilité des sites pirates dans les résultats, limitant la nécessité d'interventions manuelles. Cette approche a d’ailleurs porté ses fruits, avec une diminution temporaire des signalements annuels, passant de 2,5 milliards à un milliard. Mais le répit aura été de courte durée : cet été, les signalements ont atteint un nouveau sommet de 7 milliards de liens, rappelant que la bataille reste vive. Pour Google, la quête d’un web plus « vertueux » reste un travail de Sisyphe, chaque suppression laissant place à de nouveaux liens frauduleux.
  • 1 Million de dollars pour utiliser Microsoft Bing et Edge ?

    02:03|
    Microsoft n’en démord pas : pour concurrencer Google, l’entreprise mise sur toutes les stratégies pour positionner Bing comme moteur de recherche incontournable. Sa dernière initiative ? Un jeu-concours lancé via Microsoft Rewards pour inciter les internautes à adopter Bing et à remplacer Google Chrome par Edge.Concrètement, le jeu propose un système de tirage au sort où les utilisateurs peuvent accumuler jusqu’à 200 entrées. Pour multiplier leurs chances, Microsoft détaille quelques actions : installer l’extension Rewards rapporte 10 entrées, définir Bing comme moteur de recherche par défaut en donne aussi 10, installer Bing ou Edge sur son smartphone rapporte 5 entrées chacun, et ajouter Microsoft Defender donne également 5 entrées supplémentaires. Pour couronner le tout, un partage de lien permet de débloquer jusqu’à 50 entrées supplémentaires.Microsoft espère ainsi booster l’utilisation de son écosystème et attirer les utilisateurs de Google. Mais séduire les fidèles de Google reste un défi. En dépit de ses innovations, comme le partenariat avec OpenAI et l’intégration de Copilot dans Bing, le moteur de recherche de Microsoft peine toujours à s’imposer : Bing ne détient actuellement que 4,15 % de part de marché mondial, bien loin derrière Google, qui règne avec 89,13 %. En France, la situation est similaire, Bing ne parvenant qu’à capter 6,52 % des utilisateurs. L’attrait d’un gain financier suffira-t-il à détourner les internautes de Google ? Peu probable. Microsoft, en exigeant des participants qu’ils fournissent noms, prénoms, adresse et téléphone, joue une carte risquée dans un monde où la protection des données est de plus en plus scrutée.
  • Antropic, connue pour Claude AI, alerte sur les risques de l’IA ?

    01:54|
    Anthropic, la société derrière l’intelligence artificielle Claude AI, lance un avertissement : la fenêtre pour une régulation proactive et efficace de l’IA se referme rapidement. Alors que les modèles d’intelligence artificielle progressent à un rythme fulgurant dans des domaines comme la cybersécurité ou l’ingénierie, les risques associés grandissent tout aussi vite. Anthropic alerte sur les potentielles utilisations malveillantes des capacités d’IA avancée, notamment dans des activités de cybercriminalité et même dans la prolifération d’armes chimiques, biologiques et nucléaires (CBRN).Face à ces risques croissants, l’entreprise prône une régulation « chirurgicale » et structurée, inspirée de sa propre politique de mise à l’échelle responsable (RSP). Cette approche, dit-elle, repose sur trois piliers : la transparence des modèles, le renforcement des bonnes pratiques en matière de sécurité, et des mesures simples, mais ciblées. En mettant l’accent sur une gestion proportionnée des risques en fonction des capacités des modèles d’IA, Anthropic appelle à une réglementation qui protège sans freiner l’innovation.C’est un véritable plaidoyer collectif qu’Anthropic lance aujourd'hui, exhortant les gouvernements, les experts en sécurité, les entreprises d’IA et la société civile à agir de concert dans les 18 prochains mois pour éviter le scénario du pire. Car si la régulation arrive trop tard ou est mal conçue, on risque de se retrouver dans « le pire des deux mondes » : des règles inefficaces qui freineraient l’innovation sans limiter les dangers.
  • TikTok va héberger nos données en Norvège ?

    01:59|
    C’est désormais officiel : le premier bâtiment du centre de données TikTok, installé à Hamar, en Norvège, est opérationnel, marquant le début de la migration des données des utilisateurs européens depuis les États-Unis. Ce centre est le second en Europe, après celui en Irlande, inauguré en 2023.Le projet Clover, un investissement de plus de 12 milliards d’euros, est au cœur de l’initiative de sécurité de TikTok en Europe. En plus de ce centre norvégien, TikTok a confié la surveillance continue des passerelles de sécurité au NCC Group, expert indépendant en cybersécurité, pour garantir une protection optimale des données européennes. TikTok affirme que les protocoles mis en place bloquent l’accès aux informations sensibles — telles que les numéros de téléphone ou les adresses IP — aux employés basés en Chine. « L'enclave dédiée à l'Europe, où les données des utilisateurs européens sont stockées par défaut, est désormais répartie entre nos centres de données situés aux États-Unis, en Irlande et en Norvège », indique TikTok.Bien que la Norvège soit membre de l’Association européenne de libre-échange (AELE) et de l’Espace économique européen (EEE), elle ne fait pas partie de l’Union européenne, à l’instar de l’Islande et du Liechtenstein. Cependant, le RGPD (Règlement général sur la protection des données) s'applique aux membres de l’EEE, y compris la Norvège, en complément de la « personopplysningsloven », la loi norvégienne sur la protection des données et de la vie privée. TikTok souligne que ces mesures de sécurité, déployées dans le cadre du projet Clover, assurent aux 150 millions d’utilisateurs européens une protection des données « à la pointe de l’industrie ».
  • Loops : cette alternative a TikTok vaut-elle le coup ?

    02:36|
    Loops a vu le jour au sein du Fediverse, un écosystème de plateformes sociales décentralisées qui communiquent entre elles via le protocole ActivityPub. L'ambition de cette nouvelle plateforme est claire : offrir aux créateurs de contenu un contrôle total sur leurs données tout en se libérant des contraintes publicitaires. Une initiative audacieuse portée par Daniel Supernault, également à l'origine de Pixelfed, une alternative à Instagram axée sur le partage de photos. La question se pose alors : Loops a-t-elle le potentiel de rivaliser avec le géant TikTok ? L'idée séduit en tout cas : redonner du pouvoir aux créateurs en les libérant des algorithmes opaques et des impératifs commerciaux qui façonnent aujourd'hui les réseaux sociaux.La plateforme se lance avec une offre initiale de partage de vidéos limitées à 60 secondes. Sur Mastodon, Daniel Supernault a déjà évoqué les futures évolutions : intégration d’une bibliothèque sonore, fonctionnalités de remix pour réinterpréter les créations d’autres utilisateurs, et possibilité d’épingler des vidéos sur les profils. Bien que les hashtags et mentions ne soient pas encore pris en charge, un système de catégorisation est d’ores et déjà opérationnel. Les créateurs bénéficieront par ailleurs d’outils de curation pour gérer leurs sections commentaires. L'accès à Loops se fait sur invitation, avec un délai d'attente jusqu'à la réception d’un e-mail de confirmation. Les utilisateurs iOS pourront accéder à l'application via TestFlight, tandis que la version Android sera proposée en téléchargement direct.Loops innove également avec un système de modération basé sur un score de confiance attribué à chaque utilisateur. Les contenus des membres jugés fiables sont publiés instantanément, tandis que ceux des nouveaux arrivants ou des utilisateurs moins établis sont soumis à une validation préalable par des modérateurs humains. Cette méthode vise à maintenir un espace de partage respectueux, mais des interrogations demeurent : quels critères définissent ce score de confiance ? Et comment évoluera-t-il ? Des réponses viendront peut-être avec le temps.Sur le plan économique, Loops adopte un modèle transparent reposant sur les dons, subventions et parrainages. Les utilisateurs restent pleinement propriétaires de leurs contenus, qui ne sont ni exploités commercialement ni utilisés pour entraîner des intelligences artificielles. La promesse est séduisante, mais la plateforme devra réussir à convaincre les amateurs de TikTok de migrer. Pour rivaliser avec le mastodonte chinois, Loops devra non seulement créer une dynamique similaire, mais aussi attirer rapidement un grand nombre d'utilisateurs. Un défi titanesque, certes, mais l'intérêt croissant pour les réseaux sociaux décentralisés pourrait bien jouer en sa faveur.
  • Reddit rentable pour la première fois de son histoire ?

    02:06|
    Reddit a enregistré un chiffre d'affaires de 348,4 millions de dollars, marquant une augmentation de 68 % par rapport à l'année précédente. Mais la véritable prouesse se situe au niveau de ses bénéfices. Avec un gain de 29,9 millions de dollars, la plateforme devient rentable pour la première fois de son histoire, une réussite d'autant plus notable lorsqu'on se souvient de ses pertes de 575 millions de dollars lors de son premier trimestre en Bourse, qui avaient ensuite chuté à 10 millions de dollars lors de l'exercice précédent.En parallèle, Reddit a franchi la barre des 97,2 millions d'utilisateurs quotidiens, soit une hausse de 47 % par rapport à la même période l'année dernière. Certains jours, ce nombre a même dépassé les 100 millions, indique la plateforme. D'après le P.-D.G Steve Huffman, cette progression est partiellement due à l'intégration de l'intelligence artificielle, notamment avec des résumés automatisés en tête des résultats de recherche et une fonctionnalité de traduction automatique, d'abord disponible en français, puis en espagnol, portugais, italien et allemand. En 2025, cette fonctionnalité devrait être étendue à 30 pays supplémentaires.L'activité publicitaire, que Reddit a récemment remaniée, a généré 315,1 millions de dollars, tandis que les « autres » revenus ont atteint 33,2 millions de dollars. Cette dernière catégorie inclut des partenariats avec OpenAI et Google, qui rémunèrent Reddit pour l'utilisation de son contenu dans l'entraînement de leurs IA.Pour Steve Huffman, ces résultats ne sont qu'un début. Il souligne que l'influence de Reddit continue de croître sur le web, avec la plateforme classée sixième mot le plus recherché sur Google aux États-Unis en 2024, preuve que les internautes cherchent de plus en plus réponses, conseils et communautés sur Reddit. La plateforme s'efforce aussi de rendre sa fonction de recherche « plus simple et intuitive », a-t-il précisé dans une lettre aux actionnaires.
  • Apple Intelligence disponible en 2025 en France ?

    01:52|
    Apple a récemment annoncé le lancement de ses premiers outils d’Apple Intelligence aux États-Unis, disponibles via la mise à jour iOS 18.1, iPadOS 18.1 et macOS Sequoia 15.1. Lors de cette annonce historique, la firme a également révélé la date d’arrivée d’Apple Intelligence en Europe !En raison des réglementations strictes de l’Union européenne, les innovations des GAFAM mettent souvent quelques mois de plus à traverser l’Atlantique, et cela s’applique aussi à Apple Intelligence. Selon un communiqué de presse de la marque, les fonctionnalités commenceront à être déployées en avril 2025 pour les utilisateurs d’iPhone et d’iPad en Europe. À cette échéance, plusieurs langues seront disponibles, notamment l’anglais, le français, l’allemand, l’italien et l’espagnol.Dans six mois, les utilisateurs européens auront donc accès à diverses fonctionnalités clés d’Apple Intelligence, comme les Outils d'écriture, Genmoji, un Siri réinventé avec une compréhension linguistique enrichie, une intégration de ChatGPT et bien d’autres. Ce déploiement se fera avec la sortie des mises à jour iOS 18.4 et iPadOS 18.4, qui devraient marquer l’achèvement complet de l’introduction d’Apple Intelligence pour les langues concernées.Il est important de noter que seuls certains appareils seront compatibles avec ces nouveautés : les iPhones allant du 15 Pro au 16 Pro Max, les iPad équipés d’une puce A17 Pro ou M1, ainsi que les Mac disposant au minimum d’une puce M1.
  • L’application Adobe Fresco devient gratuite ?

    01:48|
    Lancé il y a cinq ans, et popularisé notamment par l’iPad et son Apple Pencil, le logiciel de peinture numérique Fresco s’est rapidement imposé sur iOS, mais aussi sur Windows. Initialement gratuit au téléchargement, le logiciel imposait toutefois plusieurs restrictions, à moins d'opter pour la version complète à 9,99 euros par mois. Mais ce modèle est désormais révolu. En effet, Adobe a annoncé sur son blog officiel que Fresco devient totalement gratuit. En plus de permettre la création de storyboards et de croquis, Fresco offre une parfaite compatibilité avec l’ensemble des outils de la suite Adobe.Si l’outil est largement adopté par des professionnels, il reste accessible aux amateurs souhaitant s’initier à la création numérique. L’application propose plus de mille pinceaux dynamiques, dont des reproductions de peintures à l’huile, d’aquarelles et même des pinceaux vectoriels. Il est également possible de créer ses propres pinceaux, ce qui enrichit encore davantage l’expérience utilisateur.Fresco s’appuie sur le cloud, facilitant ainsi la continuité des projets entre différents appareils. On peut ainsi commencer un projet sur iPad ou iPhone et le finaliser sur un ordinateur. Et grâce à son intégration avec Photoshop, les deux applications se complètent parfaitement pour retoucher des illustrations, manipuler des calques ou ajouter des effets visuels. Conçu pour les écrans tactiles et les stylets, Fresco prend en charge des fonctionnalités avancées comme le retour haptique, l'inclinaison et la sensibilité à la pression.