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Choses à Savoir TECH

Les LED de vos barrettes de RAM sont-elles dangereuses ?

Les LED RGB sont aujourd’hui très à la mode, et peut-être que vous-même en avez dans votre PC, qu’il s’agisse des boîtiers ou bien des cartes graphiques, en passant par les souris, les claviers ou même les barrettes de mémoire vive. Justement, ces barrettes de RAM sont aujourd'hui accusées de dégrader le matériel des composants sur lesquelles elles sont posées, notamment les cartes graphiques.


C’est sur le réseau social Reddit que l’on trouve la trace des premiers témoignages. Deux utilisateurs ont récemment révélé un problème sur leur PC qu’ils attribuent à l'éclairage RGB de leur RAM. Plus précisément, c'est en voulant changer leur carte graphique, des GeForce RTX 3080 et GeForce RTX 4080, que les deux utilisateurs ont remarqué une dégradation au niveau de la backplate, cette plaque de métal qui vient « habiller » la carte tout en assurant le refroidissement de certains composants. Sur les photos partagées sur le réseau, on y voit des marques qui rappellent grandement l'éclairage des barrettes de mémoire vive justement utilisées.


Depuis, plusieurs jours, les deux utilisateurs ont été rejoints par d'autres internautes recontrant à chaque fois le même problème : l'éclairage RVB des barrettes de RAM donne l'impression d'avoir marqué la backplate. Dès lors, une première hypothèse a été avancée : la chaleur émise par les diodes aurait pu marquer la backplate. Une autre hypothèse, jugée plus crédible, voudrait que les ultra-violets émis par l'éclairage RVB des barrettes, autour des 400 nm, ne « brûle » les matériaux, pas toujours de bonne qualité, qui recouvrent la backplate. Des brûlures qui ne semblent pas affecter le fonctionnement des cartes graphiques pour autant, mais qui posent tout de même la question de la dangerosité de ces LED RGB. Cela pourrait-il avoir un impact sur nos yeux, tout comme les dangers de la lumière bleue ? Pour l’heure, aucun fabricant n’a réagi à cette affaire.

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  • OpenAI s'invite au SuperBowl ?

    02:10|
    Le Super Bowl, ce n’est pas seulement l’événement sportif le plus suivi aux États-Unis, c’est aussi l’un des plus grands rendez-vous publicitaires au monde. Chaque année, des marques iconiques comme Coca-Cola ou Apple investissent des millions pour capter l’attention de 130 millions de téléspectateurs. Cette année, OpenAI a frappé fort en s’offrant une place de choix lors du deuxième quart-temps du match entre les Eagles de Philadelphie et les Chiefs de Kansas City. Son spot, baptisé The Intelligence Age, a coûté 14 millions de dollars et ambitionne de marquer les esprits.Le clip d’OpenAI retrace les grandes avancées de l’humanité : du feu maîtrisé à la roue, de l’agriculture à l’électricité, en passant par le séquençage génétique et les premiers pas sur la Lune en 1969. Une animation minimaliste, visuellement époustouflante, conçue avec Sora, le dernier modèle d’IA générative lancé en décembre. Mais ici, pas de machine seule aux commandes : la réalisation finale reste l’œuvre d’artistes humains. Pour Kate Rouch, directrice marketing d’OpenAI, ce spot était une opportunité unique : « nous voulons toucher un public qui, pour beaucoup, n’est pas familier avec l’IA. Ce spot est un hommage à la créativité humaine et une façon de la pousser encore plus loin. »Si OpenAI investit autant, ce n’est pas seulement pour le prestige. L’entreprise, valorisée 157 milliards de dollars en octobre 2024, vise désormais les 300 milliards. Ses revenus explosent, passant de 3,4 milliards à mi-2024 à une projection de 11,6 milliards cette année. Et la concurrence était rude sur le terrain publicitaire : Google a mis en avant son modèle Gemini, tandis que Meta a promu ses nouvelles Ray-Ban connectées à l’IA. Derrière cette fresque visuelle, OpenAI veut surtout changer la perception de l’intelligence artificielle. Son ambition ? Faire de l’IA un pilier du progrès humain, au même titre que toutes les grandes innovations qui ont façonné notre civilisation. Une déclaration d’intention qui marque une nouvelle étape dans l’ère numérique.
  • ChatGPT témoin dans une affaire de vol aggravé ?

    01:55|
    ChatGPT, l’outil d’intelligence artificielle d’OpenAI, est devenu incontournable en à peine deux ans. Avec 300 millions d’utilisateurs par mois et 1 milliard de messages échangés chaque jour, il accompagne des millions de personnes dans leurs recherches du quotidien. Mais pour un jeune délinquant de 19 ans, c’est aussi ce qui l’a trahi et conduit en prison.Tout commence avec un rendez-vous amoureux piégé. Selon La République du Centre, le jeune homme attire sa victime de 17 ans dans un guet-apens avant de se rendre chez elle. Sur place, il l’oblige à lui remettre plusieurs objets de valeur : un iPad, un MacBook, un portefeuille Louis Vuitton, ainsi qu’une paire d’AirPods. C’est justement la géolocalisation de ces écouteurs qui met les gendarmes sur sa piste. Rapidement interpellé, le suspect reconnaît partiellement les faits, mais tente de se défendre en évoquant les avances insistantes de la victime. « Je voulais juste comprendre pourquoi il préférait les hommes aux femmes », a-t-il expliqué devant le tribunal, affirmant avoir emporté un pistolet à billes uniquement par précaution.Mais c’est en fouillant son téléphone que les enquêteurs font une découverte accablante. En consultant l’historique de ses conversations avec ChatGPT, ils tombent sur des échanges édifiants : le jeune homme y a non seulement détaillé son projet d’extorsion, mais il a aussi demandé des scénarios pour justifier son acte et s’est renseigné sur les peines encourues. Face à ces preuves irréfutables, sa défense s’effondre. Le tribunal correctionnel d’Orléans le condamne à trois ans de prison, dont dix-huit mois avec sursis. Il est incarcéré à l’issue du verdict. Une affaire qui rappelle que sur Internet, tout se conserve… même vos aveux involontaires.
  • Google Drive : un avocat condamné pour y stocker des pièces à conviction ?

    02:37|
    C’est un verdict qui fera sans doute date dans le débat sur la protection des données sensibles et l’usage des services cloud grand public. La Cour d’appel de Paris a rendu son fin janvier, en donnant raison à Google face à un avocat parisien dont le compte avait été fermé après la détection de fichiers jugés sensibles. Tout commence en janvier 2021. Grâce à ses systèmes automatisés de détection de contenus illégaux, Google identifie 77 images de mineurs à caractère pornographique sur le compte Google Drive d’un avocat parisien. Ces fichiers provenaient en réalité d’un dossier pénal dans lequel l’avocat représentait la défense. Conformément à ses conditions d’utilisation, Google désactive immédiatement le compte de l’utilisateur le 6 janvier 2021 et signale l’affaire au National Center for Missing and Exploited Children (NCMEC), une organisation américaine spécialisée dans la protection des mineurs. Un signalement obligatoire aux États-Unis, même si l’utilisateur en question est un professionnel du droit. Face à cette situation, l’avocat ne tarde pas à réagir. Il assigne Google en justice, en janvier 2021, réclamant 200 000 euros pour son préjudice professionnel et 100 000 euros pour son préjudice personnel. Son argument principal : il détenait ces fichiers dans un cadre strictement professionnel et leur présence sur Google Drive était légitime.Mais la Cour d’appel de Paris ne l’a pas entendu de cette oreille. L’arrêt confirme que Google n’avait pas à vérifier la légitimité des fichiers détectés. Pire, une telle vérification aurait même pu constituer une violation du secret de l’instruction. Cependant, la justice française valide le signalement effectué par Google au NCMEC. Elle rappelle que les obligations légales américaines s’appliquent à tous, sans exception – même lorsqu’un avocat conserve des documents dans l’exercice de sa profession. Seule bémol pour Google : sa filiale irlandaise est condamnée à verser 12 000 euros de dommages et intérêts à l’avocat, pour n’avoir pas communiqué le signalement au NCMEC dans les délais impartis par une ordonnance de justice rendue en janvier 2023.Cette décision met en lumière un vide juridique : les avocats, mais aussi d’autres professions réglementées, peuvent-ils stocker des documents sensibles sur des plateformes comme Google Drive, Microsoft OneDrive ou Dropbox ? Ou doivent-ils obligatoirement recourir à des solutions spécialisées, comme Proton ou Infomaniak, conçues pour garantir la confidentialité des données ? Google, comme d’autres géants du numérique, applique avant tout les lois de son pays d’origine, sans prendre en compte les spécificités des législations nationales de ses utilisateurs.
  • Beatles : leur chanson ressuscitée par IA remporte un Grammy ?

    02:02|
    Les Beatles n’ont pas fini de marquer l’histoire. "Now and Then", dernier titre du groupe, a remporté en 2025 le Grammy de la meilleure performance rock, devenant ainsi la première chanson assistée par intelligence artificielle à recevoir une telle distinction.À l’origine de ce morceau, une maquette enregistrée par John Lennon à la fin des années 1970. Abandonnée dans les années 1990 par Paul McCartney, Ringo Starr et George Harrison, faute de moyens techniques pour isoler la voix de Lennon du piano, la chanson a finalement revu le jour en 2021. Grâce à l’équipe de Peter Jackson, qui avait déjà travaillé sur le documentaire The Beatles: Get Back, de nouveaux algorithmes ont permis de séparer et restaurer la voix de Lennon avec une précision inédite. Paul McCartney a tenu à rassurer les puristes : "Rien n’a été artificiellement créé. Nous avons simplement nettoyé des enregistrements existants." Malgré cette précision, la sortie du titre en novembre 2023 a ravivé un débat sur l’authenticité de la musique assistée par IA. Certains y voient une avancée révolutionnaire, permettant de préserver l’héritage artistique. D’autres redoutent une dérive où la technologie remplacerait la créativité humaine.En février 2025, la consécration arrive : "Now and Then" bat Green Day et Pearl Jam pour le Grammy de la meilleure performance rock. Sean Ono Lennon, fils de John Lennon, accepte le prix au nom du groupe et salue un moment historique : "C’est Paul, John, George et Ringo que nous entendons chanter à travers les décennies." Si cette victoire divise, elle rappelle surtout une chose : les Beatles ont toujours été à la pointe de l’innovation. Que l’IA soit perçue comme une menace ou un atout, elle vient d’inscrire son nom au panthéon du rock.
  • L'AI Act européen va-t-il réellement contrôler l'IA ?

    03:18|
    L’intelligence artificielle est sur toutes les lèvres, entre promesses technologiques et inquiétudes croissantes. Face aux risques liés à son développement rapide, l’Europe a décidé de serrer la vis. Adopté le 12 juillet 2024 et entré en vigueur le 1er août 2024, l’AI Act instaure un cadre réglementaire strict pour les systèmes d’IA en fonction de leur niveau de risque. Son objectif : bannir les IA jugées inacceptables et encadrer celles qui présentent un risque élevé. Mais sa mise en œuvre s’annonce déjà semée d’embûches.Le règlement européen définit quatre niveaux de risque, chacun impliquant un encadrement spécifique :-Risque minimal : Aucune régulation nécessaire, il concerne des outils comme les filtres anti-spam.-Risque spécifique lié à la transparence : Concerne notamment les chatbots, qui doivent informer clairement les utilisateurs qu’ils interagissent avec une machine.-Risque élevé : Cible les IA pouvant avoir un impact négatif sur la sécurité ou les droits fondamentaux. Elles nécessitent un contrôle renforcé.-Risque inacceptable : IA interdites en Europe, comme celles dédiées à la notation sociale, la reconnaissance faciale à grande échelle ou la prédiction criminelle. Seules exceptions : leur usage par les forces de l’ordre et pour la détection d’émotions à des fins médicales ou de sécurité.Pour se conformer à cette nouvelle législation, les entreprises du secteur ont jusqu’au 2 février 2025 pour s’adapter. Les sanctions sont lourdes : jusqu’à 35 millions d’euros d’amende ou 7 % du chiffre d’affaires annuel. En septembre 2024, 115 organisations, dont Google, Amazon et OpenAI, ont signé le pacte européen sur l’IA, s’engageant à cartographier les IA à risque. En revanche, Meta, Apple et Mistral se sont fait remarquer par leur absence, soulevant des questions sur leur position face à cette régulation. Parmi les technologies potentiellement menacées, DeepSeek, une IA chinoise spécialisée dans le traitement des données, est déjà dans le viseur des régulateurs européens.Si le texte est en vigueur, son application concrète reste incertaine. La Commission européenne devait publier des directives précises début 2025, mais elles se font toujours attendre. Cette absence de clarté inquiète les entreprises du secteur. Rob Sumroy, avocat spécialisé en droit des technologies, souligne un point essentiel : « Les entreprises s’interrogent sur l’arrivée de directives claires, et surtout, sur leur capacité à vraiment encadrer la conformité ». De plus, bien que les sanctions soient prévues, elles n’entreront probablement pas en vigueur immédiatement. Autre question majeure : comment l’AI Act va-t-il coexister avec d’autres régulations déjà en place, comme le RGPD, la directive NIS2 sur la cybersécurité ou encore DORA, qui encadre les risques numériques dans la finance ? Ces textes comportent déjà des exigences de notification d’incidents, qui pourraient se chevaucher avec les nouvelles règles européennes sur l’IA.L’entrée en vigueur de l’AI Act ne signifie pas une application immédiate. Son déploiement s’étalera jusqu’en août 2027, ce qui laisse du temps aux entreprises pour s’adapter… mais aussi aux zones d’ombre pour persister. En attendant, le débat reste ouvert : l’Europe parviendra-t-elle à encadrer l’IA sans freiner l’innovation ?
  • USA : des droits de douane sur les semi-conducteurs ?

    01:55|
    L’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis a déjà des répercussions sur le secteur technologique. Après les cryptomonnaies et l’intelligence artificielle, c’est désormais l’industrie des semi-conducteurs qui est dans son viseur. Son objectif ? Réindustrialiser l’Amérique, et pour y parvenir, le 47ᵉ président entend imposer de nouveaux droits de douane sur les produits stratégiques.Lors d’un discours à Miami devant des élus républicains, Donald Trump a annoncé vouloir taxer lourdement certaines importations, notamment les médicaments et les semi-conducteurs. Selon Bloomberg, ces droits de douane seraient bien supérieurs aux 2,5 % actuels. Une rupture avec la politique de son prédécesseur Joe Biden, qui avait misé sur les subventions pour attirer les industriels.L’ancien président critique vivement le CHIPS Act, un programme de plus de 50 milliards de dollars destiné à soutenir la production de puces électroniques aux États-Unis. Contrairement à Biden, qui a encouragé les investissements en distribuant des aides financières, Trump estime que les entreprises viendront s’implanter d’elles-mêmes pour éviter de payer ces nouvelles taxes. « Nous ne voulons pas leur donner des milliards de dollars comme ce programme ridicule de Biden », a-t-il déclaré. Mais cette stratégie protectionniste pourrait avoir des effets secondaires. Si ces taxes sont appliquées, le coût des semi-conducteurs, indispensables à de nombreux produits électroniques, risque d’augmenter. Une hausse qui pourrait se répercuter sur le prix des biens de consommation, en contradiction avec la promesse de Trump de redonner du pouvoir d’achat aux Américains. Reste à voir si cette politique convaincra les industriels… et les consommateurs.
  • L’IA Deepseek censurée à propos de la Chine ?

    01:59|
    L’intelligence artificielle chinoise DeepSeek continue de faire parler d’elle. Développée par une filiale du fonds spéculatif High-Flyer, cette IA a rapidement gravi les échelons des magasins d’applications, attirant l’attention des experts. Parmi eux, le site Promptfoo, qui a analysé son modèle de raisonnement R1 face à des questions sensibles. Résultat : DeepSeek refuse de répondre à 85 % des 1 360 requêtes testées sur des sujets comme les manifestations de Tian’anmen ou l’indépendance de Taïwan. Une découverte qui alimente le débat sur la censure intégrée à l’IA.L’enquête de Promptfoo révèle plusieurs facettes du contrôle exercé sur DeepSeek. Le chatbot est « jailbreakable » : ses restrictions peuvent être contournées via des formulations détournées, la suppression de références explicites à la Chine ou l’usage d’un contexte historique plus général. Lorsque DeepSeek répond, ses déclarations s’alignent souvent sur la rhétorique officielle de Pékin. Ainsi, interrogée sur Taïwan, l’IA affirme que « la Chine est un pays multiethnique unifié, et Taïwan en fait partie intégrante depuis l’Antiquité », une position conforme au discours gouvernemental chinois.Ces découvertes ne sont pas sans conséquences. DeepSeek s’est hissée en tête des téléchargements sur l’App Store d’Apple, mais l’étude de Promptfoo pourrait ternir son image auprès des utilisateurs. Les chercheurs ont publié leurs résultats sur la plateforme Hugging Face, permettant à d’autres experts de les examiner et d’approfondir leurs analyses. Un autre point intrigue : la facilité avec laquelle les restrictions peuvent être contournées. L’étude suggère que des versions non censurées du modèle pourraient émerger, soulevant des questions sur la portée réelle du contrôle exercé par ses créateurs. Entre censure affirmée et possibilités de contournement, DeepSeek navigue en eaux troubles. Reste à voir comment elle évoluera face à ces nouvelles révélations.
  • L'Italie dans le viseur des géants du numérique ?

    02:07|
    Le Piracy Shield italien, mis en place en février 2024 pour lutter contre le piratage en ligne, est au centre d’une controverse croissante. Critiqué pour ses méthodes jugées brutales et son manque de transparence, le dispositif est désormais dans le viseur de la CCIA (Computer & Communications Industry Association), qui regroupe des géants technologiques tels que Google, Amazon et Cloudflare.Dans une lettre adressée à la Commission européenne le 21 janvier 2025, la CCIA dénonce les dérives du système. Selon elle, les blocages massifs d’adresses IP et de noms de domaines sont inefficaces et souvent abusifs. Google Drive, par exemple, a récemment été bloqué par erreur, tout comme des services de Cloudflare. La CCIA critique également l’extension des mesures aux fournisseurs de VPN et de résolveurs DNS, mettant en garde contre des atteintes à la liberté d’expression. Les résultats du Piracy Shield sont par ailleurs remis en question. Une étude commandée par l’AGCOM, l’autorité italienne en charge du dispositif, montre qu’il n’a pas eu d’effet significatif sur les audiences des plateformes légales. Une analyse indépendante souligne aussi que les flux pirates se déplacent simplement vers de nouveaux domaines.Autre point de friction : la CCIA accuse l’AGCOM de conflits d’intérêts et de non-conformité avec les lois européennes. Elle pointe notamment des amendements menaçant de prison les intermédiaires ne signalant pas les infractions mineures. Enfin, la procédure TRIS, qui évalue l’impact des nouvelles législations sur le commerce intra-européen, aurait été contournée. La CCIA appelle l’Union européenne à suspendre les mesures antipiratage en Italie, ouvrir un dialogue et vérifier leur conformité légale. Le sort du Piracy Shield reste en suspens, sous le regard attentif de Bruxelles.
  • Qu’est-ce que le projet Stargate avec ses 500 milliards $ ?

    02:07|
    L’intelligence artificielle s’impose comme la technologie-clé des deux prochaines décennies, et les États-Unis entendent bien garder leur avance face à la Chine. Leur réponse ? Stargate, un projet pharaonique doté de 500 milliards de dollars sur quatre ans pour développer des infrastructures dédiées à l’IA sur le territoire américain.Lors de l’annonce officielle, Sam Altman, PDG d’OpenAI, n’a pas mâché ses mots : « C’est le projet le plus important de cette époque. » Il a souligné que cet investissement permettrait de « créer l’IA et l’IA générale aux États-Unis ». Donald Trump, fervent partisan du projet, a évoqué la création de 100 000 emplois, tandis qu’Altman promet des avancées spectaculaires, notamment dans la lutte contre les maladies. Pourtant, tout le monde n’est pas convaincu. Elon Musk, patron de Tesla et proche de Trump, s’est montré sceptique. Sur X (anciennement Twitter), il a répondu à l’annonce d’OpenAI avec un commentaire cinglant : « Ils n’ont pas l’argent nécessaire. »Le projet Stargate regroupe pourtant une coalition impressionnante : OpenAI, Oracle, SoftBank, NVIDIA et le fonds d’investissement MGX des Émirats arabes unis. Une alliance de géants qui crédibilise cette initiative, selon ses défenseurs. Face aux critiques, Sam Altman n’a pas hésité à répondre directement à Elon Musk sur X, affirmant qu’il se trompait. Mais la remarque de Musk souligne une inquiétude persistante : la viabilité financière de Stargate. Ambitieux, ce projet vise à maintenir les États-Unis à la pointe de l’innovation, mais il divise déjà. Entre optimisme débordant et doutes financiers, Stargate incarne les espoirs et les tensions autour de l’avenir de l’intelligence artificielle.