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Choses à Savoir TECH

Chrome bientôt en version payante ?

Google vient d’annoncer qu’une version payante de son célèbre navigateur Chrome verra le jour d’ici peu. Mais ne vous inquiétez pas, cela ne vous concerne pas… du moins pas encore. Car ce Chrome payant sera essentiellement réservé aux professionnels, d’où son nom assez clair : Chrome Enterprise… Pour inciter les entreprises à se doter de ce nouveau Chrome, Google promet une sécurité ultra renforcée, pour ne pas dire « sans faille ». 


Concrètement, plusieurs versions seront disponibles. Chrome Enterprise Core sera une version « optimisée » de Chrome, intégrant divers outils de protection et de sécurité supplémentaires par rapport à la version standard. Cette dernière sera gratuite, mais sera surtout destinée aux entreprises. Avec Chrome Entreprise Premium, Google veut aller encore plus loin avec notamment une meilleure détection des malwares, la possibilité de filtrer les URL, ou encore de limiter le partage de documents et la perte éventuelle de données. Côté tarif, Google Entreprise Premium sera proposé au prix de 6 dollars par mois, et par utilisateur ! Imaginez une entreprise d’une centaine de salariés… la facture à la fin de l’année risque d’être assez salée pour naviguer sur internet.


Ceci dit, Chrome Enterprise Premium est surtout conçu pour les internautes qui souhaitent appliquer des configurations personnalisées sur les différents appareils qu’ils utilisent. De quoi mieux contrôler les sites autorisés et les extensions installées. Cette nouvelle suite Premium pourra également se fondre dans sa solution BeyondCorp Enterprise, la solution cloud de Google pour permettre aux employés d’une entreprise de travailler à distance sans avoir recours à un VPN. Si ce « nouveau » Google Chrome payant ne concerne que les entreprises pour le moment, les internautes comme vous et moi peuvent toujours compter sur les améliorations constantes apportées par le GAFAM sur le Chrome de base. Récemment, le géant américain a intégré de nouveaux outils permettant d'empêcher le piratage de la souris et du clavier par exemple.

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  • Cyber-Partisans, des hackers contre le KGB biélorusse ?

    02:49
    Si vous ne le saviez pas déjà, le KGB, ce n’est pas uniquement le nom des services secrets russes. C’est aussi le nom des services secrets biélorusses. Et ce sont précisément ces services secrets qu'un groupe dissident biélorusse, appelé Cyber-Partisans, affirme avoir piratés. La référente du groupe, Yuliana Shametavets, a expliqué à l'agence de presse américaine AP, que leur attaque aurait été une simple réponse. En clair, ce serait le KGB biélorusse qui aurait frappé en premier, accusant les Cyber-Partisans d'avoir prémédité des attaques de plusieurs sites sensibles du pays. Ceci dit, pourquoi les Cyber-Partisans ont-ils pris en grippe leur propre KGB national ?Tout débute après la réélection controversée du président Alexandre Loukachenko en 2020. Face à la répression sévère des manifestations post-électorales, les Cybers-Partisans, des professionnels anonymes de l'informatique installés à l'étranger, ont décidé d'agir contre le régime autoritaire. Leurs premières actions ont été symboliques, comme le piratage de sites d'information d'État pour diffuser des images de brutalités policières ainsi que l'inscription de Loukachenko et du ministre de l'Intérieur sur une liste de personnes recherchées. Ils ont également remplacé le drapeau officiel biélorusse par le drapeau blanc-rouge-blanc, emblème des dissidents. Avec le temps, les Cyber-Partisans ont évolué, collaborant avec BYPOL, un groupe d'ex-policiers biélorusses également opposés à Loukachenko. Une alliance qui a permis de mieux planifier les attaques informatiques, visant toujours à exposer la violence du régime et à promouvoir la démocratie. Les membres du groupe, qui préservent leur anonymat même entre eux, se considèrent comme des hackers éthiques, ciblant l'État sans nuire aux citoyens. Leur porte-parole, Yuliana Shemetovets, opère depuis New York, et leur objectif principal est de mettre fin à la répression en Biélorussie, pour restaurer un régime démocratique.Après plusieurs années de tentatives infructueuses pour pirater le KGB, les Cyber-Partisans sont finalement arrivés à leurs fins le 28 avril dernier. Ils ont d'ailleurs publié cet accomplissement sur X.com. De plus, les hacktivistes ont également annoncé avoir mis à disposition du public un chatbot Telegram donnant accès aux noms des agents du KGB, avec leurs photos. Je cite, « nous voulons montrer que dans le monde numérique, il est impossible de cacher des informations, que la vérité sur les répressions politiques fera surface et que ceux qui les ont perpétrées seront punis », prévient Yuliana Shemetovets. Si vous ne prenez toujours pas les Cybers-Partisans au sérieux, sachez qu’à leur palmarès figure notamment l'attaque de médias contrôlés par l'État, mais aussi des chemins de fer du pays (à trois reprises) ce qui a entraîné la paralysie du trafic ferroviaire, paralysant l’acheminement de matériel militaire russe vers l'Ukraine. Un ennemi très sérieux du pouvoir biélorusse, et un allié important pour la démocratie et les droits humains malgré des méthodes plus que discutables.
  • Les drones DJI bientôt bannis aux États-Unis ?

    02:01
    Visiblement, aucune trêve n’est sur le point d’être conclue dans la guerre technologique qui oppose les États-Unis et la Chine. Ce serait même tout l’inverse. D’après les informations du New York Times, le gouvernement américain songerait à forcer le géant mondial des drones DJI à quitter le pays. Si cette menace était mise à exécution, cela porterait à trois le nombre de mastodontes technologiques bannis par les Etats-Unis, à savoir DJI, mais aussi Huawei et TikTok.Si vous aviez prévu de voyager aux Etats-Unis et de faire de jolis plans aériens avec vos drones DJI, et bien c’est raté. Les autorités américaines voient en effet la firme chinoise comme une menace pour la sécurité nationale. Concrètement, le Congrès américain, réfléchirait très sérieusement à interdire DJI, en ajoutant la marque à la liste des équipements interdits. Cette liste, chapeautée par la Federal Communications Commission (FCC), l'autorité américaine des télécoms, accueille déjà de grands noms chinois comme Huawei, mais aussi l'équipementier ZTE et les opérateurs China Telecom et China Unicom.En fait, les autorités américaines ont la possibilité de mettre DJI sur la touche grâce au Countering CCP Drones Act, une loi de lutte contre les drones qui vise à empêcher l'entrée de nouveaux produits DJI sur le marché américain, et qui bloque tout achat de drones, caméras, micros et autres produits par les administrations américaines. Cette même loi pourrait aussi permettre de révoquer les précédentes autorisations accordées à l'entreprise par la FCC. Si DJI a toujours nié vouloir nuire aux États-Unis, les élus américains ne sont visiblement pas sur la même longueur d’onde. Si l'interdiction de TikTok aux États-Unis n'est pas encore totalement définitive, l'exemple Huawei illustre bien à quel point se faire bannir du sol américain peut être dommageable. Plus de quatre ans après, la firme de Shenzhen ne s'est toujours pas remise de cette punition. Si loi contre DJI il y a, reste à savoir quand elle sera promulguée, et surtout connaître l’ampleur des répercussions sur les comptes de l’entreprise.
  • ChatGPT bientôt indisponible en Europe à cause d'une ONG ?

    02:40
    Connaissez-vous Noyb ? Il s’agit d’une ONG de défense de la vie privée dirigée par le militant Max Schrems, redoutée par les géants de la technologie. Pourquoi ? Et bien parce que l'association autrichienne a permis de sanctionner très lourdement Meta, d’une amende de 1,2 milliard d'euros infligée l'année dernière par les autorités européennes. En cause, le transfert de données d'utilisateurs européens vers les États-Unis en dehors du cadre légal. Et en 2024, l’ONG semble se tourner vers OpenAI, avec en ligne de mire son célèbre chatbot ChatGPT. Pour Noyb, les informations parfois fausses générées par ChatGPT concernant des individus bien réels représentent une violation du Règlement général sur les données personnelles (RGPD). Une figure publique dont le nom n'est pas mentionné par l'association a en effet demandé à l'agent conversationnel de lui fournir sa date d'anniversaire. Le chatbot a livré des informations incorrectes à plusieurs reprises, sans indiquer qu'il ne disposait pas de données lui permettant de répondre. Un exemple parfait des « hallucinations » auxquelles est sujet ce type de modèle, et que les chercheurs peinent encore à rectifier. Je cite l’association « inventer de fausses informations est déjà problématique en soi. Mais lorsqu'il s'agit de fausses informations sur des personnes, les conséquences peuvent être graves. Il est clair que les entreprises sont actuellement incapables de faire en sorte que les chatbots tels que ChatGPT soient conformes à la législation de l'UE lorsqu'ils traitent des données concernant des personnes » fin de citation.Et d’après Noyb, la personne dont je vous parle depuis le début de cet épisode aurait tenté de contacter OpenAI pour rectifier les fausses informations, mais la start-up aurait refusé sa demande. De même, OpenAI n'a pas été en mesure de divulguer des informations sur le type de données traitées, leurs sources ou leurs destinataires. Selon Noyb, l’entreprise de Sam Altman enfreint le RGPD sur deux points supplémentaires : le droit à la rectification des personnes en cas de données erronées à leur sujet et le droit d'accès. Je cite à nouveau, « les entreprises doivent être en mesure de montrer quelles sont les données qu'elles détiennent sur les personnes et quelles en sont les sources » fin de citation. Noyb a donc décidé de saisir l'agence de protection des données autrichiennes, pour lui demander « d'enquêter sur le traitement des données d'OpenAI et sur les mesures prises pour garantir l'exactitude des données personnelles traitées dans le cadre des grands modèles linguistiques de l'entreprise ». Noyb l'encourage également à infliger une amende à l'entreprise, comme pour ce fut le cas pour Meta. D’ailleurs, souvenez-vous, en 2023 l'Italie a temporairement suspendu l'accès à ChatGPT après une importante fuite de données subie par la plateforme.
  • Tesla : le robot Optimus en vente fin 2025 ?

    02:11
    Tesla, ce n’est pas qu’un constructeur de voitures électriques, loin de là. L’entreprise d’Elon Musk se développe aussi dans l'intelligence artificielle, ainsi que la robotique ! Ou plus précisément, les robots humanoïdes. Fin 2023, l'entreprise américaine présentait la seconde génération de son robot Optimus, qui affichait notamment une meilleure dextérité (et 10 kilos de moins). D’ailleurs, le développement d’Optimus se poursuit tranquillement ce qui fait penser à Elon Musk que sa commercialisation pourrait être proche.Clairement, Tesla est en train de donner vie à une technologie qui, il n'y a pas encore si longtemps, relevait du domaine de la science-fiction. Ces robots humanoïdes pourraient commencer à se faire une place dans notre quotidien assez rapidement à en croire Elon Musk, qui se dit confiant sur la possibilité de voir ces appareils être vendu dès la fin d’année 2025 ! C’est en tout cas ce que le patron de Tesla aurait laissé entendre lors d’une téléconférence avec des investisseurs qui s'est tenue cette semaine, d’après l’agence de presse Reuters. Une annonce qui mettrait Tesla en position de leader dans ce domaine. Je cite Elon Musk « je pense que Tesla est le mieux placé de tous les fabricants de robots humanoïdes pour atteindre une production en volume avec une inférence efficace sur le robot lui-même » fin de citation. Pour ceux qui n’auraient pas compris le terme « inférence », il s’agit d’un raisonnement déduit ou induit à partir des informations d’un texte, ou pour vulgariser, la compréhension des consignes, en l’occurrence par une machine.Ceci dit, Tesla a de la concurrence dans le domaine. Figure AI, start-up de la Silicon Valley soutenue par des mastodontes comme Nvidia ou OpenAI, a déjà montré assez de résultats pour que son robot Figure 01 soit intégré à l'avenir au processus de production de BMW. De son côté, Boston Dynamics a présenté fin avril un robot Atlas capable de prendre des positions de contorsionnistes inaccessibles aux humains, et ce, grâce à des articulations pouvant se tourner dans tous les sens. Reste à voir si Optimus trouvera sa place au sein de ce marché assez concurrentiel, et surtout si les promesses d’Elon Musk seront à la hauteur des attentes.
  • Youtube : des pubs même quand la vidéo est en pause ?

    01:56
    Depuis plusieurs mois, YouTube traque sans relâche les moindres astuces que vous pourriez utiliser pour éviter les publicités sur sa plateforme. Si les bloqueurs de pub sur les navigateurs web qui ont été ciblés dans un premier temps, les applications smartphones qui permettaient de regarder des vidéos sans pub ont également connu cette répression. Mais le prochain objectif de l'entreprise serait visiblement de mettre encore plus de pub sur sa plateforme !Si vous trouviez que le nombre de pub sur YouTube était quelque peu déraisonnable, pour ne pas dire complètement abusif sur certaines vidéos, et bien vous n’êtes pas au bout de vos peines. Lors de la dernière présentation des résultats d'Alphabet, la maison mère de YouTube, le responsable des activités commerciales Philipp Schindler a communiqué sur des tests menés par le GAFAM, portant sur l'introduction de publicités quand une vidéo était mise en pause. Et visiblement, ça fonctionne ! Ce nouveau type de publicité serait je cite « à l'origine de résultats très positifs pour la marque » et « les annonceurs lui accorderaient des tarifs élevés » fin de citation.Pour Philipp Schindler, les smart TV devraient être les premiers à « bénéficier » du déploiement de cette nouvelle technologie. Une décision somme toute assez logique puisque le mode de consommation de vidéo n’est pas exactement le même sur smartphone ou PC que sur une télévision, où l'on peut mettre une vidéo en pause comme si on arrêtait un film, afin d'effectuer une tâche qui peut prendre plusieurs minutes. Mais il n'est pas dit que YouTube ne décide pas ensuite de généraliser ce modèle sur les applications. Si vous pensiez que Youtube était encore une plateforme gratuite, voilà la preuve qu’il y a bien un prix à payer pour regarder des vidéos : la publicité, toujours plus de publicité.
  • La nouvelle puce de Huawei inquiète les USA ?

    02:12
    Après avoir été blacklisté chez de nombreux opérateurs de télécommunications dans le monde, Huawei signe un retour en force et continue de faire peur, notamment aux Etats-Unis, grâce à une toute nouvelle puce de 7nm, qui équipe son smartphone Mate 60 Pro. Autant dire qu’il s’agit d’un bond considérable en matière de tech pour la firme chinoise. Et du côté de Washington, on essaie le plus possible de limiter l’impact de ce microprocesseur.Cette fameuse puce nommée « Kirin 9000s » est 100% chinoise. Si elle est utilisée par Huawei, elle est belle et bien fabriquée par une autre entreprise : SMIC (Semiconducteur International Manufacturing Corp), qui sans surprise, est aujourd’hui bannie du sol américain. Et en parlant des Etats-Unis, la secrétaire au Commerce, Gina Raimondo, a déclaré le 21 avril que le microprocesseur ne serait pas aussi avancé que les puces américaines. Dire le contraire n’aurait effectivement aucun sens, quand on sait que le pays lutte activement depuis 2019 pour empêcher la chine de fabriquer des semi-conducteurs, mais surtout empêcher l'exploitation de toute technologie américaine avancée en Chine, ! Une sorte de guerre froide de la tech, même si les USA disent vouloir continuer à commercer avec Pékin sur la majorité des biens et services.Je cite Gina Raimondo « les contrôles à l'exportation fonctionnent, parce que cette puce n'est pas aussi bonne […] On parle ici de plusieurs années de retard par rapport à ce que nous avons aux États-Unis […] à savoir les semi-conducteurs les plus sophistiqués au monde » fin de citation. Avec de telles affirmations, la dirigeante américaine ne déformerait-elle pas un peu la réalité ? Invitée à préciser son propos, Gina Raimondo a précisé que ce fameux « nous » incluait aussi Taïwan, là où sont fabriquées les puces américaines. Car pour l’historique, la Chine cherche à ramener Taïwan dans son giron après de longues décennies d’indépendances, ce que les USA et visiblement Taïwan ne veulent pas. Le pays n’est en effet pas officiellement indépendant, malgré un système politique et démocratique qui lui est propre, et compte sur l’armée américaine pour protéger son territoire en cas d’attaque de la Chine.
  • Possédez-vous vraiment vos jeux vidéo ? Les éditeurs disent… non.

    02:16
    C’est une info que vous avez peut-être vu passer en décembre dernier si vous êtes fans de jeu vidéo français, Ubisoft annonçait la fin de son titre The Crew, sorti en 2014 et permettant aux joueurs de participer à des courses de voitures en ligne. Depuis le premier avril, ce qui n’a malheureusement rien d’un canular, le studio a fermé ses serveurs, coupant définitivement l'accès à son jeu. Depuis, The Crew apparaît dans un onglet baptisé « jeux inactifs ». En clair, il n'est ni possible de l'ouvrir, ni de le télécharger, au grand dam de plus de 12 millions de joueurs.Si les fans de The Crew dénoncent les pratiques d'Ubisoft, l’entreprise explique qu’elles sont bel et bien légales et définies dans les conditions d'utilisation des jeux vidéo. Lors de l'achat, le joueur n'acquiert pas la propriété du jeu lui-même, mais plutôt la licence lui permettant de l'utiliser. Ainsi, l'éditeur est tout à fait libre d'« effectuer des mises à jour, des correctifs, des ajouts de contenu, voire de retirer le jeu du marché, à sa convenance » comme l’explique le média 20 Minutes dans une interview avec maître Antoine Cheron, avocat spécialisé en droit de la propriété intellectuelle. Plusieurs raisons peuvent donc pousser un studio à supprimer un jeu, comme une faible rentabilité, une nouvelle version en préparation, ou encore des problèmes de droits d'auteur… D'un point de vue juridique, les joueurs n'ont aucun droit sur les œuvres, même s'ils les ont achetées. De son côté, Ubisoft justifie sa décision de retirer The Crew de son catalogue de jeu disponible comme étant je cite « une nécessité en raison de l'infrastructure des serveurs à venir et des contraintes de licence. La mise hors service d'un jeu, et en particulier de notre premier jeu, n'est pas quelque chose que nous prenons à la légère » fin de citation.Evidemment, de nombreux joueurs ont exprimé leur frustration en ligne, allant même jusqu’à lancer une pétition baptisée Stop Killing Games. Cette dernière a pour objectif de faire pression sur Ubisoft pour le retour de The Crew. Je cite ses auteurs, « en raison de l’envergure du jeu et de l’importance des lois de protection des consommateurs en France, cela représente l’une des meilleures opportunités à ce jour de tenir un éditeur pour responsable de son action » fin de citation. Sur les réseaux sociaux, de nombreux gamers regrettent l'époque où il n'existait que des jeux physiques, sans qu'aucune connexion Internet ne soit nécessaire.
  • Piratage : le site Uptobox bientôt de retour ?

    02:02
    Connu pour être une plateforme de premier choix pour l’hébergement de fichiers piratés, Uptobox a défendu son modèle économique devant le tribunal judiciaire de Paris il y a peu, avec l’objectif de relancer ses serveurs qui ont été débranchés fin 2023, et ainsi permettre à celles et ceux qui stockaient leurs données personnelles de les récupérer. Comme le raconte le journal L’Informé, le célèbre service de stockage s’est défendu devant la justice après que StudioCanal, Netflix, Disney et d’autres studios aient coupé l’accès au service en raison de la présence de séries et de films leur appartenant.Pour appuyer sa défense, Uptobox brandi deux rapports qui expliquent je cite que « l’immense majorité des fichiers hébergés sur Uptobox ne sont pas téléchargés ou visionnés », ce qui aurait tendance à prouver que le service est donc majoritairement utilisé pour partager des fichiers légitimes, à la manière d’un Google Drive ou d’un Dropbox. Un argumentaire que les grands studios audiovisuels n’apprécient pas vraiment, expliquant pour leur part que la plupart des fonctionnalités « Premium » du site visent je cite « à débrider l’accès » pour « faire sauter la limite de temps d’attente entre deux téléchargements ou pour le visionnage de fichiers » fin de citation.Les serveurs, encore branchés, mais inaccessibles, à cette heure jusqu’à 75 000 euros par mois et aucune date de remise en ligne ne semble se profiler à l’horizon. De leurs côtés, les studios s’appuient sur les mentions d’Uptobox dans un annuaire des sites pirates dressés par la Commission européenne et une autre liste compilée par l’Arcom pour maintenir la plateforme hors-ligne, tandis que Uptobox a tenté de convaincre la justice qu’elle n’est pas je cite « le YouTube du piratage ». Le verdict sera connu dans quelques mois et en attendant les factures continuent de s’accumuler et les données sont toujours inaccessibles. 
  • Bitcoin : après le « halving », c’est quoi la suite ?

    02:01
    Le Bitcoin est à la hausse depuis maintenant plus d'un an, au point d'avoir dépassé son niveau le plus haut, allant bien au-delà de la barre des 70 000 dollars. Un événement inédit dans l'histoire de cette cryptomonnaie, dont habituellement l'embellie débute au moment du fameux halving, qui a lieu tous les quatre ans, et qui réduit les récompenses des mineurs de bitcoin de moitié. Et justement, cet événement a eu lieu mi-avril !Tous les quatre ans, les récompenses des mineurs sont divisées par deux, lors du halving, un événement qui lance le début d'une embellie d'environ un an des cours de la monnaie (ce qu’on appelle le bull market), et qui précède aussi un effondrement. C'est en tout cas ce qui s'est passé lors des trois premiers halving, en 2012, 2016 et 2020 - même s'il faut toujours rappeler, que les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Avec ce quatrième halving, la récompense pour chaque bloc miné passe donc à 3,125 bitcoins, contre 6,25 il y a encore quelques jours.Même si le dernier bitcoin ne sera miné qu’en 2140, plus de 19 des 21 millions de bitcoins prévus initialement par le créateur de cette monnaie, connue sous le nom, ou plutôt le pseudo de Satoshi Nakamoto, ont aujourd'hui été créés. Il ne reste donc plus beaucoup de nouvelles unités à débarquer sur le marché. Ajoutez à cela un coût en énergie pour miner automatiquement le bitcoin multiplié par deux après le halving, et vous obtenez un cocktail assez risqué pour quiconque voudrait se lancer aujourd’hui. Ceci dit, beaucoup d'analystes voient le bitcoin continuer sa croissance, malgré « l'anomalie » que représente le dépassement de la barre des 70 000$ ; soit le record du cycle précédent avant le halving de mi-avril. Pour le patron de l’entreprise de minage StartMining, interrogé par le journal Les Echos, je cite, « le bitcoin sera à 100.000 dollars, voire plus, fin 2024. Le prix augmente habituellement dans les soixante ou quatre-vingt-dix jours après le halving » fin de citatin. A voir si le scénario habituel sera respecté ou non.