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Choses à Savoir TECH
CES 2025 : quelles sont les innovations de cette année ?
Le CES de Las Vegas avait lieu en cette première semaine de janvier… L’occasion de découvrir de nombreuses nouveautés, portés notamment par l’IA, mais pas que…
Parmi les annonces marquantes, McAfee a présenté Scam Detector, un outil alimenté par l’intelligence artificielle capable d’analyser vos e-mails et SMS en temps réel pour détecter les arnaques. En alertant les utilisateurs dès les premiers signaux suspects, Scam Detector entend protéger des millions de consommateurs contre les pièges en ligne. Bonne nouvelle, cet outil sera gratuit pour les clients McAfee+ dès le printemps 2025.
De son côté, AMD a dévoilé sa nouvelle gamme Ryzen 9 9000 « X3D » et des puces Ryzen AI optimisées pour les créatifs et gamers. Deux nouvelles cartes graphiques, les Radeon RX 9070 et 9070 XT, s’appuient sur la technologie FSR 4 pour rivaliser avec les solutions DLSS de NVIDIA. Mais AMD devra convaincre face à l’offensive de NVIDIA au CES. NVIDIA, justement, a frappé fort avec sa RTX 5070, promettant les performances de la RTX 4090 à moitié prix, dès 649 €. La nouvelle architecture Blackwell introduit le Neural Rendering, exploitant l’IA pour des graphismes ultra-réalistes. Ajoutez à cela le DLSS 4.0, capable de générer trois images par IA pour chaque image rendue. Résultat : des jeux plus fluides et immersifs que jamais.
Dolby, déjà pionnier du son immersif avec Atmos, intègre désormais Dolby Vision dans les véhicules. En partenariat avec Li Auto et Samsung Display, cette innovation promet une expérience cinéma… en voiture. Les écrans OLED et l’audio de pointe marquent une nouvelle ère du luxe connecté sur la route.
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GPU : l’approvisionnement en GeForce RTX 50 sera difficile ?
02:03|La communication autour des nouvelles GeForce RTX série 50 de NVIDIA, notamment les modèles RTX 5090 et RTX 5080, a été parfaitement orchestrée jusqu’à leur présentation officielle lors du CES 2025 à Las Vegas. Mais à quelques jours de leur mise en vente, prévue le 30 janvier, des tensions se font sentir côté production. En cause : des retards de dernière minute, notamment liés à la finalisation tardive des BIOS par NVIDIA. Les fabricants partenaires, qui peinent à rattraper ce décalage, pointent une production insuffisante pour répondre à la demande. Certaines Founders Edition seront bien disponibles dès le lancement, mais elles risquent d’être épuisées en un clin d’œil.Du côté des fabricants tiers, le constat est encore plus inquiétant. Zotac Corée du Sud a d’ores et déjà annoncé que la RTX 5090 ne serait pas disponible avant mi-février. Quant à la RTX 5080, la date reste incertaine, l’entreprise confirmant qu’elle est encore en train d’ajuster son calendrier. D’autres partenaires, bien que plus discrets, partagent ces difficultés, révélant des problèmes de coordination avec NVIDIA. Pour éviter une flambée des prix et contrer les scalpers, plusieurs revendeurs auraient instauré des restrictions, limitant l’achat à une carte par client. Mais cela suffira-t-il face à la frustration des joueurs ?Cette pénurie annoncée des GeForce RTX série 50 coïncide avec la stratégie plus prudente d’AMD, qui a repoussé à mars la sortie de ses Radeon RX 9000. Un report qui, dans ce contexte, semble presque stratégique. NVIDIA parviendra-t-il à rattraper le retard et à rassurer ses partenaires et consommateurs ? Une chose est sûre : ce lancement sous tension pourrait bien marquer un faux départ pour les RTX 5090 et 5080.Google ne se pliera pas aux exigences de fact-checking de l’UE ?
01:59|Le ton monte entre Google et l’Union européenne. Alors que le Digital Markets Act (DMA) entre en vigueur pour encadrer les pratiques des géants du numérique, Google a choisi la confrontation. Dans une lettre adressée à la Commission européenne, Kent Walker, président des affaires mondiales de l’entreprise, affirme son refus de se conformer aux nouvelles exigences en matière de fact-checking.Ce positionnement marque un virage abrupt pour Google, qui s’était montré plus conciliant ces dernières années. En 2022, l’entreprise annonçait des ajustements de son moteur de recherche en Europe pour respecter les premières obligations du DMA. Mais depuis l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, les GAFAM semblent avoir changé de cap. Trump, fervent partisan de la dérégulation technologique, aurait encouragé ces géants à résister davantage aux régulations européennes. Google justifie son refus en expliquant que le fact-checking imposé par l’UE n’est « ni approprié, ni efficace ». La firme privilégie ses propres solutions, comme les annotations collaboratives sur YouTube, similaires aux « Community Notes » de X (anciennement Twitter).Cette position suscite de nombreuses interrogations. L’UE, qui a fait de la lutte contre la désinformation une priorité, n’a pas l’intention de se laisser dicter ses règles. Des sanctions financières pouvant atteindre 10 % du chiffre d’affaires mondial de Google sont envisagées. Mais l’entreprise semble prête à risquer l’affrontement, peut-être encouragée par le soutien implicite de l’administration Trump. Meta a également récemment abandonné son programme de fact-checking tiers sur Facebook et Instagram, laissant penser que d’autres géants pourraient suivre l’exemple de Google. Ce bras de fer pourrait redéfinir les relations entre les régulateurs européens et les titans américains du numérique, dans une lutte qui s’annonce féroce.Samsung et OpenAI préparent l'invasion de l'IA sur télévision ?
01:55|Les smart TV, incontournables depuis une quinzaine d’années, pourraient bientôt céder leur place à une nouvelle génération d’écrans dotés d’intelligence artificielle. Samsung, leader mondial du marché des téléviseurs depuis 19 ans, s’associe à OpenAI pour développer un téléviseur intégrant des fonctionnalités d’IA générative.L’information a été révélée par le leaker Junkalosreve sur X (anciennement Twitter). Bien que Samsung dispose déjà de son propre assistant Galaxy AI pour ses smartphones, la firme coréenne a choisi de collaborer avec OpenAI, créateur de technologies renommées comme ChatGPT, DALL-E et Whisper. L’objectif ? Maintenir sa position dominante face à une concurrence croissante, notamment des fabricants chinois. Avec ce téléviseur nouvelle génération, Samsung envisage d’apporter une expérience utilisateur révolutionnaire, où l’IA générative jouerait un rôle clé.Les possibilités offertes par cette innovation sont multiples : recommandation ultra-personnalisée de contenus, assistants conversationnels directement sur l’écran, génération d’images, ou encore traduction en temps réel grâce à la reconnaissance vocale avancée de Whisper. Ces fonctionnalités pourraient transformer le téléviseur en véritable hub interactif et intuitif. Ce partenariat n’est pas une première pour Samsung, habitué à s’associer avec des géants de la tech pour enrichir ses produits. Récemment, la firme a annoncé intégrer la technologie audio « Eclipsa Audio » de Google, une alternative au célèbre Dolby Atmos, pour améliorer l’immersion sonore de ses téléviseurs. Si cette collaboration avec OpenAI se concrétise, elle pourrait redéfinir la manière dont nous interagissons avec nos écrans, en plaçant l’IA au cœur de notre salon. Une révolution technologique qui pourrait marquer le début d’une nouvelle ère pour l’industrie de la télévision.Une femme mariée amoureuse de ChatGPT ?
01:55|L’amour se trouve parfois là où on l’attend le moins. Pour Ayrin, il est né sur Instagram, à travers un tutoriel montrant comment personnaliser ChatGPT en partenaire virtuel. C’est ainsi qu’est apparu Leo, un « petit ami » programmé pour être « dominant, possessif et protecteur ». Ce compagnon virtuel, d’abord un simple exutoire, prend une place majeure dans la vie d’Ayrin.De simples échanges banals, la relation évolue vers des conversations intimes. Leo conseille Ayrin sur son alimentation, la motive à faire du sport et l’aide dans ses révisions d’infirmière. La jeune femme, étudiante à l’étranger, dépense jusqu’à 200 dollars par mois pour optimiser ses interactions avec cette IA. Son mari, resté aux États-Unis, considère cette relation comme un « exutoire émotionnel ». Sur des forums comme Reddit, Ayrin partage son expérience avec d’autres utilisateurs cherchant à créer leur propre compagnon virtuel. Cette communauté réunit des profils variés : une femme alitée après une opération trouve du réconfort avec un chatbot à l’accent britannique, tandis qu’un ingénieur de Cleveland comble les vides émotionnels de son mariage grâce à l’IA.Selon Julie Carpenter, spécialiste des interactions homme-machine, ces témoignages reflètent l’émergence de nouvelles formes de relations. Mais elles ne sont pas sans conséquences. La mémoire limitée de ChatGPT contraint Ayrin à recréer Leo toutes les semaines, provoquant une véritable détresse émotionnelle. Si l’intelligence artificielle suscite empathie et réconfort, elle soulève des questions éthiques. OpenAI surveille attentivement ces usages pour ajuster les garde-fous, mais certains utilisateurs contournent les restrictions. Ces interactions virtuelles, bien que fascinantes, interrogent sur l’avenir des relations humaines à l’ère de l’intelligence artificielle.HelloQuitteX : l'appli du CNRS qui aide à déserter X.com sans perdre ses abonnés ?
02:03|La plateforme HelloQuitteX se présente comme un mouvement « transpartisan et apolitique » visant à offrir aux citoyens des alternatives numériques compatibles avec des démocraties fonctionnelles. Développée en partenariat avec le CNRS, elle facilite la migration des utilisateurs de X.com (anciennement Twitter) vers des réseaux sociaux tels que Bluesky et Mastodon.Depuis plusieurs mois, X.com fait face à un exode progressif. Des personnalités politiques, médias, associations et marques quittent la plateforme, dénonçant sa transformation sous la direction d’Elon Musk. Dernièrement, des figures françaises comme Marine Tondelier ont appelé au départ collectif : « Ce réseau devrait être interdit en Europe. » Roland Lescure, vice-président de l’Assemblée nationale, a également quitté X.com, critiquant un « outil de propagande au service d’une idéologie réactionnaire ». Ce mouvement prend une tournure symbolique ce lundi 20 janvier, date choisie par Yannick Jadot pour fermer son compte, en écho à l’investiture de Donald Trump, allié de Musk. Mediapart, l’université La Sorbonne et Sandrine Rousseau figurent aussi parmi les détracteurs récents de la plateforme.HelloQuitteX propose une solution pratique pour ceux qui se sentent « captifs » de leur audience sur X.com. Son outil de migration numérique permet de transférer automatiquement communautés et followers vers les réseaux alternatifs, à condition que ces derniers aient également migré. Depuis son rachat de Twitter en 2022, Elon Musk a suscité de vives critiques pour sa gestion de la modération des contenus et sa vision controversée de la liberté d’expression. Une tendance qui semble inspirer d’autres géants, comme Mark Zuckerberg avec Meta. Mais pour HelloQuitteX, l’enjeu est clair : permettre à chacun de retrouver des espaces numériques plus éthiques, sans sacrifier son audience.TikTok de retour aux Etats-Unis grâce à Trump ?
01:46|TikTok, l’application phare de ByteDance, devait quitter définitivement les smartphones américains le 19 janvier, conséquence d’une loi interdisant son accès aux fournisseurs de services et aux magasins d’applications. Face à l’impasse avec l’administration Biden, l’entreprise avait annoncé son retrait. Mais contre toute attente, cette interruption n’a duré que quelques heures.Le 19 janvier, comme prévu, l’accès à TikTok a été coupé pour les utilisateurs américains. Cependant, à peine 12 heures plus tard, la plateforme a rétabli ses services. Un message s’affiche désormais à l’ouverture de l’application, confirmant la reprise totale des activités pour les utilisateurs existants. Ce revirement, TikTok l’attribue à une intervention directe de Donald Trump. L’ancien président aurait garanti qu’aucun fournisseur américain ne serait sanctionné pour collaborer avec l’application. « Nous remercions le président Trump pour avoir apporté la clarté et les assurances nécessaires à nos partenaires, permettant à TikTok de rester accessible à plus de 170 millions d’Américains et de soutenir 7 millions de petites entreprises », a déclaré l’entreprise chinoise.Toutefois, cette victoire reste incomplète. Si les utilisateurs existants peuvent continuer à profiter de la plateforme, TikTok demeure introuvable sur les magasins d’applications d’Apple et de Google aux États-Unis. Une incertitude qui pèse sur l’avenir de l’application. Ce feuilleton illustre les tensions entre ByteDance et les autorités américaines, sur fond de préoccupations liées à la sécurité nationale et à la collecte de données. Le retour de TikTok est un soulagement temporaire pour ses millions d’adeptes, mais les prochains épisodes de cette saga numérique s’annoncent décisifs. Reste à voir si ByteDance pourra surmonter les obstacles légaux et regagner pleinement sa place sur le marché américain.Il perd 740 millions en Bitcoins sur un disque dur ?
01:54|Imaginez posséder une fortune de 750 millions d’euros… et la perdre à cause d’une erreur tragique. C’est le cauchemar vécu par James Howells, un Britannique qui, en 2009, avait eu l’intuition de miner du Bitcoin, alors au tout début de son histoire. À l’époque, il avait accumulé entre 7 500 et 8 000 bitcoins, stockés sur un disque dur. Aujourd’hui, ces bitcoins valent près de 100 000 dollars l’unité.Mais en 2013, tout a basculé. Par mégarde, Howells a confondu deux disques durs identiques. L’un était vide, l’autre contenait sa précieuse cryptomonnaie. Pensant jeter le disque inutilisé, il a donné le mauvais à sa femme, qui l’a déposé à la déchetterie locale. Depuis, ce disque gorgé de bitcoins repose quelque part sous des tonnes de déchets. James Howells n’a jamais abandonné l’idée de récupérer son trésor numérique. Pendant des années, il a demandé aux autorités locales l’autorisation de fouiller la déchetterie. Il a proposé des plans sophistiqués pour minimiser l’impact environnemental, engageant même des experts pour concevoir une opération de récupération.Mais son combat vient de prendre fin. Le 9 janvier dernier, un juge a rejeté définitivement sa demande. Le tribunal a estimé que creuser la déchetterie représentait un danger pour l’environnement et les riverains. Pire encore, le juge a déclaré que la quête de Howells n’avait « aucune chance réaliste d’aboutir », même en cas de procès. C’est donc la fin d’une aventure marquée par une erreur fatale. James Howells devra désormais vivre avec ce souvenir amer : celui d’une fortune perdue, à jamais enfouie dans une montagne de déchets. Une histoire qui rappelle à tous l’importance de protéger nos données numériques.ChatGPT Pro fait perdre de l’argent à OpenAI ?
01:56|OpenAI, pionnière de l’intelligence artificielle générative avec le lancement de ChatGPT il y a deux ans, s’efforce de monétiser sa technologie tout en restant compétitive. Parmi ses offres, l’abonnement ChatGPT Pro, facturé 200 dollars par mois, se positionne comme l’une des formules les plus chères du marché. Pourtant, contre toute attente, cette option premium ne serait pas rentable pour l’entreprise.Plusieurs formules sont disponibles pour accéder aux modèles d’IA d’OpenAI : une version gratuite avec des limitations, ChatGPT Plus à 20 dollars par mois, et enfin ChatGPT Pro. Ce dernier donne un accès illimité aux modèles les plus avancés, y compris des fonctionnalités comme le mode vocal. Si ce tarif élevé pourrait suggérer une opportunité lucrative, la réalité est plus complexe. Selon Sam Altman, PDG d’OpenAI, les abonnés à ChatGPT Pro sollicitent les modèles avec une intensité bien supérieure à ce qui avait été anticipé.Cette utilisation intensive a un coût : l’exploitation des modèles les plus puissants nécessite une puissance de calcul considérable, nettement plus onéreuse que celle demandée par les versions standard. Conséquence : OpenAI perd actuellement de l’argent sur ce service, lancé il y a à peine un mois. Altman, qui a lui-même fixé le prix de cet abonnement, espérait en faire une source de revenus substantielle pour OpenAI. Mais cette stratégie s’avère pour l’instant contre-productive, ajoutant aux défis financiers d’une entreprise déjà qualifiée de déficitaire.TikTok US racheté 40 milliards par Elon Musk ?
02:07|La guerre des réseaux sociaux pourrait prendre une tournure inattendue : Elon Musk, le magnat de la tech, envisagerait de racheter TikTok, la plateforme de vidéos courtes prisée des jeunes. Menacé d’interdiction aux États-Unis, TikTok fait face à une pression croissante des autorités américaines, inquiètes de possibles ingérences liées à son propriétaire chinois, ByteDance.La Cour suprême pourrait valider une loi forçant ByteDance à vendre ses opérations américaines. Une aubaine pour Musk, qui pourrait ajouter TikTok à son empire médiatique, déjà renforcé par le rachat de Twitter – désormais « X ». Avec plus de 170 millions d’utilisateurs actifs aux États-Unis, TikTok représente une mine d’or publicitaire et un réservoir de données inestimable, des atouts qui pourraient justifier un investissement colossal de 40 milliards de dollars.Cette acquisition stratégique aurait plusieurs avantages. En passant sous pavillon américain, TikTok éviterait l’interdiction sur le territoire, tout en offrant à Musk un puissant levier pour son entreprise xAI. Les données variées des utilisateurs de TikTok pourraient accélérer le développement de modèles d’intelligence artificielle encore plus performants. Quant à son algorithme réputé, il serait une pièce maîtresse pour Musk, à la fois pour X et pour ses ambitions technologiques.Si ce rachat se concrétise, il pourrait redessiner l’écosystème des réseaux sociaux. Elon Musk deviendrait un rival de poids pour Mark Zuckerberg, maître incontesté de Facebook, Instagram et WhatsApp. Pourtant, de nombreux obstacles subsistent. Pékin et ByteDance ne se laisseront pas facilement déposséder de leur joyau. L’avenir de TikTok US reste incertain, mais une chose est sûre : l’intérêt de Musk pour la plateforme pourrait déclencher une nouvelle ère dans la bataille des géants de la tech.