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Choses à Savoir SCIENCES
Quels mystérieux objets ont survolé une base américaine ?
Les ovnis font régulièrement la une de l'actualité. C'est notamment le cas de ceux qui ont survolé, en décembre 2023, la base militaire de Langley en Virginie. Des témoins les ont aperçus durant les 17 jours qu'a duré le phénomène.
D'après ces témoignages, les appareils aperçus dans le ciel étaient de tailles variables, allant de 5 à 7 mètres de longueur. Les survols avaient plutôt lieu en soirée, les appareils s'annonçant par des lumières clignotantes, vertes, rouges ou blanches.
Ces mystérieux ovnis n'avaient donc pas l'intention de passer inaperçus.
Un survol toujours inexpliqué
Par ailleurs, ils n'ont montré aucune intention hostile ni souhaité entrer en contact avec le sol. Leur vitesse a été estimée par les observateurs à plus de 160 km/h. Ces vaisseaux émettaient également des lumières, formant dans le ciel des figures qui disparaissaient brusquement.
Il est à noter que, parmi les témoins de ce phénomène, figurent plusieurs militaires haut gradés.
L'armée n'a pas tenté d'abattre ces mystérieux engins, de crainte de retombées possibles sur les civils. La police a cependant tenté de les suivre. Les agents se sont ainsi dirigés vers un parc, où trois ovnis avaient semblé atterrir. Mais ils ont décollé avant que les voitures de police ne puissent arriver sur place.
Ce qui s'est passé à Langley n'est pas un cas isolé. En effet, le survol de bases militaires ou de sites sensibles par des engins non identifiés s'est déjà produit à plusieurs reprises. En 2023, un site nucléaire, près de Las Vegas, a ainsi reçu la visite d'ovnis. À chaque fois, de telles visites suscitent des inquiétudes quant à la sécurité de ces lieux.
Pour l'instant, ni l'armée ni le FBI n'ont pu expliquer l'apparition de ces ovnis. Ces officiels ont émis l'hypothèse habituelle, selon laquelle ces engins pourraient avoir été fabriqués par la Russie ou la Chine, sans qu'aucun élément concret n'atteste une telle éventualité.
Le survol de la base de Langley par des objets volants non identifiés n'a donc reçu, pour le moment, aucune explication valable.
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Courir sous la pluie permet-il d'être moins mouillé qu'en marchant ?
02:27|La question de savoir s'il est préférable de courir ou de marcher sous la pluie pour rester le plus sec possible a intrigué à la fois les scientifiques et les amateurs de physique pendant des décennies. Cette problématique repose sur des principes simples de physique, mais les résultats varient en fonction de nombreux facteurs, tels que la vitesse de déplacement, l'angle de la pluie, et l'intensité des précipitations. Études et Analyses Théoriques Des études scientifiques ont examiné cette question en utilisant des modèles théoriques et des expériences pratiques. En 1991, Franco Bocci, un physicien italien, a publié une étude dans *European Journal of Physics* où il a modélisé la quantité de pluie reçue par une personne en fonction de sa vitesse. L'étude a conclu que courir permet de réduire la quantité totale d'eau reçue, car cela diminue le temps passé sous la pluie. En d'autres termes, plus vous passez de temps sous la pluie, plus vous êtes exposé aux gouttes tombantes. Les Principes Physiques L'idée principale derrière cette théorie repose sur deux types de pluie que l'on reçoit en se déplaçant sous une averse : 1. La pluie tombant du haut : C'est la pluie qui vous mouille naturellement lorsque vous êtes debout immobile.2. La pluie frontale : Lorsque vous vous déplacez, vous "rencontrez" également les gouttes de pluie qui frappent votre avant. En marchant, vous passez plus de temps sous la pluie, ce qui signifie que vous recevez plus de pluie tombant du haut. En courant, vous réduisez le temps passé sous la pluie, bien que vous rencontriez plus de pluie frontale. Cependant, pour des vitesses de course typiques, la réduction du temps sous la pluie est plus importante que l'augmentation de la pluie frontale, ce qui explique pourquoi courir mouille généralement moins. Expériences Empiriques Une étude réalisée par Thomas Peterson et Trevor Wallace, publiée en 2006 dans *Weather*, a cherché à tester cette théorie par des expériences pratiques. Les chercheurs ont placé des mannequins et des personnes sous des conditions contrôlées de pluie artificielle. Ils ont découvert que ceux qui couraient étaient en moyenne moins mouillés que ceux qui marchaient sur la même distance. Ils ont confirmé que la réduction du temps passé sous la pluie compensait largement l'augmentation de la pluie frontale reçue en courant. De plus, en 2012, une équipe de chercheurs de l'Université de Bristol a examiné les effets de divers facteurs comme l'intensité de la pluie, la direction du vent et la vitesse de déplacement. Ils ont trouvé que courir était généralement plus avantageux, sauf dans certaines situations particulières où la pluie tombe à un angle extrême. Dans ces cas, le fait de courir rapidement peut augmenter l'exposition aux gouttes, annulant certains des avantages. Conclusion En résumé, courir sous la pluie permet généralement de rester moins mouillé que marcher. Les études scientifiques montrent que la réduction du temps d'exposition compense l'augmentation de la pluie frontale que vous rencontrez en courant. Cependant, l'efficacité de cette stratégie dépend de facteurs comme l'intensité de la pluie et la direction du vent. Si la pluie tombe presque verticalement, il est plus avantageux de courir. Dans des conditions de pluie oblique, les avantages peuvent varier, mais dans la plupart des situations courantes, courir reste la meilleure option pour limiter l'humidité.Quel évènement bouleverse la vie sur Terre tous les 36 millions d’années ?
02:11|Selon la théorie de la tectonique des plaques, mise au point au début du XXe siècle, la lithosphère, composée de la croûte terrestre et de la partie supérieure du manteau, est découpée en plaques. Celles-ci bougent les unes par rapport aux autres. Ainsi, la collision de deux plaques est à l'origine de l'orogénèse, autrement dit de la formation des montagnes. Dans certaines zones, par contre, les plaques ont tendance à s'éloigner l'une de l'autre. C'est notamment le cas dans les zones de dorsales océaniques, qui désignent des chaînes de montagnes sous-marines. Des cycles de 36 millions d'années Ce mouvement de séparation des plaques entraîne la formation d'une fissure. Le magma, dont sont faites les dorsales, remonte alors et colmate cette faille. Mais elle fabrique aussi une nouvelle croûte océanique, qui tend à relever le fond des océans et, avec lui, le niveau de la mer. Par ailleurs, il arrive qu'une plaque plonge sous une autre. Ce phénomène de subduction se traduit notamment par une baisse du plancher océanique. Pour les scientifiques, cette alternance entre la montée et la baisse du fond océanique, et donc du niveau des mers, favoriserait l'apparition de nouvelles espèces et l'extension de la biodiversité. Ainsi, quand le niveau de la mer monte, la vie se développe dans les poches d'eau peu profondes formées par l'immersion de nouvelles zones. D'après les chercheurs, ces variations du niveau des mers, liées notamment aux mouvements tectoniques, se produiraient depuis environ 250 millions d'années. Ils ont également remarqué que les plaques tectoniques, à l'origine des fluctuations du niveau de la mer, suivent un cycle de 36 millions d'années. Les plaques se déplacent durant cette longue période, avant de se refroidir et de redescendre vers les profondeurs de la Terre. L'ensemble de ce mécanisme assurerait donc, tous les 36 millions d'année, des "pics" de biodiversité. Par ailleurs, la formation des chaînes de montagne, provoquée par la collision de deux plaques tectoniques, n'est pas sans influence sur les précipitations et les températures. Aussi l'impact de ce phénomène sur la biodiversité doit-il également être pris en compte.Le stress donne-t-il vraiment les cheveux blancs ?
02:17|La relation entre le stress et le blanchiment des cheveux est un sujet qui a intrigué les chercheurs pendant des décennies. Si l'idée que le stress puisse accélérer le grisonnement est souvent évoquée, des études scientifiques récentes ont permis de mieux comprendre les mécanismes biologiques impliqués et de confirmer cette hypothèse. Le Processus de Pigmentation des Cheveux La couleur des cheveux est déterminée par la présence de mélanine, un pigment produit par les mélanocytes situés dans les follicules pileux. Avec l'âge, la production de mélanine diminue naturellement, entraînant le blanchiment progressif des cheveux. Cependant, des facteurs externes, y compris le stress, peuvent influencer ce processus. Le Rôle du Stress Des études sur des modèles animaux et des recherches récentes sur des humains suggèrent que le stress peut effectivement accélérer la dépigmentation des cheveux. En 2020, une étude publiée dans *Nature* a montré que le stress aigu active le système nerveux sympathique, qui libère de la noradrénaline dans les follicules pileux. Cette libération soudaine provoque l'épuisement des cellules souches mélanocytaires, essentielles pour la production de mélanine. Une fois ces cellules souches épuisées, elles ne peuvent plus régénérer la pigmentation, ce qui entraîne le blanchiment des cheveux . Des expériences menées sur des souris ont également mis en évidence ce lien. Les chercheurs ont soumis les souris à un stress intense et ont observé une perte rapide de la pigmentation des poils. Les résultats ont révélé que la libération excessive de noradrénaline provoquait la migration et l'épuisement des cellules souches responsables de la couleur, confirmant un lien direct entre le stress et le grisonnement accéléré . Mécanismes Biologiques Le mécanisme par lequel le stress entraîne le blanchiment des cheveux est principalement lié à l’activation du système nerveux sympathique et à la libération d'hormones du stress, telles que l'adrénaline et le cortisol. Une autre étude, publiée dans *Cell*, a montré que le stress chronique pouvait également affecter la régénération des cellules souches dans d'autres parties du corps, soulignant l'impact global du stress sur la biologie cellulaire . Stress et Blanchiment Réversible ? Une question importante est de savoir si les effets du stress sur le grisonnement sont réversibles. Bien que les effets du stress aigu puissent conduire à un épuisement permanent des cellules souches mélanocytaires, les chercheurs ont observé que dans certains cas de stress temporaire ou modéré, les cheveux peuvent retrouver leur couleur normale une fois que le stress est réduit. Une étude publiée dans *eLife* en 2021 a démontré que certains cheveux gris redevenaient pigmentés après une réduction significative du stress chez les participants, suggérant que le processus pourrait être, dans certains cas, partiellement réversible . Conclusion En résumé, les preuves scientifiques indiquent clairement que le stress peut accélérer le processus de blanchiment des cheveux en perturbant les cellules souches responsables de la production de mélanine. Le mécanisme principal implique la libération de noradrénaline et d'autres hormones du stress, qui épuisent ces cellules souches. Toutefois, dans certains cas, la réduction du stress peut potentiellement inverser partiellement le processus. Ces découvertes soulignent l'impact profond que le stress peut avoir non seulement sur la santé mentale, mais aussi sur la biologie cellulaire et l'apparence physique.Combien de temps peut-on survivre enterré vivant ?
02:36|La survie lorsqu'une personne est enterrée vivante dépend de plusieurs facteurs cruciaux : la quantité d'oxygène disponible, l'espace dans lequel elle est enfermée, le niveau de stress, ainsi que l'état physique de la personne. Les études scientifiques sur ce sujet sont limitées pour des raisons éthiques, mais certains principes de physiologie humaine permettent d'estimer le temps de survie. Facteurs Affectant la Survie 1. Quantité d'Oxygène Disponible : Le facteur le plus déterminant est la quantité d'air disponible. Un adulte moyen consomme environ 0,5 litre d'oxygène par minute au repos. Un espace confiné tel qu'un cercueil ou une cavité d'environ 0,5 m³ contiendrait environ 150 litres d'air. Étant donné qu'environ 21 % de l'air est composé d'oxygène, cela représente 31,5 litres d'oxygène disponible. À un rythme de respiration normal (repos), la personne consommerait cette quantité en environ 2 à 3 heures. Cependant, l'augmentation du dioxyde de carbone (CO2) dans un espace confiné entraînerait une suffocation rapide. 2. Augmentation du CO2 et Asphyxie : À mesure que la personne consomme de l'oxygène, la concentration en CO2 augmente, créant une situation d'hypercapnie. Une étude sur les effets de l'hypercapnie montre que la concentration de CO2 entre 5 et 10 % provoque des symptômes graves comme l'hyperventilation, la panique et, finalement, la perte de conscience . En espace clos, cela peut survenir en moins d'une heure après l'épuisement partiel de l'oxygène disponible. 3. Impact Psychologique et Physique : Le niveau de panique influence également le taux de consommation d'oxygène. Une personne calme pourrait ralentir sa respiration, prolongeant ainsi sa survie. Mais en réalité, la plupart des gens éprouveraient de la panique, ce qui augmente la consommation d'oxygène. Un article publié dans *Resuscitation* montre que l'hyperventilation due à la panique peut doubler ou tripler la consommation d'oxygène . Études et Expérimentations Les études empiriques directes sur la survie en étant enterré vivant sont rares, mais il existe des récits historiques et des reconstitutions contrôlées. En 2011, un illusionniste américain, Anthony Britton, a tenté de survivre à un enterrement volontaire en étant enfermé sous terre. Cependant, il a dû être sauvé après moins de 30 minutes, soulignant les dangers liés au manque d'oxygène et à la panique . Une autre étude sur la survie en espace confiné, publiée dans *Applied Physiology*, révèle que l'hypoxie (manque d'oxygène) associée à l'accumulation de CO2 peut entraîner une perte de conscience en moins de 15 à 20 minutes, suivie de la mort dans l'heure si aucune ventilation n'est disponible . Conclusion En résumé, une personne enterrée vivante pourrait survivre quelques heures au maximum, mais en réalité, les niveaux de panique et la disponibilité limitée d'oxygène réduiraient ce temps de manière significative. La mort survient généralement par asphyxie, provoquée par l'épuisement de l'oxygène et l'accumulation de dioxyde de carbone. Bien que des récits et des expériences existent, les cas réels de survie en étant enterré vivant sont extrêmement rares, et la science ne soutient pas l'idée d'une survie prolongée sans ventilation adéquate.Qu’est-ce qu’un vaisseau générationnel ?
02:34|Un vaisseau générationnel (ou vaisseau interstellaire générationnel) est un concept théorique en astronomie et en ingénierie spatiale, désignant un vaisseau spatial conçu pour transporter des humains vers d'autres systèmes stellaires sur une période de plusieurs générations. Ce type de vaisseau est proposé pour des voyages interstellaires où les distances sont si vastes que les durées de vol excéderaient la durée de vie humaine normale. Ainsi, les descendants des premiers passagers seraient ceux qui arriveraient à destination. Contexte et justification Les distances entre les étoiles, mesurées en années-lumière, sont tellement grandes que même en utilisant des technologies avancées, telles que des moteurs à fusion nucléaire ou des systèmes de propulsion par antimatière, il serait impossible de les parcourir en une seule vie humaine. Par exemple, le système stellaire le plus proche, Proxima Centauri, se trouve à environ 4,24 années-lumière de la Terre. Même à 10 % de la vitesse de la lumière, il faudrait plus de 40 ans pour l'atteindre. Par conséquent, les vaisseaux générationnels sont envisagés comme une solution pratique à long terme pour la colonisation interstellaire. Fonctionnement Dans un vaisseau générationnel, les occupants d'origine, souvent appelés les « colons initiaux », auraient des enfants qui, à leur tour, poursuivraient la mission. Cette chaîne de générations successives permettrait d'assurer la survie de l'équipage jusqu'à l'arrivée à destination. Le vaisseau serait conçu pour être autosuffisant sur une longue période, capable de recycler les ressources (eau, oxygène, nourriture) et de maintenir un écosystème fermé ou semi-fermé. Technologies clés :1. Systèmes de recyclage des ressources : Pour garantir une autosuffisance, des technologies comme des systèmes en boucle fermée pour l'oxygène et l'eau, et des biosphères artificielles pour la nourriture, seraient essentielles.2. Procréation et santé : La gestion de la reproduction et de la santé des générations successives serait critique. Cela inclurait la surveillance génétique pour éviter la dégénérescence, ainsi que des avancées médicales pour traiter les maladies sur plusieurs siècles.3. Résilience psychologique : Les défis psychologiques liés au confinement et à l'isolement extrême pendant des siècles nécessiteraient des innovations dans les soins mentaux et les structures sociales. Enjeux et défis Le concept de vaisseau générationnel soulève plusieurs défis techniques, éthiques et sociologiques :- Durabilité des systèmes : Tout système doit être capable de fonctionner pendant des siècles sans défaillance critique.- Évolution sociale : La société à bord du vaisseau pourrait évoluer de manière imprévisible, posant des questions quant à l'intégrité de la mission initiale.- Éthique de la reproduction : Imposer à des générations futures une vie à bord d'un vaisseau spatial soulève des questions éthiques sur le droit à l'autodétermination. En conclusion, le vaisseau générationnel est une solution théorique aux défis du voyage interstellaire, mais sa réalisation dépend de percées technologiques, biologiques et sociologiques significatives.Quel est l’effet inattendu des panneaux solaires sur les toits ?
02:08|Conscients de l'impact négatif des énergies fossiles sur l'environnement, les Français semblent de plus en plus favorables à l'énergie d'origine solaire. En 2022, 21 térawattheures (TWh) étaient produits de cette manière, soit une augmentation de 31 % par rapport à l'année précédente. Mais l'installation de panneaux solaires, qui captent les rayons du Soleil, pourrait avoir un effet inattendu. C'est du moins ce que révèle une récente étude, publiée par des chercheurs indiens. Si l'on en croit ses conclusions, la pose de panneaux photovoltaïques sur l'ensemble des toits d'une ville provoquerait une hausse d'environ 1,5°C de la température diurne. Elle pourrait même aller jusqu'à 3,2°C supplémentaires durant les heures les plus chaudes de la journée. Ce serait l'inverse la nuit, la température baissant de 0,6°C en moyenne. Des villes entièrement équipées de panneaux solaires deviendraient ainsi de véritables îlots de chaleur. Et ce d'autant plus que, dans le micro-climat ainsi créé, les vents auraient plus de mal à apporter un peu de fraîcheur. De tels résultats concernent la ville de Calcutta, où les scientifiques ont mené leur étude. Mais ils ont étendu leurs travaux à d'autres agglomérations, comme Athènes ou Sydney, de manière à prendre en compte des conditions climatiques variées. Les résultats se sont montrés similaires. Une chaleur restant piégée au sein des villes Une ville dont tous les toits des maisons seraient équipés de panneaux solaires aurait un albédo plus faible. L'albédo désigne la capacité d'une surface à renvoyer le rayonnement solaire vers l'atmosphère. Cette étude montre en effet que les panneaux photovoltaïques réfléchissent moins la lumière du Soleil. Elle se concentre alors davantage dans un espace urbain qui a donc tendance à se réchauffer durant la journée. Les auteurs de l'étude ne remettent pas en cause le rôle essentiel des panneaux solaires dans la transition énergétique en cours. D'autant que la hausse des températures diurnes est en partie compensée par des nuits plus fraîches. Ils suggèrent plutôt des solutions pour abaisser les températures régnant dans ces villes. La végétalisation de l'espace urbain est l'une d'entre elles.Pour quelle tâche les chats seraient plus forts que les bébés ?
01:43|Année après année, la science démontre à quel point certains animaux sont plus intelligents que ce que nous supposions. C'est le cas pour les chats, dont les capacités cognitives ne cessent d'étonner les spécialistes. On sait déjà qu'ils reconnaissent leur nom, mais aussi celui de leur maître et des membres de sa famille. Même les noms donnés aux chats de leur entourage leur sont familiers. Une nouvelle étude révèle des aptitudes encore plus surprenantes. En effet, des scientifiques ont placé une trentaine de chats devant des images, qu'ils devaient regarder quelques secondes. Ils ont tenté l'expérience, en même temps, avec des bébés d'un peu plus d'un an. Chaque image était associée à un nom, prononcé plusieurs fois par le propriétaire du chat. L'exercice était ensuite renouvelé, avec le même mot, puis un autre. Un tel exercice n'est d'ailleurs pas très différent de l'apprentissage habituel auquel sont soumis les jeunes enfants. Des félins plus doués que les enfants ? Cette expérience avait pour but de mesurer la capacité des chats, et des jeunes enfants, à associer une image avec un mot. Du côté des chats, les résultats semblent très concluants. En effet, la plupart des félins ont réussi à faire ces associations, après avoir visionné, durant neuf secondes, deux fois chaque image. Durant la projection, le mot était répété quatre fois. Les bébés ont eu plus de peine à associer un mot à une image. Pour y parvenir, en effet, la majorité des enfants a dû regarder les images quatre fois et durant quinze secondes. Et il a fallu répéter les mots sept fois. Les chats semblent donc bien plus aptes que les bébés humains à lier une image et un vocable. Il faut cependant relativiser ces résultats. En effet, si les mots entendus par les chats sont plus longs que ceux soumis aux enfants, ils sont prononcés plus lentement. Par ailleurs, ils le sont par le maître du chat alors que les bébés entendent des voix inconnues. Malgré tout, cette étude montre qu'un chat connaît son maître beaucoup mieux qu'on ne le croyait.Pourquoi Vénus pourrait être explorée en dirigeables ?
02:09|Les scientifiques sont toujours à la recherche d'éventuelles traces de vie sur les planètes de notre système solaire. Après mars, ils s'intéressent désormais à Vénus. Ils pensent que la vie aurait pu s'y développer, durant trois milliards d'années, grâce à des températures favorables. Voilà environ 750 millions d'années, un événement, peut-être d'origine volcanique, aurait libéré de grandes quantités d'oxyde de carbone dans l'atmosphère, piégeant ainsi la chaleur du Soleil. De ce fait, les conditions actuelles sont trop extrêmes pour permettre aux astronautes d'explorer la surface vénusienne. En effet, la pression y est 90 fois supérieure à celle régnant sur Terre et la température peut atteindre 465°C. Quant aux nuages d'acide sulfurique, ils rendent cet environnement encore plus hostile pour l'homme. Mais la NASA a trouvé une autre solution. Des astronautes survolant Vénus en ballon La surface de la planète n'étant pas accessible, les cosmonautes exploreraient la haute atmosphère. À cette altitude, environ 50 kilomètres, les conditions sont beaucoup plus clémentes. En effet, la température se maintient entre 20 et 30°C, et la pression et la gravité sont comparables à ce qu'elles sont sur Terre. Pour mener leur mission à bien, les astronautes pourraient embarquer à bord de dirigeables. Ils sont faciles à transporter tant qu'ils ne sont pas gonflés et peuvent flotter dans l'atmosphère sans dépenser d'énergie. Les dirigeables mis au point par la NASA, qui étudie ce projet depuis près de 10 ans, sont équipés de panneaux solaires. Compte tenu de la proximité de la planète par rapport au Soleil, ils auraient donc toute l'énergie nécessaire pour se déplacer. Les dirigeables sont pourvus d'une cabine, capable d'abriter deux astronautes durant un mois. Par ailleurs, ils sont fabriqués avec un matériau résistant aux nuages d'acide présents dans la haute atmosphère. Dans la mesure où la Terre et Vénus présentent certains points communs, les observations recueillies par les cosmonautes pourraient se révéler très instructives. Elles pourraient nous permettre de prévenir, sur notre planète, les conséquences possibles de certains changements climatiques. Pour l'instant, aucune date n'a été donnée pour une mission qui reste à l'état de projet.