Partager

Choses à Savoir SCIENCES
Comment générer de l’électricité grâce à la rotation terrestre ?
Le 19 mars 2025, une équipe de chercheurs américains a publié dans la revue Physical Review Research les résultats d'une expérience innovante démontrant la possibilité de générer de l'électricité en exploitant la rotation de la Terre à travers son propre champ magnétique. Cette avancée pourrait ouvrir la voie à une source d'énergie propre et inépuisable.
Contexte théorique
L'idée d'utiliser la rotation terrestre pour produire de l'électricité remonte au XIXᵉ siècle, notamment avec les travaux de Michael Faraday sur l'induction électromagnétique. Cependant, en raison de la nature uniforme du champ magnétique terrestre, les forces électriques induites par le mouvement d'un conducteur ont tendance à s'annuler, rendant la génération d'un courant continu difficile. En 2016, Christopher Chyba et son équipe ont renforcé cette conclusion en publiant une démonstration mathématique prouvant l'impossibilité du procédé. Toutefois, en réexaminant leurs hypothèses, les chercheurs ont identifié une exception : l'utilisation d'un matériau magnétique spécifique, façonné sous une forme cylindrique creuse, pourrait perturber localement la configuration du champ magnétique.
Dispositif expérimental
Pour tester cette hypothèse, les chercheurs ont conçu un cylindre creux en ferrite de manganèse-zinc, un matériau magnétique aux propriétés particulières. Ce cylindre a été orienté de manière à ce que son axe soit perpendiculaire à la fois à la vitesse de rotation de la Terre et au champ magnétique terrestre. Cette configuration permet d'optimiser l'interaction entre le dispositif et le champ magnétique terrestre.
Résultats obtenus
Les mesures effectuées ont révélé la génération d'une tension continue de quelques microvolts, conforme aux prédictions théoriques. Pour valider ces résultats, plusieurs contrôles ont été effectués :
Orientation du cylindre : la tension mesurée atteint son maximum lorsque l'axe du cylindre est perpendiculaire à la vitesse de rotation terrestre et au champ magnétique, et s'annule lorsque le cylindre est parallèle à la vitesse de rotation.
Structure du cylindre : un cylindre plein, contrairement au cylindre creux, ne génère aucune tension, confirmant l'importance de la géométrie du dispositif.
Matériau utilisé : l'utilisation d'un matériau avec un nombre de Reynolds magnétique élevé ne produit pas de tension, soulignant le rôle crucial des propriétés magnétiques du matériau.
Implications et perspectives
Bien que la tension générée soit actuellement faible, cette expérience constitue une preuve de concept significative. Elle suggère que, sous certaines conditions, il est possible d'exploiter la rotation terrestre et son champ magnétique pour produire de l'électricité. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour explorer des moyens d'amplifier cette tension et d'évaluer la faisabilité d'une application à plus grande échelle.
Cette découverte relance un débat scientifique vieux de près de deux siècles et ouvre de nouvelles perspectives pour le développement de sources d'énergie alternatives, propres et potentiellement illimitées.
More episodes
View all episodes
Les enfants font-ils davantage confiance aux robots ou aux humains ?
01:49|Rediffusion Une revue scientifique vient de faire une curieuse révélation : les enfants de 3 à 6 ans auraient plus confiance dans les robots que dans les humains qui les entourent. C'est sans doute pourquoi les jeunes enfants sont plus indulgents pour leurs erreurs que pour celles de leurs parents.L'étude a été menée sur plus de 110 enfants allemands et australiens. On leur a notamment demandé de visionner des vidéos montrant des robots et des humains en train d'étiqueter des objets.Dans l'ensemble, les enfants ont eu tendance à croire plus véridiques les étiquettes apposées par les robots.Et ce n'est pas seulement pour cela que les enfants font davantage confiance aux machines. S'il s'agit de choisir un ami ou de confier un secret, ils se tournent d'abord vers les robots.Si l'on en croit les spécialistes, cette attitude serait due, en grande partie, à la manière dont les jeunes enfants perçoivent les adultes et les robots. Si les premiers se trompent, à leurs yeux, c'est qu'ils le font souvent exprès.De leur côté, les robots n'ont pas toujours la bonne réponse. S'ils ne peuvent pas la donner, c'est qu'ils ne la connaissent pas. Persuadés qu'ils ne mentent pas, les enfants leur font donc davantage confiance.Plus étonnante encore, cette étude néerlandaise, menée sur des enfants mais aussi des adultes, qui montre que les caresses prodiguées par un robot auraient le même effet positif que celles venant d'un humain.Ceci étant, le constat doit être nuancé. En effet, il s'applique plutôt aux enfants les plus jeunes. De leur côté, les plus âgés se fient davantage aux humains, surtout lorsqu'ils s'aperçoivent que les réponses des adultes sont plus satisfaisantes.Les raisons rendant les robots plus fiables aux yeux des enfants sont encore largement inconnues. On comprendrait peut-être mieux leur réaction si on étudiait leur comportement dans la vie réelle.De fait, cette confiance accordée aux robots ne signifie pas forcément que les enfants voudraient en faire des partenaires dans leur vie quotidienne.Avoir un petit pénis pousse-t-il à posséder une arme à feu ?
01:41|Rediffusion Certaines idées reçues ont la vie dure. Une rumeur bien ancrée dans les esprits voudrait ainsi que les hommes possédant un petit pénis, ou rencontrant des problèmes d'érection, cherchent à compenser la frustration qui en résulterait par la détention d'armes à feu.Or, une récente étude américaine fait justice d'une telle assertion. D'après ses conclusions, les hommes ayant un petit pénis ne seraient pas davantage tentés par la possession d'un revolver ou d'un fusil.Ce serait même le contraire. En effet, plus les volontaires interrogés sont insatisfaits de la taille de leur membre viril, moins ils sont susceptibles de posséder une arme à feu.Ce travail est formel sur ce point : ils auraient donc moins d'armes à feu que les autres. Si leurs attributs masculins les déçoivent, ils n'essaient pas de compenser cette faiblesse en s'entourant d'armes.Contrairement à ce que l'on entend souvent dire, les hommes comblés par la taille de leur pénis sont donc les plus tentés de posséder des armes à feu. Cependant, les chercheurs nuancent cette assertion.En effet, la satisfaction quant à la taille du pénis ne serait que l'un des facteurs qui pourraient pousser un homme à acheter des armes à feu. D'autres éléments, comme le taux de testostérone, le surpoids, l'âge ou encore le cadre de vie, sont également à prendre en compte. Comme aussi l'identification avec une représentation d'un certain idéal masculin.Cette étude, pionnière en la matière, est fondée sur les déclarations faites par plus de 2 000 volontaires, âgés de plus de 18 ans. On leur a d'abord demandé ce qu'ils pensaient de la taille de leur pénis en érection.On a ensuite cherché à savoir s'ils possédaient des armes à feu et, en cas de réponse positive, de quelle arme il s'agissait.Cette étude a également montré qu'il n'existait pas de différences notables, en matière de détention d'armes à feu, entre les hommes qui ont tenté d'agrandir leur pénis et ceux qui n'avaient pas essayé de le faire.Pourquoi voit-on à travers une vitre ?
01:35|Rediffusion Certaines questions sont plus simples que les réponses qu'on peut leur donner. Vous êtes-vous demandé, par exemple, pourquoi on peut voir à travers une vitre ?Pour comprendre cette transparence, il faut d'abord rappeler que le verre est fait de sable, de calcaire et de soude. Comme tout ce qui existe sur Terre, ces matériaux sont constitués d'atomes.Ils se composent d'un noyau et d'un champ d'électrons, qui occupent, à cette échelle microscopique, beaucoup plus d'espace.Si la vitre est transparente, c'est que la lumière, composée de photons, parvient à la traverser, contrairement au mur, qui l'arrêterait. Comment expliquer ce phénomène ?Pour le comprendre, il faut savoir que les atomes des matériaux composant la vitre possèdent des électrons qui ont différents niveaux d'énergie. D'autres électrons permettent la liaison entre les atomes.Par ailleurs, les électrons qui tournent autour du noyau observent des orbites différentes. Mais ils peuvent changer de niveau s'ils sont soumis à une quantité d'énergie suffisante.Dans le cas de la vitre, les électrons des atomes concernés se trouvent à des niveaux très distants les uns des autres. Et les photons n'ont pas assez d'énergie pour provoquer des changements de niveau. Par conséquent, les électrons ne peuvent pas être "excités", comme disent les physiciens.C'est ce qui explique que les photons composant la lumière ne provoquent aucune interaction avec les atomes du verre et passent donc sans encombre au travers de la vitre.Cette faculté de voir à travers la vitre s'explique aussi par la longueur d'onde de la lumière. En effet, si le verre laisse passer la lumière visible, c'est en raison d'une longueur d'onde assez élevée.Par contre, certains rayonnements ont une longueur d'onde trop basse pour pouvoir traverser une vitre. C'est le cas des rayons ultraviolets, qui sont bloqués par le verre.Si vous voulez bronzer, il ne sert donc à rien de vous installer sur une chaise longue placée à côté d'une fenêtre fermée.A quand remonte le premier traitement contre le cancer ?
02:03|Rediffusion Plusieurs millénaires avant notre ère, la médecine égyptienne était déjà élaborée. Les chercheurs ont en effet à leur disposition de nombreux papyrus, qui détaillent les pratiques médicales des praticiens égyptiens.On sait ainsi qu'ils savaient poser des prothèses ou des plombages dentaires. Mais les médecins s'intéressaient aussi au cancer. Bien qu'elle manque de précision, la description de lésions "mangeuses" fait penser à des tumeurs cancéreuses. La mention d'une "masse gonflée", dans le sein d'une patiente, évoque également une telle possibilité.Mais les documents écrits ne sont pas les seuls à nous renseigner sur ce point. La découverte de crânes appartenant à des individus dont l'un vivait voilà plus de 4 000 ans nous en apprend davantage.Pour les scientifiques, les traces de lésions retrouvées sur le crâne le plus ancien pourraient être d'origine cancéreuse. La plus importante lésion correspondrait à la tumeur principale et les autres, plus petites, à des métastases.Ce qui a surtout intéressé les chercheurs, ce sont des marques d'incision, retrouvées autour des lésions. Elles montrent que les médecins ont peut-être tenté d'opérer le malade et de retirer ses tumeurs cancéreuses.Mais il est également possible que ces traces de coupure métallique proviennent d'une autopsie pratiquée sur ce patient d'une trentaine d'années. Le but aurait été de savoir de quoi il était mort.Un second crâne, plus récent, a également attiré l'attention des scientifiques. Il appartenait à une femme d'environ 50 ans et portait les stigmates d'un cancer osseux.Ces découvertes ont un double intérêt pour les chercheurs. En premier lieu, elles confirment que le cancer, souvent considéré comme une maladie moderne, existait dès la plus haute Antiquité.Par ailleurs, cette pathologie, que les thérapeutiques actuelles ne soignent qu'en partie, faisait déjà l'objet, dans l'Égypte ancienne, de traitements dont on ne connaît pas l'efficacité.Cela remet en question les convictions des spécialistes. Jusque là, en effet, ils mettaient en avant les conclusions des médecins égyptiens qui, dans un papyrus datant de plus de 3 500 ans, précisaient qu'"aucun traitement" ne pouvait guérir ce que nous nommons aujourd'hui le cancer.Les guerres modifient-elles la migration des oiseaux ?
01:58|Rediffusion Comme tout conflit, la guerre en Ukraine a des conséquences désastreuses pour les hommes. Mais elle n'est pas non plus sans effet sur les animaux.Des chercheurs britanniques ont ainsi remarqué que la guerre perturbe la migration de certains oiseaux. C'est notamment le cas de l'aigle criard, un rapace migrateur qui passe l'hiver dans le sud-est de l'Europe, au Moyen-Orient ou en Afrique.Puis il regagne des contrées plus septentrionales à partir de février ou mars. Quant à la période de reproduction, elle a lieu entre avril et août.Pour atteindre les zones de reproduction, qui se situent, pour la plupart, dans le sud de la Biélorussie, ces aigles passent au-dessus de l'Ukraine. Or, depuis le début du conflit, en février 2022, les oiseaux ont modifié leur itinéraire.Ils sont en effet contraints d'éviter ces zones dangereuses, où, du fait d'une altitude de vol assez basse, des projectiles peuvent les atteindre à tout moment. Les aigles criards empruntent donc un autre trajet, beaucoup plus long. En effet, ils doivent parcourir 85 kilomètres de plus pour contourner les lieux du conflit. Ce qui représente de nombreuses heures de vol supplémentaires.Si, malgré tout, ils sont amenés à survoler les zones en guerre, certains oiseaux réduisent leurs temps d'arrêt et de repos. Mais la plupart des aigles ne marquent plus de pause dans ces zones de repos, qui se trouvent surtout en Ukraine.Ainsi, les chercheurs ont constaté que, entre mars et avril 2022, seuls 19 aigles avaient traversé l'Ukraine pour rallier leurs zones de reproduction en Biélorussie.Les aigles criards volent donc plus longtemps et se reposent moins et, de ce fait, prennent moins le temps de se nourrir. Les experts craignent que ces oiseaux plus fatigués, et moins bien nourris, aient plus de mal à se reproduire.En effet, leur cycle de reproduction pourrait être reporté à une période où, faute de proies suffisantes, il sera plus difficile de nourrir les oisillons.Ce qui ne pourrait qu'avoir de graves conséquences sur la survie de ces rapaces, les aigles migrateurs faisant déjà partie des espèces considérées comme vulnérables.Quelle est la différence entre pesanteur et gravité ?
01:53|Rediffusion Il n'est pas toujours facile de faire le distinguo entre la gravité et la pesanteur, des phénomènes parfois confondus. Ils ont, de fait, des rapports étroits, l'un étant même la conséquence de l'autre.La théorie de la gravité est due à Newton, qui l'a élaborée à la fin du XVIIIe siècle. Elle stipule que, sur Terre, un objet est attiré par un autre objet plus massif. Ainsi, la pomme tombant sur la tête de Newton, dont la légende prétend qu'elle lui donna l'idée de sa théorie, est attirée par la Terre. Et non l'inverse.Cette gravité est partout la même sur notre planète. Newton a étendu sa théorie pour l'appliquer aux mouvements des planètes, mettant ainsi au point ce qu'on appelle depuis la gravitation universelle.Dans sa fameuse théorie de la relativité générale, Einstein décrit la gravitation, non plus comme une force, qui attire un corps vers un autre, mais comme l'action de corps massifs déformant l'espace-temps.La pesanteur est le phénomène par lequel tout corps doté d'une masse tombe à la verticale. Cette chute est liée à la gravité. La pesanteur est donc en partie l'effet de la gravité.Si l'on veut être plus complet, la pesanteur est bien le résultat de la gravitation, mais aussi celui des forces qui s'exercent quand le corps est en mouvement.La force verticale qui entraîne l'objet vers le bas peut être assimilée au poids de cet objet. Tous les objets tombent à la même vitesse, quelle que soit leur masse.Contrairement à la gravité, la pesanteur n'est pas toujours la même sur Terre. En effet, elle est légèrement plus élevée à l'équateur et aux pôles. En ces deux endroits, l'effet de la rotation de la Terre explique ces légères différences.La gravité et la pesanteur ne sont pas seulement présentes sur Terre. Elles existent aussi sur la Lune, où elles sont toutefois beaucoup plus faibles. Dans l'espace, les cosmonautes sont même en apesanteur, mais toujours soumis aux effets de la gravité terrestre.Pourquoi parle-t-on d'un « événement Miyake » ?
01:55|RediffusionOn sait que la Terre est régulièrement frappée par des tempêtes solaires qui se manifestent par l'expulsion de particules se propageant dans l'espace à des vitesses impressionnantes.Mais notre planète a été touchée, dans un passé lointain, par des tempêtes cosmiques beaucoup plus puissantes. On les appelle des "événements Miyake", du nom de l'astronome japonais qui les a découvertes.Six tempêtes de ce type se seraient abattues sur notre planète au cours des derniers milliers d'années. D'après les scientifiques, un "événement Miyake" pourrait se produire chaque millénaire.Des tempêtes cosmiques d'une grande intensité auraient ainsi touché la Terre en 775 et 994 après J.-C. De fait, les scientifiques en ont trouvé les traces dans les glaces de l'Antarctique, mais aussi dans les cernes de croissance des arbres.Mais comment se forment ces "événements Miyake" ? Selon les scientifiques, les particules cosmiques émises lors de ces tempêtes pénètrent dans l'atmosphère terrestre et y rencontrent les nombreux atomes d'azote qui sont l'un de ses composants.Cette interaction entraîne la transformation de chacun de ces atomes en isotope du carbone, appelé radiocarbone ou carbone 14 (C 14). Rappelons que l'isotope d'un élément chimique, ici le carbone, est un atome contenant autant de protons mais un nombre différent de neutrons.Cette collision a lieu dans la haute atmosphère. Le carbone 14 se diffuse ensuite dans l'air et se dépose dans les océans et sur les plantes. Il se fixe également en plus grande quantité sur les arbres, et se retrouve dans les cernes, le carbone 14 servant alors de marqueur pour la datation de ces tempêtes.Pour l'heure, les scientifiques ignorent les causes exactes de ces tempêtes. Beaucoup pensaient que leur origine était à rechercher dans les éruptions solaires. Mais il semble que leur source soit beaucoup plus lointaine.Si ces tempêtes se produisaient aujourd'hui, elles auraient des conséquences catastrophiques. Elles pourraient en effet gravement endommager les câbles Internet et sous-marins, les lignes électriques à longue distance et d'autres systèmes de communication.Qu'est-ce que la théorie du satellite Chevalier noir ?
01:56|Rediffusion Les chercheurs de soucoupes volantes passent une partie de leur temps à scruter le ciel, à la recherche de vaisseaux ou d'objets célestes d'origine extraterrestre.Ils ont cru en trouver un dans la photographie d'un curieux objet, en orbite autour de la Terre. Pour les ufologues, aucun doute n'était permis : ce "black knight" ou "chevalier noir", comme ils nomment cet objet céleste, ne pouvait venir que des "aliens". Certains ont même réussi à le dater : cet objet, témoin de l'avance technologique des extraterrestres, aurait environ 13 000 ans.Ils sont d'ailleurs persuadés que certaines personnes ont reçu des messages de ce "black knight". À commencer par l'inventeur Nikola Tesla, qui prétendait avoir reçu de curieuses communications en provenance de Mars. Les scientifiques expliquent aujourd'hui qu'il s'agissait sans doute d'un pulsar ou d'ondes émises par un objet en orbite.À la fin des années 1920, un ingénieur norvégien, Jorgen Hals, recevait une sorte d'écho immédiat après avoir envoyé des messages radio. Pour certains ufologues, là encore, l'origine de cet écho était toute trouvée : il provenait du "chevalier noir".Les amateurs de soucoupes volantes rappellent également la découverte faite par un des premiers chasseurs d'ovnis, en 1954, qui prétendait que l'US Air Force avait repéré des satellites en orbite autour de la Terre, alors qu'aucun pays n'en avait encore lancé. L'un d'entre eux n'était-il pas, déjà, le mystérieux "chevalier noir" ?En fait, la réponse apportée par l'agence spatiale américaine est plus prosaïque. Ce mystérieux objet serait une banale couverture thermique. Elle devait être installée sur la navette Endeavour, lors d'une mission de la Nasa, en 1998.La couverture devait être mise en place pendant une sortie du vaisseau. Mais l'astronaute qui la tenait l'a laissé échapper. Ses collègues ont voulu garder une trace de cet objet avant qu'il ne se consume en entrant dans l'atmosphère terrestre.Ils ont donc pris cette couverture thermique en photo. Un cliché qui continue d'entretenir les fantasmes des ufologues. Considéré comme un débris spatial, l'objet a depuis été classé dans une base de données spécifique.Pourquoi rêvons-nous davantage au printemps ?
01:58|Rediffusion Les auteurs d'une récente étude se sont aperçus que les internautes faisaient davantage de recherches sur le sens de leurs rêves au printemps. Ils se demandent notamment ce que peut vouloir dire la perte d'une dent, l'échec à un examen ou encore une arrivée en retard.Pour les chercheurs, il n'y a rien d'étonnant à cela. Si les gens se préoccupent plus volontiers du sens de leurs rêves, c'est d'abord en raison de l'importance qu'ils leur prêtent. Une enquête récente montre ainsi que, pour près de 45 % des Britanniques, les rêves ont une véritable signification.Une autre explication tient au moment durant lequel ces recherches sont effectuées. Les spécialistes rappellent en effet qu'elles sont plus nombreuses au printemps parce que les rêves apparaissent plus souvent durant cette saison.Les songes seraient en effet plus fréquents au printemps. Les spécialistes l'expliquent surtout par les effets du changement de saison.Avec le rallongement des jours, en effet, nous produisons moins de mélatonine. Or, cette hormone joue un rôle crucial dans la survenue et la qualité du sommeil. La mélatonine est liée à la présence de lumière. Plus la lumière est abondante, plus elle diminue. Or, avec l'allongement des jours qui le caractérise, le printemps est une période moins favorable à sa production.La mélatonine étant moins abondante, les couchers sont plus tardifs et les réveils nocturnes plus fréquents. D'une manière générale, le temps de sommeil a tendance à diminuer. Or, ces nuits plus brèves et plus hachées seraient propices à l'apparition de rêves plus fréquents.Durant les nuits d'hiver, plus calmes et plus longues, cette production onirique serait moins intense. Elles sont en effet plus favorables au sommeil profond, moins propice aux rêves élaborés.Mais on n'est pas obligé d'attendre l'arrivée de cette saison pour rêver du printemps. Si vous voyez en songe des prairies fleuries, et si vous entendez le pépiement des oiseaux, un tel rêve aurait une dimension positive.Pour les spécialistes de l'interprétation des songes, il signifierait un renouveau ou un nouvel élan dans votre vie.