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Choses à Savoir SANTE

La thérapie par ventouses est-elle efficace ?

Le cupping (ou cupping therapy, en français la thérapie par ventouses) est une pratique médicale alternative qui consiste à appliquer des ventouses sur la peau pour créer une aspiration. Cette technique est utilisée depuis des siècles dans diverses cultures, notamment en médecine traditionnelle chinoise, en médecine arabe et dans certaines formes de médecine traditionnelle européenne.

 

Comment fonctionne le cupping ?

La technique consiste à utiliser des petites ventouses en verre, en silicone ou en bambou qui sont chauffées ou appliquées avec un appareil pour créer un vide. Ce vide aspire la peau et une petite quantité de tissu dans la ventouse, provoquant une augmentation de la circulation sanguine dans la zone ciblée.

 

Il existe deux principales formes de cupping :

1. Cupping sec : Il consiste à appliquer les ventouses sans les déplacer. C’est la forme la plus courante.

2. Cupping humide : Cette version implique des petites incisions sur la peau avant d’appliquer les ventouses, ce qui permet d’extraire une petite quantité de sang. Cela est plus rare et est principalement utilisé dans certaines pratiques traditionnelles.

 

Utilisations courantes du cupping :

Le cupping est souvent utilisé pour traiter une variété de maux, notamment :

- Douleurs musculaires (en particulier les douleurs dorsales, cervicales et articulaires).

- Inflammation.

- Problèmes respiratoires (comme l’asthme ou la bronchite).

- Migraine.

- Fatigue et troubles liés au stress.

- Troubles digestifs.

- Amélioration de la circulation sanguine.

 

Mécanisme d’action supposé :

Le cupping est censé augmenter le flux sanguin vers les zones où la ventouse est appliquée, ce qui favoriserait la guérison des muscles ou des tissus sous-jacents. En médecine traditionnelle chinoise, on pense que cette thérapie aide à équilibrer le Qi (ou énergie vitale), et à éliminer les blocages énergétiques.

 

Est-ce efficace ?

L’efficacité du cupping est un sujet de débat dans la communauté médicale, avec des opinions mitigées. Les recherches scientifiques sur cette technique sont limitées et les résultats ne sont pas toujours concluants. Voici un résumé des preuves actuelles :

 

1. Douleur musculaire et tension :

  - Plusieurs études ont montré que le cupping peut aider à soulager les douleurs musculaires et articulaires, notamment pour des affections comme les douleurs lombaires chroniques ou les douleurs cervicales. Cependant, ces résultats sont souvent basés sur des preuves anecdotiques ou des essais cliniques de petite envergure.

  - Certains mécanismes potentiels incluent une meilleure circulation sanguine locale, une réduction de l’inflammation, ou un effet placebo.

 

2. Bien-être général et relaxation :

  - Certaines personnes rapportent un sentiment de relaxation et de bien-être après une séance de cupping, ce qui pourrait être attribué à une libération d’endorphines ou à une réduction du stress.

  - L’effet placebo peut également jouer un rôle dans cette perception d’amélioration.

 

3. Effet sur les pathologies spécifiques :

  - Les données scientifiques pour des conditions spécifiques comme l'asthme, les migraines ou les troubles digestifs sont très limitées. Il n'y a pas de consensus clair sur l'efficacité du cupping pour ces problèmes de santé...

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  • Boire du lait quand on est enrhumé augmente-t-il la production de mucus ?

    01:10|
    L'idée que boire du lait augmente la production de mucus lorsqu'on est enrhumé est une croyance assez répandue, mais les preuves scientifiques ne soutiennent pas cette affirmation. D'où vient cette croyance ?Beaucoup de personnes pensent que boire du lait lorsque l'on est enrhumé rend le mucus plus épais ou qu'il en augmente la quantité. Cela pourrait être lié à la sensation que le lait laisse dans la bouche et la gorge, qui peut donner l'impression d'avoir plus de mucus. En effet, le lait est riche en graisses et en protéines, ce qui peut laisser une texture légèrement épaisse et visqueuse après consommation. Ce que disent les études scientifiques :Plusieurs études ont été menées pour examiner si la consommation de lait influence réellement la production de mucus, notamment lors d'infections respiratoires comme un rhume. Ces études n'ont pas trouvé de lien direct entre la consommation de lait et une augmentation de la production de mucus dans les voies respiratoires. Une étude publiée en 1990 dans le Journal of the American College of Nutrition a testé cet effet sur des adultes enrhumés et en bonne santé. Les résultats ont montré qu'il n'y avait pas de différence significative dans la production de mucus entre ceux qui buvaient du lait et ceux qui n'en consommaient pas. Sensation subjective de mucus :Bien que le lait ne cause pas directement de production excessive de mucus, certaines personnes peuvent ressentir une sensation temporaire d’épaississement dans la gorge après en avoir bu. Cela pourrait être confondu avec une augmentation de la production de mucus, mais il s’agit probablement d’une sensation due à la texture du lait et non à une augmentation réelle du mucus. Conclusion :Boire du lait lorsqu'on est enrhumé n'augmente pas la production de mucus selon les preuves scientifiques actuelles. Si une personne a l'impression que le lait aggrave ses symptômes de rhume ou de congestion, il peut être préférable pour elle d'éviter le lait pendant cette période, mais cela relève plus de la préférence personnelle que d'une nécessité médicale. 
  • Le son des éoliennes est-il dangereux pour la santé ?

    02:31|
    Le son des éoliennes, également appelé bruit des éoliennes, est une question qui suscite de nombreux débats, surtout en ce qui concerne son impact potentiel sur la santé humaine. Voici une vue d'ensemble des principaux éléments à prendre en compte sur ce sujet : 1. Types de sons produits par les éoliennes :Les éoliennes produisent principalement deux types de sons :  - Bruit mécanique : Il provient du fonctionnement des composants internes de la turbine, comme la boîte de vitesses et le générateur. Ce bruit a généralement été réduit avec l'amélioration des technologies modernes.  - Bruit aérodynamique : C'est le son généré par le passage des pales à travers l'air, souvent perçu comme un "whoosh" ou un "vrombissement". Il varie en fonction de la vitesse du vent et de la taille des pales. 2. Perception du bruit :Le bruit des éoliennes est généralement faible en intensité, et souvent inférieur à 45 décibels (dB) à une certaine distance (environ 300 mètres). Ce niveau de bruit est comparable à celui d’une conversation normale ou du bruit ambiant dans une bibliothèque. Cependant, la perception du bruit peut être amplifiée par certains facteurs, comme :  - La proximité avec les habitations.  - Le contexte rural où le bruit de fond est naturellement faible.  - La sensibilité personnelle au bruit. 3. Impacts potentiels sur la santé :Les études sur les effets du bruit des éoliennes sur la santé sont partagées. Les préoccupations se concentrent principalement sur les points suivants : #a. Stress et troubles du sommeil :Certaines personnes vivant à proximité des parcs éoliens ont rapporté des troubles du sommeil, des maux de tête, du stress et de l'anxiété en raison du bruit constant. Le bruit des éoliennes peut perturber le sommeil, surtout si elles sont proches des habitations et que les individus sont sensibles au bruit nocturne. Les perturbations du sommeil peuvent à long terme avoir des effets sur la santé mentale et physique. #b. Infrasons et santé :Les infrasons sont des sons de très basse fréquence (généralement en dessous de 20 Hz) que les éoliennes émettent également. Bien que ces sons soient en général en dessous du seuil de perception humaine, certaines personnes affirment que l'exposition prolongée aux infrasons pourrait causer des symptômes comme des nausées, des vertiges ou une sensation de pression dans la tête. Cependant, les études scientifiques ne montrent pas de preuve claire d'effets nocifs directs sur la santé des infrasons produits par les éoliennes. #c. Syndrome des éoliennes :Certains médecins et chercheurs ont décrit ce qu'ils appellent le "syndrome des éoliennes", qui inclurait des symptômes comme des vertiges, des troubles de l'équilibre, des palpitations cardiaques, et des acouphènes. Cependant, ce syndrome reste controversé et n'a pas été reconnu officiellement par la communauté scientifique comme un diagnostic médical valide. 4. Études scientifiques et recommandations :Les principales agences de santé publique, y compris l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et des organismes nationaux comme Santé publique France, estiment que le bruit des éoliennes, lorsqu’il est bien régulé, n’a pas de conséquences majeures sur la santé humaine. Toutefois, ils recommandent des précautions en termes de distance minimale entre les parcs éoliens et les habitations pour limiter l’exposition au bruit. Par exemple, en France, la distance minimale réglementaire est de 500 mètres entre une éolienne et la première habitation, ce qui permet de réduire significativement le bruit perçu...
  • Pourquoi la chérophobie empêche-t-elle d'être heureux ?

    01:55|
    La réponse courte est: parce qu'il s'agit d'une phobie ! Car oui, la chérophobie c'est la peur irrationnelle d'être heureux ou de ressentir de la joie. Ce terme vient du grec "chairo" (qui signifie "joie") et "phobos" (qui signifie "peur"). Les personnes qui en souffrent ont tendance à éviter les situations joyeuses ou les activités qui pourraient leur procurer du bonheur, car elles associent ces émotions positives à des conséquences négatives. Voici pourquoi la chérophobie peut empêcher quelqu'un d'être heureux : 1. Évitement des émotions positives :Les personnes atteintes de chérophobie peuvent craindre que ressentir de la joie soit suivi d'un événement malheureux ou désastreux. Cela les pousse à éviter toute situation où elles pourraient éprouver du bonheur, par exemple en s'isolant socialement ou en évitant des activités plaisantes. Cette stratégie d'évitement réduit les opportunités de vivre des moments heureux. 2. Croyance que le bonheur mène à la souffrance :Certains individus pensent que s'ils sont trop heureux, quelque chose de mauvais leur arrivera en retour. Cela peut être dû à des expériences passées où un événement heureux a été suivi d'un moment difficile. Par conséquent, ils évitent activement de se laisser aller à la joie, croyant que cela pourrait entraîner des conséquences négatives. 3. Peurs sociales ou culturelles :Dans certaines cultures ou contextes sociaux, la manifestation excessive de la joie peut être mal perçue. Une personne pourrait avoir peur d'être jugée comme égoïste ou immature si elle montre trop de bonheur. Cette peur de l'opinion des autres peut la rendre réticente à exprimer ou même à ressentir des émotions positives. 4. Perception de vulnérabilité :Certaines personnes peuvent associer le bonheur à une forme de vulnérabilité. Elles craignent que, si elles laissent paraître leur bonheur, elles pourraient être plus facilement blessées par une déception ou une perte. En évitant le bonheur, elles pensent se protéger des moments difficiles ou des désillusions. 5. Perfectionnisme ou culpabilité :Des individus souffrant de perfectionnisme peuvent croire qu'ils ne méritent pas d'être heureux tant qu'ils n'ont pas atteint certains objectifs ou standards. Ils ressentent parfois de la culpabilité à l'idée de se laisser aller au bonheur, surtout si des personnes autour d'eux traversent des moments difficiles. Conséquences psychologiques :La chérophobie empêche d’accéder à des expériences positives, ce qui peut renforcer des sentiments de tristesse, d’isolement ou même conduire à la dépression. En évitant activement le bonheur, la personne limite son épanouissement personnel et se prive d'une source importante de bien-être. En conclusion, la chérophobie empêche de trouver du bonheur parce qu'elle incite à éviter les émotions positives par peur des conséquences, créant ainsi un cercle vicieux où l'évitement du bonheur nourrit l'insatisfaction et la détresse.
  • Qu'est-ce que le dopage par matière fécale?

    02:46|
    Il n'existe pas de « dopage » par matière fécale reconnu officiellement dans le domaine médical ou sportif. Cependant, il y a des traitements et des thérapies liées aux transplantations de microbiote fécal (TMF), utilisées pour rétablir l'équilibre du microbiote intestinal chez des patients souffrant de maladies comme l'infection à Clostridium difficile. Or le microbiote intestinal a un impact significatif sur la santé générale, y compris sur le métabolisme, l'immunité et, potentiellement, la performance physique. Donc certaines théories suggèrent que la modulation du microbiote intestinal pourrait améliorer les performances physiques, mais ce domaine reste largement spéculatif et non validé pour l'amélioration directe de la performance sportive. Les recherches sur le lien entre microbiote et performance sportive sont encore en cours, mais elles ne concernent pas l'utilisation du microbiote comme forme de dopage. Parmi ces recherches,il faut citer celles récentes qui ont étudié une bactérie appelée Veillonella. Cette découverte a suscité un grand intérêt dans le domaine de la science du sport et de la médecine. Veillonella et la performance sportive :Les chercheurs ont découvert que les athlètes d'endurance, comme les coureurs de marathon, ont une concentration plus élevée de bactéries Veillonella dans leur microbiote intestinal par rapport à des personnes moins actives. Cette bactérie semble jouer un rôle dans le métabolisme de l'acide lactique, un sous-produit de l'effort intense qui est généralement associé à la fatigue musculaire. La Veillonella a la capacité de convertir l'acide lactique en propionate, un acide gras à chaîne courte. Le propionate est une source d'énergie pour le corps et pourrait, en théorie, améliorer les performances sportives en réduisant l'accumulation d'acide lactique dans les muscles, retardant ainsi la fatigue et permettant à l'athlète de maintenir un effort intense plus longtemps. Études sur la Veillonella :Dans une étude réalisée en 2019, les chercheurs ont transplanté cette bactérie chez des souris, et les résultats ont montré une amélioration significative de leur endurance. Cela a soulevé la question de savoir si cette bactérie pourrait être utilisée de manière bénéfique chez les athlètes humains pour améliorer les performances. Dopage à la matière fécale ?Bien qu’il soit encore prématuré de parler de "dopage" à la matière fécale, l'idée que la modification du microbiote intestinal puisse influencer les performances sportives est en train de prendre de l'ampleur. Si la Veillonella peut effectivement améliorer la performance en retardant la fatigue, il n'est pas exclu que des athlètes ou des équipes cherchent à l'exploiter, de manière éthique ou non, dans l'avenir. Cependant, cette forme d'optimisation biologique n'est pas encore officiellement classée comme du dopage, mais elle pourrait être surveillée par les autorités antidopage si les recherches continuent à démontrer un effet significatif sur la performance.
  • Pourquoi ne faut-il pas boire de café avant de faire ses courses ?

    02:04|
    C'est la British Psychological Society (BPS), un groupe de psychologues britanniques, qui a récemment expliqué que consommer une certaine boisson avant d'entrer dans un magasin peut nous faire dépenser "50% de plus" pendant nos courses. Comment est-ce possible ?L'institution fait référence à une étude de 2022, dans laquelle les experts ont réalisé plusieurs expériences pour comprendre les comportements d'acquisition. Ils ont proposé différentes boissons à l'entrée de plusieurs commerces dans divers pays avant que les clients ne fassent leurs emplettes. En tout, 970 participants ont pris part à l'expérience. Après avoir consommé des boissons, ils ont été surveillés pour enregistrer le nombre d'articles achetés et le montant total dépensé. Pour terminer, les chercheurs ont réalisé des expériences en laboratoire en demandant à des participants de consommer diverses boissons puis de faire des achats de manière virtuelle. Des sondages ont permis d'évaluer le dynamisme ressenti par les participants. Selon les chercheurs, consommer entre 30 et 100 mg de la célèbre boisson était suffisant pour influencer leurs achats.Cette célèbre boisson à éviter avant de faire ses courses serait alors le café. Il a incité les clients à dépenser davantage d'argent, par rapport à d'autres boissons. "Les consommateurs de caféine ont rapporté se sentir plus stimulés et lorsque nous sommes stimulés, nous avons tendance à être plus impulsifs", expliquent les psychologues. Cet impact a été confirmé par les analyses statistiques, démontrant que l'excitation énergétique provoquée par la consommation de caféine est un élément essentiel des comportements d'achats impulsifs.Ce geste indispensable à réaliser immédiatement si l'on est seul et que l'on s'étouffe - cela peut être vital.L'impact du café sur les comportements d'achat est particulièrement prononcé sur les articles à forte valeur plaisante, c'est-à-dire ceux qui apportent une satisfaction immédiate mais qui ne sont pas indispensables (sucreries, pâtisseries, divertissements, cosmétiques, décoration, bougies...) par rapport aux articles "nécessaires". Si vous vous retrouvez à acheter ces produits "caprice" en faisant vos courses, interrogez-vous si ce n'est pas la tasse de café bue juste avant qui influence vos choix.
  • Se ronger les ongles peut-il vraiment déclencher une appendicite ?

    01:28|
    Non, il n'est pas vrai que se ronger les ongles peut directement déclencher une appendicite. Cette croyance est un mythe.ExplicationL'appendicite est une inflammation de l'appendice, un petit organe en forme de tube situé à la jonction entre le gros intestin et l'intestin grêle. Elle est généralement causée par un blocage dans l'appendice, souvent dû à une accumulation de matières fécales, un épaississement de la paroi de l'appendice, ou une infection.Se ronger les ongles, une habitude aussi connue sous le nom d'onychophagie, ne provoque pas d'appendicite. Cependant, il existe un lien indirect entre les deux, mais ce lien est très rare et peu probable. Si quelqu'un avale des morceaux d'ongles rongés, ces débris pourraient, en théorie, contribuer à un blocage intestinal s'ils s'accumulent et ne sont pas digérés correctement. Mais encore une fois, ce scénario est extrêmement rare et n'est pas une cause courante d'appendicite.Risques réels de se ronger les onglesMême si cela ne cause pas d'appendicite, se ronger les ongles peut avoir d'autres conséquences négatives pour la santé :1. Infections : Les bactéries et les germes présents sous les ongles peuvent provoquer des infections buccales ou des infections autour de l'ongle.2. Dommages aux ongles : L'onychophagie peut entraîner des ongles déformés, des cuticules endommagées, et d'autres problèmes liés aux doigts.3. Problèmes dentaires : Cette habitude peut également entraîner des problèmes dentaires, comme l'usure de l'émail, des fractures des dents, et des douleurs à la mâchoire.En résumé, bien que se ronger les ongles ne provoque pas d'appendicite, il s'agit d'une habitude qui peut avoir d'autres répercussions négatives sur la santé.
  • Les femmes produisent-elles de la testostérone ?

    01:54|
    Oui, les femmes produisent de la testostérone, bien que la quantité soit beaucoup plus faible que chez les hommes. La testostérone est une hormone stéroïdienne qui joue un rôle crucial dans la santé et le bien-être des femmes, tout comme chez les hommes.Production de la testostérone chez les femmesChez les femmes, la testostérone est produite principalement par les ovaires et, dans une moindre mesure, par les glandes surrénales. Elle est également produite en petites quantités par les tissus périphériques à partir d'autres précurseurs hormonaux.Rôles de la testostérone chez les femmesMême si les niveaux de testostérone sont plus bas chez les femmes, cette hormone remplit plusieurs fonctions importantes :1. Libido : La testostérone joue un rôle clé dans le désir sexuel chez les femmes.2. Masse musculaire et osseuse : Elle contribue au maintien de la masse musculaire et de la densité osseuse, ce qui est important pour la santé physique générale.3. Énergie et humeur : Des niveaux adéquats de testostérone peuvent contribuer à la vitalité, à l'énergie, et à une humeur stable.4. Fonction cognitive : Il a été suggéré que la testostérone pourrait aussi jouer un rôle dans certaines fonctions cognitives.Déséquilibres hormonauxUn excès ou un déficit de testostérone chez les femmes peut entraîner divers problèmes de santé. Par exemple :- Excès de testostérone : Cela peut entraîner des symptômes tels que l'acné, une pilosité excessive (hirsutisme), une voix plus grave, et des irrégularités menstruelles. Un excès peut également être un signe de conditions médicales comme le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK).- Déficit de testostérone : Bien que moins fréquent, un faible taux de testostérone peut entraîner une diminution de la libido, une fatigue accrue, et une baisse de la masse musculaire.En conclusion, bien que la testostérone soit souvent associée aux hommes, elle est également essentielle pour la santé des femmes, jouant des rôles importants dans divers aspects physiologiques et psychologiques.
  • Pourquoi l’alcool donne-t-il envie de fumer ?

    02:23|
    L'envie de fumer en buvant de l'alcool est un phénomène bien documenté, et il existe plusieurs explications pour comprendre pourquoi ces deux comportements sont souvent liés :1. Effets neurologiques similairesL'alcool et la nicotine agissent tous deux sur le système de récompense du cerveau, en libérant des neurotransmetteurs comme la dopamine, qui provoquent des sensations de plaisir et de relaxation. Quand on boit de l'alcool, le cerveau peut associer cette sensation agréable à la nicotine, renforçant ainsi l'envie de fumer pour prolonger ou intensifier ce sentiment de bien-être.2. Association comportementalePour beaucoup de gens, boire et fumer sont des activités socialement liées. Par exemple, certaines personnes associent le fait de fumer à des moments de socialisation ou de détente, qui sont également des situations où l'alcool est souvent consommé. Cette association conditionnée peut rendre le besoin de fumer plus fort lorsqu'on boit.3. Réduction des inhibitionsL'alcool est connu pour réduire les inhibitions et diminuer le contrôle de soi. Lorsque quelqu'un boit, il est plus susceptible de céder à des impulsions ou des habitudes qu'il pourrait autrement contrôler. Ainsi, même si une personne essaie d'arrêter de fumer, l'alcool peut rendre cette résolution plus difficile à tenir.4. Renforcement mutuelLa nicotine et l'alcool peuvent avoir un effet de renforcement mutuel. Fumer peut atténuer certains des effets sédatifs de l'alcool, ce qui permet à la personne de se sentir plus alerte et de continuer à boire plus longtemps. De plus, l'alcool peut amplifier les effets agréables de la nicotine, créant ainsi un cycle de consommation où chaque substance renforce le désir de l'autre.5. Facteurs sociaux et environnementauxDans certains contextes, comme les fêtes, les bars ou les soirées, boire de l'alcool et fumer sont des comportements souvent observés ensemble. L'exposition à des situations sociales où d'autres personnes fument pendant qu'elles boivent peut augmenter l'envie de fumer, surtout si l'on est entouré de fumeurs.En résumé, l'envie de fumer en buvant de l'alcool est le résultat d'une combinaison de facteurs neurologiques, comportementaux, et sociaux, où l'alcool et la nicotine s'entremêlent pour créer un fort désir de consommer les deux simultanément.