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Choses à Savoir SANTE

Comment se forment les cernes ?

On les identifie facilement : les cernes produisent des marques sombres sous les yeux, d’une couleur allant du rouge au noir en passant par le bleu et le violet. Si les cernes sont réputés retranscrire un manque de sommeil, ils peuvent en fait trouver leur origine dans différents éléments environnementaux, génétiques ou physiologiques.

L’origine des cernes provient de deux phénomènes distincts

Sous les yeux, la peau est très fine. Le moindre changement au niveau vasculaire peut engendrer un effet visuel immédiat. Les cernes en sont la preuve. Ils sont issus de deux mécanismes principaux et différents.

D’abord, les cernes se forment lors de la dilatation des vaisseaux sanguins qui passent sous l’œil. En gonflant, ces petits capillaires deviennent plus visibles et l’on peut percevoir leur couleur à travers la peau. D’autre part, la dégradation du tissu adipeux et musculaire présent sous les yeux est susceptible d’entrainer un affaissement de la peau, créant alors un creux ombragé qui renforce l’impression des cernes.

Quelles sont les principales causes des cernes ?

Il faut distinguer les cernes bleutés et les cernes bruns. Les premiers résultent de la visibilité accrue des vaisseaux sanguins, et sont principalement liés à la fatigue, au stress ou au manque de sommeil. Ces cernes se voient davantage sur les peaux claires.

Les cernes bruns sont la conséquence d’une hyperpigmentation de la zone de peau située sous l’œil, qui résulte soit d’une exposition excessive au soleil, soit d’une maladie de la peau, soit d’une cause génétique. Ces cernes sont plutôt présents chez les personnes qui ont la peau mate ou foncée.

Les facteurs aggravants

Le vieillissement entraine souvent une aggravation des cernes. Avec la perte de collagène et d’élasticité de la peau, le tissu de l’épiderme montre de moins en moins de souplesse, laissant paraitre davantage les vaisseaux sanguins. D’autre part, les personnes âgées qui perdent de la graisse ou du muscle présentent une peau creusée au niveau des yeux, ce qui accentue l’effet des cernes.

La consommation d’alcool ou de tabac participe à déshydrater les tissus cellulaires, tout en limitant leur oxygénation. C’est un facteur aggravant des cernes, tout comme les allergies qui provoquent une inflammation des capillaires, ou une alimentation très salée qui va favoriser la rétention d’eau et le gonflement des cellules situées sous les yeux.

Pour finir, le manque de sommeil, la maladie et le stress occasionnent la libération de cortisol, une hormone qui dilate les vaisseaux sanguins et produit donc ces fameux cernes bleutés.

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  • Comment fonctionne l’asticothérapie ?

    01:54|
    L’asticothérapie, aussi appelée thérapie par les larves ou débridement biologique, consiste à utiliser des larves de mouches stériles, principalement celles de Lucilia sericata, pour nettoyer des plaies infectées ou non cicatrisantes. Ce traitement exploite la capacité des larves à dévorer uniquement les tissus nécrotiques et infectés sans toucher les tissus sains, ce qui permet de favoriser la guérison des plaies. Voici en détail comment cela fonctionne et pourquoi cela pourrait aider à contrer la résistance aux antibiotiques. Fonctionnement de l'asticothérapie Les larves utilisées pour l’asticothérapie sont appliquées directement sur la plaie ou placées dans des petits sachets poreux pour éviter tout contact direct avec le patient. Une fois sur la plaie, elles commencent à sécréter des enzymes qui dégradent les tissus morts et infectés, les rendant plus faciles à absorber. Ensuite, les larves se nourrissent de ce tissu digéré, nettoyant efficacement la plaie de la nécrose.  Au-delà de leur capacité à dévorer le tissu infecté, les larves sécrètent aussi des substances antibactériennes naturelles, comme des peptides antimicrobiens. Ces sécrétions contribuent à détruire les bactéries présentes dans la plaie, y compris celles qui résistent aux antibiotiques, comme certaines souches de *Staphylococcus aureus* résistant à la méthicilline (SARM). De plus, l’activité des larves stimule la formation de tissus de granulation et encourage la cicatrisation. Une alternative face à la résistance aux antibiotiques La résistance aux antibiotiques est une crise mondiale croissante, car de plus en plus de bactéries deviennent résistantes aux traitements conventionnels. L’asticothérapie pourrait être une solution alternative ou complémentaire, surtout pour les infections où les antibiotiques ne sont plus efficaces. Puisque les larves n’utilisent pas d’antibiotiques pour combattre les bactéries, mais plutôt des mécanismes naturels de débridement et de désinfection, elles contournent complètement le problème de la résistance. En outre, les substances antibactériennes produites par les larves sont souvent différentes des antibiotiques traditionnels. Cela signifie qu’elles peuvent s'attaquer aux bactéries d'une manière à laquelle ces dernières ne sont pas encore résistantes. Ainsi, l’asticothérapie pourrait permettre de réduire l’utilisation d’antibiotiques, en particulier dans le traitement des plaies chroniques, et ainsi diminuer la pression sélective qui conduit à la résistance. Conclusion L’asticothérapie est donc non seulement efficace pour le débridement des plaies, mais elle offre aussi un espoir dans la lutte contre les infections résistantes aux antibiotiques. En facilitant la guérison des plaies et en utilisant des substances antimicrobiennes naturelles, cette approche pourrait représenter un outil précieux pour les hôpitaux et les patients souffrant d’infections difficiles à traiter.
  • Quel est le lien entre le microbiote intestinal et l’agressivité ?

    01:59|
    Dans une étude récente menée en Israël, des chercheurs ont mis en lumière un lien potentiel entre les altérations du microbiote intestinal et l'agressivité, en étudiant notamment l'impact de l'exposition précoce aux antibiotiques chez les nouveau-nés. En utilisant un modèle animal, l'équipe a transplanté le microbiote de nourrissons ayant reçu des antibiotiques peu après la naissance dans des souris de laboratoire. Par comparaison, d'autres souris ont reçu le microbiote de nourrissons qui n'avaient jamais été exposés à des antibiotiques. Ensuite, les chercheurs ont observé les comportements de ces souris et examiné des changements biochimiques et neurologiques significatifs. Les résultats ont révélé que les souris avec un microbiote altéré par les antibiotiques présentaient un comportement plus agressif, suggérant que les perturbations précoces du microbiote pourraient avoir un impact direct sur les circuits neuronaux liés à l'agressivité. Plus précisément, les chercheurs ont noté des variations dans les niveaux de certains neurotransmetteurs comme la sérotonine, impliquée dans la régulation de l'humeur et du comportement. Les différences constatées entre les groupes indiquent que l'axe intestin-cerveau, soit la communication bidirectionnelle entre le système digestif et le cerveau, pourrait jouer un rôle dans la modulation des comportements sociaux. Ces résultats remettent en question l’usage systématique des antibiotiques chez les nourrissons, car ils pourraient provoquer des perturbations durables du microbiote. Les antibiotiques, bien qu’indispensables dans le traitement de nombreuses infections, ne ciblent pas seulement les bactéries pathogènes : ils affectent aussi les bactéries bénéfiques qui contribuent au bon développement du système digestif et immunitaire. Les changements qu'ils entraînent dans la composition microbienne de l'intestin peuvent donc avoir des conséquences non seulement pour la santé physique, mais aussi pour la santé mentale et les comportements sociaux, y compris l'agressivité. L’étude ouvre de nouvelles perspectives pour le développement de thérapies basées sur la modulation du microbiote intestinal. Par exemple, des probiotiques ou des prébiotiques spécifiques pourraient être administrés pour restaurer un équilibre microbiotique sain et potentiellement atténuer des comportements indésirables. Cette recherche illustre également l’importance de préserver la diversité microbienne chez les nouveau-nés, en particulier en limitant l’usage des antibiotiques à des cas strictement nécessaires. En conclusion, l’étude israélienne met en lumière la complexité des interactions entre notre microbiote et notre cerveau, et elle soulève des questions importantes sur l'impact des interventions médicales précoces sur le développement à long terme de la santé mentale et comportementale.
  • Peut-on attraper une IST sur des toilettes ?

    01:46|
    Pour répondre à cette question il nous faut définir ce qu’est une IST. C’est une infection sexuellement transmissible, par exemple la chlamydia, la gonorrhée, la syphilis, le VIH, l'herpès génital et le papillomavirus humain (HPV). Ces infections se propagent principalement par contact avec des fluides corporels infectés (sperme, sécrétions vaginales, sang) ou par contact direct avec des lésions ou des muqueuses infectées. De plus la majorité des IST sont causées par des virus, des bactéries ou des parasites qui ne vivent que brièvement à l’extérieur du corps humain. Par exemple, le VIH ne survit pas longtemps à l'air libre et se dégrade rapidement à l'extérieur d'un environnement corporel. D'autres agents, comme les bactéries de la chlamydia ou de la gonorrhée, sont également sensibles aux conditions extérieures. Quant au virus de l’herpès, bien qu'il soit relativement résistant, il nécessite un contact direct avec des muqueuses infectées pour se transmettre. Donc la surface des toilettes ne fournit pas un environnement viable pour ces agents, car ils ont besoin d'humidité et de chaleur corporelle pour se multiplier et survivre. Vous le comprenmez, les IST ne sont pas un risque majeur dans les toilettes publiques. Cependant, attention, d’autres types d’infections peuvent théoriquement être contractées via des surfaces contaminées, comme les infections urinaires, les infections cutanées par *Staphylococcus aureus* (y compris le staphylocoque doré), ou des infections par des champignons (mycoses). Mais disons le ces risques restent faibles. Le contact direct prolongé et l'existence de micro-coupures dans la peau peuvent légèrement augmenter la probabilité de transmission de ces infections, mais l’hygiène personnelle, comme se laver les mains après utilisation et éviter de toucher directement des surfaces, réduit le risque de transmission. ConclusionEn résumé, les toilettes publiques ne constituent pas un risque pour la transmission des IST, car celles-ci se propagent via des contacts sexuels intimes et nécessitent des conditions spécifiques pour survivre. Pour rester en bonne santé dans les toilettes publiques, il est suffisant de prendre des mesures d’hygiène simples, telles que l'utilisation de protections en papier pour les sièges, se laver les mains avec du savon, et éviter tout contact direct prolongé avec les surfaces.
  • Toutes les façons de marcher se valent-elles ?

    02:44|
     Non ! Mais d’abord il gfaut souligner que de manière générale la marche est reconnue pour ses nombreux avantages sur la santé. Elle renforce le corps, réduit les risques de maladies cardiovasculaires et chroniques, et améliore la santé mentale. Cependant une étude récente de l'Université du Massachusetts a cherché à déterminer la méthode de marche la plus bénéfique. Méthodologie de l'étude Les chercheurs ont fait marcher 18 volontaires sur un tapis roulant à 4 km/h pendant 5 minutes, en variant la longueur des pas. Ils ont ensuite mesuré la dépense calorique des participants. Résultats surprenants L'étude, publiée mi-2024, a révélé que la marche "non homogène" (alternance de grands et petits pas) augmentait la dépense énergétique de 7% par rapport à une marche régulière. Cette variabilité dans la longueur des pas stimule davantage les muscles et brûle plus de calories. Implications pour la santé Ces résultats pourraient être particulièrement pertinents pour les personnes âgées ou souffrant de troubles neurologiques, qui ont naturellement une démarche plus variable. Bien que l'étude nécessite encore validation et recherches complémentaires, elle suggère qu'alterner grands et petits pas pourrait maximiser les bénéfices de la marche. Recommandations officielles Le ministère des Sports préconise 30 minutes de marche rapide 5 jours par semaine, ou 25 minutes de course 3 jours par semaine, associées à des exercices de renforcement musculaire 2 fois par semaine. Et puis, autre question: vaut-il mieux marcher sur un tapis de course ou marcher à l’extérieur sur une route ? Une étude scientifique réalisée en 2017 s'est penchée sur cette question.Résultat: 1. Dépense énergétique et fréquence cardiaque :  Les chercheurs ont constaté que la dépense énergétique et la fréquence cardiaque étaient légèrement supérieures lors de la marche à l’extérieur comparée à celle sur un tapis de course. Cela s’explique par les variations naturelles du terrain, la résistance au vent, et les ajustements constants que le corps doit effectuer sur une surface irrégulière. Marcher sur une route nécessite généralement plus d’effort musculaire et cardiovasculaire, ce qui peut, à long terme, être bénéfique pour l’endurance et la santé cardiorespiratoire. 2. Impact sur les articulations :  En revanche, le tapis de course offre un avantage en termes de réduction de l'impact sur les articulations. La surface du tapis est généralement plus douce et amortit mieux les chocs par rapport à la marche sur une route, qui peut parfois être dure et provoquer des microtraumatismes aux genoux, aux hanches et à la colonne vertébrale. Pour les personnes ayant des problèmes articulaires ou en rééducation, le tapis de course est souvent conseillé. 3. Stabilité et équilibre :  L’étude a également révélé que marcher à l’extérieur améliore davantage l’équilibre et la coordination, car le corps doit constamment ajuster sa posture pour répondre aux variations de la surface. Cette variabilité est moins présente sur un tapis de course, où le terrain est plat et uniforme. De plus, la marche à l'extérieur sollicite davantage les petits muscles stabilisateurs du corps, ce qui est bénéfique pour la proprioception et l’équilibre global. 
  • Pourquoi est-on fatigué en automne ?

    02:22|
    La fatigue en automne est un phénomène courant, influencé par plusieurs facteurs liés aux changements saisonniers, notamment la réduction de la luminosité, les variations de température et les changements dans les habitudes quotidiennes. Voici un aperçu des raisons principales qui expliquent pourquoi beaucoup de gens se sentent plus fatigués en automne : 1. Réduction de la lumière naturelle  L’un des facteurs les plus significatifs est la diminution de la lumière naturelle. En automne, les jours raccourcissent et la luminosité solaire diminue, ce qui a un impact direct sur notre rythme circadien, l’horloge biologique qui régule nos cycles de sommeil et de veille. La lumière du jour joue un rôle crucial dans la production de mélatonine, l’hormone du sommeil. En automne, le manque de lumière provoque une sécrétion plus élevée de mélatonine pendant la journée, ce qui nous rend somnolents. De plus, moins de lumière signifie aussi moins de production de sérotonine, un neurotransmetteur associé au bien-être et à l’énergie, favorisant la fatigue et même une sensation de tristesse. 2. Adaptation aux variations de température  Les températures en automne deviennent plus fraîches, ce qui demande à notre corps une adaptation constante. Cette adaptation nécessite de l’énergie supplémentaire, car notre corps travaille pour maintenir sa température interne stable. Le métabolisme peut également changer avec le froid, ce qui peut augmenter la sensation de fatigue. Les températures fluctuantes influencent également la qualité de notre sommeil. Par exemple, des nuits plus fraîches peuvent initialement rendre le sommeil plus profond, mais un sommeil plus profond n'est pas toujours un sommeil de meilleure qualité, surtout si l’on se réveille plusieurs fois à cause du froid. 3. Changements dans les habitudes et la routine  En automne, les rythmes de vie changent souvent : les vacances sont terminées, et beaucoup de gens retrouvent des emplois du temps plus chargés avec la reprise du travail, de l’école, et d'autres activités. Ce retour à la routine peut être source de stress et de fatigue, surtout après la pause estivale. Le stress augmente la production de cortisol, une hormone qui, à long terme, peut perturber le sommeil et provoquer une fatigue chronique.  4. Augmentation des infections virales  En automne, la hausse des infections comme les rhumes ou la grippe est courante. Le système immunitaire est alors plus sollicité, ce qui utilise des ressources énergétiques supplémentaires. Une fatigue supplémentaire peut survenir en raison de la réponse inflammatoire du corps pour combattre ces infections. Par ailleurs, l’exposition plus fréquente aux virus et bactéries est liée au fait que l’on passe plus de temps à l’intérieur en automne, facilitant ainsi la transmission des infections. En somme, la fatigue automnale est le résultat combiné de facteurs environnementaux, biologiques et sociaux. Pour mieux la gérer, il est recommandé de s'exposer à la lumière naturelle, de maintenir une activité physique régulière, de bien se couvrir pour se protéger du froid, et de respecter des routines de sommeil cohérentes.
  • Selon la science, quelles sont les 4 années les plus heureuses de la vie ?

    02:15|
    La période entre 30 et 34 ans est souvent qualifiée de "période d'or" en raison de plusieurs facteurs scientifiques qui convergent pour rendre ces années particulièrement satisfaisantes. Premièrement, cette phase représente un équilibre entre la jeunesse et la maturité. Les personnes dans cette tranche d'âge ont généralement acquis une certaine stabilité financière et professionnelle, ce qui réduit le stress lié aux préoccupations économiques et permet de mieux profiter de la vie. Sur le plan personnel, de nombreuses personnes entre 30 et 34 ans ont déjà formé des relations amoureuses stables et ont peut-être fondé une famille ou envisagent de le faire. Cette période est marquée par un sentiment de satisfaction et de sécurité émotionnelle, car les individus commencent à mieux se connaître et à s'accepter, ce qui favorise un bien-être psychologique accru. Les liens sociaux, qu'ils soient familiaux ou amicaux, sont également mieux établis, offrant un réseau de soutien solide qui contribue au bonheur. En outre, des études en neurosciences montrent que le cerveau à cet âge est à un stade optimal de développement. Les fonctions cognitives, telles que la mémoire et la résolution de problèmes, sont encore performantes, et les expériences de vie ont permis de développer des compétences émotionnelles comme la résilience et l'empathie. Cette combinaison de compétences cognitives et émotionnelles favorise une meilleure gestion des situations stressantes, permettant aux individus de prendre des décisions plus éclairées et de savourer davantage les moments présents. Physiquement, les personnes entre 30 et 34 ans jouissent encore de la vitalité de la jeunesse tout en ayant souvent adopté des habitudes de vie plus saines, comme une alimentation équilibrée et la pratique régulière d'exercice. Cela contribue non seulement à une bonne santé, mais aussi à un niveau d’énergie optimal, essentiel pour profiter pleinement de la vie quotidienne. La gestion du stress devient plus efficace avec l’âge, et à ce stade, beaucoup de personnes ont appris à trouver un meilleur équilibre entre leur vie personnelle et professionnelle, ce qui augmente le sentiment de satisfaction globale. Enfin, cette période est également souvent celle où les personnes commencent à réaliser certains de leurs objectifs de vie. Les investissements, qu'ils soient financiers ou personnels, commencent à porter leurs fruits. Ce sentiment d'accomplissement renforce l'estime de soi et nourrit le bonheur personnel, faisant des années entre 30 et 34 ans une phase privilégiée de la vie, où le bonheur et le bien-être sont les plus souvent au rendez-vous
  • Qu’est-ce qu’un oedème de Quincke ?

    01:59|
    L’œdème de Quincke, aussi appelé angio-œdème, est une réaction allergique aiguë qui provoque un gonflement rapide sous la peau, généralement autour des yeux, des lèvres, de la gorge, des mains et des pieds. Ce gonflement est causé par une accumulation de liquide dans les couches profondes de la peau, résultant d’une libération soudaine de médiateurs inflammatoires comme l’histamine.  Les déclencheurs les plus courants incluent des allergènes tels que les aliments (arachides, fruits de mer), les piqûres d’insectes, certains médicaments (pénicilline, anti-inflammatoires non stéroïdiens) et des infections. Les personnes peuvent également développer un œdème de Quincke à la suite d'un traumatisme physique ou d'un stress extrême, ou encore pour des raisons génétiques, dans le cas d’un angio-œdème héréditaire. Les symptômes apparaissent généralement en quelques minutes à quelques heures après l'exposition à un allergène. Ils incluent un gonflement visible sous la peau, souvent sans rougeur ni démangeaisons, et peuvent être accompagnés de douleurs ou d’une sensation de chaleur. Lorsque la gorge et les voies respiratoires sont affectées, l’œdème de Quincke peut devenir une urgence médicale, car il peut bloquer les voies aériennes et entraîner des difficultés respiratoires, une respiration sifflante, ou une sensation d’étouffement. Dans les cas graves, cela peut conduire à un choc anaphylactique, nécessitant une intervention médicale immédiate. Le diagnostic de l’œdème de Quincke est principalement clinique, basé sur les symptômes et les antécédents médicaux du patient. Des tests peuvent être réalisés pour identifier les déclencheurs, tels que des tests allergiques ou sanguins, en particulier si la cause est inconnue ou si l'œdème est récurrent. Les traitements varient en fonction de la gravité des symptômes. Les cas légers peuvent être traités avec des antihistaminiques pour réduire l'inflammation et le gonflement, tandis que des cas plus graves peuvent nécessiter l'administration de corticostéroïdes ou d'adrénaline (épinéphrine) en injection pour soulager rapidement les symptômes.  Les personnes ayant des antécédents d'œdème de Quincke, en particulier de forme héréditaire, doivent consulter un allergologue et peuvent porter un auto-injecteur d’épinéphrine en cas d'urgence. Une fois stabilisé, un suivi médical est important pour éviter de futurs épisodes et identifier les facteurs déclenchants.
  • Qu’est-ce que la trisomie “mosaïque” ?

    02:04|
    La trisomie mosaïque, ou trisomie 21 en mosaïque, est une forme particulière de trisomie 21, où certaines cellules d’un individu possèdent trois copies du chromosome 21, tandis que d’autres en ont le nombre normal de deux. Elle résulte d'une erreur de division cellulaire qui se produit après la fécondation. Cela signifie que l’anomalie chromosomique n’est présente que dans certaines cellules du corps, et non dans toutes, comme c’est le cas dans la trisomie 21 complète. Le degré d'impact de la trisomie mosaïque dépend du nombre et du type de cellules affectées. En général, les personnes atteintes de trisomie mosaïque peuvent présenter des caractéristiques semblables à celles de la trisomie 21 classique, mais souvent à des degrés moindres. Par exemple, elles peuvent avoir des retards de développement, des particularités faciales ou des problèmes de santé communs à la trisomie 21, mais avec une intensité variable. Ces variations proviennent de la répartition des cellules trisomiques et des cellules normales dans le corps. Le diagnostic de la trisomie mosaïque se fait par des tests chromosomiques, qui identifient la proportion de cellules affectées. Par exemple, une analyse sanguine peut révéler qu’un pourcentage spécifique de cellules sanguines contient le chromosome supplémentaire. Cependant, cette proportion peut varier selon les types de tissus. Une biopsie de peau ou d’autres tests peuvent alors être utilisés pour mieux comprendre la répartition des cellules affectées dans l’organisme. Les symptômes de la trisomie mosaïque peuvent aller de légers à plus prononcés, mais ils sont généralement moins sévères que dans les cas de trisomie complète. En conséquence, certaines personnes avec cette forme de trisomie mènent une vie relativement autonome, tandis que d'autres peuvent nécessiter un soutien supplémentaire. Les soins et le suivi médical sont adaptés aux besoins individuels et peuvent inclure des interventions éducatives, des thérapies, et des soins médicaux pour gérer des complications spécifiques. Bien que rare, la trisomie mosaïque apporte un éclairage unique sur la diversité des expressions de la trisomie 21, soulignant l’importance des cellules spécifiques affectées et de leur répartition dans le corps.
  • La langue est-elle divisée en quatre zone du goût ?

    02:24|
    La fameuse "carte de la langue" qui divise la langue en quatre zones distinctes pour chaque goût (sucré, salé, acide et amer) est un concept qui s’est largement popularisé au cours du 20e siècle. Elle suggère que chaque région de la langue est spécialisée pour percevoir un goût spécifique : le sucré à la pointe, le salé sur les côtés avant, l'acide sur les côtés arrière et l’amer à la base. Cependant, cette théorie est en grande partie inexacte et simplifiée par rapport à notre compréhension actuelle de la perception des goûts. L'origine de cette carte provient d'une mauvaise interprétation d'une étude menée en 1901 par un scientifique allemand, David P. Hänig. Il avait observé des différences de sensibilité sur la langue, mais ces variations étaient minimes. L'idée que chaque goût est limité à une zone spécifique a été amplifiée par des interprétations ultérieures, notamment par un psychologue, Edwin Boring, qui en 1942 a illustré cette idée sous forme de carte simplifiée. Ce modèle a été utilisé dans de nombreux manuels scolaires, ce qui a contribué à sa diffusion. En réalité, chaque région de la langue peut percevoir tous les goûts. Les récepteurs de goût, appelés papilles gustatives, sont répartis sur toute la surface de la langue, et chaque papille contient des cellules gustatives capables de détecter divers goûts. Bien qu'il existe des différences de sensibilité, toutes les parties de la langue peuvent détecter le sucré, le salé, l’acide, l’amer, et même l’umami, qui est le cinquième goût reconnu. L’umami, un goût savoureux associé aux acides aminés comme le glutamate, a été découvert plus tard et est présent dans des aliments tels que la viande, les champignons, et le fromage. Des recherches récentes en neurosciences montrent que la perception des goûts résulte d'une interaction complexe entre la langue et le cerveau. Les papilles gustatives envoient des signaux au cerveau, où les goûts sont interprétés en fonction de l'ensemble des informations sensorielles, incluant la texture, l'odeur, et même l’aspect de la nourriture. La sensation du goût est donc une expérience multidimensionnelle qui ne se limite pas à une carte simplifiée. En somme, la carte de la langue ne reflète pas précisément la réalité de la perception gustative. Si certaines zones de la langue peuvent être légèrement plus sensibles à certains goûts, l’ensemble de la langue participe à la détection de tous les goûts. Cette idée fausse est un bon exemple de la façon dont des concepts simplifiés peuvent parfois perdurer et être acceptés à tort comme des faits scientifiques.