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Choses à Savoir PLANETE
Comment le changement climatique affecte les pattes des ours blancs ?
Le réchauffement climatique a des conséquences dramatiques sur l'environnement arctique, et les ours polaires en sont parmi les premières victimes. L'un des effets les plus visibles du changement climatique dans ces régions est la fonte rapide de la banquise, qui menace directement la survie de ces grands prédateurs. Mais au-delà de la réduction de leur habitat et de la difficulté à trouver de la nourriture, le réchauffement affecte aussi directement leur santé, notamment par les problèmes qu'il cause aux pattes des ours polaires.
En raison du réchauffement, la glace de mer se forme plus tard dans la saison et fond plus tôt au printemps. Cela oblige les ours polaires à parcourir de plus longues distances pour chasser les phoques, leur principale source de nourriture. Pour se déplacer, ils doivent marcher ou nager sur de longues distances, ce qui est épuisant et parfois dangereux. Mais ce qui complique encore leur voyage, ce sont les conditions de glace plus instables.
En hiver, avec le réchauffement global, la glace est souvent plus mince et peut fondre partiellement, puis regeler, formant des plaques de glace plus rugueuses et irrégulières. Cette glace irrégulière peut coller aux pattes des ours polaires. Quand ils marchent, des blocs de glace se forment parfois sous leurs coussinets, s’agrippant à leur fourrure. Ces blocs de glace peuvent atteindre plusieurs dizaines de centimètres et devenir un fardeau considérable pour les ours.
Les conséquences de ces blocs de glace sont nombreuses et graves. Tout d'abord, ils rendent la marche extrêmement difficile et douloureuse. Chaque pas devient pénible, surtout quand ces morceaux de glace provoquent des coupures et des blessures profondes dans la peau des pattes. Ces coupures peuvent s'infecter et affaiblir l'ours, le rendant plus vulnérable aux maladies et moins apte à chasser. En outre, les ours polaires dépensent déjà beaucoup d'énergie pour survivre dans un environnement aussi froid, et la présence de glace collée à leurs pattes ajoute encore à leur épuisement.
Le problème est également accentué par le fait que les ours polaires doivent nager de plus en plus souvent pour chercher de la nourriture, car les plaques de glace flottantes, sur lesquelles ils chassaient autrefois, deviennent de moins en moins nombreuses. Après avoir nagé dans l'eau glaciale, leurs pattes mouillées sont plus susceptibles de geler rapidement, augmentant la formation de ces blocs de glace lorsqu'ils reviennent sur la banquise.
En conclusion, le réchauffement climatique affecte non seulement l'habitat et la nourriture des ours polaires, mais il a aussi des impacts directs sur leur santé physique. Les blocs de glace qui se forment sous leurs pattes à cause des conditions changeantes de la banquise rendent leurs déplacements plus difficiles et dangereux, les affaiblissant encore davantage dans leur lutte pour la survie. Sans des mesures efficaces pour limiter le réchauffement climatique, ces magnifiques prédateurs de l'Arctique continueront de faire face à des défis de plus en plus insurmontables.
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02:13|Dans l’Antiquité, une plante appelée silphium jouissait d’une renommée extraordinaire. Utilisée pour ses propriétés médicinales, culinaires et aphrodisiaques, elle était si précieuse qu’elle devint un symbole de richesse et de pouvoir. Les Romains, y compris Jules César, la considéraient comme un remède miracle, notamment pour stimuler la vigueur sexuelle, au point qu’on la surnomme parfois le « viagra » de l’Antiquité. Qu’était le silphium ? Le silphium était une plante de la famille des ombellifères, proche du fenouil ou de la coriandre. Elle poussait exclusivement dans une petite région côtière de Cyrénaïque, dans l’actuelle Libye. Très recherchée, elle avait des usages variés : elle servait d’épice dans les cuisines raffinées, de contraceptif et de remède contre divers maux, comme les maux de gorge, les fièvres ou les problèmes digestifs. Les propriétés stimulantes du silphium en faisaient aussi un symbole de vitalité et d’énergie sexuelle. Les Romains et les Grecs attribuaient à cette plante une valeur inestimable. On la représentait sur les pièces de monnaie de Cyrène, un témoignage de son importance économique. Une légende raconte même que Jules César aurait stocké une grande quantité de silphium dans les coffres du Trésor de Rome, en raison de son prix exorbitant. Pourquoi a-t-elle disparu ? L’extinction du silphium est due à une combinaison de facteurs : 1. Surexploitation : Sa popularité immense entraîna une récolte excessive. Comme elle poussait uniquement dans une région très limitée et que les tentatives de culture ailleurs échouèrent, son habitat naturel fut rapidement épuisé. 2. Pâturage : Les animaux, en particulier les moutons, raffolaient du silphium. Les pâturages intensifs dans la région de Cyrène contribuèrent à sa disparition. 3. Changement climatique : L’environnement aride de la Cyrénaïque aurait également évolué, rendant le sol moins propice à la croissance de la plante. 4. Concurrence : Au fil du temps, des alternatives moins chères et plus accessibles, comme l’asa-foetida (une résine issue d’une plante similaire), remplacèrent le silphium. Le dernier pied de silphium aurait été offert à l’empereur Néron au Ier siècle après J.-C. Aujourd’hui, cette plante mythique est un symbole de l’impact de l’Homme sur la biodiversité. En résumé, le silphium, « viagra » de César, incarne une histoire fascinante d’exploitation excessive et d’extinction. Un rappel que même les ressources les plus précieuses peuvent disparaître si elles ne sont pas protégées.Quel gisement gigantesque a-t-on découvert au coeur d’un volcan ?
02:19|En août 2023, une équipe de chercheurs de l'Université de Columbia et de la Lithium Americas Corporation a révélé la présence d'un gisement de lithium d'une ampleur inédite au sein de la caldeira McDermitt, un supervolcan situé à la frontière entre le Nevada et l'Oregon, aux États-Unis. Cette découverte pourrait transformer le paysage mondial de l'approvisionnement en lithium, un métal essentiel à la fabrication des batteries pour véhicules électriques et au stockage d'énergie. Un gisement colossal Les estimations initiales suggèrent que la caldeira McDermitt renferme entre 20 et 40 millions de tonnes de lithium, surpassant ainsi les réserves du Salar d'Uyuni en Bolivie, jusqu'alors considérées comme les plus importantes au monde. Certains experts avancent même le chiffre de 120 millions de tonnes, ce qui ferait de ce site la plus grande réserve mondiale de lithium. Origine géologique Formée il y a environ 16 millions d'années lors d'une éruption massive, la caldeira McDermitt a vu ses roches volcaniques altérées pour produire des particules riches en lithium. Au fil du temps, le cratère s'est transformé en lac, déposant des sédiments qui se sont combinés au lithium pour former de la smectite, une argile. L'activité volcanique ultérieure a fait remonter de la saumure, enrichissant davantage cette argile en métaux et la transformant en illite, une argile particulièrement riche en lithium. Facilité d'extraction Contrairement aux gisements traditionnels de lithium, souvent contenus dans des saumures difficiles à exploiter, le lithium de la caldeira McDermitt est principalement présent dans de l'illite. Cette composition pourrait simplifier le processus d'extraction, rendant l'exploitation plus efficiente et potentiellement moins coûteuse. Implications géopolitiques et économiques La découverte de ce gisement aux États-Unis pourrait réduire la dépendance mondiale vis-à-vis des principaux producteurs de lithium, notamment la Chine, le Chili et l'Australie. Elle offre aux États-Unis une opportunité stratégique de sécuriser leur approvisionnement en lithium, essentiel pour la transition énergétique et le développement des technologies vertes. Cette autonomie accrue pourrait également influencer les prix mondiaux du lithium et renforcer la position des États-Unis sur le marché des énergies renouvelables. Défis environnementaux et sociétaux Malgré les avantages potentiels, l'exploitation de ce gisement soulève des préoccupations. L'extraction du lithium est une activité polluante, avec des risques de rejets de métaux lourds dans les eaux souterraines et des émissions significatives de CO₂. De plus, la zone de Thacker Pass, où se situe le gisement, est considérée comme sacrée par certaines tribus amérindiennes, qui s'opposent à son exploitation. Des groupes environnementaux expriment également des inquiétudes quant à l'impact écologique de l'extraction minière. Conclusion La découverte du gisement de lithium dans la caldeira McDermitt représente une avancée majeure pour l'industrie des batteries et la transition énergétique. Cependant, elle nécessite une approche équilibrée, tenant compte des impératifs économiques, environnementaux et sociétaux, afin de garantir une exploitation durable et respectueuse des communautés locales et de l'environnement.Quels sont les 4 objets les plus nocifs pour l’environnement ?
02:10|Certains objets que nous utilisons couramment ont un impact environnemental dévastateur. Voici quatre d’entre eux, accompagnés de données illustrant leur effet sur la planète. 1. Bouteilles en plastique Chaque minute, près d’un million de bouteilles en plastique sont vendues dans le monde. Malheureusement, moins de 10 % d’entre elles sont recyclées. Le reste finit dans des décharges ou dans les océans, où elles mettent des siècles à se décomposer. Aujourd’hui, environ 5 000 milliards de morceaux de plastique flottent dans nos mers, causant des ravages sur les écosystèmes marins. 2. Vêtements synthétiques Les vêtements fabriqués en polyester, nylon ou acrylique, issus du pétrole, sont omniprésents dans l’industrie de la mode. Lors du lavage, ces textiles libèrent des microfibres plastiques : une seule machine peut en relâcher jusqu’à 700 000 par lavage. Ces microfibres, trop petites pour être filtrées, se retrouvent dans les océans et sont ingérées par les poissons, contaminant ainsi la chaîne alimentaire. 3. Smartphones La fabrication d’un smartphone nécessite l’extraction de métaux rares comme le cobalt et le lithium, dans des conditions souvent désastreuses pour l’environnement et les droits humains. Chaque année, 50 millions de tonnes de déchets électroniques sont générées, dont une grande partie provient des téléphones portables, qui ont une durée de vie moyenne de seulement deux ans. Ce flux croissant de déchets est difficile à recycler, ajoutant une pression énorme sur l’environnement. 4. Sachets plastiques Les sacs plastiques à usage unique sont une véritable plaie environnementale. Chaque année, entre 500 milliards et 1 trillion de sacs sont consommés à travers le monde, et beaucoup ne sont utilisés que quelques minutes avant d’être jetés. Moins de 1 % des sacs plastiques sont recyclés. La majorité finit dans les décharges ou dans la nature, où ils mettent jusqu’à 400 ans à se dégrader. Ces sacs, lorsqu’ils se retrouvent dans les océans, sont souvent confondus avec des méduses et ingérés par des tortues, les étouffant. Solutions pour agir : - Bouteilles en plastique : Utilisez des gourdes réutilisables. - Vêtements synthétiques : Préférez des fibres naturelles et de qualité. - Smartphones : Allongez leur durée d’utilisation et recyclez-les correctement. - Sachets plastiques : Utilisez des sacs en tissu ou des alternatives biodégradables. Ces gestes simples peuvent réduire l’impact de ces objets sur notre planète. Ensemble, faisons la différence !Pouvez-vous vendre les oeufs de vos poules ?
01:55|En France, la vente des œufs issus de poules élevées par des particuliers est encadrée par une réglementation précise visant à assurer la sécurité sanitaire des consommateurs tout en permettant aux petits producteurs de commercialiser leurs produits. Vente directe au consommateur final Les particuliers possédant jusqu'à 250 poules pondeuses peuvent vendre leurs œufs directement aux consommateurs sans passer par un centre d'emballage agréé, à condition de respecter certaines obligations : - Déclaration préalable : Avant toute commercialisation, le producteur doit déclarer son activité auprès de la Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP) en remplissant le formulaire CERFA n°15296. - Lieux de vente autorisés : La vente directe est permise sur le site de production (à la ferme), sur les marchés publics locaux, ou par colportage dans la région de production, généralement dans un rayon de 80 km autour de l'exploitation. - Marquage des œufs : Les œufs doivent être marqués individuellement avec un code producteur attribué par la DDPP, à l'encre alimentaire. Ce marquage peut être omis uniquement si la vente a lieu directement sur le site de production. - Conditions de vente : Les œufs doivent être vendus en vrac, non lavés, non calibrés, et livrés au consommateur dans un délai n'excédant pas 21 jours après la ponte. - Affichage obligatoire : Lors de la vente, un panneau doit indiquer le nom et l'adresse du producteur, le code producteur, la date ou période de ponte, et le mode d'élevage des poules. Vente à des intermédiaires Si le producteur souhaite vendre ses œufs à des intermédiaires (commerces de détail, supérettes, restaurants, etc.) ou détient plus de 250 poules pondeuses, des exigences supplémentaires s'appliquent : - Centre d'emballage agréé : Les œufs doivent être classés par catégorie de qualité et de poids, marqués individuellement, et emballés dans un centre d'emballage d'œufs agréé. - Agrément sanitaire : Le producteur doit obtenir un agrément sanitaire en déposant un dossier auprès de la DDPP, incluant une demande d'agrément et les pièces justificatives requises. Mesures de biosécurité Indépendamment du nombre de poules, les producteurs doivent mettre en œuvre des mesures de biosécurité pour prévenir les maladies, conformément à l'arrêté ministériel du 8 février 2016 modifié. Conclusion En somme, il est légal pour un particulier en France de vendre les œufs de ses poules, à condition de respecter les réglementations en vigueur concernant la déclaration, le marquage, les conditions de vente, et les mesures sanitaires. Ces dispositions visent à garantir la sécurité alimentaire tout en soutenant les petits producteurs locaux.Quel est l’effet de la pluie sur les couples d’oiseaux ?
02:23|Le changement climatique, en modifiant les régimes de précipitations, influence le comportement reproducteur de certaines espèces d'oiseaux, notamment la fauvette des Seychelles (Acrocephalus sechellensis). Une étude publiée le 11 novembre 2024 dans le Journal of Animal Ecology a révélé que des variations extrêmes de pluviométrie augmentent les taux de "divorce" chez ces oiseaux monogames. La fauvette des Seychelles : un aperçu Endémique de l'archipel des Seychelles, la fauvette des Seychelles est une espèce socialement monogame, formant des couples durables pour élever leurs petits. Cependant, des séparations, ou "divorces", surviennent parfois, entraînant la formation de nouveaux couples. L'étude et ses conclusions Des chercheurs ont analysé 16 années de données sur le comportement de reproduction des fauvettes sur l'île Cousin, corrélant ces informations avec les précipitations enregistrées. Ils ont observé que les taux de divorce augmentaient lors d'années marquées par des précipitations anormalement faibles ou élevées. Par exemple, en 1997, une année associée à un fort épisode El Niño entraînant des pluies exceptionnellement abondantes, le taux de divorce a atteint 15 %, contre une moyenne annuelle de 1 à 16 %. Mécanismes sous-jacents Les conditions météorologiques extrêmes affectent la disponibilité des ressources alimentaires et la qualité de l'habitat, influençant la réussite reproductive. Des précipitations excessives ou insuffisantes peuvent réduire l'abondance d'insectes, principale source de nourriture des fauvettes, compromettant la nutrition des adultes et des jeunes. Face à une reproduction infructueuse, les oiseaux peuvent choisir de changer de partenaire pour améliorer leurs chances de succès lors de la saison suivante. De plus, le stress physiologique induit par des conditions environnementales difficiles pourrait altérer les relations de couple, augmentant les séparations. Ainsi, les divorces chez les fauvettes des Seychelles semblent être une réponse adaptative aux fluctuations environnementales, favorisant la flexibilité comportementale face aux changements climatiques. Implications plus larges Cette étude met en lumière l'impact du changement climatique sur les comportements sociaux et reproducteurs des oiseaux. Les altérations des régimes de précipitations, prévues pour s'intensifier, pourraient perturber les dynamiques de couple et la stabilité sociale des populations aviaires. Comprendre ces effets est crucial pour élaborer des stratégies de conservation efficaces, en particulier pour les espèces vulnérables aux changements environnementaux rapides. En conclusion, les variations climatiques influencent directement les taux de divorce chez la fauvette des Seychelles, illustrant la complexité des interactions entre le climat et le comportement animal. Cette recherche souligne l'importance d'étudier les conséquences comportementales du changement climatique pour mieux protéger la biodiversité.