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Choses à Savoir GASTRONOMIE

Notre alimentation peut-elle nous permettre de mieux apprendre ?

Notre alimentation peut-elle nous permettre de mieux apprendre ? Eh bien oui. Déjà, parce que notre cerveau est très gourmand. Il utilise un quart de notre énergie disponible rien que pour son fonctionnement. Quand on a rien dans l'assiette, on a rien dans la caboche.

Et l'évolution de l'Homme le prouve. La science constate que les carences nutritionnelles des primates créent des retards de développement du cerveau. Son alimentation est donc directement liée à son développement cognitif, c'est-à-dire à l'acquisition de ses connaissances. Alors, ils se régalent de quoi nos ancêtres ? Ils sont omnivores, ils mangent à la fois des végétaux et de la viande. Il n'y a pas de régime alimentaire unique qui rendent plus smart qu'un autre. En fait, l'Homme qui diversifie son alimentation, augmente la taille de son cerveau et devient de plus en plus intelligent. Et plus son cerveau grandit, plus il a besoin d'énergie et donc, a besoin de manger davantage et mieux. L'homo erectus par exemple, qui maîtrise le feu, game change sa manière de manger et donc de penser. Il peut enfin cuire ses aliments cueillis ou chassés et ça fait une grosse différence sur son physique et son esprit. La cuisson permet une meilleure digestion et une meilleure absorption aussi des nutriments et des vitamines donc ça rend son alimentation plus énergétique !


Alors aujourd'hui, l'homme utilise toujours le feu pour cramer ses saucisses sur le barbecue et son alimentation est toujours essentielle pour booster ses performances intellectuelles.

Une étude de l'organisation internationale du travail montre qu'une nourriture saine et équilibrée permet d'augmenter de 20 % la productivité d'un salarié. Dans les années 2000 au Guatemala, une usine qui fabrique des vêtements décide d'investir dans les repas de ses employés souvent carencés. Ils peuvent prendre un petit-déjeuner et un déjeuner directement au travail. Résultats : la production de l'usine explose, les ouvriers ont meilleur moral et il y a moins d'arrêts maladie. Au contraire, dans les pays ultra-développés avec une alimentation trop riches et trop grasse, la productivité des salariés a tendance à baisser. 

Alors que ce soit pour gérer nos premiers devoirs aujourd'hui, la réunion de demain ou pour gérer notre survie il y a 2 millions d'années, l'Homme avec un grand H doit diversifier son alimentation pour prendre soin de son intelligence. Je pense donc je suis, je mange bien donc je pense bien !

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  • Quel est le pouvoir magique de la truite ?

    02:11|
    Pour calculer la pollution présente dans l'eau, on a tout un tas d'outils très complexes, des contrôles avec des détecteurs, des équipes d'ingénieurs mais les championnes de la team de l'eau propre, ce sont les truites. Elles sont exigeantes quant à la qualité de l'eau, elles se plaisent dans les eaux claires et propres. Et si ce n'est pas le cas, elles le font savoir très vite.Alors, dans les stations de traitement, on installe des aquariums remplis de jeunes poissons, des truitelles, sur le circuit de purification de l'eau, on appelle ça des truitomètres.Les truites sont appelées les détecteurs biologiques de pollution, un taf très sérieux. Quand les taux de pollution sont trop élevés et donc que l'eau n'est pas bonne, la truite change de comportement.Le mouvement des poissons, leur comportement et leur mal-être sont des signes qui permettent d'alerter sur la mauvaise qualité de l'eau en temps réel. Un sonar capte les ondes propagées par les poissons dans l'aquarium et indique le niveau d'alerte.En France, plusieurs villes utilisent cette technique de truitomètres pour l'eau qui coule de nos robinets. Cette installation est plus écologique et elle permet aussi de contrôler la qualité des eaux usées rejetées dans la mer.D'ailleurs en Méditerranée, les biologistes se servent des moules pour analyser la qualité de l'eau de mer. Une seule moule peut filtrer plusieurs dizaines de litres par jour. L'Homme a toujours était attentif au comportement des animaux pour être prévenu d'un danger. Ces bio-détecteurs existent depuis longtemps. Au XIXe siècle, dans les mines de charbon, les mineurs emmènent toujours avec eux des pigeons ou des canaris sous terre parce que les volatiles, contrairement aux Hommes sont capables de déceler très vite une fuite de monoxyde de carbone, un gaz hautement toxique, incolore et inodore.
  • Pourquoi les boissons gazeuses piquent-elles notre palais ?

    02:02|
    Les sodas et autres boissons gazeuses contiennent…roulement de tambour…du gaz. Oui mais pas n'importe lequel : les bulles d'un cola ou d'une eau pétillante renferment du CO2, du dioxyde de carbone. C'est grâce à lui que des bulles peuvent parfaitement se former et apporter le pétillant qu'on aime tant. Mais, ce ne sont pas les bulles à proprement parler qui piquent. C'est plus précisément le CO2 qui se dilue dans l'eau.Au contact des molécules de H2O présentes dans la boisson et grâce aux enzymes de notre bouche, le dioxyde de carbone se transforme en acide carbonique et c'est bien ce composé chimique qui nous donne cette légère sensation de brûlure sur la langue. Dans le monde calorique des sodas, on appelle ce phénomène, la morsure. D'ailleurs, une boisson très sucrée, sera moins piquante et pétillante.Et plus la boisson reste à l'air libre, plus le CO2 va s'échapper. On aura donc moins de bulles, logique mais aussi de moins en moins d'acide carbonique et donc on perd au fur et à mesure la sensation pétillante.Les boissons qui piquent comme dirait ma fille, c'est à éviter quand on a une angine, la gorge enflammée. La sensation de brûlure sera décuplée et ça va vous irriter davantage. Pareil si on est sujet aux ballonnements : gaz sur gaz, c'est pas la bonne équation.  Le pétillant, on aime ça parce qu'en tant qu'Humains, on a le goût du risque ; très mesuré dans ce cas précis, mais tout de même. Un rat, votre chat ou le petit moineau ne sirotera pas d'Orangina à une terrasse. Ça stimule notre cerveau de se faire peur. Goûter un plat inconnu, manger du fugu, un poisson très toxique s'il est mal préparé. On aime aussi se faire mal même lorsqu'il s'agit de manger. Les plats pimentés pour preuve, surtout qu'on peut vite devenir addict à la capsaïcine, responsable de l'incendie dans notre bouche. Toutes ces expériences culinaires forgent notre palais et remplissent notre bibliothèque gustative.Pour ne manquer aucun épisode de Choses à Savoir Gastronomie, le plus simple, c'est de s'abonner !
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