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Choses à Savoir ÉCONOMIE
Pourquoi l’Ukraine va-t-elle donner (gratuitement) son charbon ?
L’Ukraine propose d’envoyer du charbon "gratuitement" en Transnistrie pour plusieurs raisons stratégiques et géopolitiques, comme l'explique l'article de BFMTV. Cette décision intervient dans un contexte particulièrement tendu en Europe de l'Est, en raison de la guerre en Ukraine et des tensions entre la Russie et ses voisins.
La Transnistrie est une région séparatiste de la Moldavie, soutenue politiquement et militairement par la Russie, bien qu’elle ne soit pas reconnue par la communauté internationale. L'Ukraine, tout en étant en guerre avec la Russie, cherche à affaiblir l'influence russe dans cette zone et à mettre en place des actions qui pourraient modifier les équilibres dans cette région stratégique.
Proposer du charbon "gratuitement" à la Transnistrie est donc une manière pour l’Ukraine de renforcer ses relations avec cette région en difficulté, notamment en raison de la dépendance énergétique de la Transnistrie vis-à-vis de la Russie et des restrictions énergétiques liées au conflit. La Transnistrie, qui ne bénéficie pas d’un accès direct aux marchés internationaux, fait face à des pénuries d’énergie, et l’Ukraine, en lui offrant du charbon, pourrait se positionner comme un fournisseur alternatif à la Russie. Cela pourrait ainsi créer une dépendance énergétique de la Transnistrie vis-à-vis de l’Ukraine, tout en affaiblissant le contrôle de Moscou sur cette région.
D'un autre côté, cette offre de charbon gratuit s'inscrit aussi dans une logique de politique étrangère. En offrant ce soutien, l'Ukraine cherche à diviser l'influence russe en Moldavie et à affirmer son rôle comme acteur clé dans la région. Cette démarche pourrait également être perçue comme un geste de bonne volonté vis-à-vis des populations vivant en Transnistrie, mais aussi comme un moyen d’exercer une pression indirecte sur la Russie en perturbant les chaînes d'approvisionnement de cette dernière dans une région où elle exerce une grande influence.
Ainsi, au-delà de l'aide humanitaire ou économique immédiate, cette proposition d'Ukraine de fournir du charbon gratuitement en Transnistrie est également un moyen de déstabiliser l'influence de la Russie tout en gagnant le soutien de cette région isolée.
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Existe-t-il vraiment 10 catégories de chocolat pour la TVA ?
02:41|La taxation du chocolat en France est un exemple frappant de la complexité fiscale liée à la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA). Cette complexité résulte de la classification détaillée des produits chocolatés, chacun étant soumis à un taux de TVA spécifique en fonction de sa composition, de sa présentation et de son utilisation prévue.1. Taux de TVA applicables au chocolatEn France, les principaux taux de TVA applicables sont :Taux normal de 20 % : Il s'applique à la majorité des biens et services.Taux réduit de 5,5 % : Destiné aux produits considérés comme de première nécessité, notamment certains produits alimentaires.2. Classification détaillée des produits chocolatésLa détermination du taux de TVA applicable aux produits chocolatés dépend de plusieurs critères spécifiques :Chocolat noir : Considéré comme un produit de première nécessité, il est soumis au taux réduit de 5,5 %.Chocolat noir fourré : Malgré sa base de chocolat noir, le fait qu'il soit fourré le soumet au taux normal de 20 %.Chocolat au lait et chocolat blanc : Ces variétés sont taxées au taux normal de 20 %.Chocolat de ménage au lait : Destiné à être fondu pour des préparations pâtissières, il bénéficie du taux réduit de 5,5 %.Bonbons de chocolat : Les produits de la taille d'une bouchée (moins de 20 grammes et 5 centimètres) contenant au moins 25 % de chocolat sont soumis au taux réduit de 5,5 %.Orangettes : Ces confiseries à base d'écorces d'orange confites enrobées de chocolat bénéficient du taux réduit de 5,5 %, même si leur longueur dépasse légèrement 5 centimètres.Pâtes à tartiner : Les pâtes à tartiner contenant du chocolat, comme le Nutella, sont taxées au taux réduit de 5,5 %.Assortiments de chocolats : Lorsqu'un assortiment contient des produits soumis à des taux de TVA différents, une ventilation est nécessaire pour appliquer le taux approprié à chaque composant. Si cette ventilation n'est pas possible, le taux le plus élevé s'applique à l'ensemble.Chocolats de Pâques : Les moulages en chocolat noir sont soumis au taux réduit de 5,5 %. Cependant, si ces moulages sont garnis de produits soumis au taux normal de 20 %, une ventilation des taux est nécessaire.Produits enrobés de chocolat : Les produits où le chocolat représente moins de 25 % du poids total, même s'ils sont de la taille d'une bouchée, sont soumis au taux normal de 20 %.3. Conséquences et critiquesCette multitude de classifications entraîne une complexité administrative pour les producteurs, les distributeurs et les autorités fiscales. Dominique Schelcher, directeur général de Système U, a critiqué cette situation en déclarant que le chocolat compte "pas moins de 10 catégories fiscales pour son taux de TVA", illustrant ainsi la complexité bureaucratique entourant ce produit.Cette complexité peut également prêter à confusion pour les consommateurs, qui ne sont pas toujours informés des différences de taxation selon les types de chocolat. Par exemple, une tablette de chocolat noir est taxée à 5,5 %, tandis qu'une tablette de chocolat au lait est taxée à 20 %, sans que cette distinction soit nécessairement visible sur le prix final...Pourquoi les oeufs sont-ils plus rares dans les supermarchés ?
01:45|Depuis quelques jours, des difficultés à trouver des œufs dans les supermarchés français ont été observées. Cette situation résulte principalement d'une augmentation significative de la demande, sans que la production nationale ne soit en cause.En effet, l'œuf est considéré comme un "produit anti-crise" en raison de son coût relativement bas par rapport à d'autres sources de protéines. Cette caractéristique a conduit les consommateurs à en acheter davantage, notamment en période d'inflation. Ainsi, les Français ont consommé en moyenne 224 œufs par personne l'an dernier, contre 200 en 2013.De plus, le mois de mars est traditionnellement une période de forte consommation d'œufs. Les conditions hivernales influencent nos habitudes alimentaires, et l'industrie agroalimentaire accroît sa demande pour préparer des produits tels que les crèmes glacées pour l'été. Par ailleurs, le ramadan, période durant laquelle la consommation d'œufs augmente légèrement, contribue également à cette tension sur les stocks.Malgré ces tensions, les professionnels de la filière se veulent rassurants. Loïc Coulombel, du Centre national pour la promotion de l'œuf (CNPO), affirme qu'il n'y a "aucun signe d'une pénurie en France". Il reconnaît toutefois que la production a baissé de 8 % depuis 2022, notamment en raison de la grippe aviaire, ce qui peut entraîner des tensions ponctuelles sur les approvisionnements.En somme, les difficultés actuelles à trouver des œufs dans les supermarchés français sont principalement dues à une demande accrue, combinée à des facteurs saisonniers et culturels. Cependant, la situation ne relève pas d'une pénurie généralisée, et des mesures sont en cours pour ajuster l'offre à cette demande croissante.Qu'est-ce que le fléau du “no-show” ?
02:12|Le "no-show", ou l’absence d’un client ayant réservé une table sans prévenir, est un véritable problème pour les restaurateurs. Ce phénomène entraîne des pertes financières importantes et une mauvaise gestion des tables, surtout dans les établissements où le taux de remplissage est crucial. Selon les professionnels du secteur, le no-show représente jusqu’à 20 % des réservations dans certains restaurants, un chiffre alarmant qui pousse les restaurateurs à trouver des solutions efficaces pour y remédier.Pourquoi le no-show est-il un problème ?Lorsqu’un client ne se présente pas sans annuler, la table reste inoccupée alors qu’elle aurait pu être attribuée à un autre client. Pour un restaurant, cela signifie une perte de chiffre d’affaires, une augmentation du gaspillage alimentaire, et parfois une surcharge de travail inutile pour le personnel. Dans les établissements gastronomiques ou à capacité limitée, où chaque couvert compte, ces absences impromptues peuvent mettre en péril l’équilibre financier du restaurant.Les solutions mises en place pour limiter le no-showFace à ce problème, les restaurateurs et les plateformes de réservation ont développé plusieurs stratégies, dont certaines s’appuient sur l’intelligence artificielle (IA) pour anticiper les comportements des clients peu fiables.1. La suppression des comptes des clients récidivistesLa plateforme TheFork a mis en place une mesure radicale en supprimant les comptes des utilisateurs ayant cumulé quatre réservations non honorées. Depuis l’application de cette règle en fin 2024, des centaines de comptes ont été désactivés et le taux de no-show a déjà baissé de 10 %. 2. L’intelligence artificielle pour repérer les profils à risqueGrâce à l’analyse des historiques de réservation, certaines plateformes détectent les clients susceptibles de ne pas se présenter. Ces profils à risque peuvent être soumis à des mesures spécifiques, comme une demande de confirmation supplémentaire avant le jour de la réservation. 3. La prise d’empreinte bancaire ou le prépaiementComme pour les hôtels ou les compagnies aériennes, certains restaurants demandent désormais une empreinte bancaire au moment de la réservation. D’autres imposent un prépaiement partiel ou total, notamment pour les tables gastronomiques ou lors des périodes de forte affluence. 4. Le renforcement des rappels et confirmationsCertains restaurants envoient plusieurs rappels avant le jour J : SMS, e-mails, notifications sur les applications de réservation. Certains demandent aux clients de confirmer activement leur venue la veille ou quelques heures avant leur réservation. 5. La mise en place d’une liste noireCertains établissements tiennent une liste des clients indélicats et peuvent refuser leurs futures réservations. Grâce à ces nouvelles méthodes, le no-show recule progressivement, offrant aux restaurateurs plus de sécurité et une meilleure gestion de leur activité.Qui sont les 75.000 « ultras riches » de France ?
01:55|Selon une étude récente de la Direction générale des finances publiques (DGFiP), les 0,1 % des foyers fiscaux français les plus aisés, soit environ 74 500 foyers, déclarent un revenu fiscal annuel supérieur à 463 000 euros. Revenus moyens et compositionCes foyers perçoivent en moyenne 1 030 000 euros par an, un montant nettement supérieur à la moyenne nationale de 32 000 euros. Leurs revenus se composent principalement de :Revenus du capital : Une part significative provient de revenus de capitaux mobiliers, tels que les dividendes et les intérêts.Salaires et traitements : Une autre portion notable est constituée de rémunérations issues de leur activité professionnelle.Ces sources de revenus sont plus volatiles que celles du reste de la population, étant davantage influencées par les fluctuations économiques et les modifications législatives.Évolution des revenusEntre 2003 et 2022, le revenu moyen de ces foyers a augmenté de 4,7 % par an en moyenne (3,0 % en termes réels), contre 2,0 % pour le reste des foyers (0,5 % en termes réels). Cette croissance a contribué à une concentration accrue des revenus sur cette période, bien que de manière relativement limitée.Patrimoine immobilierLe patrimoine immobilier moyen de ces foyers s'élève à 4,6 millions d'euros en 2022, selon les déclarations à l'impôt sur la fortune immobilière (IFI), contre 250 000 euros pour les autres foyers. Ce patrimoine a augmenté de près de 18 % entre 2017 et 2022.En 2016, dernière année de déclaration à l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), qui couvrait à la fois le patrimoine immobilier et mobilier, le patrimoine moyen total de ces foyers s'élevait à 10,2 millions d'euros, après avoir presque doublé depuis 2003. Il était alors composé à 21 % de patrimoine immobilier et à 79 % de patrimoine mobilier.Caractéristiques sociodémographiquesLes foyers les plus aisés présentent des caractéristiques distinctes :Propriétaires de leur résidence principale : Ils sont très majoritairement propriétaires de leur habitation principale.Situation matrimoniale : Ils sont davantage en couple que le reste de la population.Âge : Ils sont généralement plus âgés que la moyenne nationale.Stabilité dans la catégorie des hauts revenusLes mouvements d'entrée et de sortie de la catégorie des plus hauts revenus sont rares, indiquant une certaine stabilité au sein de ce groupe.ConclusionLes 74 500 foyers français les plus aisés se distinguent par des revenus et un patrimoine nettement supérieurs à la moyenne nationale. Leur richesse provient principalement de revenus du capital et de rémunérations élevées, et leur patrimoine est majoritairement composé d'actifs mobiliers et immobiliers. Ces foyers sont généralement plus âgés, en couple et propriétaires de leur résidence principale, reflétant une stabilité financière et sociale notable.Comment Virgin veut concurrencer Eurostar ?
02:19|Le groupe Virgin, dirigé par le milliardaire britannique Richard Branson, se prépare à concurrencer Eurostar en lançant un nouveau service ferroviaire transmanche. Cette initiative vise à briser le monopole qu'Eurostar détient depuis trois décennies sur les liaisons ferroviaires à grande vitesse entre le Royaume-Uni et l'Europe continentale.Stratégie de financement et d'investissementPour concrétiser ce projet ambitieux, Virgin cherche à lever 700 millions de livres sterling (environ 900 millions de dollars), répartis en 300 millions de livres en fonds propres et 400 millions en dette. Le groupe prévoit d'être un investisseur majeur dans ce projet, démontrant ainsi son engagement à long terme. Réseau envisagé et calendrier de lancementLe plan de Virgin consiste à établir un service à haute fréquence reliant Londres à Paris et Bruxelles, avec une extension future vers Amsterdam. L'objectif est de lancer ce service d'ici la fin de la décennie, offrant ainsi une alternative directe aux voyageurs entre ces grandes capitales européennes. Contexte concurrentiel et opportunitésLa libéralisation du réseau ferroviaire européen a ouvert la voie à de nouveaux entrants sur le marché des trains à grande vitesse. Cette ouverture stimule la concurrence, ce qui pourrait se traduire par une augmentation des services et une réduction des coûts pour les voyageurs. Défis à releverMalgré les opportunités, Virgin doit surmonter plusieurs obstacles pour concrétiser son projet. L'un des principaux défis est l'accès au dépôt de maintenance de Temple Mills, situé à l'est de Londres, essentiel pour l'entretien des trains à grande vitesse transmanche. Eurostar, actuel utilisateur de ce dépôt, a exprimé des réserves quant à la capacité d'accueillir d'autres opérateurs, ce qui a conduit Virgin à déposer une plainte auprès de l'Office of Rail and Road (ORR), le régulateur ferroviaire britannique. Réaction d'Eurostar et perspectives futuresEurostar a accueilli favorablement le développement des services ferroviaires en Europe, reconnaissant que la concurrence dans le secteur des trains à grande vitesse reflète une demande croissante pour le transport ferroviaire en Europe. Si Virgin parvient à surmonter les défis actuels et à lancer son service, les consommateurs pourraient bénéficier d'une plus grande variété de choix, potentiellement de tarifs plus compétitifs et d'une amélioration générale des services sur les liaisons transmanche. Cette initiative pourrait également inciter Eurostar à innover et à améliorer ses offres pour maintenir sa position sur le marché.En conclusion, le projet de Virgin de concurrencer Eurostar représente une évolution significative dans le paysage du transport ferroviaire européen. Bien que des défis subsistent, l'entrée de nouveaux acteurs comme Virgin pourrait transformer le marché, offrant aux voyageurs plus d'options et stimulant l'innovation dans le secteur.Pourquoi certaines successions vont-elles être facilitées ?
02:12|Saviez-vous que le nombre de logements vacants en France a bondi de 60 % en 30 ans ? Une partie de cette hausse est due aux indivisions successorales qui s’enlisent dans des conflits familiaux ou des procédures interminables. Mais une nouvelle loi, adoptée le 6 mars par l’Assemblée nationale, pourrait bien changer la donne en accélérant la sortie de ces situations complexes. Décryptage !Le problème des successions bloquéesLorsqu’un bien est hérité par plusieurs personnes – frères, sœurs, cousins – il entre en indivision. Cela signifie que chaque héritier détient une part du bien, mais qu’aucun ne peut le vendre sans l’accord des autres. Et c’est là que les choses se compliquent.Dans de nombreux cas, les héritiers ne parviennent pas à se mettre d’accord : certains veulent vendre, d’autres préfèrent garder le bien, et parfois, certains sont tout simplement injoignables. Résultat : le bien reste inoccupé, mal entretenu, et devient un logement vacant parmi des centaines de milliers d’autres en France.Une loi pour accélérer la sortie d’indivisionFace à ce problème, l’Assemblée nationale a voté une nouvelle loi le 6 mars dernier. Son objectif : faciliter la vente de ces biens bloqués en permettant à une majorité d’héritiers de trancher, même en cas de désaccord d’une minorité.Concrètement, voici ce que cela change :Moins d’unanimité requise : Jusqu’à présent, il fallait l’accord de tous les héritiers pour vendre un bien en indivision. Désormais, une majorité renforcée suffira.Facilitation des procédures judiciaires : La loi prévoit des mécanismes simplifiés pour désigner un administrateur chargé de gérer la succession et de vendre le bien si nécessaire.Un marché immobilier plus fluide : En libérant ces biens bloqués, cette loi pourrait remettre sur le marché des milliers de logements vacants, notamment dans les zones où la demande est forte.Un impact positif sur l’immobilierCette réforme pourrait avoir plusieurs effets bénéfiques. D’abord, elle permettra à de nombreuses familles de sortir d’une impasse et de récupérer enfin leur part d’héritage. Ensuite, elle contribuera à réduire le nombre de logements vacants en France, un enjeu majeur alors que la crise du logement s’intensifie.Mais tout n’est pas parfait : certains craignent que cette loi ne facilite la vente de biens à des prix bradés ou qu’elle génère des tensions familiales. Reste à voir comment elle sera appliquée dans les faits !Quelle est la catégorie de la population qui devient de plus en plus propriétaire ?
01:51|Aujourd’hui, nous allons parler d’une tendance qui se confirme dans l’immobilier : les femmes sont de plus en plus nombreuses à devenir propriétaires en solo. Une étude récente du courtier Empruntis met en lumière cette évolution, avec des chiffres qui illustrent une réelle transformation du marché.Une progression notableD’après cette étude, en 2024, les femmes représentent 19 % des acquéreurs célibataires, contre 20,3 % pour les hommes. C’est une quasi-égalité qui aurait été impensable il y a encore quelques décennies. Cette progression est le signe d’une autonomie financière croissante et d’un accès plus large à la propriété pour les femmes.Mais il existe encore des inégalités. L’étude révèle que les femmes empruntent sur une base de revenus plus faible que les hommes. Concrètement, cela signifie qu’elles doivent souvent viser des biens moins chers, des superficies plus petites ou s’éloigner des grandes villes.Des stratégies pour s’adapterPour contourner ces obstacles, de nombreuses acheteuses adoptent des stratégies intelligentes. Certaines allongent la durée de leur prêt pour réduire leurs mensualités. D’autres choisissent des dispositifs d’aide à l’achat, comme le prêt à taux zéro.Les banques commencent aussi à s’adapter à ce changement, avec des offres de crédit plus accessibles aux femmes seules. Cette évolution pourrait, à terme, réduire encore davantage les écarts entre hommes et femmes en matière d’accession à la propriété.Un changement sociétalCette tendance traduit un phénomène plus global : les femmes n’attendent plus d’être en couple pour acheter un logement. Elles s’émancipent financièrement et investissent dans l’avenir, malgré des revenus souvent inférieurs à ceux des hommes.Alors, cette dynamique va-t-elle continuer ? Tout porte à croire que oui, notamment grâce aux évolutions sociétales et aux politiques en faveur de l’égalité salariale. Une chose est sûre : le marché immobilier se féminise, et c’est une excellente nouvelle !Qui habitent les “passoires énergétiques” en France ?
02:31|En 2025, la question des passoires énergétiques reste un enjeu majeur du logement en France. Selon les dernières estimations, 5,8 millions de logements sont classés F ou G sur le diagnostic de performance énergétique (DPE), les rendant particulièrement énergivores et coûteux à chauffer. Contrairement à une idée reçue, ces logements sont majoritairement occupés par leur propriétaire, et non par des locataires. Une réalité qui soulève plusieurs défis, tant économiques qu’environnementaux.Des propriétaires piégés dans des logements énergivoresLoin d’être un problème exclusivement locatif, près de 60 % des passoires énergétiques sont des résidences principales occupées par leurs propriétaires. Ces derniers se retrouvent souvent dans une impasse : d’un côté, des factures d’énergie qui explosent en raison d’une isolation insuffisante et d’équipements vétustes, de l’autre, des travaux de rénovation coûteux, difficilement finançables pour des ménages aux revenus modestes.Ce phénomène est particulièrement marqué chez les seniors, dont une grande partie vit dans de vieilles maisons individuelles en milieu rural. Beaucoup ont acquis leur bien il y a plusieurs décennies et disposent de revenus insuffisants pour entreprendre une rénovation énergétique d’ampleur.Un cadre réglementaire de plus en plus strictFace à l’urgence climatique, le gouvernement a renforcé les mesures visant à éradiquer ces logements énergivores. Depuis janvier 2023, les logements classés G consommant plus de 450 kWh/m² par an sont interdits à la location. En 2025, cette interdiction s’étendra à tous les logements classés G, puis aux F en 2028.Si ces restrictions concernent en priorité les bailleurs, elles affectent indirectement les propriétaires occupants. La valeur des passoires énergétiques sur le marché immobilier chute, rendant leur revente plus difficile sans travaux.Des aides financières encore insuffisantesPour inciter à la rénovation, plusieurs dispositifs existent, notamment MaPrimeRénov’, qui subventionne partiellement l’isolation, le chauffage ou encore la ventilation. Toutefois, le reste à charge reste trop élevé pour de nombreux ménages.Face à cette situation, des associations et experts appellent à un accompagnement renforcé, avec des financements plus accessibles et des démarches simplifiées. Sans cela, des millions de propriétaires resteront prisonniers d’un logement énergivore, avec des impacts négatifs sur leur pouvoir d’achat et sur l’environnement.Si l’objectif de rénover massivement les logements d’ici 2050 est ambitieux, il ne pourra être atteint qu’en prenant pleinement en compte la réalité des propriétaires modestes, souvent oubliés des politiques publiques.Quelles vignettes doit-on obligatoirement coller sur son pare-brise ?
01:39|En 2025, les obligations concernant les vignettes à apposer sur le pare-brise des véhicules en France ont évolué :Vignette Crit'Air :La vignette Crit'Air est désormais essentielle pour circuler dans les Zones à Faibles Émissions (ZFE), instaurées dans les agglomérations de plus de 150 000 habitants depuis le 1ᵉʳ janvier 2025. Cette pastille classe les véhicules selon leur niveau d'émissions polluantes. Son absence lors de la circulation dans une ZFE peut entraîner une amende de 68 €. Vignette d'assurance :Depuis le 1ᵉʳ avril 2024, l'obligation d'afficher la vignette verte d'assurance sur le pare-brise a été supprimée. Les forces de l'ordre vérifient désormais la validité de l'assurance via le Fichier des Véhicules Assurés (FVA). Cependant, la souscription à une assurance automobile reste obligatoire. Vignette du contrôle technique :Bien que le contrôle technique demeure obligatoire pour les véhicules âgés de plus de quatre ans, l'apposition de sa vignette sur le pare-brise n'est plus requise. En cas de contrôle routier, il est toutefois nécessaire de présenter le procès-verbal attestant de la validité du contrôle technique. Autres vignettes :Selon les communes, d'autres vignettes peuvent être exigées, notamment pour le stationnement résidentiel ou l'accès à certaines zones spécifiques. Il est donc recommandé de se renseigner auprès des autorités locales pour connaître les obligations particulières. En résumé, en 2025, la vignette Crit'Air est la principale vignette à apposer obligatoirement sur le pare-brise dans les zones concernées. Les vignettes d'assurance et de contrôle technique ne sont plus obligatoires sur le pare-brise, mais les obligations d'assurance et de contrôle technique demeurent.