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Choses à Savoir ÉCONOMIE

Pourquoi la France aurait diffusé 37,5 millions de fausses pièces ?

Après la Seconde Guerre mondiale, la France aurait diffusé environ 37,5 millions de fausses pièces, un épisode fascinant de l’histoire monétaire qui trouve ses racines dans les stratégies de résistance économique et les besoins impérieux de la reconstruction.

 

1. Contexte historique

Durant l’Occupation allemande, l’économie française a été sévèrement mise à mal. L’Allemagne nazie avait imposé des prélèvements économiques massifs, ce qui avait appauvri le pays. Une fois la guerre terminée, la France devait faire face à d’énormes défis de reconstruction, ainsi qu'à la nécessité de stabiliser sa monnaie et de relancer l’activité économique.

 

C’est dans ce contexte que se situe l’histoire des fausses pièces de monnaie. Pendant la guerre, les services secrets britanniques et français avaient déjà développé des techniques de falsification pour miner l’économie allemande, notamment en fabriquant de faux billets de la Reichsbank. Après la guerre, la France a dû faire preuve d’ingéniosité pour relancer rapidement son économie, et il semblerait que cette expérience ait été utilisée dans un but différent.

 

2. Pourquoi diffuser des fausses pièces ?

L’idée de diffuser des fausses pièces après la guerre repose sur un besoin urgent de numéraire. Le pays était confronté à une pénurie de pièces métalliques, car les métaux étaient rares et coûteux en période de reconstruction. Produire des pièces authentiques demandait des ressources que la France ne pouvait pas toujours mobiliser. C’est pourquoi l’État aurait opté pour la fabrication de pièces qui n’étaient pas techniquement « légitimes » ou dont la composition ne respectait pas les normes traditionnelles.

 

Ces pièces étaient principalement des monnaies de faible valeur, destinées à faciliter les échanges quotidiens. Leur diffusion permettait de fluidifier les transactions et de stimuler la consommation. Bien que techniquement "fausses", ces pièces avaient tout de même cours légal, car elles étaient reconnues par l'État.

 

3. Les implications économiques

L’émission de ces pièces n’était pas simplement une question de fraude ou d’arnaque. C’était une mesure pragmatique, dictée par la nécessité. Toutefois, cette pratique a suscité des débats sur l'intégrité monétaire et la confiance envers la monnaie nationale. Avec le temps, la France a pu remplacer ces pièces par de véritables monnaies métalliques conformes aux standards.

 

Ce chapitre illustre la complexité de la période de l’après-guerre, où les États, y compris la France, ont parfois pris des mesures économiques peu conventionnelles pour répondre aux besoins urgents de la population et restaurer leur souveraineté monétaire.

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  • Quelle est la catégorie de la population qui devient de plus en plus propriétaire ?

    01:51|
    Aujourd’hui, nous allons parler d’une tendance qui se confirme dans l’immobilier : les femmes sont de plus en plus nombreuses à devenir propriétaires en solo. Une étude récente du courtier Empruntis met en lumière cette évolution, avec des chiffres qui illustrent une réelle transformation du marché.Une progression notableD’après cette étude, en 2024, les femmes représentent 19 % des acquéreurs célibataires, contre 20,3 % pour les hommes. C’est une quasi-égalité qui aurait été impensable il y a encore quelques décennies. Cette progression est le signe d’une autonomie financière croissante et d’un accès plus large à la propriété pour les femmes.Mais il existe encore des inégalités. L’étude révèle que les femmes empruntent sur une base de revenus plus faible que les hommes. Concrètement, cela signifie qu’elles doivent souvent viser des biens moins chers, des superficies plus petites ou s’éloigner des grandes villes.Des stratégies pour s’adapterPour contourner ces obstacles, de nombreuses acheteuses adoptent des stratégies intelligentes. Certaines allongent la durée de leur prêt pour réduire leurs mensualités. D’autres choisissent des dispositifs d’aide à l’achat, comme le prêt à taux zéro.Les banques commencent aussi à s’adapter à ce changement, avec des offres de crédit plus accessibles aux femmes seules. Cette évolution pourrait, à terme, réduire encore davantage les écarts entre hommes et femmes en matière d’accession à la propriété.Un changement sociétalCette tendance traduit un phénomène plus global : les femmes n’attendent plus d’être en couple pour acheter un logement. Elles s’émancipent financièrement et investissent dans l’avenir, malgré des revenus souvent inférieurs à ceux des hommes.Alors, cette dynamique va-t-elle continuer ? Tout porte à croire que oui, notamment grâce aux évolutions sociétales et aux politiques en faveur de l’égalité salariale. Une chose est sûre : le marché immobilier se féminise, et c’est une excellente nouvelle !
  • Qui habitent les “passoires énergétiques” en France ?

    02:31|
    En 2025, la question des passoires énergétiques reste un enjeu majeur du logement en France. Selon les dernières estimations, 5,8 millions de logements sont classés F ou G sur le diagnostic de performance énergétique (DPE), les rendant particulièrement énergivores et coûteux à chauffer. Contrairement à une idée reçue, ces logements sont majoritairement occupés par leur propriétaire, et non par des locataires. Une réalité qui soulève plusieurs défis, tant économiques qu’environnementaux.Des propriétaires piégés dans des logements énergivoresLoin d’être un problème exclusivement locatif, près de 60 % des passoires énergétiques sont des résidences principales occupées par leurs propriétaires. Ces derniers se retrouvent souvent dans une impasse : d’un côté, des factures d’énergie qui explosent en raison d’une isolation insuffisante et d’équipements vétustes, de l’autre, des travaux de rénovation coûteux, difficilement finançables pour des ménages aux revenus modestes.Ce phénomène est particulièrement marqué chez les seniors, dont une grande partie vit dans de vieilles maisons individuelles en milieu rural. Beaucoup ont acquis leur bien il y a plusieurs décennies et disposent de revenus insuffisants pour entreprendre une rénovation énergétique d’ampleur.Un cadre réglementaire de plus en plus strictFace à l’urgence climatique, le gouvernement a renforcé les mesures visant à éradiquer ces logements énergivores. Depuis janvier 2023, les logements classés G consommant plus de 450 kWh/m² par an sont interdits à la location. En 2025, cette interdiction s’étendra à tous les logements classés G, puis aux F en 2028.Si ces restrictions concernent en priorité les bailleurs, elles affectent indirectement les propriétaires occupants. La valeur des passoires énergétiques sur le marché immobilier chute, rendant leur revente plus difficile sans travaux.Des aides financières encore insuffisantesPour inciter à la rénovation, plusieurs dispositifs existent, notamment MaPrimeRénov’, qui subventionne partiellement l’isolation, le chauffage ou encore la ventilation. Toutefois, le reste à charge reste trop élevé pour de nombreux ménages.Face à cette situation, des associations et experts appellent à un accompagnement renforcé, avec des financements plus accessibles et des démarches simplifiées. Sans cela, des millions de propriétaires resteront prisonniers d’un logement énergivore, avec des impacts négatifs sur leur pouvoir d’achat et sur l’environnement.Si l’objectif de rénover massivement les logements d’ici 2050 est ambitieux, il ne pourra être atteint qu’en prenant pleinement en compte la réalité des propriétaires modestes, souvent oubliés des politiques publiques.
  • Quelles vignettes doit-on obligatoirement coller sur son pare-brise ?

    01:39|
    En 2025, les obligations concernant les vignettes à apposer sur le pare-brise des véhicules en France ont évolué :Vignette Crit'Air :La vignette Crit'Air est désormais essentielle pour circuler dans les Zones à Faibles Émissions (ZFE), instaurées dans les agglomérations de plus de 150 000 habitants depuis le 1ᵉʳ janvier 2025. Cette pastille classe les véhicules selon leur niveau d'émissions polluantes. Son absence lors de la circulation dans une ZFE peut entraîner une amende de 68 €. Vignette d'assurance :Depuis le 1ᵉʳ avril 2024, l'obligation d'afficher la vignette verte d'assurance sur le pare-brise a été supprimée. Les forces de l'ordre vérifient désormais la validité de l'assurance via le Fichier des Véhicules Assurés (FVA). Cependant, la souscription à une assurance automobile reste obligatoire. Vignette du contrôle technique :Bien que le contrôle technique demeure obligatoire pour les véhicules âgés de plus de quatre ans, l'apposition de sa vignette sur le pare-brise n'est plus requise. En cas de contrôle routier, il est toutefois nécessaire de présenter le procès-verbal attestant de la validité du contrôle technique. Autres vignettes :Selon les communes, d'autres vignettes peuvent être exigées, notamment pour le stationnement résidentiel ou l'accès à certaines zones spécifiques. Il est donc recommandé de se renseigner auprès des autorités locales pour connaître les obligations particulières. En résumé, en 2025, la vignette Crit'Air est la principale vignette à apposer obligatoirement sur le pare-brise dans les zones concernées. Les vignettes d'assurance et de contrôle technique ne sont plus obligatoires sur le pare-brise, mais les obligations d'assurance et de contrôle technique demeurent.
  • Les prix de l'alimentation vont-ils continuer de grimper en 2025 ?

    01:26|
    Les récentes négociations commerciales entre la grande distribution et les industriels de l'agroalimentaire se sont conclues sur une note positive pour les consommateurs français. Les enseignes de supermarchés ont annoncé une « quasi-stabilité » des tarifs pour l'année 2025. Résultats des négociationsMalgré un contexte économique marqué par une inflation notable ces dernières années, les discussions ont abouti à des accords permettant de maintenir les prix à des niveaux stables. Layla Rahhou, déléguée générale de la Fédération du Commerce et de la Distribution (FCD), a déclaré que cet aboutissement serait « bénéfique aux consommateurs après les années d'inflation que nous avons connues ». Contexte législatifCette stabilité des prix intervient dans le cadre de la loi Descrozaille, également connue sous le nom de loi EGAlim III, promulguée en mars 2023. Cette loi vise à rééquilibrer les relations commerciales entre fournisseurs et distributeurs, notamment en encadrant les promotions et en protégeant le revenu des agriculteurs. Perspectives pour 2025En conséquence, les consommateurs français peuvent s'attendre à une stabilité des prix alimentaires en 2025, avec des tarifs qui devraient rester proches de ceux de 2024. Cette situation contraste avec celle d'autres pays, comme le Royaume-Uni, où des augmentations de prix sont prévues. En conclusion, grâce aux récentes négociations et aux mesures législatives en place, les prix de l'alimentation en France devraient rester stables en 2025, offrant ainsi un certain répit aux consommateurs après une période d'inflation notable.
  • Pourquoi Air Canada poursuit en justice un passager dont la valise avait été perdue ?

    02:03|
    Air Canada a récemment engagé des poursuites judiciaires contre un passager en réponse à une décision de l'Office des transports du Canada (OTC) l'obligeant à verser 2 000 $ en dédommagement pour des bagages retardés.Contexte de l'affaireLe passager en question avait enregistré une valise qui n'est pas arrivée à destination en même temps que lui. Air Canada a livré le bagage à l'hôtel du passager le lendemain matin, soit moins de 24 heures après l'arrivée du vol. Cependant, pendant cette période sans ses effets personnels, le passager a effectué des achats pour remplacer les articles manquants. Ces dépenses comprenaient notamment un sac de marque Tumi monogrammé, acquis deux jours après la restitution du bagage retardé. Air Canada a contesté la nature et le montant de ces achats, les jugeant excessifs et non essentiels.Décision de l'OTC et réaction d'Air CanadaL'OTC a statué en faveur du passager, ordonnant à Air Canada de lui verser une indemnité de 2 000 $ pour couvrir les dépenses engagées en raison du retard de livraison du bagage. Estimant cette décision injustifiée, notamment en raison des achats effectués après la restitution du bagage, Air Canada a décidé de contester cette décision en justice.Procédures en cas de bagages retardésSelon les politiques d'Air Canada, en cas de retard de bagages, la compagnie s'engage à rembourser les dépenses raisonnables engagées pour des articles essentiels, tels que des vêtements et des articles de toilette, nécessaires durant la période sans bagage. Toute demande de remboursement doit être accompagnée des reçus correspondants et soumise dans les 21 jours suivant la réception des bagages.Implications de l'affaireCette affaire soulève des questions sur la définition de "dépenses raisonnables" et sur les obligations des compagnies aériennes envers leurs passagers en cas de retard de bagages. La décision finale de la cour pourrait établir un précédent quant aux montants et à la nature des dépenses remboursables dans de telles situations.
  • Où la France stocke-t-elle son or ?

    02:26|
    La France possède l’un des plus grands stocks d’or au monde, avec environ 2 436 tonnes de métal précieux conservées dans un lieu emblématique : la Souterraine, une salle blindée située sous la Banque de France, en plein cœur de Paris. Ce « Fort Knox français », caché sous le siège de l’institution rue Croix-des-Petits-Champs, protège l’un des trésors nationaux les plus impressionnants, évalué à plusieurs dizaines de milliards d’euros selon le cours de l’or.Mais pourquoi l’État conserve-t-il un tel magot ? Loin d’être un simple reliquat du passé, cet or joue encore un rôle crucial dans la stabilité économique du pays.Une réserve stratégiqueL’or de la Banque de France sert avant tout de garantie de la solidité financière du pays. Autrefois utilisé comme étalon pour garantir la valeur de la monnaie, il constitue aujourd’hui une réserve de confiance pour les marchés financiers et les institutions internationales. En cas de crise économique majeure, ce stock pourrait être mobilisé pour soutenir la monnaie nationale ou garantir des emprunts.Depuis les années 2000, plusieurs pays, notamment la Chine et la Russie, ont augmenté leurs réserves d’or, témoignant d’un regain d’intérêt pour ce métal en tant qu’actif refuge. Contrairement aux devises qui peuvent perdre de la valeur sous l’effet de l’inflation, l’or conserve une valeur intrinsèque sur le long terme.Une gestion active du stockSi la France ne vend plus son or depuis 2009, elle le gère activement. La Banque de France le prête régulièrement sur les marchés financiers, notamment pour des opérations de refinancement entre banques centrales. Ces prêts génèrent des revenus, contribuant ainsi au financement de l’économie.En 2021, la Banque de France a annoncé vouloir renforcer la place de Paris comme centre de négoce de l’or, en développant notamment des opérations de swaps et de refinancement autour du métal précieux. Cette stratégie vise à optimiser la rentabilité de cette réserve tout en garantissant sa pérennité.Un trésor intouchable ?Si l’idée de vendre une partie de ce stock pour financer des dépenses publiques revient régulièrement dans le débat politique, la Banque de France reste prudente. L’or représente un filet de sécurité ultime, un atout que l’État préfère conserver pour faire face aux incertitudes économiques à venir.Ainsi, bien à l’abri sous Paris, ce magot continue de jouer un rôle discret mais essentiel dans la stratégie financière de la France.
  • A quelles nouvelles règles Whatsapp va devoir se conformer ?

    02:39|
    WhatsApp, la populaire application de messagerie détenue par Meta Platforms, est désormais soumise à des réglementations plus strictes au sein de l'Union européenne (UE). Cette évolution découle de sa récente classification en tant que « très grande plateforme en ligne » (Very Large Online Platform, VLOP) conformément au Règlement sur les services numériques (Digital Services Act, DSA). Cette désignation impose à WhatsApp de renforcer ses mécanismes de modération des contenus, notamment en ce qui concerne les contenus illicites et ceux promouvant les violences sexistes.Contexte et implications de la désignation VLOPLe DSA, entré en vigueur le 25 août 2023 pour les plus grandes plateformes numériques, vise à créer un environnement en ligne plus sûr et transparent. Les plateformes comptant plus de 45 millions d'utilisateurs actifs mensuels dans l'UE sont classées comme VLOP et doivent se conformer à des obligations accrues. WhatsApp ayant atteint environ 46,8 millions d'utilisateurs mensuels moyens dans l'UE, elle entre désormais dans cette catégorie. En tant que VLOP, WhatsApp est tenue de mettre en place des mesures robustes pour détecter et supprimer rapidement les contenus illégaux, y compris ceux incitant à la violence ou à la haine, ainsi que les contenus promouvant les violences sexistes. Cela inclut la mise en œuvre de mécanismes permettant aux utilisateurs de signaler facilement de tels contenus et la coopération avec des « signaleurs de confiance » pour identifier efficacement les infractions. Obligations supplémentaires et sanctions potentiellesOutre la modération des contenus, le DSA impose aux VLOP des obligations supplémentaires, telles que :- Transparence accrue : fournir des rapports réguliers sur les actions de modération entreprises et sur le fonctionnement des algorithmes de recommandation.- Protection des droits fondamentaux : assurer que les mesures de modération respectent la liberté d'expression et autres droits fondamentaux des utilisateurs.- Accès aux données pour les chercheurs : permettre aux chercheurs accrédités d'accéder aux données pertinentes pour analyser les risques systémiques posés par les services de la plateforme.Le non-respect de ces obligations peut entraîner des sanctions sévères, pouvant aller jusqu'à 6 % du chiffre d'affaires annuel mondial de l'entreprise concernée. Engagement de WhatsApp à se conformerFace à ces nouvelles exigences, WhatsApp a annoncé son intention de se conformer pleinement aux directives européennes. Cela implique probablement des mises à jour de ses politiques de confidentialité et de modération, ainsi que des ajustements techniques pour répondre aux standards imposés par le DSA. Cette démarche s'inscrit dans un contexte où d'autres plateformes de Meta, telles que Facebook et Instagram, sont déjà soumises à ces régulations renforcées.Perspectives futuresL'application du DSA marque une étape significative dans la régulation des services numériques au sein de l'UE. En obligeant des plateformes majeures comme WhatsApp à adopter des pratiques de modération plus strictes, l'UE vise à protéger les utilisateurs contre les contenus nuisibles tout en garantissant le respect des droits fondamentaux. Cette évolution pourrait également servir de modèle pour d'autres juridictions envisageant des régulations similaires.
  • Est-il illégal de débrider son vélo électrique ou sa trottinette ?

    01:16|
    Oui, débrider son vélo électrique ou sa trottinette est totalement illégal en France. Cette pratique consiste à modifier le micrologiciel interne du moteur pour supprimer la limite de vitesse légale (25 km/h pour un vélo électrique). Toutefois, elle expose à des sanctions sévères aussi bien pour les utilisateurs que pour les vendeurs de kits de débridage.Les risques encourus1. Pour le propriétaire du véhicule débridéAmende pouvant aller jusqu'à 30 000 euros Un an de prison en cas de modification volontaire Confiscation du matériel Si vous achetez un véhicule déjà débridé et que vous parvenez à le prouver, l’amende reste élevée : 1 500 euros 2. Pour les vendeurs de kits de débridageSanction encore plus lourde : jusqu'à 2 ans de prison 3. Contrôles et vérificationsLa police mène des contrôles fréquents, notamment en zone urbaine Elle utilise des machines de détection capables de vérifier si un véhicule dépasse la vitesse autorisée Un danger en cas d’accidentSi vous êtes impliqué dans un accident, l'assurance peut refuser toute prise en charge si votre véhicule est débridé Même en tant que victime, vous pourriez être jugé responsable si le débridage est prouvé En cas d’accident grave, cela pourrait constituer un facteur aggravant sur le plan pénal En résuméDébrider son vélo ou sa trottinette est une infraction lourde de conséquences, à la fois sur le plan financier, légal et sécuritaire. Même si cette pratique se répand, elle reste dangereuse et strictement interdite.
  • Comment vont évoluer les indemnités pour arrêts maladie ?

    02:30|
    À partir de 2025, le régime d'indemnisation des arrêts maladie en France connaîtra des modifications significatives, touchant à la fois les fonctionnaires et les salariés du secteur privé. Ces réformes, annoncées par le ministère du Travail, visent à harmoniser les conditions entre les deux secteurs et à réaliser des économies budgétaires.Pour les fonctionnaires : une indemnisation réduiteÀ compter du 1ᵉʳ mars 2025, les fonctionnaires verront leur indemnisation en cas d'arrêt maladie modifiée. Actuellement, un agent en congé de maladie ordinaire perçoit l'intégralité de son traitement indiciaire pendant les trois premiers mois d'arrêt. Avec la nouvelle réforme, cette indemnisation sera réduite à 90 % du traitement durant cette période initiale de trois mois. Cette mesure est inscrite dans l'article 189 de la loi de finances pour 2025, promulguée le 14 février 2025. citeturn0search5Le gouvernement justifie cette réduction par la nécessité de maîtriser les dépenses publiques et d'aligner les conditions du secteur public sur celles du secteur privé. Cette modification devrait permettre une économie annuelle estimée à 900 millions d'euros.Pour les salariés du secteur privé : un plafond d'indemnisation revu à la baisseLes salariés du secteur privé seront également concernés par des changements dans leur indemnisation en cas d'arrêt maladie. À partir du 1ᵉʳ avril 2025, le plafond de revenus pris en compte pour le calcul des indemnités journalières sera abaissé. Actuellement fixé à 1,8 fois le SMIC, ce plafond sera réduit à 1,4 fois le SMIC. Cette modification entraînera une diminution du montant maximal des indemnités journalières versées par la Sécurité sociale, passant de 53,31 euros bruts à 41,47 euros bruts par jour. Cette réduction du plafond d'indemnisation aura un impact direct sur les salariés dont la rémunération dépasse le nouveau seuil. De plus, de nombreuses conventions collectives prévoyant un complément de salaire en cas d'arrêt maladie, les employeurs pourraient être amenés à compenser une part plus importante de la perte de revenus de leurs employés. Selon le Centre technique des institutions de prévoyance (CTIP), cette réforme représenterait un coût supplémentaire de 800 millions d'euros pour les entreprises et les organismes de prévoyance. Réactions et perspectivesCes réformes ont suscité de vives réactions de la part des syndicats et des représentants des salariés. Dans la fonction publique, plusieurs organisations syndicales ont exprimé leur mécontentement face à la réduction de l'indemnisation des arrêts maladie, y voyant une mesure injuste et pénalisante pour les agents. Des appels à la mobilisation et à la grève ont été lancés pour contester ces dispositions. Du côté des employeurs, notamment dans le secteur privé, l'inquiétude porte sur l'augmentation des charges financières liées à la nécessité de compenser la baisse des indemnités journalières versées par la Sécurité sociale. Cette situation pourrait entraîner une renégociation des conventions collectives et des accords d'entreprise pour adapter les dispositifs de prévoyance aux nouvelles dispositions légales.En conclusion, les modifications à venir du régime d'indemnisation des arrêts maladie en France marquent un tournant significatif dans la protection sociale des salariés et des fonctionnaires. Si l'objectif affiché est une harmonisation et une maîtrise des dépenses publiques, ces mesures soulèvent des questions quant à leur impact sur le pouvoir d'achat des travailleurs et sur les finances des entreprises.