Partager

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Pourquoi certaines successions vont-elles être facilitées ?
Saviez-vous que le nombre de logements vacants en France a bondi de 60 % en 30 ans ? Une partie de cette hausse est due aux indivisions successorales qui s’enlisent dans des conflits familiaux ou des procédures interminables. Mais une nouvelle loi, adoptée le 6 mars par l’Assemblée nationale, pourrait bien changer la donne en accélérant la sortie de ces situations complexes. Décryptage !
Le problème des successions bloquées
Lorsqu’un bien est hérité par plusieurs personnes – frères, sœurs, cousins – il entre en indivision. Cela signifie que chaque héritier détient une part du bien, mais qu’aucun ne peut le vendre sans l’accord des autres. Et c’est là que les choses se compliquent.
Dans de nombreux cas, les héritiers ne parviennent pas à se mettre d’accord : certains veulent vendre, d’autres préfèrent garder le bien, et parfois, certains sont tout simplement injoignables. Résultat : le bien reste inoccupé, mal entretenu, et devient un logement vacant parmi des centaines de milliers d’autres en France.
Une loi pour accélérer la sortie d’indivision
Face à ce problème, l’Assemblée nationale a voté une nouvelle loi le 6 mars dernier. Son objectif : faciliter la vente de ces biens bloqués en permettant à une majorité d’héritiers de trancher, même en cas de désaccord d’une minorité.
Concrètement, voici ce que cela change :
Moins d’unanimité requise : Jusqu’à présent, il fallait l’accord de tous les héritiers pour vendre un bien en indivision. Désormais, une majorité renforcée suffira.
Facilitation des procédures judiciaires : La loi prévoit des mécanismes simplifiés pour désigner un administrateur chargé de gérer la succession et de vendre le bien si nécessaire.
Un marché immobilier plus fluide : En libérant ces biens bloqués, cette loi pourrait remettre sur le marché des milliers de logements vacants, notamment dans les zones où la demande est forte.
Un impact positif sur l’immobilier
Cette réforme pourrait avoir plusieurs effets bénéfiques. D’abord, elle permettra à de nombreuses familles de sortir d’une impasse et de récupérer enfin leur part d’héritage. Ensuite, elle contribuera à réduire le nombre de logements vacants en France, un enjeu majeur alors que la crise du logement s’intensifie.
Mais tout n’est pas parfait : certains craignent que cette loi ne facilite la vente de biens à des prix bradés ou qu’elle génère des tensions familiales. Reste à voir comment elle sera appliquée dans les faits !
More episodes
View all episodes
Pourquoi Amazon recule-t-il sur les droits de douane ?
02:17|Amazon recule. Alors que le géant du commerce en ligne envisageait de rendre plus transparent le prix de certains produits importés aux États-Unis en détaillant l’impact des droits de douane, il a finalement renoncé à ce projet. La décision intervient après une vive critique formulée par la Maison Blanche, qui a qualifié cette initiative d'« acte politique et hostile ».Selon un article de Punchbowl News, Amazon aurait prévu d’ajouter, à côté du prix de vente de certains articles, la part exacte liée aux droits de douane, notamment ceux imposés sous l’administration Trump à plusieurs partenaires commerciaux, dont la Chine. Une idée rapidement dénoncée par Karoline Leavitt, porte-parole de la Maison Blanche, lors d’un point de presse officiel. « Ce n’est pas une surprise, car Amazon a signé un partenariat avec une entité de propagande chinoise », a-t-elle déclaré, en brandissant un article de Reuters datant de 2021. Ce document évoque la création par Amazon d’un portail dédié à des livres officiels du gouvernement chinois, notamment ceux du président Xi Jinping.Le projet de transparence tarifaire provenait de l’équipe Amazon Haul, en charge des produits à bas prix. Selon un porte-parole de l’entreprise, l’initiative avait été évoquée en interne mais n’a jamais été approuvée et ne sera pas mise en œuvre. Le groupe insiste sur le fait qu’aucune modification de la présentation des prix n’aura lieu.La réaction de la Maison Blanche s’explique par le contexte tendu autour du commerce international, alors que l’ancien président Donald Trump, candidat à la prochaine élection, pourrait renforcer les taxes sur les importations s’il revient au pouvoir. La publication des droits de douane directement sur la plateforme aurait pu mettre en lumière les effets concrets de cette politique sur les consommateurs américains, en les confrontant à la hausse des prix qu’elle provoque. Un geste perçu comme une attaque politique déguisée, selon l’administration actuelle.De nombreuses entreprises tierces utilisant Amazon comme canal de vente ont d’ores et déjà ajusté leurs tarifs en prévision des nouveaux droits de douane. Les économistes anticipent un impact sévère, notamment sur les produits finis et les composants venus de Chine, qui subissent des surtaxes allant jusqu’à 145 %.En reculant, Amazon cherche à désamorcer la polémique sans provoquer davantage la sphère politique américaine. Mais cet épisode révèle combien les grandes entreprises technologiques évoluent sur un fil tendu entre intérêts économiques, exigences de transparence et tensions géopolitiques.Plein succès pour ChatGPT Search, et après ?
02:24|Depuis son lancement le 17 décembre 2024, ChatGPT Search, le moteur de recherche d’OpenAI , connaît une croissance spectaculaire. En quelques mois seulement, cet outil gratuit est devenu un acteur majeur dans l’écosystème numérique européen...Quel est le salaire d'un cardinal ?
02:00|Le salaire d’un cardinal de l’Église catholique n’est pas officiellement publié, mais certaines informations fiables permettent d’avoir une estimation assez précise.Mais avant de voir combien, qu'est-ce exactement qu'un cardinal ? C'est un haut dignitaire de l’Église catholique nommé par le pape dont le rôle principal est de le conseilleret, en cas de vacance du siège pontifical, de participer à l’élection d’un nouveau pape si ag'es de moins de 80 ans.En avril 2025, il y a environ :239 cardinaux au totalLes cardinaux sont nommés directement par le pape.Il y a des cardinaux sur tous les continents, avec une présence de plus en plus forte en Afrique, Asie et Amérique latine, notamment sous les pontificats de Jean-Paul II, Benoît XVI et François.Montant du salaireUn cardinal vivant à Rome, notamment ceux qui travaillent au Vatican (la Curie romaine), touche environ 5 000 à 6 000 euros par mois. Cela correspond à un revenu brut mensuel.Précisions importantes :- Ce salaire est versé par le Vatican, et non par un diocèse.- Les cardinaux vivant hors de Rome, comme les archevêques ou cardinaux d’un grand diocèse (ex : Paris, New York), ne perçoivent pas ce salaire vatican, mais sont généralement rémunérés par leur diocèse. Dans ces cas, les montants peuvent varier (souvent autour de 3 000 à 4 000 euros par mois pour un archevêque en France, par exemple).- Ils bénéficient aussi de logement gratuit, souvent dans des résidences ecclésiastiques prestigieuses, ainsi que de frais de déplacement pris en charge pour leurs missions officielles.Autres avantages :- Aucun impôt à payer au Vatican (état indépendant), et généralement exonérés de certaines charges.- Accès à des soins médicaux financés par l’État du Vatican.- Accès à un personnel de service dans certains cas (cuisiniers, chauffeurs, secrétaires).Le pape François et la modération des salaires :Depuis le début de son pontificat, le pape François a demandé une réduction des salaires des hauts responsables, notamment après les pertes économiques dues à la pandémie. En 2021, il a baissé de 10 % le salaire des cardinaux du Vatican, ce qui les a amenés d’environ 6 000 € à 5 400 € mensuels.Pourquoi les français sont-ils infidèles à leur supermarché ?
01:56|Les Français sont de véritables papillonneurs lorsqu’il s’agit de faire leurs courses. Selon une récente étude de l’institut Kantar, un foyer type fréquente aujourd’hui près de neuf enseignes de supermarché différentes. Un chiffre en hausse constante (il n’était que de 7,8 en 2019), qui illustre une infidélité croissante envers les marques de grande distribution. Mais pourquoi ce phénomène ?Une quête prioritaire : les petits prixLa principale motivation de cette infidélité est économique. La crise inflationniste de 2022 et 2023 a profondément bouleversé les habitudes de consommation. Dans un contexte de hausse continue des prix alimentaires, les consommateurs sont devenus plus vigilants et mobiles. Leur objectif : trouver les meilleurs prix, quitte à changer régulièrement d’enseigne. Cette chasse aux bonnes affaires concerne aussi bien les produits du quotidien que les articles d’hygiène ou de beauté, désormais souvent achetés dans des discounters comme Action ou Normal, au détriment des grandes surfaces traditionnelles.La diversification des attentesOutre les prix, les Français recherchent également la qualité des produits, notamment dans les rayons bio, frais ou locaux. Aucune enseigne ne répond totalement à l’ensemble de ces critères pour tous les consommateurs. Résultat : chacun compose son propre parcours d’achat, en fonction des promotions ponctuelles, des offres ciblées, ou des programmes de fidélité personnalisés.Des enseignes à l’assaut de la fidélitéFace à cette versatilité, les distributeurs redoublent d’ingéniosité pour retenir leurs clients. Ils multiplient les initiatives : réductions ciblées à certaines heures, remises sur les produits bio, ou encore programmes adaptés aux foyers modestes. Les cartes de fidélité évoluent également, intégrant désormais des partenariats avec des services annexes (assurance, énergie…) ou des jeux à tirage type loto.Leclerc, champion de la fidélisationDans cette bataille, certaines enseignes tirent leur épingle du jeu. C’est le cas d’E.Leclerc, qui affiche le plus haut taux de fidélité : 29,1 % de ses clients y effectuent plus de 70 % de leurs dépenses. Les coopératives comme Hyper U/Super U (20,3 %) ou Intermarché (17,6 %) suivent, tandis que les enseignes comme Lidl, bien que très populaires, séduisent surtout une clientèle occasionnelle.En somme, les Français ne sont pas volages par caprice, mais bien par nécessité. Leur infidélité est un choix stratégique de consommation, dicté par le contexte économique et l’exigence croissante envers la qualité et les prix.Qu'est-ce que le verbomètre ?
02:30|Le verbomètre en entreprise est un outil de sensibilisation conçu pour mesurer et prévenir la violence verbale sur le lieu de travail. Inspiré du violentomètre – un dispositif utilisé dans le cadre des violences conjugales – il s’agit d’une réglette colorée, allant du vert au rouge, permettant de classer des propos entendus selon leur degré de violence, de la simple maladresse à l’agression verbale manifeste.L’idée est née d’un constat préoccupant dressé par le Conseil économique, social et environnemental (Cese) dans un rapport publié le 12 avril : la violence verbale est largement banalisée dans les environnements professionnels. Qu’il s’agisse d’un commentaire sur l’apparence physique, de remarques sexistes ou racistes, ou encore d’insinuations méprisantes, ces micro-agressions peuvent être perçues comme anodines, mais elles ont un impact psychologique réel et profond.Ainsi, une phrase comme « Les femmes sont trop sensibles pour diriger » relève d’une violence symbolique subtile, mais nocive. Le verbomètre permettrait de rendre visibles ces propos en les contextualisant : vert pour les phrases sans danger, orange pour les remarques douteuses ou ambigües, rouge pour les propos clairement discriminants ou humiliants. L’objectif est double : aider les victimes à identifier ce qu’elles subissent, et sensibiliser les auteurs à la portée de leurs mots.Selon Samuel Laurent, psychologue du travail, l’incertitude est fréquente chez les victimes : dans certains milieux, la violence verbale est perçue comme normale, surtout quand elle est enveloppée d’humour ou de familiarité. Résultat : des troubles psychosomatiques, du stress chronique, de l’isolement voire des troubles anxieux ou dépressifs peuvent émerger, avec des conséquences graves sur la santé.Cette violence touche majoritairement les groupes déjà discriminés : femmes, minorités ethniques, personnes LGBTQ+, etc. Elle est souvent liée à un rapport de pouvoir, où celui qui parle se sent légitime de dominer l’autre par ses mots. Le verbomètre peut ainsi être un outil d’éducation collective, visant à instaurer une culture du respect dans l’entreprise.Mais sa mise en œuvre soulève des défis : le ton, le contexte, les différences culturelles compliquent l’évaluation des propos. Une réglette trop rigide pourrait rater sa cible. Pour être efficace, l’outil devra être accompagné de formations et d’un dialogue constant entre salariés, encadrants et spécialistes de la communication non violente.Pourquoi les Etats Unis pratiquent-ils les “pink tariffs” ?
02:13|Aux États-Unis, les "pink tariffs", ou droits de douane roses, désignent des taxes à l'importation plus élevées sur les vêtements féminins que sur ceux destinés aux hommes. Cette inégalité tarifaire, bien que peu connue du grand public, est bien réelle et repose davantage sur des fondements historiques que sur une volonté manifeste de discrimination. Pourtant, ses effets concrets sont très actuels : chaque année, elle coûterait plus de deux milliards de dollars aux consommatrices américaines, selon le Progressive Policy Institute.Une classification genrée héritée du passéLes États-Unis utilisent un système de classification douanière appelé US Harmonized Tariff Schedule, qui distingue les produits en fonction de leur genre. Par exemple, les droits de douane moyens en 2022 étaient de 16,7 % pour les vêtements féminins, contre 13,6 % pour les vêtements masculins. Les écarts sont encore plus marqués dans certaines catégories, comme la lingerie ou les chaussures.Cette différence remonte à une époque où l’industrie textile masculine dominait largement l’économie. Durant les XIXe et début XXe siècles, les vêtements pour hommes étaient produits à grande échelle par des industries puissantes, qui disposaient de lobbyings influents. À l’inverse, la production de vêtements féminins était plus artisanale et moins représentée politiquement. Résultat : les protections tarifaires favorisaient les produits masculins, en maintenant les concurrents étrangers à distance, tout en imposant peu de protections aux vêtements féminins.Une inertie politiqueMalgré les évolutions sociales et économiques, ces règles obsolètes perdurent. Sous l’administration Trump, qui a pourtant procédé à une refonte massive des droits de douane pour protéger l’industrie américaine, aucune initiative n’a été prise pour corriger ces déséquilibres. Bien au contraire, la hausse globale des droits à l’importation a parfois aggravé ces écarts, touchant davantage les produits déjà surtaxés, donc les vêtements féminins.Deux élues démocrates, Brittany Pettersen et Lizzie Fletcher, ont tenté de relancer le débat en introduisant le Pink Tariffs Study Act, un projet de loi visant à analyser ces écarts dans un cadre plus large, incluant les rasoirs, produits d’hygiène et autres biens genrés. Leur initiative souligne que cette taxation inégale pénalise surtout les familles à faibles revenus, qui consacrent une part plus importante de leur budget aux vêtements.Une réforme encore attendueEn l'absence de volonté politique affirmée, les pink tariffs restent un exemple de discrimination économique genrée intégrée dans la législation commerciale. Ce sujet pourrait pourtant devenir central à mesure que les questions de justice économique et d’égalité hommes-femmes s’imposent dans les débats publics aux États-Unis.Pourquoi le prix des pistaches a-t-il explosé ?
02:35|Depuis quelques mois, le prix des pistaches connaît une envolée spectaculaire, avec une hausse de près de 35 % en un an. Cette flambée est directement liée à un phénomène viral : l’immense succès du « chocolat Dubaï », une tablette fourrée à la crème de pistache et aux cheveux d’ange, popularisée sur les réseaux sociaux.Créé en 2021 par une chocolaterie aux Émirats arabes unis, le chocolat Dubaï est resté confidentiel jusqu’à la fin de l’année 2023. C’est alors qu’une influenceuse culinaire, Maria Vehera, publie une vidéo de dégustation sur TikTok. Très vite, la vidéo dépasse les 120 millions de vues. La recette inédite du chocolat, associant la douceur de la crème de pistache au croustillant du kadaïf, suscite un engouement mondial. Les consommateurs veulent tous y goûter, malgré le fait que le produit ne soit disponible qu’aux Émirats.Face à cette demande soudaine, de nombreuses marques dans le monde cherchent à proposer leur propre version du chocolat Dubaï. Conséquence : la demande mondiale de pistaches explose, mettant à rude épreuve les chaînes d’approvisionnement. Giles Hacking, négociant en fruits à coque chez CG Hacking, alerte : « Le monde de la pistache est pratiquement à sec. »Mais cette crise ne s’explique pas uniquement par la tendance TikTok. Avant même cette ruée, la récolte de pistaches aux États-Unis – principal producteur et exportateur mondial – avait été décevante en quantité. Paradoxalement, la qualité des fruits récoltés était meilleure que d’habitude, ce qui a entraîné une raréfaction des pistaches de seconde qualité, moins chères et sans coquille, habituellement utilisées dans l’industrie alimentaire.En parallèle, le succès de nouveaux produits à base de pistache comme le beurre, la pâte ou l’huile de pistache n’a fait qu’alourdir la pression sur l’offre disponible. Selon Behrooz Agah, membre du conseil d'administration de l’association iranienne de la pistache, le lancement de ces produits a coïncidé avec une période de forte demande qui dépasse aujourd’hui largement les capacités de production.Résultat : le prix des amandes de pistache est passé de 7,65 dollars la livre à 10,30 dollars en un an. Cette augmentation a des répercussions directes sur le prix des produits finis. Par exemple, en France, une tablette de chocolat Dubaï de 145 g de la marque Lindt est vendue près de 10 euros.Des producteurs californiens ont commencé à remplacer leurs amandiers par des pistachiers pour tenter de répondre à cette demande croissante. Toutefois, ces arbres ne commenceront à produire qu’à partir de l’année prochaine, ce qui ne permettra pas d’apaiser les tensions sur le marché avant un bon moment.En attendant, une question se pose : y aura-t-il de la glace à la pistache cet été ? Rien n’est moins sûr. La pénurie et les prix élevés pourraient bien rendre ce plaisir estival plus rare… et plus coûteux.Pourquoi Thomas Fabius fait-il parler de lui ?
02:11|Thomas Fabius, fils de l’ancien président du Conseil constitutionnel Laurent Fabius, fait de nouveau parler de lui en avril 2025 à la faveur d’une opération immobilière retentissante. Il est en effet au cœur de l’acquisition de l’« îlot Chirac », un ensemble prestigieux situé dans le très chic 7ᵉ arrondissement de Paris. Estimé à 165 millions d’euros, cet îlot, composé de quatre immeubles datant de 1911 avec vue sur la Tour Eiffel, représente l’une des plus grandes transactions immobilières parisiennes récentes. Cette opération a été menée avec le soutien d’investisseurs suisses et luxembourgeois, ainsi que du groupe Pierre Rénovation Tradition (PRT).Cette nouvelle orientation vers l’immobilier de prestige constitue un véritable tournant dans la trajectoire de Thomas Fabius, souvent qualifiée de sulfureuse. Longtemps connu non pas pour ses réussites professionnelles, mais pour ses démêlés avec la justice, il a souvent fait la une des médias pour ses activités controversées. En 2012, il avait notamment fait l’objet d’un mandat d’arrêt aux États-Unis, émis par l’État du Nevada, pour une série de chèques sans provision émis dans plusieurs casinos de Las Vegas. Le montant total de ces dettes s’élevait alors à 3,5 millions de dollars. L’affaire avait éclaboussé son nom sur la scène internationale, soulignant des pratiques jugées irresponsables et relevant d’un train de vie excessif.D’autres affaires en France ont également mis en cause son train de vie et ses investissements immobiliers jugés disproportionnés par rapport à ses revenus déclarés. En 2013, une enquête avait été ouverte concernant l’achat d’un appartement à Paris pour plus de 7 millions d’euros, alimentant des soupçons de blanchiment.Dans ce contexte, l’acquisition de l’îlot Chirac peut être perçue comme une tentative de réhabilitation. Travaillant sur ce projet depuis trois ans, Thomas Fabius semble vouloir redorer son image et s’imposer comme un acteur sérieux dans le secteur de l’immobilier haut de gamme. Là où les tables de jeux laissaient place à la démesure, il semble désormais miser sur la rigueur financière et les projets structurés.Toutefois, si ce repositionnement marque un nouveau chapitre, il reste sous surveillance. Le passé de Thomas Fabius continue de nourrir la méfiance dans certains cercles économiques et politiques. Reste à voir si cette reconversion marquera un réel renouveau ou une nouvelle zone d’ombre.Pourquoi les prix des dossards de marathons grimpent-ils ?
01:40|Ces dossards connaissent une hausse significative ces dernières années. Plusieurs facteurs expliquent cette tendance.1. Inflation des coûts d'organisationLes organisateurs font face à une augmentation générale des coûts liés à l'événementiel. Cela inclut les frais de sécurité, la logistique, les services médicaux, la location de matériel et les rémunérations du personnel. Par exemple, Thomas Delpeuch, directeur des épreuves grand public chez A.S.O., souligne que "les coûts de transport, de personnel, de location de matériel ont explosé" 2. Popularité croissante de la course à piedL'engouement pour la course à pied ne cesse de croître. En 2024, la France comptait 12,4 millions de coureurs, contre 7,8 millions en 2017. Cette demande accrue permet aux organisateurs d'augmenter les tarifs sans craindre une baisse de participation3. Tarification dynamiqueLes marathons adoptent une tarification progressive : plus l'inscription est tardive, plus le prix est élevé. Par exemple, pour le Marathon de Paris 2025, le tarif "First" était de 140 euros, tandis que le "Last Minute" atteignait 170 euros citeturn0search24. Rentabilité des événementsDes événements comme le Marathon de Paris sont devenus très rentables. En 2015, Amaury Sport Organisation (ASO) a généré 5,6 millions d'euros de chiffre d'affaires, dont trois millions provenant des droits d'inscription, avec une marge brute de près de 30 % 5. Comparaison avec d'autres marathonsLe Marathon de Paris reste compétitif par rapport à d'autres grandes courses internationales. Par exemple, le Marathon de New York facture jusqu'à 358 dollars pour les non-américains En conclusion, la hausse des prix des dossards est le résultat d'une combinaison de facteurs économiques, logistiques et de marché. Malgré ces augmentations, la demande reste forte, témoignant de l'attrait persistant pour ces événements.