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Choses à Savoir ÉCONOMIE

Les réseaux sociaux nous sont-ils nécessaires?

Si de très nombreux Français utilisent les réseaux sociaux au quotidien, beaucoup d'entre eux ne cachent pas une certaine méfiance à leur endroit. Ainsi, selon un récent sondage, la moitié des utilisateurs préféreraient vivre dans un monde où ils n'existent pas.


Une proportion plus importante qu'en Allemagne ou aux États-Unis, où les réseaux sociaux semblent mieux acceptés. Mais ce qui inquiète surtout nos compatriotes, c'est leur influence potentielle sur les enfants.


Selon cette enquête, 8 Français sur 10 estiment en effet que les réseaux sociaux leur font courir un véritable danger. Les mineurs y seraient exposés à des tentatives de harcèlement et à des contenus violents ou pornographiques.


Pour beaucoup de sondés, ces applications propagent également de fausses nouvelles et sont un vecteur majeur de désinformation. Il faut noter que cette mauvaise image des réseaux sociaux est encore plus répandue chez les sondés plus âgés.


Les Français ne se font pas seulement du souci pour leurs enfants. Plus de 70 % d'entre eux considèrent que les réseaux sociaux accordent trop d'importance aux opinions "les plus extrêmes".


De ce point de vue, ils représentent, pour la moitié des sondés, une véritable menace pour le "fonctionnement de la démocratie". On le voit, nos compatriotes ne se font pas d'illusions sur les dangers potentiels des réseaux sociaux.


Certains de ces sites sont d'ailleurs jugés plus inquiétants que d'autres, la plateforme TikTok étant la plus critiquée.


On ne s'étonnera pas que, dans ces conditions, les personnes interrogées demandent un contrôle plus strict des réseaux sociaux. Près de 60 % d'entre elles estiment en effet que les pouvoirs publics n'ont pas mis en place une régulation suffisante de ces plateformes.


Et les trois quarts des sondés approuvent l'idée d'une majorité numérique, fixée à 15 ans, une proposition faite récemment par le Président Macron. Près de 60 % des Français sont même favorables à une interdiction des réseaux sociaux pour les mineurs. Beaucoup d'entre eux insistent également sur la nécessité d'une procédure efficace de vérification de l'âge des utilisateurs.

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  • Combien gagnent les joueurs de tennis à Roland Garros ?

    01:46
    S'il est un domaine qui n'est guère touché par les aléas de l'économie, c'est bien le secteur du sport de compétition. Ainsi, les joueuses et les joueurs de tennis participant aux qualifications et au tournoi de Roland-Garros vont encore toucher un véritable pactole.Et il est même en augmentation. En effet, les joueurs se sont partagé, en 2023, la coquette somme de 49,6 millions d'euros, en augmentation de plus de 12 % par rapport à la dotation de l'année précédente.En 2024, ce "prize money" est porté à plus de 53 millions d'euros, soit une hausse de plus de 7,8 % par rapport à 2023.Même les joueurs qui ne sont pas retenus à l'issue des qualifications ne repartent pas les mains vides. Ceux qui ne dépassent pas le 1er tour empochent tout de même 20 000 euros. Au 3e tour, cette gratification passe à 41 000 euros. Soit près de 25 % d'augmentation par rapport à 2023.Les sommes touchées par les joueurs qualifiés pour participer à la compétition augmentent logiquement à chaque fois qu'ils franchissent une étape.Ainsi, les joueurs participant au premier tour gagnent déjà 73 000 euros. Ils perçoivent 110 000 euros s'ils atteignent le second tour. Et les rémunérations ne cessent ensuite de grimper.Le joueur parvenu au 8e de finale peut compter sur la confortable somme de 250 000 euros. Une somme qui passera à 415 000 euros s'il se qualifie pour le quart de finale. Quant à celui qui gagne la compétition, les sourires qu'il adresse au public viennent de sa victoire, mais peut-être aussi de la perspective d'empocher 2,4 millions d'euros.Cette dotation déjà très généreuse a encore été augmentée de 100 000 euros par rapport à celle de l'année précédente.Des gratifications sont également prévues pour les compétitions en double ainsi que pour les joueurs participant au tournoi handisport de Roland-Garros. Selon la nature de leur handicap, et la forme de la compétition, ces derniers toucheront des sommes allant de 5 000 euros à 62 000 euros.
  • Pourquoi le projet de ville The Line est-il un flop ?

    02:09
    Pour faire oublier le maintien d'une Monarchie absolue anachronique et la persistance de coutumes moyenâgeuses, l'Arabie Saoudite cherche à donner au monde une image plus moderne.Le grandiose projet de construction d'une ville futuriste en plein désert, baptisé "The Line", s'inscrit dans cette ambition. Fleuron du programme d'urbanisme "NEOM", cette cité devrait s'étendre sur pas moins de 170 kilomètres et abriter 9 millions de personnes.Alimentée par des énergies renouvelables, la ville devrait être dépourvue de voitures. Un système de transports en commun très rapides devrait assurer les déplacements de la population. La ville s'articulerait autour d'îlots urbains, composés d'immeubles très hauts, dont les commerces et autres commodités seraient accessibles en quelques minutes.Ce projet d'urbanisme s'inscrit dans un vaste programme de diversification économique, "Saudi Vision 2030", qui doit développer d'autres activités que les industries liées au pétrole.Le coût de ce projet pharaonique a été estimé à 500 milliards de dollars, certaines sources citant des montants bien plus importants encore. Des travaux qui devaient être financés grâce la manne pétrolière."The line" a cependant pris beaucoup de retard. En effet, d'ici 2030, la ville devrait s'étendre sur seulement 2,4 kilomètres, sur les 170 prévus. Et, au lieu d'accueillir, d'ici à la fin de la décennie, 1,5 million d'habitants, il faudra sans doute se contenter d'en loger 300 000.Ces difficultés s'expliquent avant tout par la baisse des revenus pétroliers. En effet, la chute des cours, ces dernières années, prive le Royaume des devises dont il a besoin pour mener à bien ce gigantesque chantier.Aussi les initiateurs du projet tentent-ils d'intéresser à cette ville futuriste de nouveaux investisseurs, chinois notamment. Mais les réactions demeurent assez timides. Beaucoup d'observateurs, en effet, se demandent si ce projet est réaliste et si cette cité surgira un jour du désert.Des voix se sont aussi élevées pour alerter sur les dangers que la construction de cette cité gigantesque ferait courir à l'environnement.En attendant, le chantier tourne au ralenti, ce qui provoque le licenciement de nombreux ouvriers.
  • Qu'est-ce que le « congé malheur » ?

    01:48
    Il n'est pas toujours facile d'aller travailler quand on ne se sent pas au mieux de sa forme. Le salarié bénéficie certes de congés spécifiques quand il est malade ou frappé par certaines épreuves, comme un deuil.Mais il n'en va pas de même s'il a le moral en berne ou se sent un peu déprimé. C'est à de telles situations qu'a songé un chef d'entreprise chinois.Il a en effet décidé d'octroyer à ses employés jusqu'à dix jours de congé par an pour faire face à ces moments de déprime. Et il a baptisé ces temps de repos des "congés de malheur". Un nom bien choisi, que certains pourraient trouver un peu trop évocateur.Ces nouveaux congés s'ajoutent à ceux qui, comme dans toutes les entreprises, sont accordés pour la maladie ou les vacances. Pour profiter de ces "congés malheur", le salarié n'a besoin de fournir aucun justificatif. Et les chefs d'équipe ne peuvent s'opposer à de telles demandes.Le but d'une telle initiative est double : ces temps de pause peuvent d'abord contribuer au bien-être des salariés, et donc améliorer leur productivité. Mais ils doivent aussi les inciter à s'arrêter pour la simple raison qu'ils ne se sentent pas en forme.Autrement dit, ce nouveau type de congé doit amener à briser un tabou : celui de la santé mentale des salariés. Ainsi, un employé déprimé ne doit plus éprouver de honte à prendre un congé pour ce motif.Ce qui pourrait aussi l'encourager à parler des problèmes qu'il rencontre dans son travail. Cette libération de la parole serait ainsi de nature à prévenir les situations d'épuisement professionnel et de burn-out.Le fait qu'un employeur chinois ait pris une telle initiative peut susciter un certain étonnement. En effet, les entreprises de ce pays sont davantage connues pour la longueur de leurs journées de travail que pour l'attention apportée au bien-être de leurs employés.Reste à savoir si cette initiative originale pourrait être imitée par des employeurs français.
  • Que contient la fiche de paie d'Emmanuel Macron ?

    01:56
    Les Français se demandent parfois ce que gagnent leurs hommes politiques, et notamment le Président de la République. Grâce à l'intervention du tribunal administratif et aux efforts conjoints d'une chercheuse et d'une association, il a été possible de se procurer une fiche de paie d'Emmanuel Macron.Certains s'étonnent d'ailleurs de cette difficulté à obtenir un document que, d'après la loi, tout Français a le droit de consulter. Dans un premier temps, en effet, l'Élysée avait refusé de le fournir. Quoi qu'il en soit, la communication de cette fiche de paie présidentielle est une première.On y voit que le salaire mensuel perçu par le chef de l'État est de 16 039 euros bruts. Sous la présidence de François Hollande, cette rémunération, qui était alors de 21 300 euros, avait été diminuée de 30 %.Si l'on veut entrer dans les détails, on s'aperçoit que la rémunération du Président de la République est divisée en plusieurs postes. La somme indiquée comprend d'abord un traitement de base, d'un montant de 12 457 euros par mois.S'y ajoutent une indemnité de fonction de 3 207 euros par mois et une indemnité de résidence de 373 euros. Chaque fonctionnaire a droit à cette indemnité, qui doit compenser une hausse éventuelle du coût de la vie dans l'endroit où il a été nommé.Par ailleurs, le logement mis à la disposition du Président est considéré comme un avantage en nature. Sa valeur mensuelle est fixée à 2 418,25 euros par mois.Il ne s'agit pas d'une somme versée au chef de l'État, mais d'une manière d'apprécier l'avantage qui lui est gracieusement consenti. Cependant, cette somme est assujettie à l'impôt et aux prélèvements sociaux.Pour autant, tous les renseignements portés sur cette fiche de paie ne sont pas lisibles. En effet, certaines lignes ont été grisées, ce qui empêche notamment de connaître le détail des retenues opérées sur la rémunération brute du Président, et donc le montant de son salaire net. Par ailleurs, le nombre d'heures travaillées n'est pas non plus indiqué.
  • Pourquoi le prix du jus d'orange a quintuplé depuis 2020 ?

    01:55
    Les consommateurs voient le prix de leur petit-déjeuner s'envoler. Du moins ceux qui boivent du jus d'orange au saut du lit. En effet, le prix de ce produit connaît une hausse spectaculaire.En effet, le prix du jus d'orange concentré a atteint plus de 4,5 dollars la livre. En un an, le prix de gros s'est envolé de 77 %. Et, depuis 2020, il a même été multiplié par 5.Si le prix du jus d'orange s'emballe à ce point, c'est d'abord en raison de la faiblesse des récoltes au Brésil, qui demeure le plus grand producteur mondial d'oranges.De fait, la récolte n'a jamais été aussi basse depuis 1988. La raison en incombe d'abord à des épisodes de sécheresse, qui ont notamment touché l'État de Sao Paulo, la principale région productrice du pays. Ces périodes de sécheresse s'y sont prolongées durant des mois.Ces mauvaises récoltes sont également dues à une maladie. Cette maladie du "dragon jaune" ou maladie de "Huanglongbing (HLB), s'attaque aux agrumes, dont elle réduit la taille, et finit par provoquer la chute précoce des oranges.Les États-Unis récoltent aussi des oranges destinées à la fabrication de jus. Même si la dernière récolte semble légèrement supérieure à celle de l'année précédente, elle enregistre une baisse de près de 40 % par rapport à celle de 2022.En Floride, la principale région productrice, les oranges ont été également touchées, plus encore qu'au Brésil, par la maladie du dragon jaune. Sans oublier le passage d'ouragans, qui ont ravagé les plantations. Il faudra beaucoup de temps pour réparer les dégâts causés aux cultures par ces intempéries.Enfin, il y a fort à parier qu'une telle hausse des prix va décourager les consommateurs. Cette baisse supplémentaire de la demande va donc contribuer à augmenter encore le prix du jus d'orange.Une tendance qui confirme la désaffection des Américains pour ce produit, la consommation de jus d'orange ayant déjà baissé de près de 60 % entre 2002 et 2022.
  • Pourquoi la Chine menace-t-elle l’Union européenne de représailles ?

    02:05
    Des mesures prises par l'Union européenne et certains de ses membres, et visant le commerce avec la Chine, passent mal à Pékin.Ainsi, le nouveau bonus écologique mis en vigueur en France, à partir du 1er janvier 2024, ne s'applique pas aux voitures électriques chinoises, dont l'empreinte carbone est jugée trop élevée.Si la mesure est justifiée par la nécessité de préserver l'environnement, elle illustre aussi la volonté de la commission européenne de protéger le secteur automobile européen contre la concurrence chinoise.Par ailleurs, la Commission avait annoncé, en octobre dernier, le lancement d'une enquête antidumping à propos de l'exportation de véhicules électriques par la Chine. Elle la soupçonne en effet de les vendre à des prix moins élevés que ceux pratiqués sur le marché intérieur.Selon les conclusions de l'enquête, il pourrait être décidé de relever les droits de douane sur ces véhicules. Enfin, les Pays-Bas ont interdit l'exportation vers la Chine de puces électroniques pouvant être utilisées dans la fabrication d'armes achetées par la Russie.Les autorités chinoises n'ont pas tardé à réagir à des décisions qu'elles interprètent comme des entraves à leur commerce. Elles ont donc menacé de "contre-attaquer", une expression utilisée par un réseau social proche de la télévision d'État.C'est ainsi que la Chine a annoncé l'ouverture d'une enquête antidumping portant sur des spiritueux fabriqués en Europe, comme l'armagnac ou le cognac. Une réponse du berger à la bergère.Elle a également rappelé la dépendance de l'Europe à certains produits chinois, comme le vin justement, l'aéronautique ou les produits laitiers.Il s'agit pour l'instant d'un simple avertissement. Ces annonces sont en effet destinées à faire passer un message : l'Europe ne doit pas aller trop loin, au risque de déclencher une véritable guerre commerciale avec la Chine.Celle-ci espère que ce coup de semonce suffira. Soucieuse de ménager l'avenir, la réponse chinoise reste donc, pour l'instant, assez modérée. Menacée par le déclin démographique et la baisse de la consommation, l'industrie chinoise ne peut pas se passer du marché européen.
  • Comment recevoir de l'argent sans payer d'impôts ?

    01:55
    Il est bien rare de recevoir une somme d'argent sans avoir à la déclarer à l'administration fiscale. Et pourtant, c'est possible. En effet, le "présent d'usage" n'est pas imposable.Mais de quoi s'agit-il ? Comme son nom l'indique, ce présent d'usage est un cadeau que des parents font à leurs enfants, par exemple, à l'occasion de tel ou tel événement. Il peut s'agir d'un anniversaire, d'un mariage, d'une naissance ou encore de la réussite à un examen.Les parents ou grands-parents désireux de faire un présent d'usage peuvent certes donner de l'argent, mais ce cadeau peut aussi prendre la forme d'un tableau, d'un meuble ou encore d'un bijou.Tout se passe de manière informelle, sans qu'il soit nécessaire, comme pour un don manuel ou d'autres formes de donations, d'accomplir certaines démarches ou de faire appel à un notaire.Ce qui distingue surtout le présent d'usage d'autres formes de donations, c'est son caractère modique. Le problème est qu'aucune règle précise ne fixe le montant maximal de ce cadeau.Il existe seulement une règle tacite, selon laquelle le montant du présent d'usage doit représenter, au maximum, 1 à 2 % des revenus ou du patrimoine du donateur. Il ne s'agit donc pas d'un règlement officiel, le ministère de l'Économie précisant qu'il n'existe, en la matière, aucun seuil maximal.Cette règle tacite a cependant le mérite de faire prendre conscience au donateur que le cadeau doit rester raisonnable. S'il est manifestement disproportionné, il n'appartient plus, dès lors, à la catégorie du présent d'usage.L'importance du cadeau dépend donc des revenus du donateur. S'il est fortuné, il pourra donner une voiture à son fils, un présent qui pourra paraître disproportionné si les ressources du donateur sont modestes. Dans ce dernier cas, le cadeau ne sera donc pas considéré comme un présent d'usage.On l'a vu, le présent d'usage n'est pas imposable. Il n'est donc pas nécessaire de le déclarer à l'administration fiscale. Il n'entre pas non plus dans la succession du donateur et n'est donc pas assujetti aux droits de succession.
  • Les banques soutiennent-elles encore les énergies fossiles ?

    02:05
    On sait que les énergies fossiles ne font pas bon ménage avec l'environnement. En effet, l'exploitation du charbon, du pétrole ou du gaz naturel libère dans l'atmosphère une grande quantité de gaz à effet de serre, qui accélèrent le réchauffement climatique.Aussi les États signataires de l'accord de Paris sur le climat, en 2015, se sont-ils engagés à réduire l'empreinte carbone liée à ces énergies fossiles.Mais les secteurs qui les emploient ne dépendent pas, pour l'essentiel, des gouvernements, mais des banques. L'impact climatique de ces sources d'énergie polluantes ne pourrait être réduit que si elles prêtaient moins d'argent aux industries concernées.Les banques ont certes consenti un réel effort dans ce domaine, même si les considérations économiques continuent d'entrer, pour une bonne part, dans le soutien accordé aux industries employant des énergies fossiles.De fait, un récent rapport indique que le financement bancaire des grandes entreprises utilisant l'énergie fossile a baissé de près de 68 %, au niveau mondial, entre 2021 et 2023.D'après cette étude, les banques françaises semblent décidées, de leur côté, à moins soutenir les secteurs concernés. Ainsi, entre 2021 et 2023, les financements accordés aux 12 plus grandes entreprises fossiles, comme ExxonMobil ou TotalEnergies, ont baissé de 82 % à la Société Générale, de 78 % chez BNP Paribas et de 63 % pour le Crédit Agricole.Les défenseurs du climat ne tiennent cependant pas pour suffisant l'effort consenti par les banques. De fait, si les capitaux prêtés aux entreprises concernées ont diminué, ils représentent encore un volume considérable.En effet, depuis l'accord de Paris, en 2015, les banques ont investi, au niveau mondial, près de 6 800 milliards de dollars dans les entreprises fossiles, soit environ 6 400 milliards d'euros.Et, pour la seule année 2023, les 60 plus grandes banques ont octroyé à ces entreprises quelque 705 milliards de dollars, soit environ 645 milliards d'euros. Les écologistes n'en doutent pas : avec un tel soutien des banques, l'empreinte carbone des énergies fossiles n'est pas près de régresser.
  • Quel est le montant du Smic et comment évolue-t-il ?

    01:58
    Le salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic) est, comme son nom l'indique, la rémunération minimale en France. Il peut être versé à tous les salariés majeurs, les mineurs ayant droit, de leur côté, à un Smic minoré. Ce salaire minimum est de droit en métropole et dans la plupart des territoires ultramarins.Le salaire de base et certaines primes et majorations sont pris en compte dans le calcul du Smic. D'autres, en revanche, en sont exclues.Il est revalorisé de manière régulière par le gouvernement. Le Smic augmente ainsi le 1er janvier de chaque année, mais, comme il est indexé sur l'inflation, il peut aussi progresser en cours d'année.Dans ce cas, il augmente en fonction d'une inflation constatée pour les 20 % de ménages ayant les plus faibles ressources. En outre, le Smic progresse dans les mêmes proportions que la hausse des prix, si celle-ci est égale à au moins 2 %.Enfin, le Smic peut faire l'objet, à tout moment, d'augmentations "coups de pouce" si les autorités décident de suivre les recommandations d'un groupe d'experts réunis pour réfléchir à l'évolution du salaire minimum.Rappelons que le Smic brut n'a subi aucune retenue fiscale et sociale, ce qui n'est pas le cas du Smic net, dont le montant dépend de l'entreprise.Le montant du Smic étant fixé par la loi, il ne peut pas être modifié par une convention collective. Au 1er janvier 2024, le montant du Smic horaire brut a ainsi été porté à 11,65 euros de l'heure et le Smic net à 9,23 euros de l'heure. Ce qui représente une augmentation de 1,13 % par rapport à mai 2023.De son côté, le montant mensuel du Smic brut a été fixé à 1 766,92 euros au 1er janvier 2024, le Smic net s'élevant à 1 398,69 euros.L'augmentation précédente du Smic mensuel, le 1er mai 2023, l'avait porté à 1 747,20 euros bruts et à 1 383,09 euros pour le salaire net. Soit une progression de 2,22 % par rapport à l'augmentation précédente.