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Choses à Savoir ÉCONOMIE

Le niveau de vie des retraités est-il vraiment supérieur à la moyenne ?

Alors que le gouvernement a décidé le report de la revalorisation des pensions au 1er juillet 2025, la question du niveau de vie des retraités est toujours d'actualité.

 

Selon une étude réalisée par un cabinet de conseil économique, qui s'appuie sur les chiffres de L'Insee et du Conseil d'orientation des retraites, il serait plus élevé, en moyenne, que celui des actifs.

 

À condition, cependant, d'inclure dans les ressources des retraités les revenus du patrimoine. De ce point de vue, les seniors propriétaires sont avantagés, car ils sont plus de 60 % à avoir remboursé leur emprunt immobilier, contre 17 % chez les moins de 50 ans.

 

Si l'on ne tient pas compte des revenus du patrimoine, les retraités avaient, en 2021, un revenu moyen de 2 188 euros, contre 2 489 euros pour les actifs. Si l'on prend en considération ce patrimoine, et notamment les loyers que les propriétaires seniors n'ont plus à payer, les retraités auraient un niveau de vie correspondant à 107,8 % de celui de l'ensemble des ménages, le chiffre étant de 106 % pour les actifs.

 

Une étude fondée sur des chiffres anciens

 

Il faut cependant relativiser les conclusions données par cette étude. En effet, elle repose sur des chiffres de 2019, ce que ses auteurs ne contestent pas. Or, depuis cette date, la situation des retraités a changé.

 

En effet, leur niveau de vie n'a cessé de progresser entre 1970 et le milieu des années 1990, pour devenir équivalent de celui de l'ensemble de la population. Puis, à partir de 2017, et surtout de 2019, le niveau de vie des retraités a commencé à baisser, même en tenant compte des loyers "imputés", autrement dit ceux qu'ils auraient à payer s'ils étaient locataires.

 

Cette évolution s'explique notamment par la baisse du chômage et la prise de mesures en faveur des actifs, comme l'instauration de la prime d'activité par exemple.

 

D'après le Conseil d'orientation des retraites, cette érosion du niveau de vie des retraités devrait se poursuivre dans les décennies à venir.

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  • Comment sont imposés les revenus des bitcoins ?

    02:12|
    Les cryptomonnaies, dont les bitcoins sont les plus connues, ont le vent en poupe. Les investisseurs désireux de diversifier leurs placements apprécient les rendements relativement élevés qu'elles sont susceptibles d'atteindre. Et ce d'autant qu'il existe aujourd'hui des cryptomonnaies aux cours moins volatils, appelés justement des "stablecoins". Mais les possesseurs de ces monnaies virtuelles s'interrogent parfois sur leur fiscalité. Celle-ci ne s'applique qu'aux plus-values réalisées lors de la cession de ces "cryptoactifs", comme on les appelle parfois. ...Pour les particuliers Un particulier n'est redevable de l'impôt que si la cession de ses cryptomonnaies lui a permis de réaliser, dans l'année, des plus-values supérieures à 305 euros. Ces plus-values se calculent en soustrayant du prix total d'acquisition le prix de cession. Une plus-value n'est imposable que si son prix de vente est converti en une devise "matérielle", comme l'euro par exemple. La fiscalité s'applique sur ces plus-values au-delà de la somme de 305 euros, quelle que soit la fréquence des transactions opérées. Le contribuable a alors le choix entre deux solutions. Il peut d'abord souhaiter que ses gains soient soumis à l'impôt sur le revenu. Mais il peut lui préférer le prélèvement forfaitaire unique (PFU), aussi appelé "flat tax", qui se compose de l'impôt au barème de 12,8 % et des prélèvements sociaux, à hauteur de 17,2 % Chaque contribuable choisira la solution qui lui paraît le mieux servir ses intérêts. Ainsi, une personne non imposée ne paiera, en choisissant le PFU, que les prélèvements sociaux. Par ailleurs, certains particuliers exercent une activité de "minage". Leur rôle est de sécuriser le réseau qui permet le fonctionnement des cryptomonnaies et de valider les transactions. En contrepartie de ce travail, le "mineur" reçoit des cryptomonnaies. Les gains qu'il tire de cette activité sont imposés au titre des bénéfices non commerciaux (BNC). ...Et pour les entreprises Les cryptomonnaies font partie du portefeuille de placements de certaines entreprises. Une fiscalité s'applique également aux gains générés par la vente de ces actifs. Jusqu'au 31 décembre 2022, ces plus-values étaient imposées au titre des bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Depuis le 1er janvier 2023, elles relèvent des bénéfices non commerciaux (BNC).
  • Paylib disparaît au profit de Wero

    01:20|
    Les moyens de paiement ne cessent de se diversifier et d'aller vers plus de simplicité pour les usagers. C'était le cas de "Paylib", un mode de paiement conçu par des banques. Il permettait de payer sans contact, grâce au smartphone, dans les magasins équipés du terminal de paiement adéquat. Aucun montant maximum n'était fixé, contrairement à ce qui se passe pour la carte bancaire. Grâce à ce dispositif, il était également possible de faire des achats en ligne sans avoir à indiquer les coordonnées de sa carte bancaire. Enfin, Paylib était une solution de transfert d'argent très simple, qui ne nécessitait qu'un coup de téléphone. Mais ces possibilités sont à mettre au passé, car cet outil très commode va peu à peu cesser d'exister.  Paylib remplacé par Wero  Pourtant, les 35 millions d'utilisateurs de Paylib n'ont pas à s'inquiéter. En effet, ce moyen de paiement est remplacé par un autre, qui reprend l'une de ses principales fonctionnalités. Mis en place par une quinzaine de banques européennes, réunies au sein de l'"European payments initiative" (EPI), ce nouveau mode de paiement, lancé le dernier jour de septembre 2024, s'appelle Wero. Comme Paylib, Wero permettra d'envoyer de l'argent à ses proches en composant un numéro de téléphone. À condition, bien sûr, que la banque soit équipée pour pouvoir vous rendre ce service. On le voit, les habitués de Paylib ne seront guère dépaysés. Et ce d'autant plus que Wero prendra la suite sans aucune interruption de service. Pour l'instant, le nouveau mode de paiement ne sera utilisé que pour assurer les transferts d'argent. Mais son champ d'action devrait s'étendre dans les deux années à venir. Ainsi, il sera possible, dans un avenir proche, de faire ses achats, en magasin et sur Internet, avec ce mode de paiement. À terme, Wero devrait, comme le fait déjà Paylib, remplacer la carte bancaire dans la plupart de ses utilisations. Mais il ne relaiera pas son concurrent dans l'immédiat. En effet, le dispositif s'appliquera peu à peu, le temps que les banques partenaires s'adaptent à ce nouveau mode de paiement.
  • Les places de concert doivent-elles être soumises à la tarification dynamique ?

    01:48|
    Le public des concerts sera-t-il logé à la même enseigne que les passagers empruntant le train ou l'avion ? En d'autres termes, seront-ils soumis à la tarification dynamique ? Cette pratique commerciale consiste à ajuster les prix à la demande. Si celle-ci augmente, les billets de spectacle suivront la même courbe ascendante. Il s'agit donc d'ajuster les tarifs aux mouvements de la consommation. Et cet ajustement se fait en temps réel, la fixation des prix dépendant étroitement de l'évolution de la demande. Les tarifs ne seraient donc plus fixes, mais flexibles. Pour ses partisans, la tarification dynamique représente une véritable méthode d'optimisation des prix. En effet, si les tarifs peuvent augmenter, même de manière sensible, ils peuvent aussi diminuer. Nombre d'acteurs du monde du spectacle sont favorables à la tarification dynamique. Ils rappellent notamment que, dans d'autres pays, comme le Royaume-Uni, les prix des places de concert sont déjà évalués selon ce principe. Ce mode de tarification n'est pas du goût de tous les consommateurs. Il peut en effet entraîner une hausse très sensible du prix des places. Ainsi, lors d'un récent concert du groupe Oasis, le prix de certains billets, annoncé à 150 livres, soit environ 180 euros, a plus que doublé, pour passer à 350 livres. La demande étant très forte pour ce spectacle, l'application de la tarification dynamique a donc provoqué une très forte augmentation des tarifs. Certains spectateurs se sont d'ailleurs plaints auprès des autorités compétentes. Pour ses défenseurs, cette forme de tarification aurait pour effet, par la hausse des prix qu'elle peut entraîner, d'assécher le marché noir, dénoncé comme un véritable fléau dans de nombreux pays. Elle est également considérée comme le meilleur moyen d'adapter un spectacle aux attentes spécifiques du public. Malgré les critiques qu'elle suscite, la tarification dynamique ne doit donc pas être un sujet "tabou", selon le mot d'un syndicaliste. Il considère, en tous cas, que la question mérite réflexion et qu'elle doit être étudiée de manière objective, sans tenir compte des polémiques qu'elle suscite.
  • Combien vaut la "Chouette d’or” ?

    02:03|
    La chasse au trésor de la Chouette d'Or est une chasse au trésor légendaire lancée en 1993 en France. Elle a été créée par Max Valentin (pseudonyme de Régis Hauser), avec une sculpture de chouette en or massif réalisée par l'artiste Michel Becker comme récompense pour celui qui résoudrait toutes les énigmes.  Le principe est simple en apparence : Max Valentin a dissimulé une chouette en bronze quelque part en France, et les participants doivent résoudre une série d'énigmes pour découvrir son emplacement exact. Une fois l'endroit trouvé, ils peuvent échanger la chouette en bronze contre la véritable chouette d'or et d'argent.  Les énigmes sont complexes et demandent une grande dose de réflexion, mêlant des connaissances en histoire, géographie, astronomie, et autres domaines. Depuis plus de 30 ans, malgré de nombreux chasseurs passionnés et des communautés actives, personne n'avait encore trouvé la chouette, alors que cette chasse au trésor a captivé plus de 200 000 participants ! Mais dans la nuit du 2 au 3 octobre 2024, un participant l’a localisée ! Combien vaut l’original ? Cette chouette en or et argent sertie de pierres précieuses, est conservé dans un coffre-fort bancaire. Sa valeur, initialement estimée à 150 000 euros, pourrait avoir augmenté en raison de la hausse du cours de l'or. En effet l'once d'or est passée de 400 dollars en 1990 à environ 2 600 dollars aujourd'hui. La découverte soulève des questions fiscales. La situation n'est pas claire car il ne s'agit pas d'un véritable trésor. Et si généralement, les gains de jeux de hasard ne sont pas imposables, ceux impliquant des compétences répétées le sont. Dans ce cas, le gagnant a résolu des énigmes complexes sur une longue période. Donc rien n’est certain de ce coté.Enbfin, en cas de revente, une  taxe forfaitaire s'appliquerait probablement. Il s'agirait soit d'une taxe sur les métaux précieux (11,5% du prix de vente), soit d'une taxe sur les objets de collection (6,5% du prix de vente).
  • Quels sont les avantages de la carte “Famille nombreuse” ?

    01:34|
    La composition du foyer peut donner droit à certains avantages. Ainsi les parents ayant au moins trois enfants à charge de moins de 25 ans peuvent bénéficier, à vie, de la carte famille nombreuse. Les enfants en bénéficient également. Les parents de deux enfants, dont l'un est en situation de handicap, ont également droit à cette carte. C'est aussi le cas des parents divorcés, s'ils profitaient déjà de cet avantage. Quant aux membres des familles recomposées, ils ont également accès, sous certaines conditions, à cette carte famille nombreuse. Les ressortissants étrangers en situation régulière peuvent aussi y prétendre. Ils doivent présenter, pour cela, les justificatifs nécessaires. L'octroi de cette carte ne dépend donc que de la composition du foyer, et non de ses ressources. La carte famille nombreuse doit être commandée, justificatifs à l'appui, sur une plateforme en ligne gérée par les pouvoirs publics. La carte étant nominative, chaque membre de la famille doit posséder la sienne. Les titulaires de la carte famille nombreuse voyagent à moindres frais. En effet, ils profitent de réductions spécifiques dans les transports. Elles peuvent représenter jusqu'à 30 % du billet de train pour une famille de trois enfants. La baisse étant proportionnelle au nombre d'enfants, une famille en ayant six profite d'une réduction de 75 % sur le prix du billet. La SNCF n'est d'ailleurs pas la seule à leur consentir ces rabais sur le prix du titre de transport. Des réductions sont également accordées pour un trajet en bus ou en tramway par exemple. Ainsi, dans certains transports en commun d'Île-de-France, les possesseurs de la carte ont droit à un rabais de 50 %. La possession de cette carte permet aussi de faire des économies pendant les vacances. En effet, certains hôtels ou centres de vacances proposent des réductions aux détenteurs de la carte famille nombreuse. Ils se signalent par l'affichage d'un logo spécifique. Des musées, des parcs d'attraction ou d'autres activités de loisirs adoptent la même politique de réduction à l'égard des titulaires de la carte.
  • Les Français gaspillent-ils beaucoup de nourriture ?

    01:43|
    La question du gaspillage alimentaire, dans les pays développés, est d'autant plus sensible que des millions de personnes sont encore sous-alimentées ou souffrent même de famines récurrentes. Nos compatriotes n'ont pas, à cet égard, un comportement exemplaire. En effet, si l'on en croit la récente étude menée par "Too good to go", une application luttant contre le gaspillage alimentaire, chaque Français jetterait, en moyenne, 25 kilos de nourriture chaque année. Soit l'équivalent d'un repas par semaine et par personne, dont le coût moyen est estimé à 157 euros. Chaque année, les consommateurs jettent donc à la poubelle près de 9 millions de tonnes d'aliments. Ce qui représente la culture de 1,3 km2 de terre, cultivée pour rien, et de près de 400 litres d'eau, qui auraient pu servir à produire des aliments vraiment consommés. Sans oublier l'émission inutile d'un kilo d'équivalent CO2. Ce sont les consommateurs, dernier maillon de la chaîne alimentaire, qui ont le comportement le moins vertueux. En effet, ils contribuent au gaspillage alimentaire pour près de 40 %, contre 22 % au niveau des exploitations agricoles et 12 % à celui de la distribution. Les Français ne sont pourtant pas les plus mauvais élèves en Europe. Chacun d'entre eux produit en effet 129 kilos de déchets alimentaires par an, ce qui situe la France juste au-dessous de la moyenne européenne, de 131 kilos de déchets alimentaires par an et par habitant. L'application "Too good to go" est donc l'un des acteurs de la lutte contre le gaspillage alimentaire. Elle essaie notamment de convaincre les producteurs de revendre leurs invendus au lieu de les jeter. Elle leur suggère de les présenter aux consommateurs sous forme de paniers à petits prix. Créée en 2016, l'application revendique 100 millions d'utilisateurs dans le monde et 170 000 partenaires, répartis sur près de 20 pays. Elle prétend, par son action, avoir sauvé du gaspillage plus de 350 millions de repas.
  • Comment la CAF peut vous aider à acheter un ordinateur ?

    01:41|
    Dans une société où la plupart des démarches s'accomplissent en ligne, la possession d'un équipement numérique semble indispensable. Mais c'est un matériel onéreux, que certains ménages ne peuvent s'offrir. Pour aider ces familles à acquérir un ordinateur, une tablette ou même une imprimante, certaines caisses d'allocations familiales (CAF) proposent une aide spécifique, accordée sous conditions de ressources. Pour en bénéficier, il faut aussi avoir un enfant à charge, la limite d'âge pouvant varier de 18 à 26 ans. Cette aide de la CAF prend deux formes principales. La Caisse peut d'abord accorder un prêt. Ce qui le rend plus intéressant que la plupart des prêts ordinaires, c'est qu'il est sans intérêt. En règle générale, les bénéficiaires ont deux à trois ans pour le rembourser. Le montant du prêt varie selon les départements concernés, la somme maximale allant de 500 à 600 euros. Quant aux mensualités minimales, elles varient de 15 à 25 euros par mois. Le montant du prêt et les conditions de remboursement dépendent donc de chaque Caisse. Il convient de se renseigner auprès de sa CAF pour connaître les détails. Certaines CAF, comme celle de l'Eure, ont prévu de compléter ce prêt sans intérêt par une subvention. À un prêt sans intérêt de 500 euros, elle ajoute en effet une aide spécifique du même montant. Le prêt et la subvention permettent donc de financer son équipement numérique jusqu'à 1 000 euros. La subvention n'est cependant accordée que sous certaines conditions. Un ménage peut y avoir droit s'il assume la charge d'un enfant de moins de 26 ans poursuivant des études supérieures. Mais la subvention peut aussi être octroyée à l'étudiant lui-même, pour peu qu'il ait moins de 26 ans et continue ses études. La CAF peut réclamer la preuve d'achat du matériel informatique, qui peut se composer d'un écran d'ordinateur ou d'une tablette, mais aussi d'un clavier, d'une souris, d'un scanner ou encore d'une imprimante. Si elle est accordée, certaines CAF prévoient de renouveler cette aide au terme d'une période donnée.
  • La France donne-t-elle vraiment 800 millions à l'Algérie tous les ans ?

    02:02|
    On le sait, la situation financière de la France est délicate et le nouveau Premier ministre, Michel Barnier, n'a pas exclu que certains contribuables soient appelés à faire des efforts pour contribuer à la réduction du déficit public. Dans un tel contexte, la révélation de certains chiffres pourrait créer, au sein des pouvoirs publics, un certain embarras. C'est le cas de cette somme annuelle de 800 millions d'euros que, selon une ancienne magistrate de la Cour des Comptes, la France aurait consacrée au développement de l'Algérie. Si on l'en croit, cette somme aurait été versée à l'Algérie chaque année, entre 2017 et 2022. Cette subvention a été versée au titre de l'aide publique au développement. D'après l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), il s'agit d'une aide destinée notamment à lutter contre la pauvreté et à stimuler la croissance économique des pays concernés. L'ancienne membre de la Cour des Comptes, également candidate du parti d'extrême-droite Reconquête aux dernières élections européennes, s'appuie sur les chiffres de l'OCDE. Elle aurait tiré ses informations du magazine "Challenges", publié par l'organisation internationale. Selon des journalistes de la chaîne de TV TF1, qui ont voulu vérifier ces chiffres, l'ex magistrate les aurait mal lus. En effet, il est bien question, dans cette publication, d'une somme de 842 millions d'euros, reçue par l'Algérie au titre de l'aide publique au développement. Mais il s'agirait de la somme totale reçue par le pays entre 2017 et 2022, et non d'un montant versé chaque année durant cette période. Si l'on en croit le rapport de l'OCDE, la France a ainsi versé près de 130 millions d'euros à l'Algérie en 2023, sur un total d'un peu plus de 15 milliards d'euros. On est donc loin des 800 millions évoqués par l'ancienne magistrate. De son côté, le ministère de l'Économie donne des chiffres similaires pour les dernières années. D'après Bercy, la France aurait ainsi accordé 112 millions d'euros d'aide à l'Algérie en 2021 et 132 millions l'année suivante. Chacun se fera, au vu de ces informations, sa propre opinion.