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Choses à Savoir ÉCONOMIE

Dans quelles villes l'immobilier a-t-il le plus chuté ?

Malgré les craintes du secteur, la hausse des taux immobiliers ne s'est pas poursuivie. En mai 2024, ils étaient souvent inférieurs à 4 %. Une tendance qui, à terme, devrait à nouveau faire grimper les prix.


Elle commence d'ailleurs à se dessiner timidement. En effet, même si les ventes ont fléchi d'environ 20 % l'année dernière, les prix reprennent un peu de vigueur en 2024.


Selon le site Meilleurs Agents, le prix moyen des appartements aurait progressé de 0,5 % depuis janvier. Mais cette légère reprise cache bien des nuances.


En effet, le marché immobilier de certaines villes ne s'accorde pas avec cette tendance haussière. Il voit, au contraire, le prix de ses logements diminuer.


Dans certaines cités, la baisse, en 2023, est encore plus nette. C'est notamment le cas de la ville de Mérignac, en Gironde. Avec une diminution de près de 10 % des prix immobiliers, la ville se hisse au premier rang des agglomérations ayant enregistré la plus forte baisse en la matière.


Dans la suite du palmarès, on trouve des villes plus notables. En 2e position, voilà Nantes, qui voit le prix de l'immobilier baisser de 8 %, avec un prix au m2 (3 751 euros) plus bas que celui de Mérignac (3 816 euros).


Amiens et Limoges se hissent à la troisième place du podium. Les deux villes sont ex æquo, avec une chute de 7,8 % des prix de l'immobilier. Si l'on considère le prix du m2, cette égalité disparaît. À 2 345 euros le m2, les logements sont beaucoup plus chers à Amiens qu'à Limoges, où ils se négocient à 1 713 euros le m2.


À Lyon aussi, les prix de l'immobilier sont en net recul. En effet, ils ont fléchi de près de 6 %. Avec 5,3 % de baisse, les prix de l'immobilier parisien sont dans le même mouvement. Mais ce qui distingue toujours la capitale, malgré cette baisse, c'est un niveau de prix toujours très élevé. En effet, le prix au m2 se montait à 9 644 euros en 2023.

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  • Quels sont les avantages de la carte “Famille nombreuse” ?

    01:34|
    La composition du foyer peut donner droit à certains avantages. Ainsi les parents ayant au moins trois enfants à charge de moins de 25 ans peuvent bénéficier, à vie, de la carte famille nombreuse. Les enfants en bénéficient également. Les parents de deux enfants, dont l'un est en situation de handicap, ont également droit à cette carte. C'est aussi le cas des parents divorcés, s'ils profitaient déjà de cet avantage. Quant aux membres des familles recomposées, ils ont également accès, sous certaines conditions, à cette carte famille nombreuse. Les ressortissants étrangers en situation régulière peuvent aussi y prétendre. Ils doivent présenter, pour cela, les justificatifs nécessaires. L'octroi de cette carte ne dépend donc que de la composition du foyer, et non de ses ressources. La carte famille nombreuse doit être commandée, justificatifs à l'appui, sur une plateforme en ligne gérée par les pouvoirs publics. La carte étant nominative, chaque membre de la famille doit posséder la sienne. Les titulaires de la carte famille nombreuse voyagent à moindres frais. En effet, ils profitent de réductions spécifiques dans les transports. Elles peuvent représenter jusqu'à 30 % du billet de train pour une famille de trois enfants. La baisse étant proportionnelle au nombre d'enfants, une famille en ayant six profite d'une réduction de 75 % sur le prix du billet. La SNCF n'est d'ailleurs pas la seule à leur consentir ces rabais sur le prix du titre de transport. Des réductions sont également accordées pour un trajet en bus ou en tramway par exemple. Ainsi, dans certains transports en commun d'Île-de-France, les possesseurs de la carte ont droit à un rabais de 50 %. La possession de cette carte permet aussi de faire des économies pendant les vacances. En effet, certains hôtels ou centres de vacances proposent des réductions aux détenteurs de la carte famille nombreuse. Ils se signalent par l'affichage d'un logo spécifique. Des musées, des parcs d'attraction ou d'autres activités de loisirs adoptent la même politique de réduction à l'égard des titulaires de la carte.
  • Les Français gaspillent-ils beaucoup de nourriture ?

    01:43|
    La question du gaspillage alimentaire, dans les pays développés, est d'autant plus sensible que des millions de personnes sont encore sous-alimentées ou souffrent même de famines récurrentes. Nos compatriotes n'ont pas, à cet égard, un comportement exemplaire. En effet, si l'on en croit la récente étude menée par "Too good to go", une application luttant contre le gaspillage alimentaire, chaque Français jetterait, en moyenne, 25 kilos de nourriture chaque année. Soit l'équivalent d'un repas par semaine et par personne, dont le coût moyen est estimé à 157 euros. Chaque année, les consommateurs jettent donc à la poubelle près de 9 millions de tonnes d'aliments. Ce qui représente la culture de 1,3 km2 de terre, cultivée pour rien, et de près de 400 litres d'eau, qui auraient pu servir à produire des aliments vraiment consommés. Sans oublier l'émission inutile d'un kilo d'équivalent CO2. Ce sont les consommateurs, dernier maillon de la chaîne alimentaire, qui ont le comportement le moins vertueux. En effet, ils contribuent au gaspillage alimentaire pour près de 40 %, contre 22 % au niveau des exploitations agricoles et 12 % à celui de la distribution. Les Français ne sont pourtant pas les plus mauvais élèves en Europe. Chacun d'entre eux produit en effet 129 kilos de déchets alimentaires par an, ce qui situe la France juste au-dessous de la moyenne européenne, de 131 kilos de déchets alimentaires par an et par habitant. L'application "Too good to go" est donc l'un des acteurs de la lutte contre le gaspillage alimentaire. Elle essaie notamment de convaincre les producteurs de revendre leurs invendus au lieu de les jeter. Elle leur suggère de les présenter aux consommateurs sous forme de paniers à petits prix. Créée en 2016, l'application revendique 100 millions d'utilisateurs dans le monde et 170 000 partenaires, répartis sur près de 20 pays. Elle prétend, par son action, avoir sauvé du gaspillage plus de 350 millions de repas.
  • Comment la CAF peut vous aider à acheter un ordinateur ?

    01:41|
    Dans une société où la plupart des démarches s'accomplissent en ligne, la possession d'un équipement numérique semble indispensable. Mais c'est un matériel onéreux, que certains ménages ne peuvent s'offrir. Pour aider ces familles à acquérir un ordinateur, une tablette ou même une imprimante, certaines caisses d'allocations familiales (CAF) proposent une aide spécifique, accordée sous conditions de ressources. Pour en bénéficier, il faut aussi avoir un enfant à charge, la limite d'âge pouvant varier de 18 à 26 ans. Cette aide de la CAF prend deux formes principales. La Caisse peut d'abord accorder un prêt. Ce qui le rend plus intéressant que la plupart des prêts ordinaires, c'est qu'il est sans intérêt. En règle générale, les bénéficiaires ont deux à trois ans pour le rembourser. Le montant du prêt varie selon les départements concernés, la somme maximale allant de 500 à 600 euros. Quant aux mensualités minimales, elles varient de 15 à 25 euros par mois. Le montant du prêt et les conditions de remboursement dépendent donc de chaque Caisse. Il convient de se renseigner auprès de sa CAF pour connaître les détails. Certaines CAF, comme celle de l'Eure, ont prévu de compléter ce prêt sans intérêt par une subvention. À un prêt sans intérêt de 500 euros, elle ajoute en effet une aide spécifique du même montant. Le prêt et la subvention permettent donc de financer son équipement numérique jusqu'à 1 000 euros. La subvention n'est cependant accordée que sous certaines conditions. Un ménage peut y avoir droit s'il assume la charge d'un enfant de moins de 26 ans poursuivant des études supérieures. Mais la subvention peut aussi être octroyée à l'étudiant lui-même, pour peu qu'il ait moins de 26 ans et continue ses études. La CAF peut réclamer la preuve d'achat du matériel informatique, qui peut se composer d'un écran d'ordinateur ou d'une tablette, mais aussi d'un clavier, d'une souris, d'un scanner ou encore d'une imprimante. Si elle est accordée, certaines CAF prévoient de renouveler cette aide au terme d'une période donnée.
  • La France donne-t-elle vraiment 800 millions à l'Algérie tous les ans ?

    02:02|
    On le sait, la situation financière de la France est délicate et le nouveau Premier ministre, Michel Barnier, n'a pas exclu que certains contribuables soient appelés à faire des efforts pour contribuer à la réduction du déficit public. Dans un tel contexte, la révélation de certains chiffres pourrait créer, au sein des pouvoirs publics, un certain embarras. C'est le cas de cette somme annuelle de 800 millions d'euros que, selon une ancienne magistrate de la Cour des Comptes, la France aurait consacrée au développement de l'Algérie. Si on l'en croit, cette somme aurait été versée à l'Algérie chaque année, entre 2017 et 2022. Cette subvention a été versée au titre de l'aide publique au développement. D'après l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), il s'agit d'une aide destinée notamment à lutter contre la pauvreté et à stimuler la croissance économique des pays concernés. L'ancienne membre de la Cour des Comptes, également candidate du parti d'extrême-droite Reconquête aux dernières élections européennes, s'appuie sur les chiffres de l'OCDE. Elle aurait tiré ses informations du magazine "Challenges", publié par l'organisation internationale. Selon des journalistes de la chaîne de TV TF1, qui ont voulu vérifier ces chiffres, l'ex magistrate les aurait mal lus. En effet, il est bien question, dans cette publication, d'une somme de 842 millions d'euros, reçue par l'Algérie au titre de l'aide publique au développement. Mais il s'agirait de la somme totale reçue par le pays entre 2017 et 2022, et non d'un montant versé chaque année durant cette période. Si l'on en croit le rapport de l'OCDE, la France a ainsi versé près de 130 millions d'euros à l'Algérie en 2023, sur un total d'un peu plus de 15 milliards d'euros. On est donc loin des 800 millions évoqués par l'ancienne magistrate. De son côté, le ministère de l'Économie donne des chiffres similaires pour les dernières années. D'après Bercy, la France aurait ainsi accordé 112 millions d'euros d'aide à l'Algérie en 2021 et 132 millions l'année suivante. Chacun se fera, au vu de ces informations, sa propre opinion.
  • Pourquoi la Chine a rendu Bernard Arnault beaucoup plus riche en seulement 24h ?

    02:08|
    L'annonce imminente de mesures de mesures de relance économique en Chine qui a provoqué une vague d'optimisme sur les marchés financiers, particulièrement bénéfique pour les géants français du luxe. Cette nouvelle a eu un impact significatif sur la fortune de Bernard Arnault, PDG de LVMH. Après une période de déclin, l'action LVMH a ainsi connu une hausse spectaculaire de près de 7% en une seule journée. Cette remontée intervient après une chute continue qui avait vu le titre passer de 872 à 590 euros en six mois. En conséquence, la fortune de Bernard Arnault, qui avait diminué de 28 milliards de dollars selon Bloomberg, a rebondi de 12,6 milliards de dollars en une journée d'après Forbes. Je vous l’ai dit, ce revirement est attribué aux anticipations concernant la Chine. Le président Xi Jinping et le Politburo auraient décidé de stimuler l'économie chinoise, notamment dans les secteurs bancaire et immobilier, avec l'objectif d'atteindre une croissance de 5% en 2024. Et ces mesures sont perçues comme une opportunité majeure pour l'industrie du luxe, la Chine représentant 16% des dépenses mondiales du secteur en 2023. L'impact de cette annonce s'est fait ressentir sur l'ensemble du secteur du luxe et des spiritueux. Kering, Hermès, Pernod Ricard et Rémy Cointreau ont tous enregistré des hausses significatives de leurs actions. Cette réaction du marché souligne à quel point le secteur du luxe avait souffert des inquiétudes liées au ralentissement économique chinois. Les analystes notent que ces nouvelles sont particulièrement bienvenues dans un contexte où les perspectives de ventes pour le second semestre 2024 étaient jusqu'alors pessimistes, avec une prévision de baisse de 1% selon Bank of America. Cette situation illustre l'interdépendance entre l'économie chinoise et l'industrie du luxe française, montrant comment des décisions politiques en Chine peuvent avoir des répercussions immédiates sur la valeur des entreprises et la fortune des milliardaires en France.
  • Combien d’argent liquide peut-on garder chez soi ?

    01:44|
    Les personnes cachant de l'argent sous un matelas ou le dissimulant dans le fameux "bas de laine" ne font pas seulement partie de la légende. Elles existent réellement. En effet, selon la Banque de France, les Français auraient conservé chez eux, en 2023, entre 50 et 100 milliards d'euros. Ce qui représente de 1 000 à 2 000 euros d'argent liquide par adulte. Cette thésaurisation s'explique toujours par une certaine méfiance envers les banques. De même, ceux qui s'y livrent croient pouvoir mieux faire face à un événement imprévu. À moins de conserver ces billets dans un coffre-fort à toute épreuve, cet argent n'est pourtant pas à l'abri. C'est en effet ce que les cambrioleurs recherchent en priorité, avec les bijoux. Malgré tout, rien n'empêche quelqu'un de garder de l'argent chez lui. À condition, toutefois, de respecter certaines règles. Une somme à ne pas dépasser La première d'entre elles concerne le montant. En effet, la somme conservée à domicile est plafonnée, en vertu d'un usage plus que d'une loi d'ailleurs. De fait, on ne peut pas garder plus de 10 000 euros chez soi, même si aucune loi ne mentionne ce montant. Ce chiffre concerne aussi bien l'argent liquide que l'or. Les pouvoirs publics limitent en effet la détention d'argent liquide à domicile pour mieux en surveiller la provenance. De fait, si quelqu'un garde de grosses sommes d'argent chez lui, plutôt que de les déposer à la banque, c'est peut-être en raison de l'origine frauduleuse de cet argent. Il pourrait venir d'un trafic de stupéfiants par exemple. Aussi, lors d'un éventuel contrôle, on vérifiera aussi bien le montant de la somme conservée à domicile que la provenance de l'argent. C'est ce dernier point, surtout, qui intéresse les autorités. La personne concernée doit donc prouver que cet argent provient bien d'un salaire, d'une pension, d'une épargne ou du paiement d'un loyer. Si elle ne peut pas fournir cette preuve, on pourra alors suspecter une opération de blanchiment d'argent. Si elle est avérée, des amendes peuvent être appliquées et des poursuites pénales engagées.
  • Qu’est-ce que la “flat tax” ?

    01:58|
    Annoncée par Emmanuel Macron, lors de sa campagne électorale de 2017, la "flat tax" a été mise en place par la loi de finances de 2018. Appelée aussi "prélèvement forfaitaire unique" (PFU), cette "flat tax" impose les revenus du capital et de l'épargne à hauteur de 30 %. Les intérêts d'assurance-vie ou de livrets bancaires, les dividendes perçues par les détenteurs d'actions ou encore les loyers font partie des revenus imposés au titre du PFU. Comme son nom l'indique, il s'agit d'un impôt forfaitaire, dont le taux est le même pour tous les contribuables concernés et qui ne dépend donc ni du montant de leur revenu imposable ni de la tranche d'imposition. Pour être plus précis, le PFU se compose de deux parties, 12,8 % étant prélevés au titre de l'impôt sur le revenu et 17,2 % au titre des prélèvements sociaux. La "flat tax" n'est pas concernée par le prélèvement à la source, qui s'applique à d'autres types de revenus. Enfin, le contribuable est libre de choisir entre le PFU et la soumission des ressources concernées à l'impôt sur le revenu. Un PFU augmenté ou supprimé ? Selon les prévisions du ministère de l'Économie, la "flat tax" devrait rapporter près de 7 milliards d'euros en 2024. Une manne bienvenue dans un contexte marqué par le gonflement de la dette publique et le dérapage du déficit. Mais le nouveau gouvernement, que s'efforce toujours de constituer Michel Barnier, pourrait encore l'augmenter. Le nouveau ministre chargé des finances publiques devra en effet trouver de nouvelles recettes, pour tenter d'endiguer le déficit. Une augmentation de la "flat tax", alors que l'Exécutif s'est engagé à ne pas accroître la pression fiscale, serait peut-être moins voyante, à cet égard, qu'une hausse plus classique des impôts. Ainsi, le PFU pourrait passer à 32 % ou même à 35 %. De quoi engranger jusqu'à 3 milliards d'euros supplémentaires. Mais la suppression du PFU, plus avantageuse que l'impôt sur le revenu, serait également envisagée. On en reviendrait alors au seul barème progressif de l'impôt. Affaire à suivre.
  • Quel concurrent de Mac Donald’s s’apprête à débarquer en France ?

    02:01|
    Enseigne de fast-food bien connue des Français, McDonald's devra peut-être compter sur un nouveau rival. Une nouvelle chaîne de restaurants pourrait en effet s'implanter en France. Présente en Amérique, au Moyen-Orient et en Asie, Dairy Queen gère 7 500 restaurants dans le monde. Spécialisée dans les desserts glacés, elle est notamment connue pour l'une de ses recettes, le "Blizzard", une crème glacée servie dans un gobelet. Les clients peuvent aussi y déguster des donuts, ou d'autres desserts. Mais les restaurants servent aussi des plats chauds, surtout des burgers. Dairy Queen est détenue par une société d'investissement appartenant au milliardaire américain Warren Buffet. De 100 à 200 restaurants au minimum Ce n'est pas la première fois que cette nouvelle chaîne de fast-food essaie de s'implanter en Europe. Mais ses tentatives pour ouvrir des restaurants en Slovénie ou en Italie ont échoué. En 2015, Dairy Queen a pourtant réussi à s'installer en Pologne, mais une fois encore sans succès. L'entreprise reconnaît avoir rencontré des problèmes. Mais elle prétend les avoir analysés, apprenant ainsi de ses échecs. Elle serait donc prête à affronter le marché français, qu'elle estime "mature", dans de meilleures conditions. En effet, ses responsables considèrent la France comme un marché stratégique. Ils pensent y ouvrir pas moins de 100 à 200 restaurants, sur le modèle de la franchise. Pour mettre au point leur projet, ils comptent donc s'appuyer sur des partenaires locaux expérimentés. Et encore ces chiffres ne sont-ils qu'un minimum, la chaîne espérant se développer davantage. De quoi améliorer encore un chiffre d'affaires atteignant près de 6,4 milliards de dollars en 2023. Pour l'instant, cependant, rien n'est encore acté. De fait, aucun accord officiel n'a encore été signé avec un franchisé. Il faudra donc attendre un peu avant de voir s'installer en France des restaurants Dairy Queen. Selon certaines prévisions, ils pourraient ouvrir leurs portes en 2026 ou 2027. En effet, on estime de 12 à 16 mois le délai courant entre la signature avec un partenaire local et l'inauguration d'un restaurant. Reste à savoir si cette nouvelle enseigne pourra trouver sa place dans un marché déjà très concurrentiel.
  • Les héritiers de Karl Lagarfeld vont-ils toucher gros ?

    01:54|
    La succession du célèbre couturier Karl Lagerfeld, décédé en 2019, semble enfin réglée. Ses huit héritiers, désignés par un testament fait en 2016, vont pouvoir se partager une fortune estimée à 200 millions d'euros et investie notamment dans l'immobilier. N'ayant pas eu d'enfants, l'homme au catogan a préféré léguer ses biens à ses familiers plutôt qu'à des parents. Sa fortune ira donc à des mannequins, dont l'un était son garde du corps, à une rédactrice de mode ou à une directrice artistique chez Chanel, une fonction exercée par Lagerfeld durant des décennies. On sait que l'un de ces chanceux, ami proche du couturier, devrait recevoir à lui seul près du tiers de cette fortune. Mais la gouvernante de sa chatte adorée, Choupette, n'est pas oubliée. La loi française lui interdisant de transmettre ses biens à un animal, Karl Lagerfeld a confié la garde de l'animal à une personne qui pourra vivre confortablement de ses rentes. Le couturier avait en effet placé l'argent gagné grâce à la publicité faite autour du petit félin, qui a aussi beaucoup d'admirateurs sur les réseaux sociaux. Héritant d'une grande maison, la gouvernante de l'animal sera donc à l'abri du besoin. Un différend fiscal enfin réglé Si cette succession a traîné durant cinq ans, c'est en raison des désaccords des héritiers désignés. En effet, ils ne parvenaient pas à s'entendre sur le règlement des dettes du couturier. Du fait des combinaisons financières imaginées par son comptable, il devait quelque 20 millions d'euros au fisc. Acceptant sa succession, ses héritiers devaient en assumer le passif. Ils ont d'abord essayé d'obtenir une décharge de ces lourdes pénalités fiscales, une démarche qu'avait entreprise Karl Lagerfeld lui-même. Mais leur demande avait finalement été rejetée. Ils ont donc fini par trouver un accord, durant l'été, qui leur permet d'entrer en possession de leur héritage. De fait, ils semblent s'être résignés à payer à l'administration les amendes et pénalités qu'elle leur réclamait. Mais le sacrifice en valait la peine. En effet, même si leur part est un peu entamée, elle représente encore un véritable pactole.