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Choses à Savoir CERVEAU

Qu'est-ce qui différencie un joueur de football professionnel, d'un joueur du dimanche ?

Outre des différences évidentes quant à la condition physique entre des individus s'entraînant plusieurs heures par jour, quasiment tous les jours, et des individus plus sédentaires ; qu'est-ce qui différencie, tout particulièrement au niveau cérébral, un joueur de football professionnel, d'un joueur bien plus amateur ?


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  • L’effet du café ne serait-il qu’un placebo ?

    01:50|
    Rediffusion - Pour certaines personnes, la journée doit obligatoirement commencer par une bonne tasse de café. Comme une voiture faisant le plein, la caféine serait le carburant leur permettant de démarrer la journée, augmentant leur vigilance ...
  • Perdre du poids a-t-il un impact bénéfique sur le cerveau ?

    01:56|
    Rediffusion - L’obésité semble avoir un impact négatif non-négligeable tant sur l’organisme, que sur le cerveau. Il a notamment pu être mis en évidence que le fait de souffrir d’obésité semble lié à un vieillissement plus rapide du cerveau...
  • Joyeux Noël !

    00:59|
  • L’isolement social a-t-il un impact sur notre cerveau ?

    01:53|
    Rediffusion - Le fait de vivre seul est de n’avoir que peu de contact avec d’autres personnes peut-il avoir des conséquences à plus ou moins long terme sur le cerveau et son fonctionnement ?
  • Peut-on détecter la maladie d’Alzheimer grâce à un coup de téléphone ?

    01:43|
    Rediffusion - Si vous avez déjà, au moins une fois dans votre vie, dû contacter un service public, une banque ou une grande société, vous connaissez surement les robots d’appels téléphoniques. Ces messages vocaux préenregistrés qui vous répondent et...
  • Pourquoi parle-t-on de “brain rot” ?

    02:43|
    Le "brain rot", ou "pourrissement du cerveau" en français, est un terme informel utilisé pour décrire une sensation de brouillard mental ou de dégradation des fonctions cognitives. Bien que ce terme ne soit pas médical, il reflète des préoccupations bien réelles dans les neurosciences, particulièrement autour de la manière dont nos habitudes modernes affectent la santé du cerveau.Origine du termeLe concept de brain rot est souvent associé à des activités perçues comme intellectuellement appauvrissantes ou répétitives, comme une consommation excessive de réseaux sociaux, de jeux vidéo ou de contenus numériques de faible stimulation. Cette idée évoque une dégradation de nos capacités cérébrales à cause d'une surcharge d'informations peu enrichissantes ou d'un manque d'activités stimulantes.Symptômes associésBien que le "brain rot" ne soit pas un diagnostic officiel, il se manifeste par des signes tels que :• Difficulté de concentration.• Sensation de fatigue mentale ou d’épuisement.• Incapacité à mémoriser ou à apprendre de nouvelles informations.• Perte d'intérêt pour des activités intellectuelles ou créatives.Ces symptômes s’apparentent à ceux du brouillard mental (brain fog), une condition souvent liée au stress, au manque de sommeil ou à des troubles de santé sous-jacents.Mécanismes sous-jacentsDans une perspective neuroscientifique, le brain rot pourrait être lié à des changements dans la connectivité neuronale et l'activité cérébrale. Une exposition excessive à des stimuli numériques peut surstimuler le système dopaminergique, la voie de récompense du cerveau, rendant les activités ordinaires moins attrayantes. Par ailleurs, le multitâche numérique, comme passer constamment entre applications et notifications, peut réduire l'efficacité des réseaux cérébraux responsables de l'attention et de la mémoire.Prévention et remédiationPour éviter le brain rot, il est essentiel de maintenir une bonne hygiène cognitive. Voici quelques conseils basés sur les neurosciences :• Réduire le temps d’écran : Des pauses régulières diminuent la surcharge cognitive.• Stimuler son cerveau : Lire, apprendre une langue ou résoudre des puzzles favorisent la neuroplasticité.• Pratiquer la pleine conscience : Méditer améliore l'attention et réduit le stress.• Adopter un mode de vie sain : Une alimentation équilibrée, de l'exercice physique et un sommeil réparateur soutiennent la santé cérébrale.En conclusion, le brain rot est une métaphore qui met en lumière les défis modernes de notre cerveau face à la surabondance d'informations et au manque de stimulation intellectuelle. Aborder ce phénomène avec des stratégies préventives peut préserver nos capacités cognitives et améliorer notre bien-être mental.
  • Quel est le rôle de l’hippocampe dans la mémoire ?

    02:25|
    L’hippocampe, une structure en forme de spirale située dans le lobe temporal du cerveau, joue un rôle central dans les mécanismes de la mémoire. Il agit comme un hub pour l'encodage, le stockage temporaire et la récupération des souvenirs. Voici les détails de ses principales fonctions liées à la mémoire :1. Encodage des souvenirsL’hippocampe est essentiel pour transformer les expériences de la mémoire à court terme en souvenirs à long terme, un processus appelé consolidation. Lorsque nous vivons une expérience, l’information sensorielle est traitée dans différentes parties du cerveau, puis l’hippocampe intègre ces données pour former une mémoire cohérente. Cette étape est particulièrement cruciale pour les souvenirs épisodiques, c’est-à-dire ceux liés à des événements personnels et spécifiques dans le temps et l’espace.2. Mémoire déclarativeL’hippocampe intervient principalement dans la mémoire déclarative, qui englobe :• La mémoire épisodique : nos souvenirs d’événements vécus (par exemple, un voyage ou un anniversaire).• La mémoire sémantique : nos connaissances générales sur le monde (comme la capitale d’un pays ou le fonctionnement d’un objet).Ces formes de mémoire nécessitent une organisation et une interconnexion des informations, une tâche que l'hippocampe remplit en créant des associations entre différents éléments de l'expérience.3. Spatialité et navigationUne autre fonction clé de l'hippocampe est liée à la mémoire spatiale. Il nous aide à nous orienter dans l’espace et à nous rappeler des itinéraires ou des emplacements. Cette capacité repose sur les "cellules de lieu" de l’hippocampe, qui s’activent en fonction de notre position dans l’environnement. Ces cellules permettent de créer une sorte de carte cognitive.4. Récupération des souvenirsLorsqu’un souvenir doit être récupéré, l’hippocampe réactive les connexions neuronales qui l’ont formé. Il joue un rôle dans la "recherche" du souvenir stocké dans le cortex cérébral et sa restitution sous une forme consciente.5. Plasticité neuronaleL’hippocampe est aussi une région clé pour la plasticité cérébrale, notamment grâce au phénomène de potentialisation à long terme (LTP), qui renforce les connexions entre neurones. Cette plasticité est fondamentale pour l’apprentissage et l’adaptation.Importance cliniqueDes dommages à l’hippocampe, causés par des maladies comme Alzheimer ou des traumatismes, entraînent des pertes de mémoire et des difficultés à former de nouveaux souvenirs, soulignant son rôle crucial dans notre vie cognitive.
  • Pourquoi la société Neuralink cherche-t-elle des volontaires ?

    02:22|
    Neuralink, l'entreprise de neurotechnologie fondée par Elon Musk, a récemment lancé un appel à volontaires pour participer à des essais cliniques de son implant cérébral innovant. Cette initiative s'inscrit dans le cadre de l'étude PRIME (Precise Robotically Implanted Brain-Computer Interface), visant à évaluer la sécurité et l'efficacité de cette technologie chez l'humain. Objectifs de l'étude L'objectif principal de ces essais est de permettre aux personnes atteintes de paralysie de contrôler des dispositifs externes, tels que des ordinateurs ou des bras robotisés, par la pensée. En implantant une puce dans le cerveau, Neuralink souhaite décoder les signaux neuronaux associés aux intentions de mouvement et les traduire en commandes pour ces dispositifs. Cette technologie pourrait transformer la vie des personnes souffrant de handicaps moteurs en leur offrant une nouvelle forme d'autonomie. Critères de sélection des volontaires Neuralink recherche des participants âgés d'au moins 22 ans, souffrant de quadriplégie due à une lésion de la moelle épinière cervicale ou à une sclérose latérale amyotrophique (SLA). Les candidats doivent également disposer d'un aidant fiable pour les assister tout au long de l'étude. Les personnes portant déjà des implants actifs, comme des pacemakers, ou ayant des antécédents de convulsions, ne sont pas éligibles. Déroulement de l'essai L'étude PRIME s'étendra sur environ six ans. Au cours des 18 premiers mois, les participants devront effectuer neuf visites à domicile et à l'hôpital, suivies de 20 visites supplémentaires réparties sur les cinq années suivantes. Ils participeront également à des séances de recherche bihebdomadaires. Lors de l'intervention chirurgicale, un robot spécialisé, le R1, implantera l'interface cerveau-ordinateur (ICO) dans la région du cerveau contrôlant les mouvements. Cette ICO enregistrera et transmettra sans fil les signaux cérébraux à une application capable de décoder l'intention de mouvement, permettant ainsi aux participants de contrôler des dispositifs externes par la pensée. Enjeux et perspectives Cette phase d'essais humains représente une étape cruciale pour Neuralink. Après avoir obtenu l'approbation de la Food and Drug Administration (FDA) américaine en mai 2023, l'entreprise peut désormais tester son implant chez l'humain. Les résultats de ces essais détermineront la viabilité clinique de la technologie et son potentiel à améliorer la qualité de vie des personnes paralysées. À long terme, Neuralink envisage d'élargir les applications de son implant pour traiter diverses affections neurologiques, telles que la maladie de Parkinson ou l'épilepsie. En conclusion, en recrutant des volontaires pour ses essais cliniques, Neuralink vise à valider la sécurité et l'efficacité de son implant cérébral chez l'humain. Cette démarche pourrait ouvrir la voie à des avancées significatives dans le traitement des paralysies et d'autres troubles neurologiques, offrant ainsi de nouvelles perspectives d'autonomie et de qualité de vie pour de nombreux patients.
  • Pourquoi perd-on l’appétit quand on est amoureux ?

    01:53|
    L’amour, en particulier à ses débuts, provoque des bouleversements majeurs dans le cerveau, qui se répercutent sur le corps. Parmi les effets les plus marquants figure la perte d’appétit, un phénomène expliqué par des mécanismes neurobiologiques liés à l’émotion et au stress.  Le rôle des neurotransmetteurs Lorsque nous tombons amoureux, le cerveau libère une cascade de substances chimiques, notamment la dopamine, l’adrénaline et la sérotonine. Ces neurotransmetteurs sont associés à l’excitation, au plaisir et à la concentration. La dopamine, souvent appelée « hormone du plaisir », crée un sentiment d’euphorie qui détourne notre attention des besoins fondamentaux comme manger. La sérotonine, quant à elle, joue un rôle dans la régulation de l’appétit. Lorsqu’elle est perturbée par l’amour passionnel, elle peut entraîner une diminution de l’envie de se nourrir.  L’activation du système de récompense Le système de récompense du cerveau, situé dans les structures comme le striatum ventral, est fortement activé lorsque nous pensons à l’être aimé. Cette suractivation peut entraîner une focalisation quasi exclusive sur cette personne, au point de reléguer d’autres besoins, comme manger, au second plan. En d’autres termes, l’amour agit comme une « addiction », où l’attention est absorbée par la source de plaisir et de récompense.  L’effet du stress et de l’adrénaline L’état amoureux est également associé à une montée d’adrénaline, une hormone liée au stress. Cette substance, produite par les glandes surrénales, prépare le corps à l’action en augmentant le rythme cardiaque et en réduisant temporairement les fonctions non essentielles, comme la digestion. Cela peut expliquer la sensation de nœud à l’estomac ou de perte d’appétit. Ce phénomène est similaire à ce qui se produit en cas de stress aigu, où l’organisme privilégie les mécanismes de survie.  Une attention détournée Enfin, être amoureux occupe énormément notre esprit. Cette concentration sur l’autre, soutenue par l’activité accrue du cortex préfrontal, peut simplement détourner notre attention de sensations physiques comme la faim. On « oublie » de manger, car on est trop absorbé par ses émotions et pensées.  En conclusion La perte d’appétit due à l’amour est donc un mélange de réactions chimiques, émotionnelles et cognitives. Ce phénomène montre à quel point l’état amoureux peut réorganiser les priorités du cerveau, plaçant la connexion émotionnelle au-dessus des besoins physiques fondamentaux.