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cover art for [JDP] Lundi 16 août 2021

L'effet papillon : le podcast de l'impact positif d'Anne-Fleur Andrle

[JDP] Lundi 16 août 2021

Aujourd'hui, je vous recommande des podcasts, je vous embarque à la cueillette, et je vous partage des trucs sur la saison 3 de French Expat, au son des grillons de mon jardin de ce soir.


Bon café et bonne journée !


Musique : Tours by Julian Winter


Chez Anne-Fleur est un podcast d'expérimentation podcastique dans lequel je me laisse aller à de nouvelles idées, sans trop me soucier du lendemain. Pour suivre mes actus, abonnez-vous à ma newsletter (je vous envoie des recos d'épisodes en tous genres qui ont su conquérir mes oreilles) ou retrouvez-moi sur Instagram ou Twitter.


Plus d'infos : https://www.annefleurandrle.com/

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  • 1. Mélanie Bertrand : Comment j'ai appris à aimer mon corps

    59:18
    La pédiatre Catherine Guéguen a dit ceci « La confiance en soi dans la vie, ne se décide pas. Elle nous est donnée par les autres. D'abord par les parents, puis par l'entourage.» Le cocon formé par la famille, sous toutes ses formes, depuis notre enfance est celui qui nous aide à forger la confiance que l'on a en nous-même. Alors que se passe-t-il et quel adulte devient-on quand on n'a pas vraiment appris à s'aimer ? À chérir cette enveloppe corporelle avec qui on partage pourtant son quotidien depuis tant d'années ? Ce contenant qui nous protège parfois malgré nous.C'est l'histoire de Mélanie Bertrand, que ses proches et clients surnomment affectueusement Lanie. Comme moi, Lanie a grandit dans le Finistère sur la pointe Bretonne. Elle y vit toujours avec son chéri Manu et leur fille. Moi, Lanie, je l'ai rencontrée en 2017 lors d'une réunion de famille à Quimper. À l'époque, on cherchait une photographe pour faire de belles photos de famille et on m'a recommandé de lui faire appel. Après un appel et quelques mails, c'était validé. Et quelques semaines plus tard, je vois cette petite femme souriante, drôle et pleine d'énergie débarquer armée d'appareils photos en tous genres dans le jardin. Comme moi, Lanie avait des rondeurs, et si j'ai toujours eu du mal à me lâcher devant un appareil photo, cette fois-là fut une des rares occasions au cours desquelles je me suis sentie à l'aise, une journée au cours de laquelle je me suis sentie moi.L'histoire que je vais vous raconter dans l'épisode que vous vous apprêtez à écouter, c'est avant tout l'histoire d'une femme qui a appris tant bien que mal à apprivoiser son corps, à l'aimer et le chérir - alors même qu'on lui avait appris à faire l'inverse. Avec Lanie, on raconte ensemble son enfance, les relations avec ses parents, avec son corps et avec l'obésité aussi, et enfin on revient ensemble sur l'opération bariatrique qu'elle a subit il y a quelques années.Si vous voulez jeter un coup d'œil à son boulot de photographe, c'est par ici : https://www.laniephotographie.fr/🎧 L'Effet Papillon c'est le podcast dans lequel je tends mon micro à des personnes à l'impact fort et positif quelle que soit l'échelle. Ces personnes sont basées en France ou autour du monde. Mon objectif ? Apprivoiser l'effet papillon et comprendre comment construire le reste de ma vie.🎙 Moi c'est Anne-Fleur Andrle. Ingénieure dans le domaine des organes articiels reconvertie dans le monde des podcasts depuis 2019. Franco-Américaine, je vis dans les montagnes Rocheuses du Colorado aux Etats-Unis avec ma famille. Je suis productrice de podcasts et pigiste. Suivez-moi sur Instagram ou direction mon site internet.🚀 Plus d'info sur le podcast : https://linktr.ee/leffetpapillon_podInstagram : https://www.instagram.com/annefleurandrleSite Internet : https://www.annefleurandrle.com
  • 6. 🇫🇷 Aline Thomas & Lola Ces de La Grosse Asso : La grossophobie, non merci !

    01:01:00
    “C’est dommage, t’as un si beau visage”, “t’as pris du poids, tu te laisses aller : attention l'été arrive !”, “tu pourrais être si jolie pourtant !“. Ces phrases, c’est le quotidien des personnes grosses. Non être gros n’est pas un gros mot. Y aussi les phrases du genre “J’ai mangé comme une grosse ce midi !“. La grossophobie, ce ne sont pas juste les insultes frontales genre “espèce de grosse vache”.La grossophobie est insidieuse, elle a pénétré notre société depuis notre plus jeune âge, la grossophobie peut être dévastatrice et savoir la détecter chez les autres mais aussi en nous est fondamentale.Dans le cadre du Podcasthon, cette semaine qui réunit près de 400 podcasteurs qui s’engagent auprès d’associations qu’ils souhaitent mettre en valeur, je vous propose de poser ma loupe sur La Grosse Asso, une association fondée par Aline Thomas et Lola Ces en 2021 et qui lutte au quotidien contre la grossophobie.Retrouvez La Grosse Asso dimanche 2 avril 2023 pour un événement entièrement gratuit et inclusif à Ground Control. Au programme un salon de la mode éthique et inclusive, des conference et un concert. Plus d’infos : https://www.instagram.com/p/CpVYk5kMq4r/?igshid=YmMyMTA2M2Y=Retrouvez la suite de leur histoire dans l'épisode 6 de L'Effet Papillon !Un épisode par Anne-Fleur Andrle, mixage et habillage par Alice Krief.Retrouvez-moi sur Instagram : https://www.instagram.com/annefleurandrle
  • 5. 🇫🇷 Jean-Noel Moreau : Vulgariser à la radio sans artifices

    01:09:40
    Il y a de ça environ 15 ans, j’étais étudiante en 1ère année d’école d’ingénieur. A l’époque, dans cette école, on pouvait (et on peut toujours) créer son propre parcours “à la carte” tout en suivant quelques critères précis. C’est ainsi que je me suis retrouvée dans ce cours de SI01, un cours intitulé “science et débat public”. En suivant ce cours, on devait mettre en pratique notre compréhension de l’importance de la place de la science dans la société dans un projet de vulgarisation scientifique. Et c’est ainsi que je suis allée frapper à la porte de la radio locale Graf’hit.Mais pourquoi nous raconte-t-elle sa vie, me direz-vous ? Parce que la personne qui a ouvert la porte et qui m’a accueillie dans son émission, c’est mon invité de ce jour dans L’Effet Papillon. A l’époque, Jean-Noël Moreau travaille au sein du département de communication scientifique de mon école et anime une émission hebdomadaire, Biotine. Et je ne pense pas qu’il ne s’en est rendu compte, mais cette invitation - sous la contrainte - a changé ma vie !Je vous l’ai dit L’Effet Papillon c’est avant tout un projet personnel. Alors quand j’ai listé les personnes avec qui je voulais m’entretenir dans cette première saison, le nom de Jean-Noël est arrivé en tête de mon post-it. Il m’a donné le goût de la radio, du son, m’a appris les interviews, l’écoute active, mais aussi fait comprendre l’importance d’avoir un esprit critique, de ne pas prendre pour acquis tout ce que l’on lit, entend, raconte. Et pour ça, je lui en suis tellement reconnaissante.Alors dans ce 5ème épisode de L’Effet Papillon, je vous invite à la rencontre de Jean-Noël Moreau, aujourd’hui responsable de la médiation scientifique et culturelle à l’ISAE Supméca, une conversation passionnée et passionnante autour de l’amour du son, de la transmission et de l’art de (se) poser des questions.Retrouvez la suite de son histoire dans l'épisode 5 de L'Effet Papillon !Un épisode par Anne-Fleur Andrle, mixage et habillage par Alice Krief.Retrouvez-moi sur Instagram : https://www.instagram.com/annefleurandrle
  • 4. 🇺🇸 Jessie Ginsburg : Creating a ripple in the pond

    47:29
    It's neurodiversity celebration week! I did not plan this but what a better guest to talk about sensory differences in neurodiverse folks that Jessie Ginsburg.I cannot quite remember when was the first time I encountered Jessie Ginsburg’s work. It was probably as my son worked with a speech and language pathologist, an SLP, to unleash his bilingual super powers. I first found out about her instagram account, sensory.slp. Jessie Ginsburg is an SLP based in Los Angeles, a mom of 4 and has her own SLP play-based and sensory friendly private practice, the Pediatric Therapy Playhouse.Her Instagram account is filled with so much knowledge about how to integrate sensory practices to help kids better regulate while learning. I was hooked. But back then, her content and trainings were geared towards her peers, other SLPs. Basically, when Jessie first started working with autistic kids, she learned about sensory processing but could not find any training that would teach her and her peers how to integrate that in their work.So Jessie registered to everything she could find for OTs, PTs and others. Eventually, she felt comfortable enough to create the training she wanted to register for herself. Huge hit.Jessie Ginsburg is interested in creating a ripple effect: rather than loading her schedule to run from patient to patient, she prefers to focus on making a difference among her peers and parents to truly impact patients’ lives.You probably think well she was born to do this. Maybe. But did you know that initially she was planning on becoming a wine maker? Find out the whole story in this episode!An episode by Anne-Fleur Andrle, mixing and sound design by Alice Krief.Find me on Instagram : https://www.instagram.com/annefleurandrle
  • 4. 🇫🇷 Jessie Ginsburg : changer durablement la prise en charge de la neurodiversité

    48:29
    C'est la semaine de la célébration des neurodiversités ! Je ne l'avais pas vraiment prévu mais quelle meilleure intervenante que Jessie Ginsburg, qui dédie sa carrière à intégrer les différences sensorielles propres à chacun pour prendre en charge tous les enfants ?Je ne me souviens pas exactement de la première fois que je suis tombée sur le travail de Jessie. Probablement lorsque je cherchais des informations complémentaires sur l'orthophonie pour mon fils. Je suis tout d'abord tombée sur son compte Instagram, sensory.slp. Jessie Ginsburg est orthophoniste (ou SLP pour Speech and Language Pathologist en anglais) et vit à Los Angeles. Elle est Maman de 4 enfants et a son propre cabinet d'orthophonie qui se spécialise dans la prise en charge des neurodiversités, the Pediatric Therapy Playhouse.Son compte Instagram regorge de ressources pour apprendre comment intégrer les pratiques sensorielles pour accompagner et aider les enfants à se réguler tout en apprenant. Un sujet qui me passionne ! A l'époque, quand j'ai commencé à la suivre, son contenu était créer pour ses pairs, d'autres orthophonistes. En fait, lorsque Jessie a commencé à travailler avec des enfants autistes, elle a compris que prendre en compte les besoins sensoriels de chaque enfant était fondamental mais quand elle a voulu se former sur ce sujet là spécifiquement, elle n'a rien trouvé qui soit pour les orthophonistes en particulier. Alors elle s'est inscrite à toutes les formations qu'elle a pu trouver sur le sujet pour les kinés et ergothérapeutes notamment. Et à un moment, elle a créé la formation qu'elle aurait voulu suivre pour ses collègues. L'objectif de Jessie ? Elle pourrait surcharger son emploi du temps et enchainer les patients. Mais non, ce qu'elle veut c'est créer un effet par ricochet. Qui permette d'impacter durablement les pratiques de sa profession. Vous vous dites sans doute qu'elle est née pour faire cela. Peut-être. Mais saviez-vous qu'à la base son objectif c'était de devenir vigneronne ?Retrouvez la suite de son histoire dans l'épisode 4 de L'Effet Papillon !Un épisode par Anne-Fleur Andrle, mixage et habillage par Alice Krief.Retrouvez-moi sur Instagram : https://www.instagram.com/annefleurandrle
  • 3. 🇫🇷 Marcus Yam (LA Times) : Une vie sur le front

    01:02:11
    La toute première fois que j'ai entendu parler de Marcus Yam, c'était dans le magazine de mon université. Y avait cet article qui parlait d'un étudiant international qui avait suivi ses études de génie aérospatial quelques années avant moi. Il avait trouvé sa voie en couvrant des projets étudiants au chapitre local de l'asso aéronautique AIAA. Finalement, sa voie justement l'amena là où il est aujourd'hui : la photographie, en tant que correspondant international pour le LA Times.D'étudiant en école d'ingénieur à Buffalo à photographe récompensé 3 fois par le Prix Pulitzer pour son travail, mettant en avant sa façon si particulière de raconter des histoires qui ont impacté la décennie passée. Ses photos sont à la fois des fragments de vie bruts et urgents qui capturent l'histoire, l'humanité et la société. Marcus suit son instinct et sait dire non. Mais ultimement, ce qui m'a fascinée chez lui c'est comment vivre sa vie ainsi l'a amené exactement là où il devait être. Pour raconter le monde par ses images. Et il le fait si bien.J'ai donc proposé à Marcus Yam de participer à L'Effet Papillon, pour en savoir plus sur cet étudiant international qui a toujours voulu vivre "aussi libre que possible" pour vivre son rêve. Son nouveau rêve Américain ?La conversation est en anglais.Credit photo : Nabih Bulos / Los Angeles TimesConsultez le travail de Marcus sur son site Internet : https://www.marcusyam.com/Un épisode par Anne-Fleur Andrle, mixage et habillage par Alice Krief.Suivez-moi sur Instagram : https://www.instagram.com/annefleurandrle
  • 3. 🇺🇸 Marcus Yam (Los Angeles Times): "Learn to say no and to listen to your guts"

    01:02:00
    When people zig, you zag...The very first time I heard of Marcus Yam was in my college newspaper. There was a story about this international student who had studied aerospace engineering just a few years before me. He had found his calling while covering engineering students' projects for the local chapter of AIAA, the American Institute of Aeronautics and Astronautics. Eventually, his calling took him to what he does today: photography as an insanely talented roving foreign correspondent for the LA Times. Once an aerospace engineering student at UB and today a 3 times recipient of the Pulitzer Prize for his photography, rewarding how he tells stories that impacted the past decade, raw and urgent images that capture history, humanity and society, Marcus follows his guts and says no. Ultimately what truly fascinates me is how leading his life this way took him where he is and to what he does today: telling powerful stories through images. Marcus is passionate about telling stories, about showing us the world as he sees and lives it, and … well, he does it so well.So I decided to reach out to him as I wanted to know how a once international student who studied aerospace got to live his life as he puts it "as freely as possible", to living his dream. His new American dream.Episode cover picture by Nabih Bulos / Los Angeles Times.Follow Marcus Yam's work on his website: https://www.marcusyam.com/An episode by Anne-Fleur Andrle, mixing and sound design by Alice Krief.Find me on Instagram : https://www.instagram.com/annefleurandrle
  • 2. 🇫🇷 Rhiannon Menn, fondatrice de Lasagna Love : Répandre la gentillesse, tout en remplissant les bidons

    41:06
    La première fois que j’ai entendu parler de Lasagna Love, j’habitais en banlieue de Boston, dans le village affectueusement surnommé par les locaux, Camberville, pour la contraction de Cambridge et Somerville. C’était en 2020. J’étais maman depuis peu et comme beaucoup d'entre nous, mon mari, mon fils et moi, on était coincés a la maison.A l’époque, j’avais rejoins un groupe sur Facebook “les MOC” pour Moms of Camberville. On y échangeait des conseils, des trouvailles, des inquietudes, des idées ... le tout sans aucun jugement. Et c’est là que je suis tombée sur un message de Rhiannon.En août 2020, elle postait ceci : “Salut les mamans, ma fille et moi, et un groupe de parents du coin on fait des plats de lasagnes maison qu’on livre a toute maman en difficulté a cause de la pandémie. Pas de garde d’enfant, plus de salaire … peu importe, on est là pour vous. Si vous avez besoin d’aide, écrivez moi. C’est confidentiel, sans contact et bien entendu c’est gratuit. On est la pour vous aider.”Une initiative qui m’avait d’abord touchée, j’avais eu envie d’aider mais je n’aurais jamais pensé y avoir recours moi aussi. Et puis 6 mois plus tard, on s’est lancé, mon mari et moi, sur le long, solitaire, et difficile parcours du diagnostique médical pour notre enfant. En pleine pandémie, je n’avais personne à qui en parler. Et j’avais peur de raconter à voix haute ce par quoi on passait. Alors j’ai repensé à ce post. Et si ?Immédiatement, j'ai eu honte d'envisager demander un coup de pource. C'est vrai quoi : j’avais un salaire, un toit sur la tête et un frigo rempli. Mais la vie était devenue un peu compliquée, ma vie de parent isolé. Alors j’ai demandé si on pouvait en bénéficier. Rapidement une volontaire du coin m’a écrit et m’a proposé de m’apporter un plat fait maison quelques jours après. Ca peut paraitre bête pour certains mais pour moi, ce jour là, ça m’a fait tellement de bien. Ca voulait dire que j’avais une communauté derrière moi, que je n’étais pas seule.Et si la chaleur d’un bon repas maison partagé en famille ne résout pas tous les maux, ça fait du bien, et c’est exactement ce dont j’avais besoin à ce moment-là. Alors quand j’ai commence a réfléchir a qui je voulais parler pour l’Effet Papillon, j’ai tout de suite pensé a Rhiannon Menn, la fondatrice de ce qui est depuis devenu Lasagna Love. Elle s'est lancée avec sa petite fille de 3 ans en 2020, et depuis plus d'un million de plats de lasagnes ont été livrés dans le monde.L’entretien est en anglais.Plus d'infos à propos de Lasagna Love ici.Un épisode réalisé par moi-même, Anne-Fleur Andrle, mixé et habillé par la talentueuse Alice Krief.Retrouvez-moi sur Instagram : https://www.instagram.com/annefleurandrle
  • 2. 🇺🇸 Rhiannon Menn, founder of Lasagna Love : Spread Kindness, fill bellies

    41:19
    The very first time I heard of Lasagna Love, I was living in the Boston metro area, in the Camberville village as local love to call it for the contraction of Cambridge and Somerville. It was back in 2020. I was the mom of an 18 month old baby boy and like many of us, we were stuck at home. Back then, I had joined a local facebook group called “MOCs” for Moms of Cambervile. In this little community we were exchanging tips, advice, finds and ideas in a judgement-free space. That’s how I came across Rhiannon’s post.It said something like : “Hi Mamas! My toddler and I, and now a whole group of awesome Camberville parents, have been making and delivering home-cooked lasagnas for any mom who’s struggling as a result of the pandemic. Lost childcare, lost income... we’re your girls. If you would like a hand with dinner one night in the coming weeks, PM me. Confidential, contactless, and of course free. We’re here to help.”At first, I was super touched and wanted to help but I never once thought I might need it. It’s true after all, I had a roof over my head, my husband and I were both working full time jobs, and I had a fully stocked fridge.Then 6 months later, after a call with my son’s daycare teachers, my husband and I were starting on a journey we did not expect. A long, solitary and isolating one leading to a medical diagnosis for my baby boy. In the midst of the pandemic, I had really no one to talk to. I was scared to even vocalize what we were going through as it was making it even more real. Parenting got hard, and I felt a bit helpless. That’s when Rhiannon’s post came back to me. What if? I was immediately ashamed to even consider it as we were still pretty privileged in a way.But I ended up submitting a request on her Google form. A few hours later, I got a text from one of the volunteers who offered to bring home cooked fresh lasagna two days later. It may sound silly in a way, but for me, on that day, it felt so good. All of a sudden, it felt like I had people behind me, I was not alone, and if a warm home cooked meal does not solve everything, I realized after that it was exactly what I needed then. So when I started brainstorming who I wanted to reach out to for my new podcast, L’Effet Papillon, I immediately thought of Rhiannon Menn, the woman behind it all who started cooking lasagna with her toddler for people who needed some love from their community. And here is our conversation.Find out more about Lasagna Love here.An episode by Anne-Fleur Andrle, mixing and sound design by Alice Krief.Find me on Instagram : https://www.instagram.com/annefleurandrle