CHEFS-D'ŒUVRE EN RESERVES

L’origine de la fabuleuse collection de la Cinémathèque française remonte à 1936. On la doit au travail acharné de son fondateur Henri Langlois, obsédé initialement par la conservation des films muets risquant de disparaître, avant de l’être par celle de toutes les pièces et traces constitutives de son histoire : appareils cinématographiques, films, costumes, archives de toutes natures. Le fonds s’est enrichi au fil du temps de donations et d’acquisitions provenant de toutes les cultures cinématographiques, au point de constituer aujourd’hui la plus grande collection au monde : 6000 machines de cinéma, 80 000 films, 3800 costumes et accessoires, des archives innombrables, scénarios de films, photographies, correspondances de réalisateurs, … Les réserves de la cinémathèque française sont à l’image de la collection ; un univers foisonnant, baroque, fantastique où sont conservées des œuvres auxquelles se rattachent — pour chacun ou chacune d’entre nous — des souvenirs très intimes de nos existences. Un générique, un dialogue, une scène, l’expression du visage d’un acteur ou d’une actrice, un costume, une musique, … Pour nous conter cette épopée prodigieuse, Laurent MANNONI, Directeur scientifique du patrimoine, Hervé PICHARD, Directeur des collections films, Delphine WARIN, chargée des collections papier et Charlyne CARRERE, chargée de collections costumes & objets.Idée originale et incarnation : François Giannesini, Rédaction en chef et direction de production : Victoria Le Boloc'h-Salama, production exécutive et éditorialisation : Marie Laurence-Chérie, réalisation son : Nicolas Mollet, prise de son : Yannis Do Couto et Ismaël Camara, mixage : Ben Auriel.

Le musée Nicéphore Niépce, situé dans sa ville natale de Chalon sur Saône, rend hommage à l’inventeur de la photographie. Y sont racontées ses recherches, ses intuitions, ses procédés qui, depuis, ont révolutionné les habitudes de la majorité des habitants de notre planète et, plus encore aujourd’hui, où nos appareils sont envahis de photographies.  Mais l’institution est aussi la maison de toutes celles et ceux, amateurs ou professionnels qui ont fait de la photographie un mode d’expression essentiel. Parmi eux, de grands créateurs qui ont consacré la photographie comme un Art à part entière et dont les œuvres sont exposées au musée, à l’occasion d’expositions rétrospectives ou thématiques.   Pour nous accompagner dans l’exploration fascinante des réserves du musée, nous serons accompagnés par Sylvain BESSON, Directeur des collections, Jean-Christian BOURCART, artiste-photographe, donateur de ses archives au musée et Annabelle SIMON, restauratrice de photographies.Idée originale et incarnation : François Giannesini, Rédaction en chef et direction de production : Victoria Le Boloc'h-Salama, production exécutive et éditorialisation : Marie Laurence-Chérie, réalisation son : Nicolas Mollet, prise de son : Yannis Do Couto et Ismaël Camara, mixage : Ben Auriel.

Les musées de Strasbourg sont, à l’image de leur ville, attachés au principe de solidarité et de constante innovation. Ainsi, à l’intérieur de l’ancien bâtiment de l’Union sociale, rénové à cet effet, le musée d’art moderne et contemporain, le musée Ungerer, le musée des arts décoratifs, le musée des Beaux-Arts, le musée Alsacien, le musée de l’œuvre notre Dame et le musée archéologique inaugurent un concept novateur de réserves mutualisées. De surcroit, le bâtiment accueille un pensionnaire provisoire en la personne du musée zoologique de la ville. Tout ici a été pensé pour prendre le plus grand soin des œuvres pendant leur séjour : pouvoir dans les meilleures conditions possibles les entreposer, les répertorier, les étudier, les restaurer et les conserver avant qu’elles ne repartent embellies vers leur destination d’origine ou vers une exposition, dans le cadre d’un prêt. On peut y croiser des lapidaires d’édifices religieux, un tableau d’une Alsacienne en costume traditionnel sur un champ de bataille, la sculpture d’une tête d’un dragon provenant d’un temple asiatique, une grande affiche publicitaire représentant un oiseau bleu et ses oisillons, un spécimen de pingouin d’une espèce disparue et même un crocodile discutant avec un crâne d’éléphant. Pour explorer ce lieu étonnant qui préfigure les réserves du futur, nous serons accompagnés par Ludovic CHAUWIN qui a participé à la conception du bâtiment, Barbara GATINEAU, responsable du département documentation, et David CARITA, adjoint au conservateur du musée zoologique.Idée originale et incarnation : François Giannesini, Rédaction en chef et direction de production : Victoria Le Boloc'h-Salama, production exécutive et éditorialisation : Marie Laurence-Chérie, réalisation son : Nicolas Mollet, prise de son : Yannis Do Couto et Ismaël Camara, mixage : Ben Auriel.

En dix ans d’existence, la silhouette du bâtiment du MUCEM de Marseille, conçue par l’architecte Rudy Riccioti, nous est devenue totalement familière. Pour autant, a-t-on vraiment idée de l’incroyable richesse de la collection du Musée ? Celle-ci, héritière du musée d’Ethnographie du Trocadéro et du musée national des Arts et traditions populaires, compte en effet 1 million d’objets. Les immenses réserves extérieures du musée sont à l’image de la profusion et de la diversité de cette collection. En quelque sorte et, sans qu’on puisse tous les nommer — un long inventaire à la Prévert — d’objets usuels insolites : outils de l’agriculture, manèges forains, œuvres artisanales, skate boards… Chaque objet est un récit en lui-même. Il raconte l’histoire de son fabricant, de son propriétaire mais aussi, au travers de son usage, des époques qu’il a traversées. Il est la trace vivante d’une civilisation passée ou de celle dans laquelle nous sommes actuellement immergés. Nous vous invitons à découvrir ce monde enchanté guidés par Hervé CHADAILLAC, chef d’équipe installation, Aude FANLO, du département recherche et enseignement et Lucile BORDES, autrice des cartels de la nouvelle exposition semi-permanente présentée dans le musée et intitulée POPULAIRE avec un point d’interrogation.Idée originale et incarnation : François Giannesini, Rédaction en chef et direction de production : Victoria Le Boloc'h-Salama, production exécutive et éditorialisation : Marie Laurence-Chérie, réalisation son : Nicolas Mollet, prise de son : Yannis Do Couto et Ismaël Camara, mixage : Ben Auriel.

« Le Musée d’art moderne Grand-Duc Jean » plus connu sous le nom de MUDAM est immédiatement reconnaissable avec ses formes asymétriques et sa flèche glorieuse culminant à plus de trente mètres au-dessus de sol. Référence en art contemporain, situé au Luxembourg, le MUDAM a su construire en seulement 30 ans, une collection exceptionnelle qui mêle beaux-arts, mode, photographie et design. Mais ça ne s’arrête pas là, le musée est aussi le lieu de l’impalpable et de l’immatériel : un espace occupé par le débat d’idées et le dialogue artistique.  Suivons doncla lumière, direction le Luxembourg, encompagnie de François Giannesini, pour découvrir lesrobes-meubles du styliste iconique Hussein Chalayan ou encore l’aeroport-monde de Thomas Hirschhorn…   Une créationoriginale de Lacmé Production développée en collaborationavec MUDAM, d’après uneidée originale de François GIANNESINI. Rédaction en chef et direction deproduction : Victoria LE BOLOC’H-SALAMA, réalisation son : Nicolas MOLLET,prise de son : Yannis DO COURTO, mixage : Ben AURIEL.  Retrouvezci-dessous le détail des œuvres présentées dans cet épisode :  - SarahSze, Fixed Points Finding a Home, 2012 - ThomasHirschhorn, Flugplatz Welt/World Airport, 1999 - Hussein Chalayan, Afterwords, 2000.Collection FemmeAutomne–Hiver 2000 -Su-Mei Tse, en collaboration avec Jean-LouMajerus, ManySpoken Words, 2009   

Le Musée national de la Marine perpétue la mémoire collective de l’art de la navigation et de la relation des hommes et des femmes à la mer. Avec sa collection riche d’environ 30 000 pièces, il est le conservatoire vivant d’un héritage d’une immense diversité, constamment enrichi d’objets et d’œuvres au gré des évolutions de la marine militaire, marchande, scientifique, de pêche ou de plaisance.En plongeant avec François Giannesini dans les profondeurs des réserves du Musée National de la Marine, vous embarquerez à bords des maquettes de bateaux disparus et vous croiserez des figures illustres de marins telles que Florence Arthaud et Titouan Lamazou...Tous à l’eau !Une création originale de Lacmé Production développée en collaboration avec le Musée National de la Marine, d’après une idée originale de François GIANNESINI. Rédaction en chef et direction de production : Victoria LE BOLOC’H-SALAMA, réalisation son : Nicolas MOLLET, prise de son : Yannis DO COURTO, mixage : Ben AURIEL.Retrouvez ci-dessous le détail des œuvres présentées dans cet épisode : - François-Yves Couadoux fils, d’après les plans de François-Edmond Pâris (1806–1893), Modèle de dhôni à balancier, caboteur de Ceylan (Sri Lanka), 1873- Carlo Sarrabezolles, Génie de la mer, 1934- Anita Conti, Reportage photographique à bord d'un navire de l'Institut des Pêches maritimes sur les opérations de chalutage, première moitié du XXe siècle- Anonyme, Portrait d’un sculpteur de figures de proue, vers 1845- Titouan Lamazou, Portrait de Florence Arthaud, 2015

Crée pour meubler les palais officiels de la République, le Mobilier National n’a rien d’une institution poussiéreuse. Au contraire ! Avec pas moins de 100 000 objets dans sa collection, il est un kaléidoscope géant de la modernité à travers l’histoire. Collaborant toujours avec les designers et les décorateurs les plus inventifs de leurs temps, l’institution reste aussi la garante de savoir-faire exceptionnels dans le domaines des métiers d’art français. Elle est leur vitrine dans l’hexagone comme à l’étranger.    Toujours guidé par François Giannesini, laissez-vous happer par les réserves labyrinthiques du Mobilier National, à la découverte de trésors signés André-Charles Boulle ou Pierre Paulin.   Une création originale de Lacmé Production développée en collaboration avec le Mobilier National, d’après une idée originale de François GIANNESINI. Rédaction en chef et direction de production : Victoria LE BOLOC’H-SALAMA, réalisation son : Nicolas MOLLET, prise de son : Yannis DO COURTO, mixage : Ben AURIEL.  Retrouvez ci-dessous le détail des œuvres présentées dans cet épisode :  - André Charles Boulle, Cartonnier style Louis XIV, vers 1715 - Charles Percier, Pierre François Léonard Fontaine, Pierre-Antoine Bellange, Fauteuil de trône – Fauteuil du roi de Rome, 1814 - Tapis du chœur de Notre-Dame de Paris, manufacture de la Savonnerie, 1825-1833 - Pierre Paulin, Série de quatorze fauteuils, 1971 - Etienne Bordes, Misia Moreau, Lucille Pons, Julien Roos, Robin Françoise, Hugo Riesenmey, Julien Kudic, Table de conseil des ministres, 2020 - Geoffrey Hillereau, Lampadaire Spoutnik 2, 2021 

Alors qu’en plein centre de la capitale, on fabrique depuis l’an mille, des pièces et des médailles qui participent à écrire l’histoire de France ; la Monnaie de Paris s’est dotée d’un musée dont les collections portent sur des objets qui vont bien au-delà de nos frontières. Et comme nous allons le découvrir dans cet épisode, la fabrication de notre monnaie, plus complexe qu’il n’y paraît, mobilise tour à tour outillage séculaire, haute-technologie et savoir-faire d’artisans d’art d’une extrême sophistication.  Aujourd’hui, en suivant François Giannesini dans le dédale des réserves du Palais Conti à Paris puis de l’usine de Pessac en Gironde, vous découvrirez la mystérieuse licorne dionysiaque de Salvador Dalì, l’histoire du système napoléonien du balancier « d’Austerlitz » ou encore les énigmatiques petites figurines de crocodiles Akan.   Sésame ouvre-toi !  Une création originale de Lacmé Production développée en collaboration avec La Monnaie de Paris, d’après une idée originale de François GIANNESINI. Rédaction en chef et direction de production : Victoria LE BOLOC’H-SALAMA, réalisation son : Nicolas MOLLET, prise de son : Yannis DO COURTO, mixage : Ben AURIEL.  Retrouvez ci-dessous le détail des œuvres présentées dans cet épisode :  - Anonyme, Poids Akan figuratif, animal crocodile, sans date - Ensemble :   Abel Faivre, affiche, 1915,  Jules-Clément Chaplain, Pièces 20 francs or "au coq", 1914,  Jules-Clément Chaplain, Matrice 20 francs or "au coq", 1914 - Pierre-Maximilien Delafontaine, Bertrand Andrieu ou Le Patineur, 1798 -  Philippe Gengembre, Balancier dit « d’Austerlitz », 1805   - Salvador Dalì, Unicorne dionysiaque. R/. Dionysos et Athéna, 1966 

Les réserves des musées sont semblables aux greniers de nos vieilles maisons de famille. Elles recèlent de trésors cachés. Chaque musée possède un mystère particulier ; le dévoiler c’est comprendre son histoire, celle de ses collections et de son fonctionnement.Avec cette deuxième saison, François Giannesini vous embarque chaque semaine, le temps d’une visite insolite d’une trentaine de minutes, à la rencontre des chefs-d’œuvre endormis de notre patrimoine culturel qui ont tant de choses à révéler, pour qui sait tendre l’oreille…   A partir du 22 juin, laissez-vous emporter par une fabuleuse traversée du Musée de la Marine, une plongée dans les trésors de la Monnaie de Paris, une déambulation dans les salons du Mobilier National et une visite arty à l’ombre de la flèche du MUDAM.  Une création originale produite par LACMÉ Production, d’après une idée de François GIANNESINI, développée en collaboration avec la Monnaie de Paris, le Mobilier National, le musée national de la Marine et le Musée d’Art Contemporain du Luxembourg (MUDAM).   Rédaction en chef et direction de production : Victoria LE BOLOC’H-SALAMA, Illustration : Camille GUITTON, Réalisation son : Nicolas MOLLET et Céline ILLA, Prise de son : Yannis DO COUTO, Mixage : Ben AURIEL.