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Droits des jeunes : pour une émancipation individuelle et sociale
Participation des jeunes : les institutions en mode « rattrapage »
5ème épisode : Participation des jeunes : les institutions en mode « rattrapage »
« réadaptation », « gestion de risque », ces mots issus des politiques publiques perpétuent l’idée que c’est la responsabilité du jeune de s’adapter, de changer de comportement, ou encore, qu’il est un danger pour la société. Anodins les mots? Pas selon les chercheuses de l’équipe France-Québec.
Le dernier épisode de cette série ouvre sur l’importance des mots et met en lumière la nécessité d’un changement de culture institutionnelle.
Ce changement implique sans contredit d’intégrer la participation des jeunes au sein des organisations.
La participation des jeunes est une socialisation, une éducation mutuelle à la citoyenneté et un principe fondamental pour que les pratiques et les décisions politiques se prennent à partir des personnes concernées.
L’ensemble des intervenant·e·s entendu·e·s lors de cette école d’été ont démontré hors de tout doute qu’un changement de culture réside dans la pluralité des initiatives : aux niveaux institutionnel, universitaire et militant.
Les faits sont là.
Et maintenant, la suite est dans l’action!
Cette série de baladodiffusion est une coproduction de la Chaire réseau de recherche sur la jeunesse du Québec et de Projet Mégaphone.
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1. La participation : un droit fondamental
08:58||Saison 1, Ep. 11er épisode : La participation : un droit fondamentalLe saviez-vous? Le droit à la participation est un droit fondamental reconnu par les Nations unies, notamment à travers la Convention relative aux droits de l’enfant et la Déclaration sur le droit au développement en 1986. En effet, les jeunes ont le droit de participer aux décisions qui les concernent : que ce soit au niveau de la scolarisation, de la médicalisation, de leur sécurité, ou de tout autre aspect en lien avec les différentes sphères de leur vie.Cet épisode d’introduction expose les tensions entre la mise en application de ce droit dans les établissements du Québec et leur mission de protection de l’enfant. Une logique qui entraîne trop souvent une lésion des droits des jeunes, et qui a des conséquences néfastes sur les conditions de vie et l’atteinte à la dignité des jeunes.La table est mise pour le prochain épisode où notre attention se pose sur les institutions chargées de protéger les jeunes. Cette série de baladodiffusion est une coproduction de la Chaire réseau de recherche sur la jeunesse du Québec et de Projet Mégaphone.
2. Le système : ce parent dysfonctionnel
14:49||Saison 1, Ep. 22ème épisode : Le système : ce parent dysfonctionnel« Ce sont des adultes qui prennent une série de décisions en évaluant l'importance de l'autodétermination d'une personne. L'impuissance que ça fait vivre aux jeunes si on ne s'attarde pas à l'importance de cette participation-là est assez dramatique. » Ce sont les mots de Lesley Hill, Directrice de la protection de la jeunesse, qui ouvre cet épisode sur les fonctions et dysfonctions du système.Le système, comme l’exprime Ursy, il a parfois un visage sécurisant, voire empathique, comme celui du juge. Mais il a trop souvent un visage sans traits, anonyme, une espèce d’entité dont le langage échappe aux enfants, jeunes et plus grands. Le système, c’est aussi une somme de personnes qui représentent différentes institutions. Le colloque nous a permis de mettre un visage sur 2 de d’entre elles : le Protecteur du citoyen et la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse.Ces deux institutions, imbriquées dans les dédales judiciaires et politiques, exposent leur raison d’être et les limites de leur pouvoir d’agir. Dans ces instances, la participation des jeunes est peu existante, voire inexistante. On pose la question : est-ce aux jeunes de « participer » davantage en portant plainte, ou est-ce aux institutions de faciliter le dépôt de plaintes?Des méthodes participatives ont fait leurs preuves dans le monde de la recherche. Le prochain chapitre parle des avancées créées par la recherche participative, tant au niveau des connaissances, qu’au niveau du développement et de l’émancipation des jeunes. Cette série de baladodiffusion est une coproduction de la Chaire réseau de recherche sur la jeunesse du Québec et de Projet Mégaphone.
3. Les modèles inspirants de la recherche participative
10:57||Saison 1, Ep. 33ème épisode : Les modèles inspirants de la recherche participative « De base, c'est un peu ça la citoyenneté, s'assurer que collectivement, on se donne le droit à tout le monde d'exister comme on est et d'exercer nos droits fondamentaux. » Mégane est l’une de ces jeunes qui ont participé à des études. Son récit, comme celui de l’ensemble des jeunes qui ont vécu un tel processus, démontre sans l’ombre d’un doute le bien-fondé de la démarche. Tant pour les jeunes que pour les chercheur·e·s, et par extension, pour la société en général. Nous nous attardons sur l’étude longitudinale de l’EDJEP, un modèle participatif à partir duquel il est permis de rêver à une réelle transformation sociale. C’est d’ailleurs de ce modèle qu’est né le Collectif des ex-placés de la DPJ, une des organisations créées par, pour et avec les jeunes. Gros plan sur la reprise du pouvoir des jeunes. Cette série de baladodiffusion est une coproduction de la Chaire réseau de recherche sur la jeunesse du Québec et de Projet Mégaphone.
4. Groupes de jeunes : Prendre la parole, déployer son pouvoir d’agir
10:27||Saison 1, Ep. 44ème épisode : Groupes de jeunes : Prendre la parole, déployer son pouvoir d’agir Le chemin que doit emprunter un ou une jeune pour accéder à une meilleure connaissance et un exercice de ses droits est tout, sauf linéaire. De son expérience de vie, souvent ancrée dans une précarité sociale, affective ou économique, à la participation citoyenne, il y a une courbe dans laquelle il faut s’engager avec beaucoup de courage et de lucidité.Le Collectif des Ex-placés de la DPJ, la Coalition Jeunes +, le Mouvement des jeunes et santé mentale, et le Comité jeunes Chaire réseau de la recherche sur la jeunesse, volet Autochtone, sont autant de groupes qui contribuent à la reprise de pouvoir des jeunes. Reprendre le contrôle sur sa vie. Déployer son pouvoir d’agir. Un cercle vertueux qui permet aux jeunes de mieux connaître et exercer leurs droits.C’est ce qui nous conduit à notre dernier chapitre qui porte sur le changement nécessaire au sein de l’appareil gouvernemental, afin de laisser une réelle place aux jeunes, la place qui leur revient, de droit. Cette série de baladodiffusion est une coproduction de la Chaire réseau de recherche sur la jeunesse du Québec et de Projet Mégaphone.