La gestion du risque en Afghanistan

Pierre Borghi a passé 131 nuits otages des talibans, en Afghanistan, avant de s'enfuir, voyant que les négociations pour sa libération n'avançaient pas. Avec Pierre, on a parlé de la gestion du risque dans une zone de guerre, mais surtout de résilience. Comment trouve-t-on la force de s'enfuir après des semaines de vie dans des conditions inhumaines ? Un grand merci à Pierre, d'avoir accepté de me raconté son expérience vécue entre 2012 et 2013. Il a publié un livre en 2014 : «&nbsp;131 nuits otages des talibans&nbsp;- Kabul Rock radio&nbsp;», aux éditions First.&nbsp; Crédit musique /&nbsp;<a href="https://icons8.com/music" target="_blank">Fugue</a>&nbsp;:<ul><li><a href="https://icons8.com/music/author/dmitriy-diomores" target="_blank">Dmitriy Diomores</a>&nbsp;</li><li><a href="https://icons8.com/music/author/kuzzzo" target="_blank">Kuzzzo</a>&nbsp;</li><li><a href="https://icons8.com/music/author/lovefine" target="_blank">LoveFine</a>&nbsp;</li><li><a href="https://icons8.com/music/author/max-sergeev" target="_blank">Max Sergeev</a>&nbsp;</li><li><a href="https://icons8.com/music/author/ilya-truhanov" target="_blank">Ilya Truhanov</a>&nbsp;</li></ul>

Pierre Borghi, ex-otage des talibans

Se construire sans ses parents

Léa Scherer est une jeune femme de 25 ans. Elle a créé une compte Instagram, <a href="https://www.instagram.com/memoiresdorpheline/?hl=pt-br" target="_blank">@memoiresdorpheline</a>, pour raconter sa condition d'orpheline. Elle raconte comment un enfant, à 11 enfant, reçoit la mort de l'un de ses parents. Comment un enfant ou un jeune adulte comprend la maladie de sa maman. L'impact que ces deuils ont eu sur sa vie professionnelle, mais aussi sur ses relations amoureuses et sa gestion du stress du quotidien. Crédits musique Free Music Archive :<ul><li>Felipe vers. cubana&nbsp;by&nbsp;<a href="http://freemusicarchive.org/music/UP_Paolo_Pavan_Pasqualino_Ubaldini/" target="_blank">UP Paolo Pavan Pasqualino&nbsp;</a></li><li>Schubert - Der Hirt auf dem Felsen&nbsp;by&nbsp;<a href="http://freemusicarchive.org/music/Alavedra_McColl_Levine/" target="_blank">Alavedra, McColl,&nbsp;</a></li></ul>

Léa Scherer, orpheline de père et de mère

Rencontre avec son co-fondateur : Benoit Micolon

Benoît Micolon est co-fondateur de Pilotes Volontaires, une ONG qui survole la mer Méditerranée, au large de la Libye, pour repérer les embarcations en détresse. Il raconte son engagement, les relations avec les autorités libyennes, et la situation en mer, quand il n’y a plus de bateau d’ONG de sauvetage pour venir en aide aux migrants.&nbsp; J’ai rencontré Benoit Micolon en octobre 2018. Dans la vie, Benoit est pilote de ligne, pour une compagnie belge, il s’occupe aussi d’une école de parapente à Chamonix.&nbsp; Vous pouvez soutenir Pilotes Volontaires en faisant un don à partir d'un euro https://www.pilotes-volontaires.org/fr/faire-un-don/ Merci à Benoit Micolon, pour sa disponibilité. Merci à vous pour votre écoute. La musique originale est signée <a href="https://davidfedermann.bandcamp.com/" target="_blank">David Federmann</a>. L'illustration est réalisée par Florence Sabatier de <a href="https://www.ateliermouette.fr/" target="_blank">L'Atelier Mouette</a>.Suivez le podcast C’est la Vie sur les réseaux sociaux !

Pilotes Volontaires : survoler la mer pour sauver des vies

L'histoire de Jessica Schab, ancienne leader spirituelle repentie

Elisabeth Feytit, documentariste, a fait partie de la sphère ésotérique pendant de longues années. Un jour, elle décide d'en savoir plus sur les enfants indigo : elle découvre les vidéos sur Internet de la Canadienne Jessica Schab, surnommée aussi Jessica Mystic. Jessica est une ancienne leader spirituelle influente, qui se pensait investie d'une mission, celle de répandre l'Amour universel. Peu à peu, la guide remet en cause ses croyances New Age et laisse s'installer le doute... C'est l'histoire d'un déconditionnement mental et d'un retour, un peu violent, à la réalité. Elisabeth réalise actuellement un documentaire sur l'histoire incroyable de Jessica : le film s'intitule <a href="http://www.esprit-matiere.fr/ex-gourou.html" target="_blank">"Ex-Gourou"</a> (produit par l'Esprit et la Matière). Crédits :Musique originale et mix : <a href="https://www.davidfedermann.com/" target="_blank">David Federmann</a>Illustration : <a href="https://www.ateliermouette.fr/" target="_blank">L'atelier Mouette</a>.Merci à Matthieu Stefani du podcast "<a href="https://art19.com/shows/generation-do-it-yourself" target="_blank">Génération Do It Yourself</a>" pour le prêt de son studio d'enregistrement ainsi qu'à toutes les personnes qui ont participé aux voix pour le générique, dont la petite Juliette &lt;3 Suivez-moi sur&nbsp;<a href="https://twitter.com/MduqN?lang=fr" target="_blank">Twitter</a>,&nbsp;<a href="https://www.facebook.com/journaleuse/?ref=br_rs" target="_blank">Facebook</a>&nbsp;et&nbsp;<a href="https://www.instagram.com/journaleuse/?hl=fr" target="_blank">Instagram</a>.

Ex-gourou et croyances New Age

L'histoire d'Isabelle, muse anonyme et collectionneuse

Isabelle aime la photographie, mais elle n’est pas photographe. Elle admire les photographes : elle reconnait&nbsp;leur génie, mais connait aussi&nbsp;leur problème d’égo, de reconnaissance&nbsp;et parfois… leur suffisance. Pendant des années, Isabelle, jeune inconnue, travaillant à Paris en tant qu’assistante médicale dans un hôpital, s’était mis en tête de demander aux photographes qu’elle aimait, de la photographier nue :&nbsp;«&nbsp;J’aimerais m’apercevoir à travers votre regard&nbsp;», leur écrivait-elle. Ses courriers étaient enflammés, sans filtre, car Isabelle est du genre à dire sans pudeur son amour et son admiration aux autres. Pour découvrir sa collection en image, <a href="https://journaleuse.com/2018/06/25/decouvrir-un-tresor-avec-isabelle-la-femme-aux-140-portraits/" target="_blank">rendez-vous sur mon blog Journaleuse.</a> Crédit photo : Isabelle Mège © Michel Szulc-Krzysanowki. Extrait du documentaire : <a href="https://vimeo.com/84678677" target="_blank">"I" comme Isabelle,</a> de Jérôme de Missolz, avec l'aimable autorisation de ses proches. Crédit musique :<a href="https://musopen.org/music/30941-gaucho-corta-jaca/" target="_blank">Gaúcho - Corta Jaca</a> / @MusopenWaltz Op. 8, no. 3 <a href="https://musopen.org/music/performer/tariq-harb/" target="_blank">Tariq Harb</a> / @Musopen Illustration : L'atelier Mouette. Suivez-moi sur&nbsp;<a href="https://twitter.com/MduqN?lang=fr" target="_blank">Twitter</a>,&nbsp;<a href="https://www.facebook.com/journaleuse/?ref=br_rs" target="_blank">Facebook</a>&nbsp;et&nbsp;<a href="https://www.instagram.com/journaleuse/?hl=fr" target="_blank">Instagram</a>.

J'aimerais m'apercevoir (nue) à travers votre regard

Trois ans après les attentats, Sophie quitte Paris

Comment se débrouille-t-on avec la vie après le Bataclan ? Le vendredi 13 novembre 2015, Sophie était dans la fosse, au Bataclan. Elle s'est pris deux balles dans les jambes, dont une qui est restée dans son bassin pendant un an et demi. Je l'ai rencontrée quatre jours avant qu'elle ne déménage à Lyon parce que la vie à Paris n'était plus possible pour elle. Sur son compte Twitter, le 15 novembre 2015, elle a publié ce message : "Vendredi 13 je n'ai pas eu de chance, j'ai pris une balle. Mais c'était aussi la journée de la gentillesse alors on m'a laissé vivre." Je publie cet entretien sans montage, sans intro, sans musique ni fioriture. Une conversation à nue, en conditions réelles, parce que je ne vois rien à ajouter aux mots de Sophie. Illustration : L'atelier Mouette. Plus d'info sur&nbsp;<a href="https://journaleuse.com/category/podcast/" target="_blank">Journaleuse</a>.﻿Suivez-moi sur&nbsp;<a href="https://twitter.com/MduqN?lang=fr" target="_blank">Twitter</a>,&nbsp;<a href="https://www.facebook.com/journaleuse/?ref=br_rs" target="_blank">Facebook</a>&nbsp;et&nbsp;<a href="https://www.instagram.com/journaleuse/?hl=fr" target="_blank">Instagram</a>.

Se relever après le Bataclan

Comment vivre son féminisme après #MeToo ?

Ludivine Demol est chercheuse en 'gender studies'. Elle réalise actuellement une thèse sur la consommation pornographique des adolescentes, dans la construction de leur genre. Ludivine défend un féminisme pro-choix, que ce soit dans sa manière de s'habiller ou d'explorer librement sa propre sexualité. Je reviens avec elle sur tout une série d’idées reçues qu’on peut avoir sur comment allier féminisme et vie de femmes. On parle de pornographie, désir féminin, patriarcat, harcèlement de rue...&nbsp; Même si le mouvement #MeToo a délié les langues, il reste encore pas mal des tabous, des sujets que même les filles entre elles n’osent pas toujours aborder. Illustration : L'atelier Mouette.Musique : Circus Homunculus // Lobo Loco (FMA) Plus d'info sur&nbsp;<a href="https://journaleuse.com/category/podcast/" target="_blank">Journaleuse</a>.﻿Suivez-moi sur&nbsp;<a href="https://twitter.com/MduqN?lang=fr" target="_blank">Twitter</a>,&nbsp;<a href="https://www.facebook.com/journaleuse/?ref=br_rs" target="_blank">Facebook</a>&nbsp;et&nbsp;<a href="https://www.instagram.com/journaleuse/?hl=fr" target="_blank">Instagram</a>.

Questions réac' à une féministe en pyjama

Du Cameroun à la France, en passant par la Libye

Ismaël, un Camerounais de 19 ans, a demandé l'asile en France. Il ne vient pas d'un pays en guerre, il n'est donc pas considéré par les autorités comme un réfugié de guerre. Pourtant, son parcours est jalonné de violences et d'atteintes aux droits humains. Orphelin, Ismaël voulait rejoindre l’Algérie pour travailler. Mais ça ne s’est pas du tout passé comme prévu.&nbsp;Il raconte la traversée du désert au Niger : les rackets et les blessures de ses compagnons de route. Puis la prison en Libye, où il a vécu un vrai calvaire. Il a alors tenté le tout pour le tout par la mer Méditerranée, pour rejoindre l'Europe. Comme beaucoup de jeunes qui décident de quitter leur pays, tout a commencé par un drame familial... Musique : BensoundIllustration : L'atelier Mouette

Le chemin de l'exil d'Ismaël 

Extrait de l'histoire d'Ismaël, un Camerounais de 19 ans

Ismaël, 19 ans, a quitté le Cameroun, après s'être fait attaquer à la machette par son oncle. Son père est mort quand il était petit et sa maman est décédée en 2013, des suites d'une maladie. Ismaël a décidé de fuir son pays pour ces raisons : il a traversé le Nigéria, puis il a survécu au désert du Niger, avant d'arriver en Libye, où il est resté en prison pendant trois mois et dix-neuf jours. Là-bas, il s'est fait torturé : bastonné trois fois par jour, électrocuté. La nourriture ? Une fois tous les trois jours. Ismaël a réussi à s'échapper et a embarqué dans un zodiac, en Méditerranée. Il est arrivé en Europe, à l'automne dernier. En Italie, d'abord, mais à cause de la barrière de la langue, il a préféré rejoindre la France, où il pouvait au moins s'exprimer. La France, justement, vient de lui refuser le droit d'asile : un billet d'avion pour l'Italie lui a été remis, où on lui intime de retourner, puisque c'est le premier pays où ses empreintes ont été enregistrées. Récit à suivre d'Ismaël, 19 ans, que je remercie infiniment pour sa confiance. Documentaire intégral à suivre bientôt.Dessin : Elisa Perrigueur.Musique : Bensound.

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